La gang du Kan FC se retrouve pour un 208 e episode. Au programme l”évaluation TropDePoutine, les “Ben oui / Ben non” le quizz et le segment culture foot.
L’Impact s’est laissé dicté le tempo ?
Y’a un archanement du public sur Shipp ?
La première place de l’impact est un trompe l’oeil ?
Faites vous un lien entre le retour de Drogba et l’absence de victoire ?
Cabrera n’est plus le meme depuis sa commotion ?
Le joueur de la semaine Piatti a un shot au titre de MVP de la ligue ?
La communauté haitienne de montréal snobbe l’Impact ?
Entre le 433 et le 4231 de l’impact vous voyez une difference ?
New York City FC, je ne connais pas. Mike Francesca non plus.
Mike Francesca, figure emblématique de la scène médiatique newyorkaise, reçoit un gros choc culturel lorsqu’il annonce un concours pour gagner des billets pour un match du NYCFC. Le hic est que Mike a confondu l’équipe de Patrick Vieira avec celle de Jesse Marsch.
Tel qu’un plat de type “asian fusion”, Mike Francesca confond les clubs, franchises et identités. Encore pire, il envoie des flèches vers les Red Bulls et son petit stade.
C’est très très gratuit et très New York, New York!
Le Festival « Just For Laughs » annonce la participation de P.K. Subban dans une nuit d’humour pour la bonne cause.
La vedette des Canadiens de Montréal, reconnue pour ses activités de philanthrope, d’entrepreneur et d’icône de mode, animera «P.K. Subban All-Star Comedy Gala» avec un casting d’humoristes pour la cloture du Festival. En tant que fondateur de PKSS Management, P.K. Subban est désormais l’une des personnalités les plus suivies de Montréal avec près de 2 millions de personnes branchées sur ses réseaux sociaux.
Le gala du 1er août à la Salle Wilfrid-Pelletier sera l’occasion de rencontrer le joueur de hockey dans le cadre festif de « Just For Laughs ». L’ensemble des fonds récolté durant la soirée seront reversé à l’Hopital de Montréal pour enfants par l’intermédiaire de la fondation P.K. Subban. Cet événement du défenseur étoile fera suite à un autre rendez-vous estival de P.K. Subban, un match de basketball contre Snoop Dogg ! Les deux vedettes seront accompagnées d’une équipe étoile à l’Auditorium de Verdun le samedi 11 juin afin d’amasser des fonds pour leurs fondations respectives.
Les 34e édition du gala « Just For Laughs » incluent, entre autres, Julia Louis-Dreyfus, David Cross, Lewis Black, Howie Mandel, Hannibal Buress, Gad Elmaleh. Le festival se tient du 13 juillet au 1er août.
Le Réseau des Entrepreneurs et des Professionnels Africains (RÉPAF) a annoncé les lauréats de la 9ième édition du Gala d’Excellence Vision & Inspiration, tenu le samedi 14 mai 2016 à l’hôtel Hyatt Regency Montréal sous la présidence d’honneur de Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, président de la bourse régionale des valeurs de mobilières (BRVM) de l’Afrique de l’Ouest et du Dépositaire Central / Banque de Règlement (DC/BR):
• Entrepreneure de l’année : Agathe Tupula Kabola-Fondatrice Clinique Proaction
• Professionnel de l’année : Issouf Fofana- Professeur titulaire en génie électrique à l’UQAC
• Citoyen socialement engagé : Fimba Tankoano- Directeur général de la Fédération des centres d’action bénévole du Québec
• Entreprise faisant affaire avec l’Afrique: FELWIIN
• Citoyen politiquement engagé : Romarick Okou
• Association étudiante africaine: ASAC
• Champions du Mentorat: Lante Rakoto et Yves Provost
• Start Up de l’année : Zhoop technologies inc
Ils étaient près de 300 personnes à répondre présents à ce grand rendez-vous de la communauté d’affaires africaine de Montréal. La Banque Nationale, partenaire principal de l’événement, était représentée par Pierre Laboursodière, Vice-président Régional.Parmi les illustres invités présents, on pouvait citer entre autre :
• Kathleen Weil, Députée de Notre dame de Grace et Ministre de l’immigration, de la diversité et de l’inclusion
• Frantz Benjamin, Président du conseil municipal de Montréal
• Emmanuel Dubourg, Député fédéral de Bourassa
• Christine Black, Mairesse d’arrondissement de Montréal-Nord
• Monsef Derraji, PDG du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ)
• Marie-Christine Ladouceur-Girard, Directrice Développement, Diversité métropolitaine, Chambre de commerce du Montréal Métropolitain.
• Selena Lu, Présidente de la Young Chinese Professionnal Association (YCPA)
• Adina-Cristina Georgescu, Présidente de la Chambre de commerce roumaine du Canada
• Hamza Mghafri, Président de l’aile jeunesse Congres Maghrébin du Québec.
La co-animation de la soirée par Franck Toutou et Audrey Jahu a été agrémentée de prestations artistiques telles que Just Wôan, MusiQon, Uplift, Kalabante et l’artiste peintre Olivier Leogane (Créations Horagai).
Plus qu’un événement festif, le Gala annuel du REPAF rappelle que le talent de la diversité existe et qu’il contribue tous les jours à la prospérité socioéconomique de Montréal, du Québec et du Canada. Élément que la présidente Gracia Kasoki Katahwa a tenu à souligner dans son discours d’ouverture : « Au-delà du vivre ensemble, au REPAF nous croyons que nous devons maintenant relever le défi du PROSPÉRER ENSEMBLE ».
Il s’est passé un miracle en Angleterre cette année dans le monde du foot. Leicester City, un petit club bien modeste de football a surpris la planète sports, a bousculé les géants et a triomphé au final, à la stupéfaction de tous. Une histoire digne d’un film, épique à souhait. Mais avec la façon de fonctionner du sport en Amérique, est-ce qu’une telle histoire peut être possible?
Je m’explique; en Europe et pas mal partout mis à part l’Amérique du Nord, il y a une sorte de hiérarchie entre les différentes équipes qui peut sembler préétablie. L’absence de plafond salarial en est en grande partie responsable, tout comme le système de relégations et de différentes divisions dans les ligues. Il y a tellement d’équipes de tout genre que chacun a en quelque sorte ses propres buts et ses propres espérances. Un petit club comme Queens Park Rangers par exemple, fondé en 1882, avec un stade d’à peine 19 000 habitants, n’a pas pour but de gagner le championnat de division 1, ce qu’ils n’ont jamais fait d’ailleurs. Pour eux, de simplement participer au championnat de division 1 et d’éviter de terminer dans les derniers est un exploit qui est fêté dans les tavernes de la banlieue de Londres dans laquelle le club évolue! Pour les clubs riches comme Chelsea par contre, de simplement terminer 10e du championnat cette saison est une totale catastrophe qui a secoué les colonnes du temple et a vu bien des gens perdent leurs emplois! De plus, il faut dire que lorsqu’on termine dans les 3 derniers dans ces ligues, on ne participe pas à la loterie pour avoir le premier choix au repêchage, mais on est plutôt relégué en 2e division, ce qui représente une terrible punition autant financière que sportive. On doit ensuite terminer dans le top de cette division pour espérer remonter en 1ere division.
En Amérique, on semble obsédé par ce qui s’appelle la parité. Les Américains se vantent d’être le pays des opportunités où chacun a sa chance pour la gloire… à tort ou à travers bien entendu. Toujours est-il par contre que dans le sport ici, tout le monde doit avoir sa chance. Vous avez beau être un petit marché de hockey comme Raleigh en Caroline, avec de bons choix au repêchage et une bonne gestion du budget, on peut être une puissance de la ligue. Déjà, avec le système de repêchage amateur, quand on termine dernier en Amérique, on n’est pas puni, on est gratifié d’un haut choix de repêchage et donc de la sélection d’un excellent jeune joueur. Bien entendu, il y a les ténors dans chaque ligue qui ont toujours plus de chance de gagner le championnat, mais quand une petite équipe comme les Hurricanes, les Marlins, les Mavericks ou les Saints gagnent un championnat, on est surpris, mais au fond, pas tant que ça, car c’est ce qu’on veut au fond, que chacun ait sa chance. Personne ne fêtera dans les rues d’une ville aux États-Unis la participation aux séries de leur équipe. Au début de la saison, chacun vise de gagner la coupe et c’est pas mal la seule chose que les partisans de sports ici voient comme une réussite.
Donc, est-ce qu’une petite équipe comme Leicester City, qui n’avait jamais gagné de championnat de première division en plus de 120 ans d’existence, qui réussit à passer par dessus les Manchester City, Chelsea et cie peut trouver son égal ici en Amérique du Nord? Je ne crois pas. Une telle histoire est seulement possible dans des systèmes comme on en retrouve en Europe et ailleurs sur la planète. L’histoire de Leicester cette saison est incroyable et mérite d’être racontée! Ce texte était juste pour vous démontrer à quel point leur exploit est incroyable!
Cet article a été rédigé par Borat Simoneau
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Rappelez-vous du camp d’entraînement de fin février dernier, où l’Impact se vantait sans gêne de posséder une défense élite ainsi qu’une attaque redoutable. Est-ce que l’on s’enorgueillissait de notre milieu de terrain avec la même démesure ? Il y avait bien sûr la venue prometteuse d’un jeune joueur provenant de l’Illinois, sans oublier Venegas et Ontivero, qui permettaient aux partisans de croire à une dimension axiale véritablement révolue par rapport à celle de Klopas.
Sans doute pour faire taire les incertitudes concernant son milieu de terrain, le clan Biello a choisi de faire la promotion d’une « certaine profondeur ». Mais ces dix premiers matchs démontrent que la plus belle des profondeurs peut devenir lassante à force d’y creuser sans répit.
Il y a-t-il, ne serait-ce qu’un seul indispensable, qui évolue au milieu de terrain ? Bekker, Alexander, Bernier, Mallace, Venegas, Donadel, Shipp, Ontivero; brassez bien vos cartes et retentez de créer une combinaison gagnante de nouveau.
Difficile en effet, de développer des automatismes et d’être précis dans ces actions quand le cœur d’une formation est en constante rotation. Deux hypothèses : soit les milieux ne répondent pas aux attentes, en particulier les nouvelles acquisitions, et Biello joue à la chaise musicale non par choix. Ou bien, l’Impact désire volontairement faire l’étalage de sa profondeur, pour ensuite la hiérarchiser avec justesse.
Toujours est-il qu’un grand flou règne dans l’axe, comme si personne ne voulait s’en emparer pour l’instant. Peut-être alors que cette trop grande politesse intraéquipe forcera la main des dirigeants à faire la conquête d’un milieu qui répondra enfin au besoin criant d’établir une liaison beaucoup plus solide entre la défense et les avants montréalais.
L’Impact de Laurent Ciman, L’Impact de Didier Drogba ; une défense + une attaque = un championnat. L’équation a désormais beaucoup plus de sens théoriquement que dans sa pratique.
Alors, Jean-Yves Tabla ? Samuel Piette ? Federico Higuain? Yaya Touré ? … Permettez-moi de fabuler.
Cet article a été rédigé par Olivier Talbot
Bio: Étudiant en lettres à l’UQÀM, joueur et analyste de foot à temps perdu.
Montreal Impact continued their hunt for a first win at home as they were forced to settle for a 2-2 draw against Colorado Rapids on Saturday afternoon.
Didier Drogba and Maxim Tissot scored for Montreal (4-3-2) both Gashi and Burling replied. The Impact ended a disappointing run of three games in eight days with two draws and a loss.
Montreal Impact stay up at first place but will be looking to end this winless streak as the season progresses.
Check out exclusive photos from Saturday’s match below, courtesy of Syd from KAN FOOTBALL CLUB.
« Glow » pour brillance et « By us » pour désigner Farah Mac et Shamica Samuel, les deux fondatrices de la marque.
Motivées par une double aspiration, les deux femmes audacieuses ont préféré attribuer un nom anglophone pour cibler un public international.
Leur objectif n’étant pas de ventre seulement à Montréal, mais de sortir des frontières québécoises.
Ces deux entrepreneuses ont lancé leur boutique en ligne de cheveux, le samedi 7 mai au Blueprint Lounge. La soirée de lancement a débuté par un cocktail et s’est poursuivie par un défilé pour présenter une variété de produits. Le public a eu l’occasion de découvrir les différentes femmes qui représentent la boutique. Ravissantes, élégantes et éblouissantes, ces ambassadrices n’ont pas laissé les participantes indifférentes.
Le défilé a suscité l’attention de nombreuses admiratrices, curieuses et pétulantes. Ce ne sont pas des étoiles que nous apercevons dans leurs yeux, mais bien le reflet des extensions de haute qualité offertes par Glow By Us Hair. Leur satisfaction s’est fait entendre toute la soirée par des acclamations.
Les extensions brésiliennes, proposées par le magasin, divergent selon tout style. On retrouve des cheveux ondulés, frisés ou lisses, des cheveux courts ou longs, des cheveux bruns ou blonds…
Glow By Us Hair prône l’élégance et la beauté de la femme. Une femme élégante est libre d’adapter son style de coiffure avec son caractère, l’importance est que celle-ci se sente bien, qu’elle reste elle-même. L’habit ne fait pas le moine, mais le style reflète la personnalité !
SunayON et l’AMECAS ont le plaisir de convier les acteurs du développement africain à la première édition de Riche Afrique ! 2016 qui se tiendra le 24 mai à Paris. Cet événement réunira plus d’une centaine de professionnels concernés par les problématiques économiques et financières du continent africain au travers de conférences et de sessions de networking.
Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec les organisateurs pour en savoir plus
Comment vous est venue l’idée de lancer le concept de Riche Afrique ! 2016?
AMECAS : Une recontextualisation s’avère nécessaire. SunayON et l’AMECAS sont de jeunes associations, ayant connu au cours de ces 6 derniers mois, une croissance fulgurante, en dépit d’un bon nombre de contraintes structurelles. Nous avions jusque-là pour habitude d’alimenter notre réseau au travers d’une participation active à de multiples évènements corporate et culturels organisés par la diaspora. En janvier dernier, nous sommes arrivés à la conclusion que nous étions parvenus à un stade de maturité suffisamment élevé pour pouvoir prétendre mettre en place notre propre évènement.
SUNAYON : Plus qu’une simple opportunité d’accroître notre visibilité, Riche Afrique! est née d’un besoin de combler un manque, en France, au sein des milieux économiques de la communauté africaine. En effet, trop peu de conférences professionnelles abordent le potentiel du continent du point de vue à la fois des Africains et pour les Africains. L’idée sous-jacente derrière cet évènement est qu’il est nécessaire que les Africains se réapproprient la narration de leurs exploits et de leurs défis. SunayON et l’AMECAS se donnent pour mission de réunir une pluralité d’acteurs à même de proposer des solutions innovantes afin d’optimiser l’impact et l’inclusivité de la croissance économique du continent. Cet événement faisait donc sens notamment au vu du contexte économique actuel.
Qu’est-ce qui distingue SunayON et l’AMECAS des autres associations?
AMECAS : L’AMECAS, tout en veillant à la bonne intégration d’étudiants étrangers et issus de la diversité au sein du milieu universitaire, se veut un pont entre le milieu de la recherche académique et le monde des étudiants en apportant une contribution intellectuelle aux enjeux du continent via la publication d’articles écrits par les membres. Dans ce but, AMECAS réunit des étudiants de formation humaniste, juridique ou économique pour traiter les problématiques du sous-continent saharien.
L’association a aussi l’ambition de faire passer le Rubicon à la jeunesse estudiantine africaine ou issue de la diaspora, pour en faire les (futurs) acteurs éclairés du continent. Le panafricanisme en toile de fond n’est pas un simple dogme idéologique, mais une hypothèse de travail au fil des analyses livrées, confirmées par les similitudes et divergences selon les aires régionales de l’Afrique.
SUNAYON : À la différence de la plupart des associations fondées par des étudiants, SunayON ne s’inscrit pas dans les standards académiques traditionnels. Notre objet est notre plus fort élément distinctif, car nous conseillons les entreprises et accompagnons les investisseurs en Afrique. En outre, notre processus de recrutement très sélectif favorise la coexistence de ressources humaines dynamiques et complémentaires. Une sélectivité qui ne se veut cependant point élitiste. En effet, afin de faciliter l’accès du grand public aux réalités économiques du continent, nous publions régulièrement, depuis plus d’un an maintenant, des articles et notices stratégiques économiques afin de rendre plus accessibles des travaux de recherche poussés.
Notre travail, très éloigné de simples préoccupations extrascolaires, repose sur un ancrage profond au sein des milieux professionnels avec qui nous entretenons des liens très étroits qui peuvent parfois manquer à d’autres associations, limitant ainsi leur impact. Chez SunayON, notre réelle connaissance du terrain et notre réseau de contacts nous permettent de proposer des prestations optimales à destination de nos clients et partenaires.
Que souhaitez-vous que les participants retirent de l’expérience?
AMECAS :Riche Afrique! n’est pas simplement une série de conférences, ou un forum faisant la promotion du continent noir. Il constitue aussi un accélérateur d’opportunités. C’est avant tout l’occasion d’établir de nouvelles synergies pérennes entre différents acteurs de la diaspora et de faire prendre conscience à celle-ci de l’extraordinaire potentiel des marchés africains.
SUNAYON : Nous souhaitons également que notre public puisse en retirer des éléments concrets d’action. Les panels ont ainsi été conçus de sorte à apporter des propositions plus que de simples points de vue. Il s’agit de s’appuyer sur l’expertise de sommités, mais également sur leur capacité d’innovation afin d’alimenter en concepts neufs un public d’acteurs capables de changer la donne de par leur activité professionnelle.
Pour participer à l’événement vous pouvez vous inscrire dès à présent en ligne via l’Eventbrite officiel de l’événement : Cliquez ici.
Pour suivre toute l’actualité du projet et tous les détails nécessaires à propos des intervenants consultez les pages Facebook et Twitter ainsi que le site Internet .
Sortie du clip de Pegguy Tabu en duo avec l’immense artiste Papa Wemba sur le titre “Pardonner”. Ce titre sera disponible dans l’album de Pegguy intitulé 100TABU prévu pour le 17 Juin.
Pegguy a eu l’honneur de partager ce titre et ce clip avec le maître d’école Papa Wemba qui reste une expérience gravée à jamais dans sa carrière.
Plus d’infos sur Pegguy Tabu / More info on Pegguy Tabu
Entrevues d’après-match dans les vestiaires de l’Impact de Montréal suite au match nul contre l’Union de Philadelphie.
L’Impact de Montréal a pris les devants des la 3e minute par un but de Didier Drogba avant de se faire remonter au score sur un but de CJ Sapong. À la suite du but les réactions de Mauro Biello, Maxim Tissot, Patrice Bernier et Laurent Ciman.
“Je suis arrivé comme un roi, je pars comme une légende”, a tweeté l’attaquant suédois.
C’est la fin d’une ère pour le PSG. Zlatan Ibrahimovic a annoncé son départ officiel ce vendredi 13 mai sur les réseaux sociaux. L’attaquant suédois, arrivé en 2012, aura remporté notamment 4 titres de champion de France à la suite, 3 titres de meilleur joueur de Ligue 1 ainsi que 3 titres de meilleur buteur du champion de France. #MerciZlatan
« Le PSG est devenu ces dernières années un club star à l’éclat international et j’aurai pris une part majeure dans cette métamorphose », déclare le suédois dans le communiqué du club. Il ajoute : « Ce ne sont pas des adieux, simplement un au revoir. Je reviendrai ! »
Une deuxième carrière au PSG pour Zlatan
En effet, le joueur et la direction ont trouvé un terrain d’entente pour la suite. « Une fois sa carrière de joueur achevée, Ibra rejoindra le management du club dans un poste à responsabilités », est-il précisé.
Le président Nasser Al-Khelaifi ajoute « Je suis extrêmement fier de l’avoir accueilli à Paris et je me réjouis d’avance à l’idée de collaborer à nouveau avec lui lorsqu’il aura terminé sa carrière de joueur, dit-il. Le Paris Saint-Germain reste sa maison et il sera à jamais dans le cœur de nos supporters »
C’est dans une ambiance chic et cosy que nous a accueillis Siti Ben Boina, la cofondatrice de la maison Udjuwa, qui signifie « connaître, découvrir » en Comorien.
Cette jeune femme d’origine comorienne, titulaire d’un master en mode, créée avec une associée, la maison Udjuwa, spécialisée dans le carré de soie.
Toute jeune, elle portait déjà le lesso, comme accessoire de mode, et adorait les imprimés des chiromani, qu’elle réclamait à sa famille vivant au pays.
Le lesso et le chiromani sont des étoffes de longueurs différentes, en coton, dont se parent les femmes comoriennes par pudeur, mais qui est aussi un objet de coquetterie. Ces deux étoffes constituent sa principale source d’inspiration, alliée aux grands noms de la mode occidentale, tels Dior ou encore Chanel.
Le choix de cet accessoire est né de son désir d’avoir une activité indépendante en lien avec la mode tout en faisant référence à ses origines.
Elle choisit de se démarquer du wax en coton, souvent vu dans la mode africaine, en utilisant la soie, et se positionne ainsi sur le marché du luxe.
En 2015 sort la première collection, représentée par deux modèles neutres, aux imprimés rouges et noirs.
Aujourd’hui, la maison Udjuwa, propose une collection éphémère plus colorée, pour l’arrivée des beaux jours;
Sa clientèle n’est pas seulement comorienne, mais touche aussi d’autres femmes ou hommes attirés par le travail créatif et l’histoire du produit.
Car chaque carré comporte un proverbe comorien, ou encore de manière plus originale, cette citation de Rimbaud « le ciel est joli comme un ange » traduit en Comorien.
Bien qu’elle connût de nombreuses difficultés, notamment dans la recherche de producteurs, Siti Ben Boina a de nombreux projets pour le futur : le placement de ses produits dans des points de vente physiques et une collection de prêt-à-porter.
Les créations sont disponibles sur le site de la Maison Udjuwa, qui possède également une chaîne YouTube, où l’on apprend les mille et une façons de nouer le carré de soie.
Bio de Faida : Conseillère en Image et diplômée de sociologie, j’aime la beauté et l’Humain. Je suis également passionnée de mode, littératures africaines, sciences, et spiritualités.
Imaginez le programme suivant : 4 jours de fêtes autour d’un tournoi sur les terrains d’entrainement officiels du FC Barcelone et du Real Madrid. Alléchant n’est-ce pas ? C’est ce que vous propose le projet Celebreak depuis un an déjà.
Ce tournoi amateur de référence en Europe comptera 1 000 participants pour sa deuxième édition en 2016. Sa mission : permettre aux équipes amateur d’intégrer les installations du Barça et du Real fin juin !
Au départ, tout est parti de l’initiative de Daniel Foth le fondateur. Lors de son expérience chez la compagnie aérienne Lufthansa il participait à des tournois de foot entre les multiples firmes du secteur aérien. Les tournois avaient toujours lieu dans des pays différents et laissaient place à de grosses fêtes et à une excellente ambiance. Le concept Celebreak descend de cette idée qui transparaît dans le slogan “Travel. Play. Celebrate.”
Nous avons pu nous entretenir avec les organisateurs du tournoi pour avoir les détails du déroulement:
« Concrètement, il y a donc 2 événements distincts : un au FC Barcelone du 23 au 26 Juin et un au Real Madrid du 30 juin au 3 Juillet. Les deux s’étendent donc sur 4 jours, du jeudi au dimanche. On organise le premier soir une « Opening party » en boîte, où tous les joueurs venus du monde entier pourront se rencontrer, échanger et passer de très bons moments puisque les soirées ont lieu parmi les meilleurs établissements de la ville. »
« Après une matinée de libre, le tournoi débute le vendredi (matchs de poules) sur les terrains d’entraînement officiels du FC Barcelone ou du Real Madrid en fonction du lieu que les équipes auront choisi. C’est à dire là même où Messi et Ronaldo s’entraînent quotidiennement ! Les terrains sont bien sur parfaits, nous organisons le lunch du midi en musique, au soleil, le tout dans un cadre évidemment idyllique. »
« Le samedi, place aux choses sérieuses avec les matchs à élimination directe. Les matchs de classement sont joués afin de garantir aux équipes un minimum de matchs et que chacun puisse profiter équitablement de cette super expérience. »
« Enfin, une remise des prix aura lieux pour récompenser les gagnants, bien sûr, mais également un peu tout le monde, les plus fair play, les plus drôles, etc. L’ambiance sympa et bon enfant restant le fil conducteur de l’événement. A ce titre, les joueurs se retrouvent une dernière fois pour une soirée de clôture, histoire d’évacuer un peu tout ce sport ! Soirée en boîte également, de quoi se raconter ses exploits, faire de bonnes rencontres, et bien finir ces 3 jours de rêves. »
À noter que le tournoi est ouvert à toutes les personnes amateurs et majeurs (+ de 18 ans). Deux compétitions se déroulent en parallèles : une pour les équipes masculines et une pour les équipes féminines.
À voir le programme, le projet est plus proche du festival de foot que d’un tournoi classique ce qui n’est pas pour nous déplaire. Pour vous s’inscrire, car il est encore temps FC Barcelone (23 – 26 juin) et Real Madrid (30 juin – 3 juillet).
Mathieu Lefevre (sur twitter @matlefevre) vous parlera principalement du FC Montréal
Frederic Trudel Martel (sur twitter @FrdricTrudelMar) vous parlera principalement de la PLSQ
Au programme du tour d’horizon de l’actualité de soccer :
Fredéric nous parle du lancement de la PLSQ et ses pronostics de la saison.
Mathieu fait un retour sur le match du FC Montréal, des U18 et de leurs résultats.
Erika discute de l’incorporation des joueuses semi-pro en AAA, survol des deux divisions Sénior Féminin A et Sénior Féminin B.
Enfin on conclut l’émission avec les annonces importantes de la semaine:
Matchs à surveiller la semaine prochaine en PLSQ
Programme pour le FC MTL et les U18
Le match du weekend en Sénior Féminin AAA
Kan Football Club, le magazine sportif québécois qui diffuse des nouvelles du monde du soccer MLS de l’Impact de Montreal et de la planète foot. Envie de participer à la belle aventure du Kan FC ? Envoyez vos contributions sur l’actualité sportive, sous forme d’articles, d’audios ou de vidéos à kanfc@afrokanlife.comLes meilleures d’entre elles seront relayées sur nos plateformes. Kan FC c’est une alternative à la couverture traditionnelle, c’est votre alternative foot !
À propos de DIGIKAN:
Média web collaboratif dont la mission est d’inspirer et de divertir. Entre Montréal et Paris, une vision: Digital, Lifestyle, Inspiration. Grâce à son agenda, son annuaire et sa web-tv, Afrokanlife.com est LE magazine Lifestyle des jeunes actifs.
Dans un match sans queue ni tête, l’Impact de Montréal a réalisé un match nul de 4-4 sur la pelouse du Columbus Crew SC, samedi soir, au MAPFRE Stadium.
L’émission FC 919 du 6 mai 2016 a abordé les habitudes des partisans de l’Impact de Montréal lorsque le club joue ses matchs à l’étranger. Le show est disponible sur réécoute sur le compte Soundcloud de GoFootyourself.com
Une liste de bar a été présentée pour suivre l’équipe de soccer en compagnie d’autres passionnés du Bleu-Blanc-Noir. Les établissements ont été sélectionnés en fonction de leur proximité avec des groupes de partisans. Il existe de nombreux bars, à caractères sportifs ou non, qui présentent tous les matchs de l’Impact de Montréal cette saison et ce, avec le son, alors veuillez compléter cette liste non-exhaustive dans la zone des commentaires.
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« Les révolutions sont rarement le fait des personnes exerçant le pouvoir de réformer, mais presque toujours issu de l’exaspération des couches populaires en réaction à une forte et longue oppression. »
La fronde quelque peu désorganisée que l’on observe contre le franc CFA peine à trouver des champions de cette cause suffisamment de taille ou un exercice de pouvoir d’une majorité conséquente de la population touchée pour de se désapparier avec son auteur. Paris audacieux, enjeux importants de parts et d’autres, et risques non négligeables. À l’instar des combattants africains ayant servi pour des guerres qui ne les concernaient pas, les mains d’œuvres de migrants économiques se sont vues servies de l’a-guère qui n’aurait pas dû les concerner vu leur bagage intellectuel. Sollicitées par les Cités et cités par les sollicités, çà et là des voix s’élèvent. Seulement voilà, comme il y a quelques années pour la reconquête du pouvoir politique, le contraste des iniquités dans le pouvoir économique appelle une fois de plus le même sursaut non plus patriotique, mais panafricain cette fois-ci. Mais la génération de la renaissance économique sera-t-elle à la hauteur de celle de l’émancipation politique?
Sans même rentrer dans le débat purement technique du pour ou du contre d’une telle initiative, une simple observation de l’économie actuelle nous donne le La pour notre chant de révolution. Combien existe-t-il encore d’états qui se disent indépendants qui utilise une monnaie de tutelle? Le semblant de croissance africaine concerne, hélas, les mêmes secteurs économiques qui profitent à la production de plusieurs à l’extérieur et à la consommation d’une minorité à l’intérieur des états. Difficile de trouver des relais d’un « Message de meilleur partage des ressources » auprès de gouvernants pris entre les foudres hexagonales et le feu des précarrés vivant des réalités de pays difficilement gérables sans assistance, dit-on. L’espoir venant de l’alibi a été réduit au chaos et sans doute servi de mise en garde pour d’autres. Pourtant les faits sont là :
« Nous sommes arrimés à l’économie d’un pays qui ne possède pas de modèle commercial clair lui-même et qui se maintient tant bien que mal dans le concert international par le truchement de sa diplomatie ou de son imposition sur ses anciennes possessions coloniales. Comment envisager un redressement puis une renaissance lorsque nous portons à notre cou un tel joug qui par effet d’ascenseur se hisse avec rictus d’ajournement de galères à chacun de nos mieux ou glisse avec dictat d’ajustements décalés à nos baisses de formes. »
La vision que je partage ici est de nous dissocier de ce système vampire, entretenu involontairement, ou pas, par nos éminents représentants, par l’initiative personnelle, indépendante et collective d’échanges décentralisés. Le bitcoin offre une alternative intéressante pour nourrir ces échanges économiques, d’abord entre membres de la diaspora, entre diasporas et les terres mère, entre états utilisant le Franc CFA puis entre n’importe quel état africain. Dans une mode d’instauration d’un panafricanisme économique qui doit précéder celui des idées et de l’identité, car on est réellement respecté et entendu lorsqu’on représente un pouvoir économique certain. Au risque de me répéter cette révolution, demande de la volonté et un changement d’attitude. Du développement et de la familiarisation avec des solutions de paiement en ligne utilisant cette monnaie au deuil de la thésaurisation sous le matelas pratiquée par le commerçant frileux des banques. Ces dernières offrent progressivement des comptes en bitcoin. Une voie entière s’offre pour des pionniers africains des technologies qui veulent œuvrer sur ce vaste chantier. Commencez à vous y intéresser dès aujourd’hui! Le tout est de saisir tout le potentiel que représente le bitcoin pour l’émancipation économique de l’Afrique et de suivre la vague de son déploiement en étant à nouveau des précurseurs dans ce domaine. Tout commence par la volonté.
« La Victoire est le fruit de la préparation, de l’effort et du réalisme sur le terrain, mais, avant tout, une question de sincérité dans la cause soumise à Dieu. »
ASSOUKA est le Mystère du double de l’Auteur. Il est le personnage d’une série de textes qui permettent de suivre et de comprendre une formidable aventure spirituelle dont l’accomplissement permettra à un Peuple de faire résonner le Cri de la Calebasse…
Le Canada a éliminé les États-Unis dans une série de barrage de deux matchs pour accéder au Championnat de futsal de la CONCACAF 2016, un tournoi qui réunira huit équipes au Costa Rica. Le Canada a remporté ce barrage 9 à 7 au total des buts après avoir fait match nul 4-4 mercredi et gagné 5-3 jeudi.
Le Canada jouera au sein du Groupe B avec Cuba, Curaçao et le Costa Rica, hôte de la compétition. Justement le Canada affrontera ses hôtes le dimanche 8 mai au BN Arena de San José. Le Canada croisera ensuite Curaçao le lundi 9 mai puis Cuba le mardi 10 mai. Les deux meilleures équipes de chaque groupe accéderont à la Coupe du Monde de Futsal de la FIFA, Colombie 2016.
Dans le match aller contre les États-Unis le mercredi 5 mai, les buteurs du Canada ont été Ian Bennett, Matias Dimarco, Nazim Belguendouz et Jacob Orellana. Dans le match retour, le jeudi 5 mai, Robert Renaud a réalisé un tour du chapeau en plus des buts de Bennett et de Belguendouz.
Le gardien Josh Lemos a été particulièrement solide dans le match retour, notamment avec un arrêt sur penalty en deuxième demie.
Championnat de futsal de la CONCACAF
Groupe B
8 May (20.00 local / 22.00 ET / 19.00 PT) Costa Rica v Canada
9 May (19.30 local / 21.30 ET / 18.30 PT) Canada v Curaçao
10 May (19.30 local / 21.30 ET / 18.30 PT) Cuba v Canada
Voici le 3ème épisode de « PLUS QU’UNE HISTOIRE DE POULET » mettant en vedette R-One “Jamais à l’heure”, Aïcha Ballo et Dycosh.
Les protagonistes brisent certains clichés sur les expériences vécues dans les établissements culinaires afro. Le projet connait un énorme succès sur le web avec près de 70 000 vues quelques jours après sa mise en ligne sur la page du restaurant africain parisien Afrik’N’Fusion.
L’initiative est une co-production du site français expert des tendances afro Totem TV. Pour ne manquer aucun épisode rendez-vous sur la page Afrik’N’Fusion.
Au programme de l’émission 206 la gang du Kan Football Club se retrouve pour un programme 100% Soccer:
Retour sur le match nul contre Colorado Rapids,
Évaluation #TropDePoutine,
Les « Ben Oui / Ben Non »
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Des conseils pour votre votre Fantasy League (code 2729-1212)
Et beaucoup de rires !
145 millions, c’est le nombre de vues engendrées par le clip « Sapé comme jamais » de Maître Gims sur YouTube, au moment où j’amorce cet article. On peut donc dire que Maître Gims aura contribué à faire entrer le mot « Sapé » dans le vocabulaire de millions de français. Mais que veut dire « Sapé »? Si l’on a encore besoin de l’expliquer aujourd’hui.
Quand j’étais encore un enfant et que je vivais à Douala, ma ville natale, il suffisait de bien s’habiller pour la messe du dimanche, pour une fête d’anniversaire ou autres événements pour que l’on dise de vous que vous êtes « sapé ». Le terme sapé était donc synonyme d’élégance, mais ce n’est que plus tard que j’ai découvert l’origine du mot. Je pensais que c’était juste un énième mot qui faisait partie de notre argot local, sans savoir que c’étaient nos voisins congolais qui en étaient les instigateurs. C’est bien des années plus tard que j’ai découvert que « sapé » venait du sigle S.A.P.E qui veut dire, Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes.
Il y avait aussi cette expression « Regarde le avec son pantalon Djo Balard », qui signifiait que l’on avait mis un pantalon sauté, un pantalon un peu court qui laissait apparaître nos chevilles ou nos chaussettes. Oui, les hipsters de nos jours mettent des pantalons « Djo Balard ». On utilisait cette expression « Djo Balard », sans même savoir que Djo Balard, était une personne, bien vivante. Ce n’est que des années plus tard, par hasard, que je suis tombé sur une émission de téléréalité diffusée sur TF1 « 4 mariages pour une lune de miel » que j’ai découvert qui était Djo Balard. En effet, ce jour-là, un certain Djo Balard, roi des sapeurs, allait se marier. Et j’étais là « Haaann donc c’est lui Djo Balard? » avec toute la nostalgie de mon enfance qui remontait à la surface.
Aujourd’hui, des hommes qui s’habillent bien, il en existe dans tous les pays. Mais quand on parle de SAPE, l’on a l’image du Congolais qui va avec. D’ailleurs, cet amour pour les beaux costumes est à l’origine de nombreuses boutades envers les Congolais. Nombreux sont les humoristes africains, à avoir intégré dans un de leurs sketchs, une phrase de ce genre « Quand tu vois un Congolais dans la rue, tu peux avoir peur de lui. Il est tellement bien habillé que tu peux croire que c’est l’ambassadeur du Congo en France, et que la mallette qu’il tient à la main, c’est une valise diplomatique avec des papiers Top secret. Alors que, si tu vas chez lui, tu regardes dans son frigo, son frigo sera viiiidddde ».
De ce fait, les sapeurs congolais ont gagné cette réputation de personnes qui préfèrent investir des fortunes pour s’habiller, plutôt que de se nourrir, de vivre décemment ou dans de meilleures conditions. Avant la mise en avant de la culture de la Sape de ces dernières années, un sapeur était vu comme quelqu’un qui vit pour le paraître et qui n’avait pas spécialement le sens des priorités. Une personne élégante, une personne qui met l’ambiance, met une personne qui a du mal à payer les factures de son foyer. Une image plutôt péjorative.
Via Youtube
Mais quelles sont les raisons qui poussent un sapeur à investir autant dans des vêtements, qui peuvent sembler au-dessus de ses moyens, et donc ne reflétant pas son cadre de vie? Et si pour cela on devait remonter jusqu’à l’époque du colonialisme pour avoir des éléments de réponse? Aussi loin, vraiment? Oui, je le pense vraiment.
Même s’il est dit que l’idéologie de la Sape, la Sapologie, est originaire du Congo Brazzaville, pour bien comprendre cette culture, on peut aussi utiliser le contexte du Congo Kinshasa ou du Congo Belge à l’époque. Pour cela, je vais m’aider du livre « Congo : UNE HISTOIRE » écrit par le journaliste et écrivain belge David Van ReyBrouck.
26 février 1885, fin de la conférence de Berlin. Les pays colonialistes se sont réunis pour édicter les règles officielles de la colonisation. Les Européens ont découvert qu’ils pouvaient faire plus qu’avoir des comptoirs sur les côtes africaines. La découverte de nouvelles richesses pousse les colonialistes à entrer dans les terres pour profiter de ces nouvelles sources de revenus. Depuis 1876 déjà, Léopold II roi de Belgique, lorgne déjà sur une partie du territoire congolais. Pour accaparer le territoire, il invoque les raisons suivantes : abolir la traite des noirs faite par les Arabes et une mission civilisatrice sur le continent africain. La conférence de Berlin finira par lui octroyer une partie du territoire de l’ancien Empire Kongo. Dès lors, le nouvel État indépendant du Congo devient une propriété du roi Leopold II. Oui, vous avez bien lu, pas une colonie belge, mais une propriété personnelle du roi Leopold II, tout comme un fermier est propriétaire de son champ. Voici donc comment, des millions de Congolais, des hommes, femmes et enfants, deviennent la propriété d’un seul homme. Sans oublier toute la faune et la flore locale, ainsi que les richesses souterraines. État indépendant du Congo, quel nom ironique.
Via Wikipedia
Intéressons-nous à la partie « mission civilisatrice ». Les colonialistes, considérant que l’état de l’Homme noir était proche de l’état sauvage, de l’état animal, ils estimaient qu’il était de leur devoir de les civiliser. Mais les sociétés africaines étaient organisées bien avant l’arrivée des colons sur leur territoire. Les peuples africains avaient leurs coutumes et leurs cultures, de ce fait, ils faisaient partie d’une civilisation et étaient donc civilisés. De ce fait, la mission civilisatrice des colons n’en était pas une, et l’on devrait plutôt parler d’une mission d’acculturation. Mission d’acculturation puisque le regard que le colon porte sur les cultures africaines est un regard d’être supérieur sur un être inférieur, de dominant, sur un dominé. Et pour désormais être considéré comme un Homme, s’il veut quitter son statut d’être dominé, d’être inférieur, l’Homme noir devra désormais épouser la culture du colon, celui de l’être supérieur. Au point d’avoir en horreur, tout ce qui jusqu’alors constituait sa culture, sa civilisation, la considérant comme quelque chose de primitif, tout comme le colon le faisait.
Sous le régime du Congo Belge, les personnes qui faisaient pleinement le choix d’épouser la culture, les mœurs et les coutumes du colon, avaient même un statut officiel, le statut « d’évolué » avec un numéro d’immatriculation qui lui était remis, comme après le passage du permis de conduire. Et dans les mêmes conditions, l’évolué devait passer un examen. Un inspecteur passait chez lui vérifier s’il était bien monogame, qu’il mangeait avec des couverts, qu’il lisait le journal, qu’il ne pratiquait pas de culte indigène en désaccord avec le christianisme. Bien évidemment, il devait parler un français irréprochable et s’habiller de telle manière à l’éloigner le plus possible de la tenue de l’indigène, ce qui nous ramène à la Sape.
« Chez lui, un évolué avait une lampe Coleman et un tourne-disque sur lequel il écoutait du Édith Piaf, pas de musique qui donnait lieu à des danses obscènes ». Une femme ne pouvait pas être une évoluée, c’était l’apanage des hommes. Elle pouvait à la rigueur être la partenaire d’un évolué. Aujourd’hui encore, on le remarque avec la SAPE, même s’il y a de plus en plus de femmes présentes dans le milieu, l’univers reste encore quasiment masculin. Quand on réalise des reportages sur la sapologie, on ne voit que des hommes se pavaner, très rares sont les reportages qui intègrent les femmes.
« Toi, tu es vraiment comme une négresse, dis-moi! Les blancs ne se comportent pas comme cela ». Témoignage du fils d’un évolué répétant les mots que son père disait à sa mère, que l’on peut retrouver dans le livre « Congo : UNE HISTOIRE » de David Van Reybrouck.
Via africavivre
Les évolués n’étaient pas très nombreux, ils représentaient l’élite de la population « nègre congolaise ». Six mille en 1946, douze mille en 1954. Ce n’est pas pour autant que les Européens les considéraient comme des égaux. Le colon estimait que le plus intelligent des hommes noirs avait tout au plus un niveau intellectuel équivalant à celui d’un enfant blanc. Même s’il n’y avait pas de loi promulguant officiellement un Apartheid ou ségrégation raciale, officieusement, il n’y avait pas de mélange.
Quand un noir entrait dans un bar pour Européens, les conversations s’arrêtaient. Les compartiments dans les trains et les bateaux étaient séparés par en fonction de la couleur de la peau. Quand un noir sautait dans une piscine, les blancs en sortaient. Les châtiments corporels étaient infligés à tous les Africains, évolués ou pas.
Mais bien évidemment, cela avait des avantages d’être un évolué, quelques-uns pouvaient espérer aller en Belgique faire des études supérieures. D’autres pouvaient espérer devenir journalistes pour la Voix du Congolais, une revue pour les évolués contrôlée par les autorités. Ils pouvaient aussi espérer avoir des emplois mieux rémunérés et avoir un meilleur cadre de vie que la plupart des Congolais.
Avec les évolués, les colons pensaient avoir formé une génération de Congolais dociles. Mais, beaucoup d’évolués, étant désormais éduqués, côtoyant un peu plus les Européens, se rendent compte de la folie qu’est la colonisation. L’homme blanc n’est qu’un homme comme les autres et il est désormais tant de réclamer l’égalité et l’indépendance. D’ailleurs, le plus grand militant pour, l’indépendance congolaise, n’est d’autres qu’un évolué, Patrice Lumumba. Ce qui explique mieux son style impeccable, sa diction parfaite et son vocabulaire riche.
Via Wikipedia
Après l’indépendance, le statut d’évolué disparaît, mais les anciens évolués prennent le pouvoir. Ce qui crée des guerres idéologiques, entre ceux qui veulent toujours continuer de collaborer avec l’ancien colon et ceux qui, militent pour un retour à l’authenticité et aux valeurs africaines, comme un peu partout sur le continent après les guerres d’indépendance.
24 novembre 1965, Mobutu Sese Seko, devient président de la République. Dans une quête d’authenticité, il rebaptise le pays ZAÏRE. Par ailleurs, pour une quête d’authenticité, le nom Zaïre ne semble pas adéquat, puisqu’il viendrait du mot Nzere signifiant « fleuve » et que le mot Zaïre soit une déformation des explorateurs portugais au XVIe siècle qui ont rebaptisé le fleuve Congo, Zaïre sur leurs cartes, en entendant les populations locales dire Nzere.
Dans sa quête d’authenticité et de « Zaïrianisation » ou plus simplement « Zaïrisation », Mobutu veut supprimer tout ce qui rappelle l’Occident ou l’ancien colon. On doit désormais adopter des noms africains et abandonner des prénoms chrétiens et le port de l’abacost est désormais promulgué. Abacost pour « À bas le
costume », on invite donc les Congolais à abandonner le costume-cravate propre aux évolués pour une tenue qui rappelle le col Mao avec des imprimés sur un tissu wax.
Une tenue d’inspiration chinoise avec un tissu provenant des usines Vlisco aux Pays-Bas, là encore drôle de retour à l’authenticité. Même si au début, la plupart des Congolais adhèrent au mouvement, le peuple finit par se lasser, sachant que le règne de Mobutu aura duré plus de 31 ans. De plus sur la fin, les Congolais avaient le sentiment que la « Zaïrianisation » s’était transformée en « Mobutisme ».
Via Wikipedia
Pour faire front de manière pacifique à Mobutu, les jeunes crient leur révolte en chanson et décident d’abandonner l’Abacost, pour retourner au costume cravate comme les évolués, en guise d’opposition. Le jeune Papa Wemba à l’époque deviendra ainsi l’un des leaders du mouvement de la SAPE à Kinshasa. Ceux qui portent l’Abacost sont désormais vus comme des partisans de Mobutu, la nouvelle génération préfère désormais acheter des tissus colorés et se fait faire des costumes chez les meilleurs tailleurs de la ville, et n’hésitent pas à extrapoler, en affirmant que ce sont des vêtements de grandes marques importés d’Europe, de la Belgique à l’Italie, en passant par les boutiques des grands couturiers situés, sur la place Vendôme à Paris.
Depuis, nous savons ce qu’est devenue la Sapologie et la Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes. Mais ce brin d’histoire permet de comprendre plus en profondeur le phénomène, pourquoi ce courant ne perd pas en intensité, mais bien au contraire. C’est un moyen pour beaucoup de montrer qu’ils existent, qu’ils sont éduqués, qu’ils ont du savoir-vivre, qu’ils peuvent prétendre à autre chose dans la société, même s’ils ont de petits moyens. Cela peut paraître ridicule, des personnes avec des petits revenus, surtout au Congo, mettre une grosse partie de leurs revenus dans des vêtements, mais c’est sans doute le seul moyen qu’ils ont trouvé pour exister et il semblerait que cela marche pour eux. Mais derrière le divertissement, il y a une histoire véridique, une histoire plus forte et intéressante qu’il n’y paraît, une histoire permet de mieux comprendre le concept que ce l’on nous montre en surface.
Via Wikipedia
Cet article a été rédigé par Mas Aymard Kina
Bio de Mas : Étudiant du Mba Esg stratégie et communication digitale, Passionné par les merveilles du web et Futur Expert en stratégie digitale. Slogan 2.0 : Mon réseau se veut comme le web, sans frontières
Dans le soucis de valoriser les aliments typiques d’Afrique, Toi Moi et Cuisine vous propose la recette de gaufre à base de patate douce. Un délicieux dessert original qui vous surprendra par sa texture et son goût.
INGRÉDIENTS
400g de patate douce découpé en morceaux
300g de farine tout usage
240 ml de lait
100g de sucre
4 Gros œufs
80g de beurre fondu
1 C à thé de levure chimique
1/2 C à thé de sel
MÉTHODE
Étape: 1
Cuisez la patate à la vapeur à feu moyen 20 à 25 minutes. réduisez la patate encore chaude en purée à l’aide d’une fourchette, puis laissez tiédir.
Étape: 2
ajoutez à la patate tiède les œufs, le beurre et le lait, puis battez vigoureusement à l’aide d’un fouet et réservez.
Étape: 3
Dans un bol, mélangez farine, sucre, levure et sel, puis incorporez ce mélange à celui de la patate et mélangez bien.
Étape: 4
préchauffer puis huilez votre gaufrier, ajoutez la pâte selon la grandeur de votre gaufrier. laissez cuire à basse température 6 à 8 minutes (Pour chaque gaufre, toujours préchauffez, huilez le gaufrier avant de les cuire)
Étape: 5
dégustez avec du miel ou du sirop d’érable.
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