Beyonce, la reine des abeilles: Partie 1 ” Self-Titled ” documentaire sur l’album visuel.

3926

Dans un monde où les abeilles seraient des artistes et le miel la créativité, Beyonce en serait la reine.

beyonce joan jourdan chanel

A travers “Self-Titled” Mrs Carter nous détaille les aspects de sa mentalité et de sa vision artistique qui ont permis la fabrication de son personnage, le personnage “BEYONCÉ”. Le ton est donné, dès les premières secondes de “Self titled”, la reine des abeilles nous explique qu’elle “voit la musique” qu’elle fait beaucoup “plus que juste l’écouter“. Lorsque Beyonce écoute une chanson, elle perçoit immédiatement des images. En effet, elle nous déclare ainsi que lorsqu’elle est connectée à quelque chose, elle voit instantanément un visuel, une image qui la renvoie vers un sentiment, une émotion, voire même un souvenir de sa propre enfance.

Cette première partie est concentrée sur sa vie, ses rêves, ses fantasmes et tous ces aspects de sa personne connectées à sa musique. C’est donc, une des raisons pour laquelle Beyonce décida de faire un album visuel. Elle voulait que les gens puissent écouter ses titres en comprenant l’objectif qu’elle s’était donnée. L’artiste américaine nous informe et nous assure que c’est la première fois qu’elle tente ce genre d’expérience. L’expérience selon laquelle, elle permettrait à ses fans de comprendre un peu plus de quoi est fait son univers, et surtout, ce qu’il se passe dans son cerveau.

Beyonce partage aussi son regard sur la manière dont les gens perçoivent la musique. Elle sent dorénavant que les gens expérimentent la musique de manière différente. Afin qu’on la comprenne, elle développe son argument en prenant l’exemple du clip Thriller de Michael Jackson. Elle se remémore ce moment où elle et sa famille étaient assis autour de la télévision en train de visionner le nouveau clip de Michael Jackson. Elle se souvient qu’à l’époque, la sortie du clip Thriller était un événement très attendu et s’estime chanceuse d’être née à cette époque. D’ailleurs elle laisse entendre que ces moments-là lui manquent, elle déplore la société d’aujourd’hui où les jeunes ne se contentent que d’écouter quelques secondes d’une musique sur leurs Ipod sans faire l’effort de s’investir en écoutant tout l’album.

michael-jackson-thriller

Le documentaire illustre la manière dont lui est venue l’idée de tourner 17 clips et de tous les sortir en même temps, dans la nuit de jeudi à vendredi. Par ailleurs, on apprend que beaucoup de ses proches trouvaient sa démarche insensée. Cependant, la reine des abeilles ne se laissa pas influencer et décida tout de même d’aller au bout de son idée. En ce qui concerne, le contenu de ses clips, Beyonce avoue qu’elle a cherchée à faire un visuel autour de son corps. Mrs Carter s’est efforcée de faire en sorte que les gens ne s’arrêtent pas aux 10 ou 20 premières secondes du clip mais plutôt qu’ils soient capable de le visionner dans son intégralité. Elle sent que quelque chose manque à la musique pop, elle souhaite que les gens qui écouteront son dernier album le feront avec une oreille différente que celle qu’il prête aux albums des différents artistes.

Beyonce nous révèle aussi qu’elle a tourné ses clips de la même manière qu’elle tournerait un film, d’où la qualité et la créativité qu’on retrouve dans ses nouveaux clips. La reine des abeilles cherche à nous démontrer à quel point elle a affiché des aspects d’elle plutôt personnel. C’est pourquoi, elle intégra au sein de ces clips un maximum de courtes vidéos où elle apparaît comme un enfant en bas age.  Elle considère ces 17 clips comme étant le meilleur travail artistique qu’elle a fait ou plutôt que les vidéastes ont filmé.

http://www.youtube.com/watch?v=x-xY-MwDzlE&feature=c4-overview&list=UU9zX2xZIJ4cnwRsgBpHGvMg

Director: Zachary Heinzerling

Producers: Ed Burke, Bill Kirsten, Carly Hugo
Editor: Yoonha Park
VFX: Mike Anderson

Music video by Beyoncé performing Self-Titled, Part 1. (C) 2013 Columbia Records, a Division of Sony Music Entertainment