Les matchs se suivent et se ressemblent pour Montréal.
En déplacement à Minneapolis, l’Impact de Montréal avait comme but de ramener au moins un point face à une équipe inconstante. Retour de Mancosu à la pointe de l’attaque, Silva qui complète à nouveau le trio du milieu de terrain et petite surprise avec la titularisation de Fanni.
Voici VOTRE XI partant pour le match contre le @MNUFC!
— Impact de Montréal (@impactmontreal) May 26, 2018
Une bonne première mi-temps pour le Bleu-blanc-noir qui avait la maîtrise du match. L’histoire se répète, l’Impact manque cruellement de finition et d’idée dans le dernier tiers. Des lacunes qui coûteront le match durant la deuxième période, lorsque la défense connait deux petites erreurs coup sur coup. Défaite de 2/0 pour Montréal qui n’était pas si loin que ça de réussir.
La météo IMFC:
Bush:
N’a pas à se signaler sur d’autres tirs que les deux buts, il ne peut rien faire pour limiter les dégâts.
Lovitz:
Bon match dans l’ensemble pour le défenseur gauche. A connu des moments difficiles dernièrement, se reprend bien. Amène un peu de vivacité à gauche, semble par contre nonchalant sur le premier but de MIN.
Raitala:
Encore une fois, Raitala fait de bonnes choses en tant que défenseur centrale. Vraiment pas à blâmer dans ce match. Continue à bien relancer vers les côtés.
Fanni:
On avait peur pour sa forme physique, mais c’est encore une fois un grand Fanni qui a guidé la défense. Il faut plus de joueurs comme lui, point final.
Duvall:
Connait un bon match défensivement, mais manque de qualité offensive. Doit voir confiance en lui comme lorsqu’il se retrouve devant le but, mais ne frappe pas.
Piette:
Comme à son habitude il fait un bon match, prend souvent la décision de jouer vers l’avant. Cette aspect de son jeu lui donne un niveau de plus. Un des rares a mouiller le maillot.
Taider:
Un des meilleurs matchs pour l’algérien, sur tous les bons coups montréalais, touche à tous les ballons qui se rendent dans le tiers adverse et aide beaucoup Piette défensivement.
Silva:
Grosse erreur sur le but de MIN, rien d’époustouflant hors quelques dribbles de belle qualité. On attend plus, même si cela semble difficile pour lui de jouer dans un milieu à 3.
Piatti:
Petit match pour l’Argentin, une barre transversale qui aura fait lever tous les montréalais de leur canapé. Tente toujours la feinte de trop et ne passe pas du tout le ballon.
Edwards:
Le meilleur sur le point offensif, du moins sur l’effort. Doit tenter de tirer de son pied droit. Essaye de beaux dribble, mais n’en fait pas trop. Il joue simple avec beaucoup d’envie.
Mancosu:
Pas un mauvais match pour l’italien. Se positionne bien, donne quelques bonnes courses, mais n’a pas vraiment d’occasions franches à se mettre sous la dent.
Les remplaçants:
Krolicki:
Rentre lorsque l’équipe a besoin d’un but, mais n’apporte rien offensivement.
Jackson-Hamel:
Un seul tir pour lui, rien de plus à faire pendant ses quelques minutes jouées.
Parce qu’il n’y a pas que l’Impact de Montréal sur la planète foot, laissons un peu les déboires du Bleu-Blanc-Noir de côté un moment. Il y a du bon soccer qui se joue en Amérique du Nord, alors voici un condensé de l’actualité en MLS!
Tout indique que ça se concrétise pour Rooney en MLS
On en parle depuis un bon moment, mais on dirait que l’ancienne gloire de Manchester United, aujourd’hui sous contrat à Everton, se rapproche de plus en plus de la capitale américaine. Le second anglais le plus capé de l’histoire, qu’on dit fini malgré ses 32 ans et ses dix buts en championnat l’an dernier, aboutirait avec le DC United dès cet été.
Cependant, on parle ici d’un montant de transfert de 17 millions de dollars! Je suis convaincu que le milieu offensif peut donner beaucoup à une des pires équipes du circuit. Mais 17 millions, c’est beaucoup. On dirait un mélange entre la vieille et la nouvelle MLS. Il y a les moyens extravagants de la nouvelle MLS avec une signature qui aurait été applaudie il y a cinq ans!
Si l'accord de 17 M$ entre Everton et DC United pour Rooney s'avère être vrai, on serait en face du plus gros casse du siècle (pour Everton) ! Mais aussi de la plus grosse carotte financière pour DC.
Après un début de saison difficile, avec aucune victoire à ses cinq premiers matchs, voilà que les Timbers de Portland viennent de remporter leurs six derniers matchs.
Le réveil de Diego Valeri y est pour quelque chose, et le nouveau venu Samuel Armenteros, triple buteur à ses deux derniers matchs, est la révélation des dernières semaines et on risque d’entendre parler de lui dans les prochains mois!
Aux antipodes de Portland, on y retrouve le Rapids du Colorado, qui présente la pire fiche de la ligue. De plus, elle vient de subir une sixième défaite consécutive face aux Timbers samedi dernier. Comme quoi que, quand on se compare, on se console!
Le nouveau venu de l’année?
La saison est encore jeune, mais la nouvelle signature du New York Red Bulls, Alejandro Romero Gamarra, dit Kaku, sort véritablement du lot. L’Argentin de 23 ans marche sur le championnat des passeurs, au grand bonheur de Bradley Wright-Phillips, meilleur buteur de la ligue.
Le jeune joueur désigné n’est pas étranger au succès de son équipe. À ce rythme, le Red Bulls pourrait terminer au deuxième rang de l’Est, où on ne les voyait pas nécessairement, avec la grosse concurrence dans cette conférence.
Une rencontre avec Charles Savard, co-propriétaire de Laurentien Buvette Gourmande me permet de constater à quel point l’endroit est convivial et Charles, généreux. Le Laurentien réfère au territoire, à un ancien arrondissement de la ville de Québec, du fleuve jusqu’au nord de la ville.
Ayant grandi dans le quartier St-Roch, Charles marque l’évolution du milieu et la transformation du quartier en offrant un lieu sympathique, accessible avec une couleur locale et une cuisine de « territoire ». Concept franchement intéressant puisqu’il mise, avec son associé Alexandre Morin, sur la confiance et la connaissance de fournisseurs locaux et sur une envie d’explorer tout en offrant une expérience qu’on a déjà hâte de renouveler. Une fierté se dégage du restaurateur à mettre en lumière ce qu’il aime : la fraîcheur et la mise en valeur des produits dans l’assiette.
De l’adolescence où il arpentait les rues du quartier St-Roch en skate avec ses amis, il a développé une appartenance forte et une affiliation au quartier. Après une formation en cuisine et une carrière d’organisateur communautaire dans St-Roch, Charles lance sa propre entreprise de traiteur et chef à domicile le Chef Biscornu où il peut exercer sa créativité et sa passion durant 6 ans. Avec le Laurentien, il est persuadé d’avoir trouvé ce qui correspond à ses aspirations.
La table, accessible, propose une cuisine du marché avec un menu varié offrant de multiples possibilités. Charles me parle des gens impliqués dans son projet, du cueilleur du Lac Beauport en passant par Serge, du fumoir St-Antoine à qui il doit l’incroyable saumon fumé du restaurant. La carte propose une tournée du territoire et une mise en valeur des influences des gens qui y demeurent.
Le Laurentien Buvette Gourmande s’assure aussi de mettre de l’avant les produits brassicoles artisanaux du Québec. On y retrouve une sélection de vins d’importation privée, des cocktails pour tous les goûts et une sélection de shots et de digestifs pour prolonger le plaisir!
Le service, impeccable, assure une expérience-client conviviale et une ambiance festive et décontractée.
L’établissement propose aussi un Parcours épicurien avec l’entreprise CELEB événement afin de miser sur les découvertes locales et gourmandes.
Nos coups de cœur en cuisine :
À dire vrai, tout ce que j’ai mangé et dégusté sur place était délicieux. Une explosion de bonheur. Voici mes incontournables, à essayer absolument!
Saumon fumé du Laurentien : cube de saumon fondant en bouche
Terrine de champignons : Un must! Étonnante, délicieuse et fabriquée sur place
Pogo de crevettes nordiques et d’aiglefin : Une véritable surprise, un incontournable du menu garde-manger.
Brie frit, servi avec un chutney de fruits aux épices : Une révélation. Croquant, coulant, généreux.
Raviolis crabe et aiglefin, crémeuse aux noix de pin rouge, cari et érable : original, savoureux avec un mélange de textures impeccables.
Poitrine de pintade rôtie, sauce champignons et foie gras. Gratin dauphinois et légumes de saison : Une assiette incroyable, cuissons parfaites avec une explosion de saveurs et de douceurs.
Neuvième défaite de la saison pour l’Impact de Montréal.
Pour la venue de Zlatan Ibrahimovic, c’est un 11 rafistolé qui avait comme tâche de gagner 3 points à la maison. Duvall sur la gauche, Donadel en défense centrale et notamment le retour de Krolicki en tant que titulaire.
— Impact de Montréal (@impactmontreal) May 21, 2018
Une première mi-temps avec quelques actions de chaque côté, un tour de magie de Piatti, des arrêts de Bush, mais surtout l’expulsion du géant suédois après un vilain geste sur Petrasso. Retour au vestiaire sur le score de 0/0.
On s’attendait à voir une équipe en feu pour le 25e anniversaire du club. Mais au contraire, c’est une équipe sans atouts offensifs qui tournait autour du but adverse à bout de ressource. C’est contre le jeu que Ola Kamara marque un but en prenant de vitesse toute la défense à la 76e minute. Aucune réponse du Bleu-blanc-noir amènera une triste défaite de 1/0.
La météo IMFC:
Bush:
Match après match il nous impressionne, limite encore une fois la casse. Ne peut rien faire sur le but.
Duvall:
Bon face à Alessandrini, il perd beaucoup de ballons quand c’est le moment d’attaquer. Peu de centres de qualité, il n’aura pas fait un mauvais match à gauche.
Raitala:
Bon 89 minutes, parait très mal sur le but de LA. On retiendra malheureusement que cette action. Mérite mieux sur l’ensemble du match.
Donadel:
Bonne surprise en tant que défenseur central, obtient son habituel carton jaune. Il aura tenu Ibrahimovic 45 minutes. Manque toutefois d’énergie en fin de match comme sur l’action du but.
Petrasso:
Montre une belle qualité balle au pied où il déclenche des actions offensives. Manque toutefois trop de centres. Également bon défensivement, il aura réussi à faire péter les plombs du suédois.
Piette:
Fait très bien son travail de numéro 6, mais dans un match où on a besoin de sauter des lignes, on aurait aimé voir plus de passes tranchantes. Empêche une frappe qui aurait pu être dangereuse. Bon match pour lui.
Krolicki:
Ne fait pas mal, mais encore une fois très limité dans son jeu. Cela parait beaucoup lorsque la défense de LA est bien compacte. Doit tenter plus, et moins avoir peur d’essayer de nouvelles choses.
Taider:
Pas son meilleur match, cherche souvent à trop forcer le jeu. Manque de mouvement pour l’aider. Obtient les meilleures occasions de buts, mais à chaque fois il est sur son pied gauche. Malgré tout, il court pendant 90 minutes et défend autant qu’il attaque.
Silva:
Enfin installé à droite, il montre du jeu simple, mais aussi beaucoup de déchets. Obtient une belle occasion de marquer. Ne provoque toutefois pas assez et ne profite pas assez de son aisance technique.
Edwards:
Se défonce pendant le match, tente quelques dribbles en 1 contre 1. Le joueur le plus dangereux offensivement. Manque de justesse dans le dernier geste. Fait de bon repli défensif.
— Nicolas A Martineau (@nikmartineauTVA) May 22, 2018
Piatti:
Une occasion en début de rencontre qui aurait pu changer l’histoire du match. Invisible le restant du match, ce n’est pas ce Piatti qu’on aime voir: solitaire et en manque de réussite.
Les remplaçants:
Jackson-Hamel:
Rentre en tant que sauveur, marque un but sur une belle action où il est toutefois signalé hors-jeu. Seule action à se mettre sous la dent.
Vargas:
Doit activé le jeu, mais ne réussit pas vraiment à faire changer le match. Réussi quand même à obtenir des frappes qui sont toutefois pas très dangereuses. Devait plus utiliser sa vitesse d’exécution.
Ma trouvaille Chouchou du printemps! Des vêtements abordables, confortables avec des coupes avantageuses en provenance de la Thaïlande et d’Indonésie. Voilà la formidable proposition de Ananas & Bananas. Les entrepreneures ont désormais pignon sur rue au 1829 Mont-Royal Est pour vous accueillir à la toute nouvelle boutique! Un incontournable estival. Une histoire d’amitiés et de voyages.
Ananas & Bananas c’est avant tout deux amies, deux complices, et ce, depuis plus de 20 ans. Anne et Marie-Claude partagent depuis toujours des goûts communs et des valeurs similaires; une grande richesse! Elles aiment les défis et partagent la passion du voyage. Leur complicité et leur amour de la vie les ont menés à cette nouvelle aventure qu’est la compagnie Ananas & Bananas.
Anne Lespérance est propriétaire de la compagnie «Belle et rebelle inc» depuis plus de 10 ans. Au fil des ans, elle a travaillé avec plus d’une centaine de créateurs québécois. Aujourd’hui, elle jouit d’une solide réputation dans le milieu de la mode au Québec. Sa grande passion pour l’Asie l’a amené à y créer des liens d’affaires et d’amitiés. C’est avec beaucoup de gratitude qu’elle entre dans cette belle aventure avec sa grande «chum».
Marie-Claude Châtillon travaille depuis 17 ans dans le milieu des événements culturels d’envergure à titre de responsable des opérations. Son expérience lui a permis de développer des connaissances dans tous les domaines de la production. Elle a également étudié en tourisme et a travaillé à titre de guide. Ses différents voyages lui ont permis de développer des relations riches avec les gens tout en s’adaptant aisément à différents milieux et cultures.
Ce qui distingue Ananas et Bananas? Le confort, la polyvalence des vêtements de coton pour les femmes actives. C’est sans prétention, accessible et joyeux. Un must pour toutes les garde-robe à petit prix!
L’inspiration vient surtout de la femme montréalaise. La collection s’adresse à un public très large, les 17 à 77 ans peuvent y trouver leur compte.
J’ai questionné Anne Lespérence sur ce qui distingue Ananas et Bananas sur la scène mode québécoise :
« Le fait que nous ne faisons pas partie de la scène montréalaise! ;0) Cette aventure se veut un gros trip de voyages que nous allons compléter avec des bijoux et accessoires faits au Québec parmi nos créateurs chouchous, mais le but reste de voyager en Thaïlande, en Inde, en Indonésie et au Maroc et d’y ramener des petites trouvailles et merveilles uniques. »
Nos coups de cœur de la collection été :
— Impact de Montréal (@impactmontreal) May 12, 2018
Une équipe sans envie ne nous a pas proposé de belles choses en cette belle journée. Quelques montées promettantes qui ont toutes finies de façon décevante. Le but de Philadelphie qui arrive juste avant la mi-temps fait très mal au Bleu-blanc-noir.
En deuxième période, nous avons pu voir une équipe sans arme et sans énergie. Une défaite logique de 2/0 fait tomber Montréal à la 9e place.
La météo IMFC:
Bush:
Encore une fois très sollicité, pas fautif sur les deux buts. travaille bien dans les buts, un des seuls qui enchaîne les bonnes performances cette saison.
Lovitz:
S’impose pas vraiment dans son couloir, il ne participe pas assez au jeu offensif. Fait une vilaine faute en tant que dernier défenseur, rouge mérité. Il quitte le terrain avec les chances de l’Impact de s’imposer.
Raitala:
Encore une fois installé dans l’axe, il s’impose une fois de plus sur les duels et tient bien les attaques adverses. Pas de reproche à faire lors des derniers matchs pour lui. Aura sa chance à gauche au prochain match.
Fanni:
Premier match au stade Saputo pour le français, comme à son habitude, Fanni joue un super match en défense. Très fort dans les duels, il fait beaucoup de bien à la défense et rattrape les erreurs de ses coéquipiers.
Petrasso:
Combine à plusieurs reprises avec Edwards. Doit rendre ses centres plus dangereux. Laisse trop d’espace dans son dos. A de la chance d’être couvert par Fanni. Dans l’ensemble, il fait un bon match, doit cependant s’ajuster sur certain point.
Piette:
Très présent défensivement comme à son habitude. Moins bon dans la transition que lors des derniers matchs, Piette semble manquer d’énergie en fin de match surtout à 10.
Silva:
Essaie de trop bien faire défensivement et offensivement. Manque souvent le dernier geste qui pourrait faire avancer le jeu. Montre encore une fois sa qualité technique superbe. Hâte de le revoir à droite.
Taider:
Un Taider fatigué semblait ne pas avoir les ressources nécessaires pour guider l’équipe vers la victoire. Manque une tête qui ressemblait à un but tout fait. Cherche l’équilibre entre la défense et l’attaque.
Piatti:
Pas de Nacho Show cette fois. N’arrive pas à se démarquer. Ne distribue pas autant le ballon qu’avant. Passe très proche de marquer un superbe but. Match à oublier pour lui.
Edwards:
Beaucoup d’efforts sans le ballon. De belles percées avec le ballon. Manque de qualité lors du dernier geste. Offre une performance intéressante dans le couloir droit.
Jackson-Hamel:
Marche sur le terrain, Il est beaucoup moins influent que face aux Revs. Pas d’action à se mettre sous la dent, il ne participe pas assez sur le terrain pour faire la différence. Montre également qu’il n’est pas le joueur le plus technique.
Personne ne pourra dire que la MLS manque d’actions et de rebondissements! Après deux mois d’actions, ça regarde mal pour certaines équipes alors que le ciel sourit à d’autres! Voici un résumé de l’actualité MLS!
Et de six pour Orlando!
Alors que plusieurs doutaient du succès du Orlando SC en début de saison, voilà que les lions confondent les sceptiques peu à peu en signant une sixième victoire consécutive. Le milieu péruvien Yoshimar Yotún y est pour quelque chose, meilleur passeur et deuxième meilleure buteur du club!
Un derby new-yorkais à sens unique
Même si le club du Bronx est relativement jeune, les matchs entre les deux équipes de New-York sont toujours savoureux. Cette fois-ci, les Taureaux, mené par le nouveau venu Gamarra, ont marché sur le puissant NYCFC avec quatre buts contre aucun au Red Bull Arena.
SKC au sommet
Alors qu’on parle de Zlatan, de Ciman ou d’Elis dans l’Ouest, voilà que le Sporting Kansas City s’est taillé incognito une place au premier rang de sa division. On parle très peu de cette équipe, mais ses 21 buts marqués font d’elle la deuxième attaque la plus dévastatrice de la ligue. Voyons voir si ça tiendra, mais le collectif fait beaucoup de sens jusqu’ici.
Les rumeurs/nouvelles de la semaine, gracieuseté Nilton
C’est de plus en plus évident que Donadel et Mancosu ne termiront pas la saison avec 2018.
L’attaque acceptable du Earthquakes n’arrive pas à compenser les trop grosses lacunes défensives du club californien qui en arrache beaucoup cette année. Une seule victoire en huit matchs, on s’approche dangereusement des bas-fonds de la ligue!
Avec l’ouverture des terrasses et la planification des vacances estivales, voici le temps d’un souffle nouveau sur ma garde-robe ! Une inspiration de bonheur et de fraîcheur avec Slak, mode féminine et Schwiing, pour un printemps tendance et inspiré.
J’ai l’immense plaisir de porter ces marques québécoises ce printemps. Ma recommandation? Une séance intensive de magasinage pour allier confort et style!
Slak, confort éthique intemporel
Avec des vêtements intemporels, confortables et extensibles, Slak se démarque avec sa nouvelle collection de mode printanière. On aime particulièrement les créations souples pour toutes les générations de femmes désirant un look tendance, respectant le bien-être de chacune.
Slak est une entreprise québécoise sensibilisée à l’environnement et consciente de son entourage. La compagnie use de créativité afin de trouver différentes façons de produire le moins de déchets possibles, en fabriquant des accessoires ou faisant don de leurs retailles à des personnes qui leur donnent une deuxième vie.
Slak propose des vêtements éthiques, toutes les étapes de conception du vêtement sont faites à l’atelier-boutique.
L’atelier à même la boutique avec une devanture vitrée permet aux passants et clientes d’être spectateurs/trices de la conception des créations, d’être conscients du travail effectué. Cela nous permet d’être en contact direct avec les designers. Un must pour la promotion de l’achat local.
La nouvelle collection s’inspire des constellations et de l’inspiration du moment en misant sur le confort et le bien-être de la femme qui portera les vêtements.
La marque est née en 1994, dans la ville de Québec, avec la grande volonté de Mélanie Duhaime, chef d’entreprise et designer, alors âgée de 20 ans et venant tout juste de graduer. Elle débute en créant des pièces uniques, avec quelques points de vente au Québec et des contrats pour des amis. À peine deux ans après ses débuts, elle donne naissance à sa première fille, Maïla, qui grandira au rythme de l’entreprise.
Pour Slak, 1999 est une année charnière. Aime Com Moi, boutique montréalaise pionnière dans le rayonnement des créateurs québécois, multiplie ses commandes. Mélanie développe trois grandeurs et commence à fonctionner par collections. Un an plus tard, elle s’installe à Montréal pour se rapprocher de ses acheteurs et fournisseurs. Ses deux jumelles, Léonie et Losanne, dont les dessins orneront bientôt les murs de l’atelier, voient le jour peu de temps après.
Mais le gros changement pour l’entreprise survient en 2005 lorsque Mélanie réalise son rêve d’adolescente d’avoir un commerce pignon sur rue en ouvrant l’atelier-boutique de la rue Villeray. Les petites ayant grandi, l’entreprise peut prendre de l’expansion. Pour se faire, elle s’était d’ailleurs jointe peu de temps auparavant à son amie Katia Dion, fondatrice et propriétaire d’Agence Ka.
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On apprécie particulièrement les tissus extensibles, naturels et synthétiques comme le bambou, le coton, le polyester et le viscose.
Boutique en ligne ainsi que plusieurs points de vente.
Avec un slogan comme : la vie est belle et vous êtes comme elle, Schwiing se démarque ce printemps en proposant des imprimés à faire rêver, aux couleurs pastels, de mise pour les plus belles terrasses. Moderne et urbaine, Schwiing puise son inspiration à travers différentes cultures et différents styles. L’entreprise propose 2 collections par an et une toute nouvelle section déco & lifestyle.
Schwiing propose ce printemps une collection confortable, adaptée aux voyages et à la vie urbaine. Entreprise de passion, Schwiing s’impose sur la scène mode québécoise en demeurant une marque abordable et accessible.
Mes coups de cœur :
Robe sport-chic, sans manche, semi-évasée, DAINA-Navy
Short jupette semi-transparente sur l’avant – WENDY Black et Haut manches courtes motif placé graphique
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https://www.schwiing.net/
Et, vous, quels sont vos coups de cœur mode ce printemps?
L’impact s’impose lors de son deuxième match au Stade Saputo.
Plusieurs visages étonnants pouvaient être aperçus dans le 4-3-3 mis en place par Rémi Garde. Entre autres, Edwards faisait son retour dans le 11 après les commentaires peu élogieux du coach cette semaine.
— Impact de Montréal (@impactmontreal) May 5, 2018
Un 4-3-3 pas très convaincant en première mi-temps à toutefois réussi en fin de période à arracher un but sur un face à face gagné par Jackson-Hamel. L’Impact de Montréal a toute fois montré un tout autre visage en deuxième. Une volonté de construire et d’aller vers l’avant leur ont permis de rajouter trois autres buts à la feuille de match.
Cependant, à leur habitude, Montréal a accordé deux buts en fin de match. Victoire de 4-2 dans un match très attendu par les supporters montréalais.
La météo IMFC:
Bush:
Accorde deux buts, mais joue un autre très bon match. C’est devenu une habitude, Bush se démarque par de nombreux arrêts acrobatiques. Manque encore toutefois quelques relances qui semblent faciles.
Lovitz:
Dans l’ensemble, il fait un bon match. N’apporte pas assez offensivement dans son couloir, il se fait prendre quelque fois dans le dos. Tente encore quelques dribbles qui finissent tous en perte de balle.
Raitala:
Encore une fois très solide défensivement, depuis quelques matchs ont le sent vraiment à l’aise dans l’axe de la défense. Relance bien le ballon et ne se fait pas avoir dans les 1v1.
Cabrera:
Suspendu la semaine passée, il fait un bon match. Une prestation qui nous rappel le Cabrera du début de saison et non celui des dernières semaines. Solide dans ses relances et interventions, Cabrera aura su tenir la défense jusqu’à la fin.
Duvall:
Le plus timide de ses coéquipiers, il perd souvent ses duels dans le couloir droit. Il ne semble pas à l’aise de jouer le rôle de défenseur latéral moderne, pas assez tranchant offensivement, il faudrait au moins qu’il assure défensivement.
Piette:
Un grand Piette était présent dans cette belle victoire. J’ai souvent parlé de prendre un niveau de plus dans son jeu offensif et aujourd’hui il l’a fait. Des passes tranchantes qui font évoluer le jeu vers l’avant. Gagne beaucoup de duel et ratisse tous les ballons. Superbe match pour le canadien .
Silva:
Un match avec des hauts et des bas pour l’uruguayen. Manque encore de justesse dans le dernier geste, il manque quelques frappes et quelques passes faciles. Moins concerné dans l’aspect défensif, il a toutefois levé la foule lors du superbe petit pont en fin de match.
Taider:
Mais quel match pour l’algérien! Dans tous les bons coups montréalais, il a été en contrôle du début à la fin de la rencontre. Il aurait mérité son but en fin de match pour le récompenser de son engagement tant défensivement que offensivement.
Piatti:
3 passes décisives et 1 but pour sa 100e apparition avec le Bleu-blanc-noir. Un match de grande classe pour Piatti, actif sur les quatre buts des siens, il aura dominé sur tout le secteur offensif des Revs. Beaucoup plus à l’aise à gauche que dans l’axe.
Raheem The Dream Edwards a frappé aujourd’hui. Une belle prestation pour le jeune joueur qui s’est battu sur de nombreux ballons et aura tout donné. À noter, sa superbe finition sur son deuxième but de la campagne 2018.
Pas le plus présent dans le jeu, mais il se bat sur de nombreux ballons. Prouve qu’il a sa place dans le 11 en marquant deux superbes buts. AJH aura gagné des points dans ce match quand l’Impact se cherchait désespéramment un vrai numéro 9.
Rentré comme ailié, Petrasso a amené beaucoup de vitesse lorsque la défense adverse était épuisée. Manque toutefois de justesse dans la dernière passe.
Vargas:
Quelques jeux intéressants avec Piatti et Taider, son entrée ne fait pas baisser le niveau de jeu, mais il n’apporte rien de spécial.
Mancosu:
N’a pas assez joué. Réussi quand même à obtenir une frappe.
Condamné à être moyenne et se contenter de peu avec Brendan Rodgers, Liverpool a depuis repris sa place parmi les grands noms du football et ses exploits en Ligue des Champions en sont la preuve. Grâce à sa vision inédite du football offensif et des méthodes innovantes, leur coach Jürgen Klopp s’est lui aussi imposé dans le cercle fermé des meilleurs tacticiens. Enquête.
Klopp fait jouer son club en 4-3-3/4-1-4-1. Voici l’effectif habituel (à ceci près que le latéral droit Alexander-Arnold est plus utilisé que Gomez et qu’Henderson est préféré à Wijnaldum) :
Crédit: @thisisanfield
Dominer par le pressing, l’atout majeur des Reds :
Comme l’indique le titre, c’est par son pressing que se distingue essentiellement l’équipe du coach allemand. D’abord, pour exercer un certain contrôle sur l’adversaire, Jürgen mise sur un pressing haut, intense et méthodique de son équipe afin d’empêcher la relance adverse. Observons l’animation de ce pressing.
Pour le pressing haut, on a :
– la triplette Mané-Firmino-Salah chargés de contenir 5 joueurs adverses
– les trois milieux centraux qui pressent en 1vs1 leur adversaire tout en étant à l’affût en cas de décrochage adverse (vers le relanceur) qui doit être suivi par un des milieux
– le back-four qui reste positionné derrière.
Démonstration concrète avec le pressing des Scousers face à Tottenham où les fondamentaux du pressing haut de Klopp sont respectés :
Crédit : The Coaches’ Voice
Lorsque l’adversaire choisit tout de même de ressortir le ballon proprement, la réponse de la Merseyside est immédiate. Le ballon ne pouvant pas être joué dans l’axe, le rival exploite les côtés et c’est là qu’intervient l’équipe de Klopp. Un surnombre sur la largeur caractérisé par une forte densité et un pressing étouffant tout en verrouillant l’axe : l’adversaire se retrouve alors condamné à perdre la balle.
Schéma de ce surnombre, avec un exemple face aux Citizens en Ligue des Champions
Le pressing de Liverpool ne se limite pas au bloc haut : c’est surtout avec le counterpressing que les anglais dominent. Mais qu’est-ce que le counterpressing ? C’est un concept de pressing à la perte pour récupérer le ballon. Pour Klopp, il est très bénéfique.
Les Reds ont pour objectif de récupérer le ballon alors même que le bloc de leur équipe est haut (car en pleine phase offensive). Comment ? Eh bien, avec trois étapes simples :
– agressivité sur le porteur
– réduction de l’espace pour ce dernier
– récupération rapide
Exemple de counterpressing style Klopp avec le BVB / Crédit: Spielverlagerung
L’objectif de ce counterpressing est clair : trouver et exploiter des espaces dans le bloc adverse encore désorganisé afin de rapidement initier une action verticale (avec une passe en profondeur, ou dribble etc). Comme nous le verrons d’ailleurs plus tard, la verticalité est constamment recherchée par Jürgen Klopp lorsque ses hommes font circuler le ballon.
Mais ce pressing a aussi ses limites. La défense est et demeure le talon d’Achille des Scousers. En effet, le bloc haut en 4-3-3 déployé par Klopp est très vulnérable : avec les attaquants et milieux positionnés trop hauts sur le terrain, la ligne défensive est la seule à protéger l’équipe sur transitions rapides.
Cette même ligne est très basse et ne réagit que lorsque le ballon est joué derrière les milieux. Sauf que leur réaction est très mauvaise puisque les défenseurs sont attirés par le ballon sans se soucier de se faire couvrir ou de couvrir les espaces derrière eux. Résultat : des espaces abondants derrière le dos de la défense pour l’adversaire et un bloc défensif très désorganisé.
Un tel engagement dans le pressing et un bloc aussi haut nécessite une défense solide et constamment à l’affût. Il faut dire que ça n’a pas été le cas pour toute la saison des Scousers, avec notamment Dejan Lovren qui a multiplié les mauvaises performances et plombé son équipe. Depuis l’arrivée de Van Djik, cette fragilité défensive disparaît peu à peu mais le constat est le même : sans une bonne défense, le style de jeu de Klopp n’est pas applicable au risque de surexposer la défense. Exemple avec Lovren qui sur une interception aérienne ratée a ouvert un boulevard aux Spurs :
Les erreurs individuelles ne sont pas les seuls effets de la défense fragile. Liverpool a aussi encaissé plusieurs buts sur une mauvaise gestion de la profondeur (en tentant un piège du hors-jeu défaillant) ou encore sur les coups de pieds arrêtés où le marquage individuel ou zonal n’aura pas été assez efficace. Des éléments qui, une fois réunis, nous font comprendre pourquoi les Reds ont déboursé 84M d’euros pour le défenseur central Virgil Van Djik.
Quand ce n’est pas par le counterpressing que procède les Scousers, ces derniers se posent dans un bloc bas en 4-4-2 à plat orienté ballon avec soit Mané soit Salah qui descend pour intégrer la ligne de milieu.
Exemple de phase de possession avec Henderson comme sentinelle / Crédit : The Coaches’ Voice
Attention toutefois aux hommes de Klopp qui ont parfois tendance à reculer rapidement en bloc bas : des équipes comme Man Utd ont utilisé cette habitude pour balancer long et jouer sur les duels aériens. De cette manière, la défense de Liverpool se retrouve rapidement désorganisée et leur pressing devient obsolète.
Une philosophie de jeu offensif qui vénère la verticalité
Mis à part sa superbe utilisation du pressing pour prendre le dessus sur l’adversaire, Klopp mise aussi sur son attaque pour dominer. Analyse de celle de son équipe actuelle qui enchaîne les buts.
En attaque, la verticalité est le maître-mot. Les projections vers l’avant rapides et tranchantes sont partie intégrante de l’animation offensive des Reds. Le but de Klopp avec ces derniers est de donner des ballons en profondeur et derrière le dos de la défense à Salah et Mané le plus rapidement possible après la transition offensive. Ou du moins trouver ces deux joueurs dans les meilleures conditions possibles. Firmino est aussi recherché par les joueurs, mais c’est celui qui décroche pour recevoir le ballon et de le “bonifier” (le servir dans les meilleures conditions possibles) pour Mané ou Salah. Des attaques rapides et efficaces, donc, qui se font par le biais d’un trio offensif excellent :
Liverpool ne se limite pas aux contre-attaques pour mener ses offensives : l’équipe anglaise est aussi capable de jouer la possession. On a alors les latéraux positionnés sur la largeur et les ailiers qui prennent un rôle d’ailier intérieur en étant placés dans l’axe (Mané et Salah). Les milieux centraux sont quant à eux libres, tandis que le MDC (en général Jordan Henderson ou Emre Can) est chargé de combler les espaces laissés derrière.
Exemple de phase de possession avec Henderson comme sentinelle / Crédit: The Coaches’ Voice
Deux atouts majeurs en attaque sont à évoquer concernant cette équipe :
– la flexibilité de Klopp par rapport au bloc défensif adverse (dans la mise en place du jeu offensif et la création d’espaces dans le camp adverse)
– la parfaite utilisation de chaque joueur dans cette phase, avec des individualités aux rôles variés qui contribuent tous dans l’attaque en tant que collectif organisé
Conclusion
Rien à dire, les Reds font très bonne figure cette saison et reprennent définitivement leur rang d’équipe prestigieuse à l’échelle de l’Europe. Grâce au beau jeu et pressing de Klopp, une intensité offensive très productive et un bon recrutement avec des joueurs aux profils spécifiques/rôles variés très utiles au collectif, Liverpool est maintenant de retour sur la scène européenne après la désillusion Rodgers. Pour une durée permanente ? Seul le temps nous le dira. En attendant, tout sourit aux hommes de Klopp…
Bio de l’auteur: Entraîneur en herbe et fan inconditionnel de l’OL. J’écris des articles de foot avec des analyses tactiques de matchs, équipes, joueurs, systèmes de jeu…
On approche du quart de saison en MLS, et entre les exploits individuels des uns et les déceptions collectives des autres, voici un résumé de l’actualité MLS.
Le Toronto FC : Focus MLS
Après le quasi-triomphe du club canadien au Mexique, voilà que le Toronto FC doit immédiatement tourner la page sur cette épopée. Au plus bas de sa division, on ne pourra pas échapper tous les matchs comme le dernier contre le Fire…
La surprise du Révolution
Au début de la saison, on n’aurait jamais cru que le Révolution de la Nouvelle-Angleterre se retrouverait dans une si bonne posture. Bien que la saison soit encore jeune, une quatrième position pour une équipe qu’on excluait des séries est excellente. Tout ça sans Lee Nguyen! Imaginez…
Avancé par @MLSTransfers il y a quelques jours, Montréal serait intéressé par Keisuke Honda. Aujourd'hui selon cet article, le Japonais, en fin de contrat en juin, aurait reçu des offres de la #MLS et d'Espagne. #IMFC https://t.co/1hcMEmAgAi
Départ probable de Miguel Almiron lors du Mercato d'été? Il sera intéressant de voir combien Atlanta United pourra obtenir pour Almiron.#MLShttps://t.co/8IWb4fuNbL
Après un premier match tonitruant contre Atlanta, voilà que la machine a ralenti à Houston. Malgré les bonnes performances d’Alberth Elis, le club doit se contenter de deux victoires. Il n’a même pas été en mesure de s’imposer contre un Minnesota de plus en plus amoché!
La machine à buts d’Atlanta
On savait déjà qu’Atlanta possède une force de frappe incroyable, mais si on regarde les chiffres, c’est encore plus révélateur. En effet, les deux meilleurs buteurs de la ligue sont… Miguel Almiron et Josef Martinez! C’est assez inusité, deux buteurs de la même équipe au sommet de la ligue!!! Voyons voir si ça va durer!
Le triomphe du Général
On peut dire que l’adaptation de Laurent Ciman à Los Angeles se passe assez bien. Après un retour relativement réussi à Montréal la semaine dernière, voilà que le capitaine californien à jouer les héros dans les arrêts de jeu pour marquer un deuxième but en autant de matchs, les deux sur coups francs!
N’étant pas un hater de Lolo, je lui souhaite toute la réussite du monde, qu’elle soit professionnelle ou personnelle.
S’il fallait être inquiet pour l’Impact de Montréal en 2018, c’était bien avant le match de samedi dernier.
En concédant 4 buts face à Atlanta United et le match, l’Impact de Montréal se trouve dans une séquence de 4 défaites consécutives durant laquelle le club a encaissé 16 buts et marquant seulement 5.
Si vous ressentez un sentiment de panique, de rage ou de tristesse, c’est normal sachant que la saison commence assez mal pour le onze montréalais sous la tutelle de Rémi Garde. Rien n’est encore fini, mais le défaite face à la grosse écurie de Georgie ne devrait pas être votre point de référence.
J’étais loin d’être d’accord d’affirmer que l’Impact a laissé filer la victoire face à LAFC, après avoir mené 3-1 à la mi-temps au Stade Saputo. Minimiser le carton rouge de Victor Cabrera à la 30e et le talent offensif indéniable de LAFC était prématuré.
À 11, Montréal allait battre l’effectif de Bob Bradley que ce soit en termes de football ou de motivation, spécialement lors du match d’ouverture 2018 au Stade Saputo. Négliger le carton rouge serait une erreur ; à mon humble avis.
Ce même LAFC a dominé Seattle dimanche soir au Banc of California Stadium.
Contre Atlanta, le onze montréalais n’était pas destiné à ressortir du Mercedes-Benz Stadium avec 3 points. La performance défensive exceptionnelle a duré un bon 70 minutes, mais le talent a pris le dessus. En terme d’efficacité de jeu et technique, l’effectif de Tata Martino représente ce qu’il se fait de plus beau et de mieux en MLS.
Montréal était proche de l’exploit, mais n’est-ce pas un peu tôt de parler de miracle au 8e match de la saison?
Il fallait s’inquiéter beaucoup plus de la performance face aux Red Bulls de NY (défaite de 3-1) qui était à mon avis effrayante, même si Saphir Taider était absent.
Je pense que j’ai assez parlé, écrit et partagé ma pensée sur la gestion du recrutement et du cap salarial. Si le recrutement 2018 est mieux qu’avant, il n’est juste pas assez pour espérer devenir un club compétitif MLS dans la conférence de l’Est.
À forcer de traîner des valises, tu risques de rater ton vol.
L’impact de Montréal s’incline pour une quatrième fois de suite.
Un groupe diminué a fait le voyage à Atlanta pour jouer un des matchs les plus durs de la saison. Pour l’occasion, le 4-3-3 faisait son retour avec la titularisation d’Alejandro Silva à droite, sa position naturelle.
Un 11 très bien structuré en première mi-temps a même réussi à créer la surprise menant 1-0 dès la treizième minute sur une superbe action collective. Cependant, à force de manquer des occasions de but, la possibilité de se faire marquer se rapproche. Ce qui devait arriver arriva à la 70e sur une faute dans la boite.
À ce moment l’issue du match vient de complètement tourner en faveur d’Atlanta. 23 minutes plus tard, l’Impact de Montréal tire de l’arrière par trois buts d’écart. Défaite de 4-1, Montréal encaisse quatre buts en deuxième mi-temps pour une deuxième fois consécutive.
La météo IMFC:
Bush:
Il sort une superbe parade face à Martinez en début de match, toujours très important dans la cage montréalaise. Il montre cependant de la difficulté sur coup franc. Semble dépassé deux fois par la trajectoire de la balle.
Lovitz:
Une nouvelle mauvaise performance pour le défenseur, limite les dégâts défensivement, mais montre rien de bien en possession du ballon. Soit il tente de dribbler deux joueurs, soit il tente une longue balle vers personne. Bref, dans les deux cas Lovitz redonne le ballon à l’autre équipe.
Raitala:
Le meilleur joueur défensif coté montréalais, Raitala se bat sur beaucoup de ballon et bloque plusieurs frappes, il parait mal dû aux quatre buts encaissés. Cependant sa prestation ne reflète pas du tout le score.
Camacho:
Parait bien quand le bloc montréalais est très compacte, mais réagit un peu moins bien quand Piette se fatigue et que le jeu s’ouvre plus. En retard sur quelques actions. Il est toutefois meilleur que lors du dernier match.
Duvall:
Superbe passe décisive en première mi-temps sur une de ses rares montées. À l’image de l’Impact, performe bien jusqu’au penalty où il commence à se faire prendre de vitesse dès que le jeu s’ouvre.
Piette:
Un des rares matchs où l’on sent Piette fatigué, cela se voit dès le début du match où il n’assure pas des passes faciles à compléter et où son envie de se battre sur tous les ballons se fait moins sentir.
Taider:
Son meilleur match sous les couleurs de Montréal. Très impliqué offensivement et gère nos offensives d’une très belle façon, il marque son premier but d’une superbe tête plongeante imparable. Le retour du 4-3-3 lui aura fait le plus grand bien.
Un autre match décevant pour le jeune milieu de terrain. Invisible dans la tâche défensive, il perd également plusieurs ballons dans la relance. Pas le match où il peut le mieux se montrer. On attend toutefois plus de lui.
Vargas:
Titularisé dans l’aile gauche, il est vite replacé dans l’axe. Un match où il est impossible pour lui de montrer ses qualités. Il passe son temps à courir et vient même très bas pour défendre. Offensivement, à part un coup franc, aucune occasion à se mettre sous la dent.
Piatti:
Comme Vargas, il ne peut pas faire grand chose dans un match où il touche très peu de ballon. Il aura participé à l’effort défensif, mais n’a pas eu d’actions offensives franches.
Silva:
Un des meilleurs dans ce match, encore une fois très bon techniquement. Il est très impliqué dans les retours défensifs. Il doit par contre s’appliquer d’avantage sur la dernière passe dans le tiers offensif.
Le club montréalais serait en contact avec Thomas Monconduit, joueur d’Amiens.
Selon Patrick Leduc, Monconduit , le capitaine d’Amiens actuel 13e de la ligue, aurait été contacté par le Bleu-Blanc-Noir.
Petite info mercato #IMFC: en quête d’un nouveau milieu de terrain, le club a établi contact avec Thomas Monconduit, capitaine d’Amiens (Ligue 1) #àsuivre
Monconduit est un milieu pouvant évoluer en 6 juste devant la défense, mais également en 8 dans le cœur du jeu. Avec un gabarit intéressant (1m84), il est un joueur polyvalent qui est aimé de son entraîneur pour ses nombreuses qualités.
Utilisé lors de 30 matchs (30 en tant que titulaire) sur 34 cette année. Le capitaine amiénois a récolté 7 cartons jaune et a marqué son premier but dans une victoire 3/1 samedi passé. Un joueur peu réputé pour ses performances offensives, mais plutôt pour son envie de vaincre et pour son côté leader. Il a mené Amiens au maintien à sa première saison en Ligue 1.
Âgé seulement de 27 ans, Il serait toute une acquisition pour le Bleu-blanc-noir. Dans un 4-3-3 avec Piette et Taider, la langue ne serait pas un problème. Il pourrait signer à long terme et amener une touche de leadership dans l’effectif plutôt jeune. Il a même une touche d’humour.
1ère frappe cadrée de la saison et 1er but en ligue 1 😂
Podcast 321 – Le duo Couscous Piri Piri revient sur la remontada de LAFC contre l’Impact de Montréal à domicile.
Avec le retour de Laurent Ciman les émotions étaient intenses au Stade Saputo alors que l’Impact recevait l’équipe d’expansion du Los Angeles FC. Coup du chapeau de Nacho Piatti, 3-1 à la mi-temps, Bernier sonne cloche et tout va bien ? Pas si vite..
🎙️#CCPP Saison 2018, match 7 "Playoffs?! Don't talk about playoffs! Are you kidding me? Playoffs?! I'm just hoping we can win a game, another game!"#IMFC@KanFootClubhttps://t.co/SpAq78YYcU
Il y a un peu plus d’une semaine, le tirage au sort des demi-finales de la Ligue des Champions a désigné Liverpool, tombeur de Manchester City et de Pep Guardiola, face à l’AS Roma, qui a éliminé contre toute attente le FC Barcelone en comblant un retard de trois buts au match retour pour se qualifier grâce au seul but inscrit à l’étranger par les giallorossis au match aller.
Ces deux équipes vont se disputer l’accès à la prestigieuse finale le 24 avril à Anfield et le 2 mai au Stadio Olimpico. Ce qui retient toutefois l’attention, c’est le fait qu’il s’agit du premier affrontement entre les deux clubs depuis 1984, alors qu’ils disputaient la finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions, l’ancêtre de l’actuelle Ligue des Champions. UNE FINALE MÉMORABLE
Pour la petite histoire, cette finale fut disputée à Rome et s’est terminée en tirs de barrage, ce qui était une première dans l’histoire de la compétition. Les deux équipes étaient à égalité 1-1 sans pouvoir faire de maître lors des deux périodes de prolongations. Lors des tirs de barrage, Liverpool a manqué sa première tentative, mais la Roma a échoué deux fois, en deuxième et quatrième instance, et les Reds ont alors remporté leur quatrième Coupe d’Europe en huit ans.
Le fait marquant fut sans aucun doute la manœuvre de distraction du gardien de Liverpool international zimbabwéen Bruce Grobbelaar. En effet, lorsque ce fut le tour de l’attaquant de la Roma Francesco Graziani de tirer au quatrième tour, Grobbelaar s’est mis à tournoyer des jambes, comme on peut le voir dans cette vidéo:
Cette distraction a fonctionné puisque Graziani a tiré sur la barre transversale. Alan Kennedy a ensuite inscrit le but décisif pour que Liverpool puisse remporter cette finale mémorable 4-3 en tirs de barrage.
UN BIEN ÉTRANGE POINT COMMUN
Plus de 30 ans plus tard pourtant, il existe un point commun assez inusité entre ces deux clubs. Et je vous le donne en mille: c’est la ville de Boston.
À ce moment-ci de la lecture, vous froncez probablement des sourcils en vous demandant en quoi Boston est relié à Liverpool et l’AS Roma?
Tout simplement par leurs propriétaires. Liverpool est actuellement sous la houlette du Fenway Sports Group depuis 2010. Ce consortium avait acheté le club anglais pour plus de 400 millions de dollars à la Banque Royale d’Écosse qui en détenait les parts après que les précédents propriétaires George Gillett et Tom Hicks n’aient pu rembourser un prêt de 237 millions de livres.
Or depuis 2002, le Fenway Sports Group est également propriétaire du club de baseball des Red Sox de Boston, et son principal actionnaire et fondateur, John W. Henry, est également propriétaire du quotidien The Boston Globe.
Là où ça devient intéressant, c’est que l’un des partenaires du consortium Fenway Sports Group est l’homme d’affaires de Boston Thomas DiBenedetto. Ce dernier fut à la tête d’un groupe d’investisseurs qui a acheté l’AS Roma en 2011 et a été le président du club jusqu’en 2012.
Son successeur et actuel président du club romain, James Pallotta, est également un homme d’affaires né à Boston. Il est également co-propriétaire de l’équipe de basketball des Celtics de Boston et de Fnatic, une franchise de esports basée à Londres. C’est lui qui a fait récemment les manchettes pour avoir sauté dans une fontaine à la Piazza del Popolo, suite à la victoire de l’AS Roma face à Barcelone en quarts-de-finale.
Et pour couronner le tout, on retrouve comme membres du conseil d’administration de l’AS Roma les noms de Cam Neely, ancien joueur vedette des Bruins de Boston (bonjour les fans de hockey!), et de Mia Hamm, ancienne gloire du soccer féminin des Etats-Unis durant les années 90, mais également l’épouse de Nomar Garciaparra, qui a joué au poste d’arrêt-court avec, je vous le donne en mille encore une fois, les Red Sox de Boston, entre 1996 et 2004!
En somme, peu importe qui se rendra en finale de la Ligue des Champions, la ville de Boston est certaine, en un sens, d’en sortir gagnante.
L’impact de Montréal n’arrive pas à sortir la tête de l’eau.
Pour la première de l’Impact au stade Saputo, beaucoup de nouveaux joueurs allaient rencontrer cette atmosphère. Seul Fanni qui est titulaire indiscutable depuis son arrivée manquera ce premier match.
Après avoir commencé la rencontre sur les chapeaux de roue, l’intensité du Bleu-blanc-noir n’a pas arrêté de diminuer. En avance 3/1 à la mi-temps grâce au premier triplé de Piatti, les hommes en blanc n’auront pas tenu longtemps à 10 en deuxième mi-temps. Ils n’auront jamais trouvé les armes pour rebondir. L’Impact s’incline 5/3 face à Los Angeles FC.
La météo IMFC:
Bush:
Bush a été encore une fois grandiose dans ses buts. Encore quelques erreurs, mais dans l’ensemble il nous tient dans le match pendant les 90 minutes du match. Depuis le début de l’année, il prend vraiment un niveau de plus dans son jeu.
Lovitz:
Le défenseur gauche continue sur sa mauvaise lancée, il crée des trous dans la défense dû à son mauvais positionnement et n’apporte pas grand chose offensivement. Réussi quelques dribbles qui amènent directement à une perte de balle. Il marque un but de la tête, mais est toutefois hors-jeux
Raitala:
On retiendra surtout son but contre son camp. Solide en première mi-temps, il perd de son efficacité en deuxième. Fait son travail pour limiter les dégâts même dans une défense à 4.
Camacho:
Le français avait bien commencé son match. Très solide sur ses interventions, on voit quand même qu’il n’est pas encore à l’aise dans cette formation. Après l’expulsion de Cabrera, on voit qu’il n’a pas de chimie avec Raitala ce qui libère beaucoup d’espace.
Cabrera:
Expulsé à la 31e minute, Cabrera avait bien commencé le match dans la facette défensive. Cependant toujours le même problème, ses relances sont imprécises et amènent la plus part du temps des revirements.
Duvall:
À l’image de l’équipe, il commence bien son match avec plusieurs centres intéressants. Moins à l’aise dans une défense à 4, car il ne sait plus trop quand monter avec le ballon. Sa prestation reste trop suffisante pour s’imposer à droite.
Taider:
Pas un système pour lui, doit trop couvrir de terrain pour aider à la fois Piette défensivement et les deux attaquants offensivement. Il s’essouffle plus à courir après le ballon que d’organiser le jeu. On l’apprécie plus libre et surtout en possession du ballon.
Piette:
Moins bon qu’à l’habitude, il a dû boucher les trous quand ils sont tombés à 10. Ses relances étaient moins efficaces que lors des derniers matchs. Il manquera toujours cet aspect offensif dans son jeu.
Silva:
Montre de belles choses en récupération et en relance, sort des dribbles très appréciés par la foule montréalaise. Un joueur qui serait 10 x plus dangereux dans l’aile où il pourrait se concentrer sur ses forces.
Vargas:
Invisible dans l’ensemble du match, il ne touche pas à beaucoup de ballon et ne rempli pas sa tache. Reste qu’il a l’excuse de ne pas évoluer à sa position. Mais on attend plus de lui.
Piatti:
NACHOOO! 3 buts pour l’argentin, une première pour lui à Montréal. Très belle prestation en première mi-temps avant de s’éteindre en deuxième où aucun ballon n’est dirigé vers lui. Un grand Piatti pour la première au stade.
Remplaçants:
Petrasso:
Montre de très belles choses en 5 minutes. Une qualité technique intéressante offensivement, rapide et physique Petrasso aura gagné des points sur sa rentrée.
Krolicki:
Rentré pour donner un coup de jus au milieu cela n’aura servi à rien, car LA aura marqué seulement trois minutes après son entrée.
Mancosu:
Il n’a pas touché assez de ballon en 5 minutes pour être évalué.
L’Impact de Montréal a besoin d’un attaquant de pointe de métier. Il s’avère que Fernando Torres serait dans les petits papiers du bleu blanc noir.
Après Marco Di Vaio et Didier Drogba, les supporters de l’Impact pourraient applaudir les buts de Fernando Torres. Selon Arcadio Marcuzzi, ” des pourparlers sont actuellement en cours”.
De source très bien informée : l’Impact est dans la course pour obtenir les services de Fernando Torres. Des pourparlers sont actuellement en cours entre le club montréalais et l’entourage du joueur.💣#ElNiñoWatch#IMFC
Ca ne devrait étonner que Rémi Garde a besoin d’un attaquant de pointe afin d’aider à produire plus d’offensive, donc marquer des buts tout simplement. Ni Matteo Mancosu, ni Anthony Jackson-Hamel ont convaincu le staff pour survivre les 34 matchs.
L’arrivée potentielle de Torres amènerait une grosse valeur ajoutée à l’effectif en terme d’expérience, de talent et de vécu. Le double champion d’Europe et champion du monde affrontera quand même un défi physique en MLS, que ce soit avec l’Impact ou ailleurs.
Torres avait annoncer son départ de l’Atlético Madrid après la fin de cette saison et selon plusieurs médias espagnols la MLS était un marché qu’il considère. Toutes compétitions confondues en 2017-2018, l’attaquant a marqué seulement 8 buts en 37 matchs mais son statut dans le club a changé depuis déjà 2 ans.
À 34 ans, signer Torres semble très un pari risqué mais est-ce que l’Impact peut se permettre d’attendre jusqu’au mois de Juillet?
Dans la défaite de 3 à 1, vous avez choisi Jeisson Vargas comme le joueur s’étant le plus démarqué. Revenons sur sa performance:
Via: Getty image
Le chilien est le meilleur marqueur du club avec dorénavant 3 réalisations en 6 matchs. Une prestation avec des hauts et des bas dans ce match. Tout d’abord, Vargas a su être dans tous les bons coups en première mi-temps puis il s’est éteint avec le reste de l’équipe en deuxième période.
Le point technique:
Sa qualité technique a tellement été ventée par le club que tous les partisans attendaient avec impatience de les voire. Souvent reproché de ne pas fixer assez ou de se débarrasser trop vite du ballon, Jeisson Vargas nous a montré un tout autre visage dans les moments forts montréalais.
Encore une fois positionné dans une position d’attaquant, il a cette fois plus décroché pour toucher plus de ballon. Une bonne chose, car il a obtenu plusieurs fautes. Il manque parfois de concentration comme sur son face à face raté dû à rien d’autre que de la nonchalance.
Rattrapage de podcast
Son point fort:
La raison de son élection comme Saputo d’Or est bien évidemment pour son magnifique coup-franc. Il s’était auparavant démarqué sur une très belle tentative face aux Sounders de Seattle.
Cependant le gardien avait bien lu la trajectoire et avait fait un arrêt de grande classe. Toutefois, la deuxième est la bonne pour lui, une superbe frappe qui trompe Robles. Ça commençait à faire longtemps qu’on attendait un but sur coup franc.
Un joueur comme lui à besoin d’être impliqué dans le jeu. Le rôle de 10 lui irait à merveille, car il pourrait évoluer comme un électron libre sur toute la largeur du terrain. Un joueur aussi jeune et talentueux que lui a besoin d’être encadré.
Par exemple, lorsqu’il est isolé dans un couloir et que le jeu se déroule de l’autre côté du terrain, il aura tendance à sortir de son match et se sentira moins impliqué.
C’est peut-être mal vu de ” supporter ” le Toronto FC en tant que joueur de l’Impact, mais est-ce si grave que ça?
La bonne réponse est toute simple, mais en même temps complexe : oui et non. Thomas Meilleur-Giguère comme tout bon fan du ballon rond est probablement posé dans un sofa confortable, dans un hôtel ou un AirBnb à Ottawa.
Prété au Fury d’Ottawa en USL, le gradué de l’académie de l’Impact de Montréal cherche à jouer des minutes professionnelles où il peut les trouver. Mais il n’oublie jamais son but ultime : jouer en MLS.
Le voilà en train de regarder le match aller de la finale de ligue des champions CONCACAF entre Club Deportivo Chivas Guadalajara et le Toronto FC.
Mené 1-0 au BMO Field, les méchants Reds se battent pour revenir dans le match grâce à Jonathan Osorio.
Pourquoi ce qu’a fait le jeune Thomas Meilleur-Giguère manquait de “tact” , si vous me permettez d’utiliser ce mot? Il ne méritait pas de faire fustiger comme un malpropre. La violence de certaines réponses sur twitter semblait aller au-delà du nécessaire.
Oui c’est grave Thomas
En tant que porte-parole de l’Impact, même si tu es en prêt à Ottawa, ta communication est importante et sera toujours mise sous la loupe. Je pense que tu l’as réalisé assez rapidement.
Mais ce n’est pas si grave que ça. Je doute fort qu’on va trouver un garde-robe rempli de maillots à l’effigie du Toronto FC, Danny DiChio et une réplique de la coupe MLS 2017 remportée par lesdits clowns.
Ton tweet était clairement un support d’un club MLS qui se bat contre un club Liga MX pour devenir maître de la CONCACAF et aller participer à la coupe du monde des clubs. Ton tweet était un support à un homologue dans le programme de l’Équipe Nationale Canadienne, Jonathan Osorio, un exemple de persévérance dans un club assez bordélique jusqu’à l’arrivée de Giovinco et co.
Non ce n’est pas grave Thomas
Un joueur de l’Impact n’a aucune obligation de détester le club rival sur twitter et dans les médias. C’est son choix de s’exprimer comme il veut tout en comprenant les conséquences. C’est sur le terrain que le joueur va montrer sa hargne et son envie de détruire l’adversaire que tout le monde déteste.
Mais la violence dans la réaction du compte twitter Ultras était grave à mon avis. Le #mercenaire a totalement enlevé crédibilité à un message qui était plus que valide.
Est-ce que c’était nécessaire de le traiter de mercenaire?
Les Ultras Montréal ne sont pas des moutons qui mangent le gazon du positivisme et ce rôle est important. Mais en quoi est-ce que Meilleure-Giguère est devenu mercenaire?
Je comprend l’esprit des Ultras Montréal afin de protéger l’ADN de la rivalité et même du club afin de continuer d’animer les foules et le stade. Oui, les rivalités sont une partie intégrale d’une culture foot.
Mais Thomas Meilleur-Giguère , 20 ans, est loin d’être mercenaire. Il a le droit de pécher et a le droit de supporter la MLS en CONCACAF même si c’est le Toronto FC. Il subira les conséquences mais à quel prix?
Pour la Coupe du Monde 2018 (14 juin-15 juillet) le Kan Football Club vous offrira un contenu local et décalé pour vivre la compétition sans frontières.
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Les Lions de la Teranga (surnom) font leur retour sur la grande scène du football après son passage en 2002, où ils avaient atteint les quarts de finale en battant au passage la France championne du monde.
C’est qui le joueur à surveiller ?
Sadio Mané.
Peux-tu montrer un joli but ?
Qui terminera au premier rang du Groupe H du Sénégal ?
La Colombie à 2.25
Quelle sera la performance du Sénégal lors de la Coupe du Monde 2018?
Éliminé en huitième de finale à 3.25
Si vous voulez parier sur la victoire finale du Sénégal
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Lors d’une escapade gourmande dans la ville de Québec, je me suis mise au défi de trouver un hébergement confortable, accueillant et calme afin d’apprécier mon séjours et mes trouvailles culturelles et gourmandes. Que ce soit pour une sortie sportive, de groupe ou à deux, l’Hôtel Cofortel offre aussi différents forfaits vacances pour plaire à tous. Que vous ayez envie d’escapade découvertes, du bora parc ou de magasinage, chacun y trouvera son compte!
Mon choix s’est arrêté sur l’Hôtel Cofortel, situé près de l’aéroport de Québec depuis maintenant plus de 20 ans. L’établissement souhaite offrir la distinction d’un grand hôtel tout en restant accessible à tous. L’Hôtel Cofortel mise sur le service client et attire la clientèle corporative et de voyage. L’oiseau sur leur logo est la bernache, représentant bien les voyageurs et le coté douillet de l’établissement.
Pour planifier un vol de Québec, le forfait Envol de l’Hôtel Cofortel saura vous réjouir! Une nuitée, un déjeuner, le stationnement et le transport vers l’aéroport.
L’hôtel a été construit à la fin des années 1980 et a été rénové de fond en comble l’hôtel pour moderniser le tout et nous offrir un confort au goût du jour, accessible. L’hôtel possède 138 chambres, comprenant maintenant 2 suites et 20 chambres Élite avec lit King.
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Le Japon s’est qualifié 6 fois consécutivement pour la Coupe du Monde en plus de celle de 2002 qu’il a organisé avec la Corée du Sud. Leur attaquant Keisuke Honda joue au Mexique à Pachuca, CONCACAF rules.
C’est qui le joueur à surveiller ?
Genki Haraguchi.
Peux-tu montrer un joli but ?
Qui terminera au premier rang du groupe H du Japon ?
La Colombie à 2.25
Quelle sera la performance du Japon lors de la Coupe du Monde 2018?
Si vous voulez parier sur la victoire finale du Japon
Après plus d’un mois d’action et la Ligue des Champions CONCACAF qui bat son plein, on ne s’ennuie pas du tout sur la planète MLS. Voici un résumé de l’actualité de la semaine.
Focus sur Zlatan
Après un match un peu poussif de Zlatan Ibrahimovic la semaine dernière, voilà que le Suédois voyait plus de terrain avec sa première titularisation en MLS. La décision a été payante, puisque l’ex joueur du PSG a mis une magnifique tête, l’unique réalisation du match.
Les surprises de la ligue pour le moment…
Troisième dans l’Est, le Révolution de la Nouvelle-Angleterre surprend pour le moment, surtout sans Lee Nguyen. Et, malgré deux horribles performances, le LAFC, futur adversaire de l’Impact, est quatrième dans l’Ouest. Tout ça, sans jouer un seul match à domicile.
La défense du FC Dallas est déconcertante, avec trois petits buts d’accordés en cinq matchs.
… Ainsi que les déceptions étranges
Voilà qui est très particulier! Les deux finalistes de l’an dernier sont… tous deux derniers de leur division. En effet, le Toronto FC et les Sounders de Seattle sont dans les bas-fonds de la ligue avec respectivement trois points et un point!
Évidemment, les deux équipes ont participé à la Ligue des Champions ce printemps, ça peut surtout jouer sur la charge de travail. Je ne suis pas trop nerveux pour les deux équipes qui, je le crois, sauront rebondir.
La magnifique frappe de Vargas
Soyons un peu chauvin, et célébrons les bons coups du Bleu-Blanc-Noir, quand il y en a. Cette fois-ci, c’est Jeisson Vargas, une des nouvelles acquisitions du club y est allé d’un sublime coup franc qui a complètement hypnotisé le gardien Robles. Disons simplement qu’il s’agit d’une lueur d’espoir dans une performance plutôt monotone.
Pour finir la semaine, le puissant NYCFC, une des seules équipes invaincues de la ligue, visitait le tout nouveau Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta dans un duel épique entre les deux puissances de la conférence.
La confrontation n’a pas été de tout repos pour les visiteurs qui, malgré une possession élevée, n’ont pas été en mesure de s’imposer au compteur. Ils ont plutôt couru après un résultat, réussissant tout de même à se sauver avec le match nul.
Rien à dire, les Reds font très bonne figure cette saison et reprennent définitivement leur rang d’équipe prestigieuse à l’échelle de l’Europe. Grâce au beau jeu et pressing de Klopp, une intensité offensive très productive et un bon recrutement avec des joueurs aux profils spécifiques/rôles variés très utiles au collectif, Liverpool est maintenant de retour sur la scène européenne après la désillusion Rodgers. Pour une durée permanente ? Seul le temps nous le dira. En attendant, tout sourit aux hommes de Klopp…
