Le projet fou du nigérian Masai Ujiri GM des Toronto Raptors

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masai ujiri

La nuit du 8 décembre a été marquée par le retour de Kobe Bryant contre les Raptors de Toronto, mais juste avant un transfert incluant pas moins de 7 joueurs a eu lieu. Le très décevant Rudy Gay ainsi qu’Aaron Gray et Quincy Acy quittent le Canada en échange de Greivis Vasquez, Patrick Patterson, Chuck Hayes et John Salmons en provenance de Sacramento. La rédaction d’Africa Top Sport s’est posée la question suivante : pourquoi cet échange et quel virage a pris la franchise des Raptors avec Masai Ujiri ?

Un processus de reconstruction bien défini

Depuis son arrivée cet été, le GM nigérian Masai Ujiri n’a qu’une seule idée en tête, s’atteler à la reconstruction des Raptors. Pour reconstruire il faut détruire, dès son arrivée il se débarrasse de l’italien Andrea Bargnani. L’ancien numéro 1 de la draft n’a jamais eu les épaules pour porter une équipe, son transfert était une évidence. L’environnement autour de lui était difficile et son contrat permettait à la franchise de récupérer de la place pour recruter.

masai ujiri

Dans son processus de reconstruction Masai se retrouvait dans la même situation qu’à Denver. Une équipe qui tourne autour d’un ailier qui marque beaucoup de points mais qui ne fait pas pour autant gagner son équipe. A Denver il avait choisi de trader Carmelo Anthony à New York pour récupérer plusieurs joueurs talentueux avec du potentiel. Meme cas de figure à Toronto avec Rudy Gay dans le rôle de l’ailier scoreur. À défaut d’être le meilleur joueur sur le terrain, il est celui qui a le plus de valeur sur le marché. Ujiri décide donc de s’en séparer pour récupérer en échange Grevis Vasquez, un meneur fort à la passe capable de gérer une équipe, un intérieur de devoir avec Chuck Hayes, un intérieur solide en la personne de Patrick Patterson et un ailier vétéran John Salmons, toujours capable d’apporter des points.

Sur le plan sportif, ils perdent un joueur avec de très faibles pourcentages de réussite, aussi talentueux soit-il, et laisse de la place à Demar Derozan qui ne cesse de progresser et qui doit devenir le véritable leader de l’équipe.

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