9 expériences télévisuelles qui ont gâché notre enfance !

2748
9 expériences télévisuelles qui ont gâché notre enfance

Vers la fin de l’année, des sentiments purs comme la neige et doux comme le chanvre envahissent vos cœurs, vous vous rappelez comment c’était top d’être un chiard pendant les vacances de noël ! Glande, TV et grosses bouffes étaient votre art de vivre… Mais il semblerait que vous ayez occulté des pans entiers de votre enfance ! Réveillons donc les petits traumas à l’origine de tant de cauchemars infantiles (génération Dorothée, c’est à toi que j’parle ! Mais les autres, vous pouvez continuer à lire !).

Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

Certainement une des séquences les plus hardcore de notre enfance: l’odieux méchant aux yeux exorbités de « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » qui aspergé de trempette se transforme en bouillabaisse dans des trémolos stridents de « Je foooooooooooooonds ». Jusqu’à sa fin, cette raclure fera preuve d’un cynisme outrancier. Depuis, je fais gaffe aux flaques d’eau un peu chelou, des fois que je serais un toon contrarié… 

http://www.youtube.com/watch?v=hyO9Cx3qvQM

Les Goomies

Le film absolument génial de Richard Donner n’a rien à se reprocher mais pourquoi avoir inventé le personnage de Sinok ?? Cette abjecte anomalie tombée trop jeune du berceau, inspire autant la répugnance que déguster un bol de porridge étalé sur la voute plantaire de Mahiedine Mekhissi après un 3000 m steeple. Sensé susciter l’empathie du public avec son physique repoussant, l’apparition de Sinok à l’écran nous fait l’effet inverse, on a juste envie de l’étouffer avec un oreiller en détournant le regard. Et que dire de son rapport malsain avec la bouffe ? De mèche avec l’obèse Choco la désagréable impression de mater la version director’s cut de two girls one cup.

http://www.youtube.com/watch?v=Uqx_n181K-A

Rémi sans famille

On devrait créer une page Facebook pour brûler sur la place Vendôme l’abject personnage qui a décidé de cette adaptation du roman d’Hector Malot en anime. Avec pour unique dessein, de vous faire pleurer gratuitement, Rémi sans famille n’est que l’interminable ascension d’un Everest nommé pathos, il aurait été plus simple d’intituler l’œuvre : « petit guide de vie pour ceux qui  l’ont déjà très mal entamée ». Le clou du spectacle : cette scène où on découvre que Joli-Cœur, le singe mélomane a choppé la pneumonie. Démunis, Rémi et Mathia vont chanter dans la rue pour lui payer un médecin, mais une fois la somme réunie, ils découvrent que le singe a succombé en leur absence. Atterrement.

Le Roi lion

Cinéma grand Rex. Le 12 décembre 1994. Le public piaffe d’impatience au visionnage du dernier long-métrage de Disney. Et puis, c’est le drame… cet étron sur pattes de Scar envoie ad patres Mufasa, et accable encore plus le jeune Simba en l’accusant de son meurtre. En voyant le jeune lionceau tenter en vain de ranimer la dépouille de son paternel avec des léchouilles, tous les enfants à l’innocence fraichement déflorée se demandent d’un commun accord: « Putain !!! Mais c’est QUOI ce putain de film trop cruel ??? ». Bonjour nuits blanches ! 

http://www.youtube.com/watch?v=5pdJPsR1x30

Denver le dernier dinosaure

Le personnage de Wally. L’évocation de son seul nom suffit…

denver dinosaure wally

Dragon ball Z

Incontestablement, LA série de notre génération. Des personnages un peu débiles et psychorigides, des renversements de situation du genre « j’ai enchainé 19 milliards de pompes pendant 15 ans dans ma navette spatiale, et maintenant je suis un super sayan niveau 3!!!!! KA-ME-HA-ME-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!» et surtout des troupeaux d’enfants se massacrant à coups de boules de feu et de morsures du soleil dans la cour de récré (en y croyant réellement). Et puis un mercredi matin, on entend  le récit uchronique de Grand Trunks (dit du futur) : tous les héros sont morts : Sangohan le manchot écrabouillé comme une vieille merde, Sangoku clamsé d’une MST extra-terrestre, Piccolo, Tenshinhan, Vegeta, et tous les autres, exterminés par les jumeaux incestueux: C17 et C18, les méchants les ringards de l’histoire du dessin animé. Bande de bâtards !

Beverly Hills

L’attentat à la bombe piégée contre le père de Dylan est un élément scénaristique qui restera pour toujours aussi crédible qu’un doctorat en physique quantique sur le CV de McLesgy, et pourtant à 10 ans, on y croit, et on est sur le cul. Pour qui connaît un minimum la série (une production AB Productions upgradée), la scène – prétexte au départ de l’acteur Luke Perry – est narrativement aussi cohérent que si l’on voyait Batman éclater la gueule du Pingouin avec un godemichet Hello Kitty.

http://www.youtube.com/watch?v=ZZrUakzNBxA

Le château de ma mère

Avec Pagnol, les vacances en Provence sont juste top ! On mène la vie de château, l’oncle Jules débarque à la noël avec des cadeaux pleins les poches, on tire les bartavelles avec une chance de cocu, et les princesses sont des vraies putes dès le plus jeune âge. Et alors que l’intégralité de la péloche n’est que senteurs de lavande et tendres souvenirs de vacances, le film épilogue sur un cortège  funèbre et un récit apathique où l’on apprend que tout le monde autour du héros a clamsé, fauchés comme les blés. Merci de m’avoir niqué ma soirée !

http://www.youtube.com/watch?v=g2xgoTEs3ok

Au revoir les enfants

Le chef-d’œuvre de Louis Malle que M. Sitbon, proviseur de l’école Pierre Foncin (Paris XXe) nous ressert TOUS les ans au ciné-club d’hiver… toujours le même supplice… Et puis, un jour, on comprend qu’à la fin, bah Jean Bonnet et ses petits copains sont juifs, et que le monsieur au famas va les emmener, ainsi que le sympathique directeur de l’école, vers des hauts fourneaux. « Mais ils vont où, là ? » s’enquiert un camarade qui a décidément rien pigé au film. Gros malaise dans la salle.

http://www.youtube.com/watch?v=S5rSsOd7VxM