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Afrique : Quelles sont les opportunités d’affaires dans le mobile africain ?

Mobile-Money

Les entrepreneurs qui vise le marché mobile africain sont de plus en plus nombreux. Il est important de se tenir à jour des tendances. Cette revue de presse fait suite à notre sélection de 10 opportunités d’affaires dans le mobile africain.

Usage du Mobile Money : l’Ouganda et la Tanzanie surpassent le Kenya

Selon l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA), la Tanzanie est passée devant le Kenya en matière d’utilisation du service de transfert d’argent par mobile.

En termes d’abonnement au service, 44% des adultes y sont inscrit dans le pays contre 38% au Kenya.

En décembre 2013, les consommateurs tanzaniens ont généré une valeur de 99,9 millions de transactions par Mobile Money qui représente une somme de 1,8 milliard de dollars.

Dans un pays où 14% des adultes seulement utilisent les banques, c’est une somme colossale, estime GSMA.

Les raisons du succès du Mobile Money en Tanzanie, plusieurs acteurs nationaux du secteur l’expliquent par sa pratique sur n’importe quel type de téléphone.

Ils pensent que le service va même générer davantage de revenus maintenant que les opérateurs ont rendu leur service interopérable, brisant les restrictions qui confinaient les transactions sur leur seul réseau.

Devant la Tanzanie et le Kenya, se trouve maintenant l’Ouganda, selon Bank of Ouganda.

En 2013, le service a généré 18,6 millions de transactions pour une valeur de 7,2 milliards de dollars.

Actuellement derrière, alors qu’il était leader il y a peu, le Kenya ne semble pas trop s’inquiéter de la croissance dans son segment du Mobile Money.

En effet, rien n’est encore joué. Avec l’arrivée de trois nouveaux opérateurs de réseau mobile virtuel axé uniquement vers ce service, le secteur est appelé à exploser.

« Tap n Pay » : service de paiement par mobile bientôt présent dans 17 pays d’Afrique

Le groupe indien des télécommunications Bharti Airtel a signé un contrat avec la société VeriFone Mobile Money pour la fourniture de son application marchande de paiement par mobile « Tap n Pay » dans les 17 pays d’Afrique où Airtel opère.

D’après Chidi Okpala, le directeur d’Airtel Money, avec l’application sécurisée Tap n Pay de VeriFone, Airtel sera « très avancé dans ses efforts pour transformer les systèmes de paiement dans les secteurs du transfert et de l’achat public de masse en Afrique ».

Pour Chris Jones, le président directeur général de VeriFone Mobile Money, « l’Afrique a l’un des systèmes de Mobile Money le plus évolué du monde ».

« Plus de 42 millions de personnes à travers le continent, selon GSMA, utilisent activement les services de Mobile Money et il y a plus de 520 000 agents Mobile Money enregistrés », poursuit M Jones.

Il soutient qu’avec seulement 22% d’Africains qui ont un compte bancaire ou une carte de crédit, « nous espérons pleinement que le nombre de personnes va quadrupler grâce aux services financiers sur mobile offert pour les non-bancarisés ».

À travers l’accord cadre signé avec Bharti Airtel, le groupe VeriFone Mobile Money va mettre en œuvre une suite complète d’applications de facilitation de paiement en détail intégrés à la gamme de ses solutions de paiement par mobile.

Les transactions financières pourront ainsi se faire de manière plus rapide et sécurisée.

Surfline : le Ghana lance son premier réseau 4G

La société ghanéenne de télécommunication Surfline a procédé mardi au lancement du premier réseau 4G du pays. Selon le Directeur général de la société, John Taylor, la première étape du projet a coûté plus de 100 millions de dollars. Pour l’heure seuls la capitale Accra et la ville de Tema bénéficient de ces nouveaux services.

« Nous voulons exploiter le vide existant en matière de 4G en proposant une connexion haut débit pour faciliter l’éducation et le commerce en ligne, a déclaré le directeur du groupe ghanéen, et pour permettre les activités à distance, particulièrement pour les personnes vivant hors des villes », a déclaré Taylor à l’agence de presse Reuters.

Selon Jeune Afrique, Surfline distribué gratuitement pour le moment aux tout premiers souscripteurs à une offre d’au moins 20 GB, coûte 555 cédis (environ 150 dollars). Le service est accessible à partir de 25 cédis par mois (environ 7 dollars) pour une connexion de 1GB. L’offre premium de 50GB coûte quant à elle 445 cédis (environ 120 dollars).

La maintenance du nouveau réseau est confiée à l’équipementier télécoms Alcatel-Lucent, partenaire de Surfline depuis 2013.

M-Banking en Afrique : gérer des comptes bancaires via un téléphone portable

Il est important de consulter régulièrement le solde de son compte bancaire afin de toujours disposer des liquidités nécessaires et éviter de passer dans le rouge.

Aujourd’hui, c’est désormais possible en Afrique de gérer en ligne des opérations bancaires les plus courantes depuis un smartphone ou une tablette. Ceci, grâce à un service dénommé « M-Banking ».

Le lancement de ce service se situe dans le cadre de l’annonce le 06 août dernier de la signature d’un accord entre l’opérateur mobile indien Bharti Airtel avec le groupe bancaire gabonais BGFI Bank.

Ce partenariat permettra aux clients de BGFI Bank de gérer leurs comptes bancaires via un téléphone portable dans quatre pays : le Gabon, le Congo, la RD Congo et Madagascar.

Selon les promoteurs, les clients de la BGFI Bank pourront ainsi effectuer des transferts d’argent entre leurs comptes bancaires et leurs comptes Airtel Money, vérifier leur solde et réorganiser leurs chéquiers à travers leur téléphone mobile.

Pour Chidi Okpala, directeur d’Airtel Money, « c’est une avancée significative pour Airtel Africa puisque nous cherchons à élargir notre empreinte panafricaine pour mieux servir les clients ».

« Nous sommes conscients que le téléphone mobile sera demain indispensable pour distribuer les services financiers de BGFI. Nous mettons d’ailleurs le M-Banking est au cœur de notre stratégie multi-canaux », a affirmé, de son côté, Henri-Claude Oyima, directeur de BGFI Bank.

Notons que BGFI Bank est actuellement présente dans huit pays : Gabon, Bénin, République du Congo, RD Congo, Guinée Equatoriale, Madagascar, Côte d’Ivoire et en France.

E-commerce : Jumia s’installe au Ghana et au Cameroun

Très actif en Afrique, le numéro 1 du commerce en ligne Jumia veut étendre ses activités au Ghana et au Cameroun. Jouissant d’une parfaite santé financière, l’installation de l’entreprise dans ces deux pays créera 100 emplois selon l’Agence de presse Reuters.

Avec une croissance mensuelle de 20% Jumia peut se permettre la conquête des parties de l’Afrique qui lui échappait jusqu’alors. Le leader du commerce en ligne au Nigéria était déjà présent au Kenya, en Egypte, au Maroc et Côte d’Ivoire. Jumia compte également renforcer sa présence en Ouganda.

Les nouvelles équipes du Cameroun, du Ghana et de l’Ouganda assureront le conditionnement des colis, la livraison et le service-clients. Elles permettront également à la société de réduire sa dépendance vis-à-vis des marchandises proposées par sa filiale kényane.

En deux ans d’existence, la société compte 1500 employés et reçoit des commandes estimées à plusieurs millions de dollars par mois selon Africa Internet Holdings (AIH) cité par Reuters. Au Nigéria, Jumia enregistre 400 000 abonnés et 100 000 visiteurs par jour. Le succès de la société de commerce en ligne s’explique en partie par le développement des TIC sur le continent.

Jumia propose sur ses plateformes, des appareils électroménagers, des bouquins, des vêtements entre autres.

“Black Rage”, l’hommage de Lauryn Hill à Michael Brown

Dans la nuit de mercredi, la chanteuse Lauryn Hill a partagé sur Twitter son morceau ”Black Rage” (interprétation de ”My favorite things”, tiré du film The Sound of Music), titre qu’elle joue uniquement sur scène depuis plusieurs années.

A travers ce texte, Lauryn Hill souhaite sans doute dénoncer le climat de violence qui règne actuellement dans l’État du Missouri et lancer un appel à la paix.

En effet, depuis la mort suspecte du jeune Michael Brown, un afro-américain de 18 ans, abattu de sang-froid par un policier, les émeutes se multiplient à Ferguson, ville où s’est produit le drame, dans la banlieue de Saint-Louis. A travers des paroles engagées, Lauryn Hill semble dénoncer la négligence dont est encore aujourd’hui victime la communauté noire aux États-Unis et tente d’apaiser la situation qui a bouleversé l’ensemble du pays. ”Black Rage is founded on wounds in the soul” exprime ainsi la solidarité de l’ancienne chanteuse des Fugees envers le Missouri.


lyrics

La chanteuse, après plusieurs années difficiles, est en pleine tournée mondiale et sera en concert au Zénith de Paris le 13 septembre 2014.

image 2 lauryn hill

 

Kemi Seba : Il est temps pour l’Afrique de durcir le ton

Black Nihilism - AFROKANLIFE

Kemi Seba : « Je ne suis que la voix de ceux qui veulent que l’Afrique durcisse le ton. »

AFROKANLIFE : Kemi, bonjour ! 1 an après le succès de Supra Negritude, tu ressors un autre livre, Black Nihilism. Qu’est-ce qui t’a motivé à écrire aussi rapidement?

Kemi Seba : Pour tout vous dire, plusieurs facteurs m’ont poussé à produire un nouvel ouvrage deux ans après la rédaction du précédent (Supra Négritude était sorti en 2013, mais avait été rédigé dès décembre 2012).

La première raison est qu’il s’est passé énormément de choses dans mon combat, depuis mon retour en Afrique. Passer de l’activisme afrodiasporique au travail de propagation du panafricanisme sur le continent africain a été similaire à mes yeux, à un passage pour un footballeur, de matchs joués en ligue 1 belge (compétition pour équipes moyennes professionnelles de football) à ceux effectués en Ligue des champions. J’ai vécu en 2 ans ce que je n’avais pas connu en 12 ans d’activisme précédemment. J’ai passé un cap dans ce combat, ce dernier s’est internationalisé, mon audience s’est densément démultipliée. La vie va vite, et je me devais de conter ce qui s’était passé, faire des mises à jour face à certaines questions politiques fondamentales.

La deuxième raison est que Supra Négritude a été comme tu l’as énoncé à juste titre un franc succès au sein de la nouvelle génération afro descendante; la tournée a elle aussi été un carton. Il y a une forte demande de mes sympathisants de se sentir plus proche de ce que je vis, ce que je fais. Le livre est pour eux un moyen de rentrer dans mon existence, de matérialiser leur ralliement à cette lutte que je mène pour eux.

Les tournées sont un moyen extraordinaire (quand tu as de l’audience) de véhiculer des idées, pacifiquement, mais efficacement. Ça te permet de rencontrer ton public, les gens qui t’aiment, qui te suivent dans ce combat. J’ai été à une certaine étape de ma vie activiste en quête de violence et de sang. Je suis aujourd’hui en quête de sapience et de sens. Mes partisans le ressentent.

AFROKANLIFE : Justement, tu es passé du statut d’activiste noir controversé en Europe (qualifié d’ailleurs par Jeune Afrique d’enfant terrible de la cause noire), à chroniqueur de télévision dans une émission de grande écoute en Afrique, et conférencier dans les universités. Comment s’est opérée la transition?

KS : Il se trouve que certains Africains influents dans la société civile, aussi bien dans le milieu estudiantin universitaire en Afrique que dans l’intelligentsia africaine, suivaient et décryptaient (bien plus que les gens en Occident) la diabolisation dont je faisais l’objet. Ce qui était qualifié de démarche terroriste par les médias européens ÉTAIT considéré comme révolutionnaire par les penseurs africains. C’est quelque part grâce à ce microcosme que j’ai pu accéder aux mass medias et m’y faire une place.

Mon statut actuel correspond au regard que l’observateur critique africain porte en toute objectivité sur mon combat. L’Occident m’a condamné. L’Afrique m’a anobli.

AFROKANLIFE : Comment expliques tu que bien que rentré en Afrique, tu sois l’activiste dans le milieu panafricain qui draine le plus de monde dans la diaspora?

KS : Je pense que mon discours répond à une demande, aussi bien sur le continent que DANS la diaspora. Mon existence médiatico-politique est la réponse à ceux qui veulent que l’Afrique durcisse le ton, cesse d’agir en « YABON BANANIA » comme bon nombre de frères en Afrique ou en Occident malheureusement le font.

AFROKANLIFE : Quel est ton regard sur les autres personnalités de la communauté noire en France, telles que Lilian Thuram, Christiane Taubira, Rokhaya Diallo, François Durpaire, Rost, etc.?

KS : Leur combat se ressemble quasiment tous… Et surtout, n’est pas le mien, mais ça reste mes frères et sœurs, et je les aime réellement, je veux que ce soit clair. Je dirais même que c’est sans doute à cause de leur existence qu’autant de gens sont demandeurs de cette alternative que je propose. Beaucoup d’afro-descendants sont en rupture avec l’Occident et cherchent d’autres voix que celles officiellement admises cherchent d’autres chemins que ceux qui mènent à la compromission avec l’oligarchie d’Occident. En temps de crise, les plus diabolisés et plus boycottés des médias occidentaux sont les plus suivis dans la rue. Et les plus acceptés par le système sont les moins écoutés dehors. C’est l’époque qui veut ça, je ne vais pas m’en plaindre.

AFROKANLIFE : Et Dieudonné, que penses-tu de lui? Quels sont vos rapports aujourd’hui?

KS : Dieudonné est un frère ET un ami. Je commencerais d’ailleurs ma tournée dans son théâtre normalement. C’est d’ailleurs celui qui, toutes couleurs confondues (de peau ou même politique), réunit le plus de gens dans la rue. Des gens de toutes origines. Le fait qu’il soit un Homme de scène qui agisse par le biais de l’humour l’aide à toucher une audience inimaginable. Il est la synthèse de toutes les luttes, de toutes les frustrations. Après, j’ai des désaccords de fond avec lui, et ce n’est un secret pour personne.

AFROKANLIFE : Quelles sont vos lignes de désaccords?

KS : Dieudo est pour une société métissée. Je suis pour la préservation des identités. Il n’est pas quelqu’un de communautaire, moi si. On veut tous un monde meilleur, mais on n’emprunte pas le même chemin pour y parvenir lui et moi. Ma priorité ce sont les Africains (du continent ou de la diaspora). Et en aidant mon peuple, je pense que j’aide l’humanité. Dieudo voit l’Humanité d’abord. ET en l’aidant, il pense aider son peuple. Mon discours est controversé aujourd’hui, mais avec le temps, quand les gens auront compris le « SIDA POLITIQUE » qu’est le mondialisme, ils diront que mon discours était des plus cohérents.

AFROKANLIFE : On t’a vu cette année être reçu par des dignitaires vénézuéliens, iraniens et autres. Comment expliques-tu la dimension internationale que tu as prise? Et pourquoi te rapprocher de ces pays?

KS : On arrive dans une ère ou la géopolitique est déterminante, plus seulement pour les élites, mais pour les masses. La télévision, et mes prises de position politico-médiatiques m’ont permis, je pense, de franchir beaucoup de paliers et ont forcé ceux qui m’observaient en secret depuis des années à franchir le pas et venir me voir. Ces pays ne sont pas parfaits, mais sont ceux qui résistent le plus au MONDIALISME. Par conséquent, ils sont les plus diabolisés par l’oligarchie d’Occident. Pas un attentat dans le monde qui ne soit attribué en premier lieu à l’Iran par CNN ou Israel24, et par les valets nègres qui les suivent. Pas une guerre qui ne serait provoquée par cette dernière SELON les iranologues et bien souvent subventionnée par l’OCCIDENT (c’est toujours intéressant de voir dans quel pays les prétendus spécialistes de l’Iran parlent…). Le Venezuela (dont je me sens beaucoup plus proche) est présenté dans un autre ordre d’idée comme un pays dirigé par un cartel qui se présente comme révolutionnaire. Ces deux pays sont les plus salis, car ce sont les plus INSOUMIS au mondialisme. ILS DIRIGENT le mouvement des NON ALIGNÉS, qui est la voie la PLUS RÉVOLUTIONNAIRE comme le disait THOMAS SANKARA. Il était normal donc que je me rapproche de ces derniers, même si, je le dis, ils ne pourront jamais dicter la conduite et les objectifs pour l’Afrique que j’ai. Ce n’est d’ailleurs pas leur démarche. Car ils savent que je ne suis pas un étudiant africain demandeur de visa pour Caracas, ou un étudiant africain adepte du chiisme voulant venir en Iran. Ils voient en moi une voix africaine LIBRE qui porte au sein de la jeunesse africaine et surtout, qui a compris le danger que représente le nouvel ordre mondial. On parle en tant que peuples libres, et on avance ainsi. Je suis un activiste panafricaniste, plongé dans la tradition. Et personne ne m’empêchera de préserver mon identité. Je ne deviens pas PARCE QUE je parle à l’IRAN ou au VENEZUELA, chiite ou vendeur de cachapa (spécialité culinaire vénézuélienne). Et si demain, vous entendez que je me suis rapproché des Russes (par rapport à leur nouveau positionnement vis-à-vis des non-alignés http://fr.ria.ru/world/20120830/195830441.html), cela ne voudra pas dire que je deviens un ambassadeur de la VODKA. L’Africain peut aussi avoir le sens de la stratégie. Et mon combat l’illustre, je pense, depuis des années.

AFROKANLIFE : N’as tu pas des frissons lorsque tu te remémores que tu militais pour la cause des noirs en banlieue parisienne il y a 15 ans, et qu’aujourd’hui des dizaines de milliers de gens suivent tes pas et se déclarent tes partisans?

KS : Le temps passe, mais mon combat ne laisse pas de place à la satisfaction, tant que l’Afrique ne sera pas libre, et tant que mon peuple aux 4 coins du monde ne sera pas respecté, mon ascension politique n’aura à mes yeux aucune valeur.

AFROKANLIFE : Quelles sont les dates de ta tournée?

KS : Mon livre sera disponible sur Amazon à partir du 11 septembre. Je serai à Paris le samedi 13 septembre au Théâtre de la Main D’or, le 20 septembre, je serai à Lyon, le 27 je serai à Bruxelles, le 3 à Marseille (nous sommes en train de régler les derniers détails à ce sujet), du 9 au 15 octobre, je serai en Guadeloupe et en Martinique. Le reste des dates, les lieux précis, etc., vous seront communiquées sur ma page fan. Je suis pressé de voir mon public. Ils sont ma raison de vivre.

Maxim Tissot et Wandrille Lefevre aident l’Impact

maxime tissot

Le mot victoire est de retour sur les lèvres de l’Impact de Montréal depuis que le bleu-blanc-noir a mis fin à une série de 7 défaites consécutives en battant le Fire de Chicago, 1-0. Frank Klopas a pris sa revanche contre son ancien club, Ignacio Piatti fait ses débuts en MLS et Marco Di Vaio marque un but Di-Vaiesque.

Ce n’était pas le match le plus divertissant pour les  17,132 fans presents au Stade Saputo, en ce samedi soir pluvieux. Les deux équipes sont apparus maladroites avec le Fire qui a été étouffé par les joueurs offensifs de l’Impact mais a été menaçant en contre-attaque sur le côté gauche ou en usant de longs ballons.

Le premier match de Piatti en MLS ne sera probablement pas son meilleur mais il a montré des choses intéressantes en essayant de combiner avec ses partenaires. Jouant surtout sur le flanc gauche, le joueur désigné Argentin a fait preuve d’envie et a démontré de la technique tout en s’adaptant autant que possible au jeu physique de la MLS, du moins celui de Chicago.

Piatti a été remplacé tôt en seconde mi-temps par un autre Argentin, Andres Romero, qui connait une superbe saison sous l’ère Klopas. Romero s’est rendu utile par un tir dangereux sauvé par Sean Johnson après avoir reçu une belle passe de Felipe, qui avait remplacé Bernier à la pause.

Mais c’est un autre remplaçant qui a fait la différence. Qui d’autre que Maxim Tissot, l’homme décisif des derniers matchs ?

http://www.youtube.com/watch?v=Q6tKLE1NlVU&list=PL40B5FAD42CFA36DF

Maxim Tissot est entré à la 73è minute pour Justin Mapp et il a adressé une passe astucieuse à Eric Miller, l’arrière gauche du soir. Miller se joue tant bien que mal de ses adversaires pour trouver Di Vaio démarqué dans la surface de réparation.

À la 84ème minute, Di Vaio marque avec assurance son 5ème but de la saison et procure une joie intense à ses coéquipiers, au staff et à tous les fans. Klopas a salué la performance des jeunes joueurs qui ont pris un rôle grandissant dans cette saison difficile, incluant Wandrille Lefevre aligné aux côtés de Matteo Ferrari en défense centrale.

http://www.youtube.com/watch?v=GUMa_2PLtlU&list=PL40B5FAD42CFA36DF&index=2

L’Impact de Montréal joue le C.D. Fas au Salvador ce mercredi en Champions League de la CONCACAF et va voyager à New York pour affronter le New York Red Bulls ce weekend.

Les rivalités dans la Ligue majeure de soccer : Derby MLS

Les rivalités sont une composante essentielle du sport dans le sens qu’elles élèvent l’intérêt de toute compétition que ce soit en France, au Canada, en Afrique ou ailleurs.

Probablement rien d’autre dans le sport ne réussit à intriguer et galvaniser autant que la rencontre de deux équipes qui se détestent. Cela définit également comment les partisans, les analystes et surtout les joueurs et les coachs voient leur sport dans sa globalité, surtout d’un point de vue historique.

À travers ses 19 années d’existence de Ligue majeure de soccer, il y’a eu des rivalités intéressantes qui se sont développées à travers le championnat. La plupart d’entre elles sont géographiques. D’autres sont la conséquence de la répétition de matchs à enjeux avec des rencontres dans les séries. Quelques rivalités MLS datent même d’une période où la ligue n’existait pas encore, prenant leur source en NASL dans les années 70′ et années 80′.

Le magazine LWOS Footy a dressé la liste des rivalités les plus excitantes et à même de porter le soccer américain vers des sommets inégalés. Ce qui distingue ses rivalités MLS de celles des autres compétitions américaines est le fait qu’elle n’implique pas seulement deux équipes. Il y’a même une future rivalité qui a le potentiel d’être la plus intense lorsqu’elle commencera en 2015.

MLS Derby

CASCADIA CUP – Portland Timbers, Seattle Sounders, Vancouver Whitecaps

Affirmer qu’il y’a un niveau de mépris élevé entre les trois groupes de partisans, particulièrement entre la Timbers » Army et les Emerald City Supporters, est un euphémisme. Les partisans des Timbers de Portland ont posé une affiche à Seattle affirmant leur titre autoproclamé de « Ville américaine du Soccer ». En 2009, durant un match de la Coupe des États-Unis de soccer la Lamar Hunt U.S. Open Cup, le joueur de Sounders Roger Levesque marque un but rapide dans le match et se moque des partisans de Timbers dans une célébration imitant un arbre qui tombe.

http://www.youtube.com/watch?v=iTseXtvLkKk 

Les équipes se sont partagé les 3 éditions de la Cascadia Cup depuis qu’elles sont en MLS. Le trophée de 2013 fut le plus disputé, avec Vancouver le remportant par 2 points devant Seattle et Portland. Pour en apprendre plus sur cette rivalité, lisez l’article de Roger Cleaves.

401 DERBY – Toronto FC, Montréal Impact

derby montreal toronto

Baptisée selon l’autoroute qui relie ces deux grandes villes canadiennes, cette rivalité trouve sa racine dans les ligues mineures quand les Toronto Metros et le Montreal Olympique commencent à jouer en 1971. La franchise de Montréal cesse ses opérations en 1974, empêchant ainsi la rivalité de se développer pleinement. Le derby renaît brièvement lors que l’Impact de Montréal et le Lynx de Toronto rejoignent la A-League dans les années 90′. Deux facteurs empêchent la rivalité de gagner en intensité. Le calendrier des matchs qui ne prend pas en considération les réalités locales (cf : l’article de John Richan). L’autre facteur est la performance en dent-de-scie des deux clubs canadiens. En prenant en considération la passion des deux groupes de partisans des clubs respectifs, les Red Patch Boys de Toronto et les ultras de Montréal, il est évident qu’il existe une énorme rivalité dans la MLS qui n’a pas atteint son plein potentiel dû aux réalités du terrain.

ATLANTIC CUP – New York Red Bulls, DC United

New York Dc United

Cette rivalité est le symbole même de la bonne vieille animosité du Nord-Est américain, à la façon des Yankees-Red Sox au baseball. Bien que la Coupe atlantique ne fut introduite qu’en 2002, ces deux clubs phares se détestent depuis la première saison lorsque New York était connu sous le nom de MetroStars. Les deux camps se sont rencontrés dans les séries de la MLS, avec DC remportant la victoire au meilleur des 3 matchs après que Raul Diaz Arce marque un pénalty à la 89e minute du 3e match.

Les séries ainsi que la ligue MLS étaient dominées par DC dans les premières années, remportant 3 des 4 MLS Cup. Cependant, New York a commencé à obtenir plus de succès récemment, depuis son acquisition par la multinationale de boissons énergisantes Red Bull donnant une nouvelle identité à l’équipe ainsi que des installations performantes depuis 2010.

CALIFORNIA CLASICO – Los Angeles Galaxy, San Jose Earthquakes

la galaxy san jose earthquakes

Un peu comme la rivalité DC-New York, cette affaire 100 % californienne débute dans la saison inaugurale de la MLS en 1996, quand San José était connu sous le nom du Clash. C’est officiellement la plus vieille rivalité identifiée (California Clasico) de la ligue et les joueurs qui ont pris part aux rencontres les qualifient comme les plus intenses du championnat. Elle symbolise les différences sociales existantes entre les résidents du Sud et Nord de la Californie.

Cette rivalité a connu un creux lorsque la franchise de San José, qui a changé de nom pour les Earthquakes en 1999, fut relogée à Houston sept ans plus tard. Mais San José  n’a eu besoin que deux années pour revenir dans la MLS après la conclusion d’une entente de construction d’un stade exclusif au soccer. Les Earthquakes ont emménagé dans leurs locaux la saison suivante, pour le plus grand bénéfice de la rivalité de l’état le plus peuplé des États-Unis.

TEXAS DERBY – Houston Dynamo, FC Dallas

On dit que tout est plus gros au Texas, et quand il s’agit du derby entre Houston-Dallas le trophée en est le meilleur symbole. Connut sous le nom El Capitán, ce n’est pas vraiment un trophée, mais plutôt un canon du 19e siècle de la période de la Guerre civile. Pourquoi pas? Le détenteur du titre utilise le canon quand l’équipe marque ainsi que durant les festivités d’avant-match.

TRILLIUM CUP – Columbus Crew, Toronto FC

Bien que les puristes qualifient cette rivalité d’invention de la MLS, n’allez pas dire cela aux partisans de Toronto. Chaque année, ils organisent un voyage de 2,500 partisans vers le stade du Crew depuis l’existence de la Trillium Cup en 2008. En fait, après le match nul 1-1 le 28 mars 2009 de nombreux affrontements ont eu lieu entre les partisans  conduisant la police à intervenir avec force.

HUDSON RIVER DERBY – New York Red Bulls, New York City FC

Quand le New York City FC jouera en 2015, il est inévitable qu’une rivalité émerge avec le voisin le New York Red Bulls. Selon la localisation du stade de Red Bull à Harrison au New Jersey, et donc de l’autre côté de la rivière Hudson, le trophée idéal de cette rivalité symboliserait cette division naturelle traversée quotidiennement par des millions de personnes en tunnel ou en pont.

Déjà, les nouveaux venus commencent à déclasser leur futur rival avec la signature de Frank Lampard et David Villa. Avec Thierry Henry évoquant sa retraite et des joueurs comme Tim Cahill ou Bradley Wright-Phillips qui reçoivent de l’intérêt de clubs étrangers, la pression est sur les Red Bulls pour répondre par une grosse signature.

MENTION HONORABLE : SuperClasico (Los Angeles Galaxy, Chivas USA), Brimstone Cup (Chicago Fire, FC Dallas), Rocky Mountain Cup (Colorado Rapids, Real Salt Lake), Heritage Cup (San Jose Earthquakes, Seattle Sounders).

Peut-être, l’une des meilleures méthodes pour cultiver l’intérêt des amateurs de sports occasionnels sur les marchés de la MLS est de promouvoir le caractère unique de ces rivalités et ce qui les distingue de celles des autres sports. Avec la ligue qui continue d’augmenter sa fréquentation et plus en plus de gens qui découvrent la passion et le dynamisme existant dans les stades de la MLS, le benfice est grand d’améliorer la réputation de la ligue d’un point de vue de la qualité de jeu et de l’ambiance au stade. Le sport comme un théâtre, non seulement par le résultat sur le terrain, mais aussi par la présence d’une trame de fond entretenue par des récits convaincants pour lesquels les rivalités jouent un rôle majeur.

(Librement traduit de l’anglais de lastwordonsports.com)

Phreytunez – Watch New Clip Video Oku [Official Video]

Phreytunez – Oku

Phreytunez is one Naija artist that’s making waves for himself in the diaspora with Q.M.S (Quality Music Squad) solidly behind him.

Few weeks ago Phreytunez released a club banger “Oku” (Fire) which went wild on social media and since then been receiving massive airplay.

The artist relentless in his effort to bring quality content to his fans brings to the big screen the visuals of this awesome tune Oku, directed by John Ukandu.


Phreytunez – Oku-2

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New York Red Bulls : Le club des Français dans la MLS !

Saer Sene New York Red Bulls Le club des Français dans la MLS

Les New York Red Bulls se sont offerts Saër Sène, leur quatrième Français dans la MLS soit le double de l’Impact de Montréal.

Après Thierry Henry, Peguy Luyindula et Damien Perrinelle, les New York Red Bulls ont engagé un nouveau Français dans leu équipe.

Le natif de Paris, qui évoluait depuis 2012 pour les New England Revolution – installé à Foxbouroug dans le Massachusetts – a été échangé avec le joueur américain Andre Akpan.
Sène a marqué 17 fois et s’est fait complice de huit autres buts en trois saisons dans la MLS. En 2012, il a mené l’équipe avec 11 buts.

Avant de se joindre au circuit Garber, Sène a passé sept saisons entre la France et l’Allemagne, évoluant notamment au sein des équipes de réserve du Paris Saint-Germain et du Bayern Munich.

Saër est le fil d’Oumar Sène, ancien joueur du Stade lavallois, buteur dans l’épopée européenne du club de la Mayenne mais aussi capitaine du Paris Saint-Germain et international sénégalais.

Le joueur français semble lui aussi ravi de venir à New York, et de jouer aux côtés de l’ancien champion du monde Thierry Henry. Grand fan et ami de l’ancien attaquant des bleus, Thierry Henry, il a désormais  l’occasion d’évoluer à ses côtés et de réaliser son rêve de gosse. “Je n’ai pas de mots. Thierry Henry, c’est mon idole d’enfance! Jamais je n’aurais imaginé évoluer dans la même équipe que lui un jour” a t-il affirmé à France Football.

Saer Sene ce français qui enflamme la MLS


Saër Sène, ce Français qui enflamme la MLS ! par evidenceprod

Pourquoi Clint Dempsey joue pour Seattle Sounders FC en MLS ?

pourquoi clint dempsey seattle

C’est le rédacteur du magazine Sport Illustrated Grant Wahl qui a expliqué pourquoi Clint Dempsey a atterri aux Seattle Sounders FC en Major League Soccer dans une transaction qui a surpris toute la ligue. C’est une lecture intéressante pour comprendre ce qui se passe derrière les rideaux, mais d’autant plus pour saisir à quel point les Seattle Sounders étaient peu impliqués dans la transaction. C’est évident, la MLS voulait envoyer Dempsey à Seattle.

Pour savoir à quel point la MLS a tiré les ficelles, prenez note que le directeur général des Sounders a appris la disponibilité de Dempsey par un coup de téléphone du VP de la ligue Todd Durbin.

“Adrian, tu as une chance d’avoir get Clint Dempsey,” Durbin lui a dit.

Au même moment, le commissionnaire de la ligue Don Garber envoie un courriel au propriétaire des Sounders, Joe Roth. Dempsey était intéressé à revenir en MLS, mais seulement à Seattle, Los Angeles et Toronto. Pour des raisons diverses, la MLS a poussé Seattle devant les deux autres destinations. Les sources de Grant Wahl disent que « Toronto a accepté que ce soit mieux pour la ligue si Dempsey jouait pour une ville américaine » [NDLR selon ses sources, Wahl avait affirmé en novembre 2013 que Nesta serait coach de l’Impact de Montréal en 2014].

Et pour Los Angeles?

« Je pense qu’il était important que Dempsey atterrisse …  comment le dire diplomatiquement… pas à Los Angeles, » affirmait Roth. « Car selon la perception collective, la MLS aurait paru comme la ligue d’une seule équipe quand il s’agit des joueurs internationaux de grand calibre »

Dempsey a négocié exclusivement avec Seattle, et ils sont arrivés à une entente : 24 millions $ sur 3 ans et demi. Le montant du transfert (9 millions $) pour Tottenham n’a pas été payé par les Sounders, mais par la MLS.

Il se pose des questions sur le fait que Dempsey a outrepassé les règles en vigueur concernant le retour de joueurs américains dans la MLS.

Alors que la plupart des propriétaires sont heureux que Dempsey ait rejoint la ligue, tous ne sont pas satisfaits par le processus qui l’a conduit à Seattle. « La ligue voulait Dempsey à Seattle », dit l’un des dirigeants rivaux. Les propriétaires ont été troublés par le processus d’arrivée de Dempsey pensant qu’à la manière des retours de joueurs américains internationaux, il serait soumis au processus d’allocation. (Le rival de Seattle, Portland, est numéro 1 dans la liste d’allocation).

(MLS affirme que cela ne s’applique pas pour les joueurs désignés).

Le processus était hors de contrôle, du moins légalement — la MLS a une structure d’entité unique, signifiant que les équipes et les contrats de joueurs appartiennent à la ligue, avec les propriétaires de clubs qui sont mandatés pour les opérer. Si la MLS veut manipuler les contrats entrants pour placer certains joueurs dans certaines villes, c’est son droit. (Pour ce qui est de payer le montant de transfert de Dempsey, la MLS a toujours assumé cette stratégie d’acquisition de top talents internationaux.)

Alors que l’équilibre compétitif de la ligue fait débat, le transfert de Dempsey à Seattle a été un énorme coup pour une ligue en négociation de ses droits télévisés. La MLS fera toujours ce qui est mieux pour la MLS.

[SI.com]

Clint Dempsey troque son maillot contre du popcorn

  

Quel avenir pour les joueurs canadiens en MLS aux États-Unis ?

Le commissaire-adjoint de la MLS, Mark Abbott, est déterminé à trouver une solution pour le traitement des joueurs canadiens en MLS aux États-Unis.

En vertu des règles de la MLS, les places réservées aux joueurs locaux dans les effectifs des équipes canadiennes (Toronto FC, Impact de Montréal, Whitecaps de Vancouver) peuvent être remplies soit par des Canadiens ou des Américains.

Mais pour les équipes américaines, le joueur éligible doit être un citoyen américain, un résident permanent ou avoir un autre statut spécial (comme statut de réfugié ou d’asile). Les Canadiens ne sont donc pas tous admissibles dans les places réservées aux joueurs locaux aux États-Unis.

En substance, cela signifie que pour faire leur place dans une équipe MLS aux États-Unis, les Canadiens sont en concurrence non seulement avec les États-Uniens mais aussi le reste du monde.

Les clubs de la MLS basés au Canada doivent avoir un minimum de trois joueurs canadiens dans leurs effectifs.

canada soccer

Interrogé sur les règles en vigueur aux États-Unis, Abbott a fait référence à une loi américaine qui régit le traitement disparate des ressortissants non américains.

« Fondamentalement, toute personne qui n’est pas un citoyen américain doit être traitée de la même manière », a-t-il dit.

« Cela étant dit ce que nous nous sommes engagés à la CSA (Association canadienne de soccer) — parce que nous voulons le soccer canadien soit un succès, et que l’équipe nationale performe — c’est que nous voulons examiner les solutions possibles. »

Abbott a déclaré qu’il n’avait rien à partager en termes de résolution pour ce double traitement « sauf pour dire que c’est un engagement que nous avons fait que nous allions travailler avec eux sur. »

Interrogé pour savoir s’il voit la lumière au bout du tunnel, Abbott a déclaré : « Dans mon expérience lorsque les gens se sont engagés à résoudre un problème, ils vont trouver un moyen de résoudre ce problème. »

« Je ne sais pas quelle est la solution spécifique autrement que de dire que nous apprécions énormément notre relation avec la CSA. Notre point de vue est que nous sommes aussi investis pour la réussite du soccer au Canada que n’importe qui. Trois de nos équipes, trois de nos grandes équipes sont là-haut. »

Dans d’autres nouvelles de la ligue :

— Abbott a dit qu’il rencontre des acheteurs potentiels de Chivas USA, la franchise chancelante de Los Angeles prise en charge par la ligue plus tôt cette année, et prévoit une vente « dans un délai raisonnable. »

— Les équipes joueront un calendrier de 34 matchs la saison prochaine, à partir de début Mars et terminera avec la Coupe MLS au début du mois décembre.

— Abbott a répété que la MLS a cherché à modifier son calendrier pour s’adapter au calendrier de la FIFA, mais a exclu tout changement imminent. Cela va à l’encontre de ce président de la FIFA Sepp Blatter a déclaré cette semaine à Toronto. Abbott n’a pas réussi à expliquer d’où Blatter tenait ses propos.

— Il a réitéré que la promotion/relégation ne se produira jamais dans la MLS.

— Le plan de la ligue pour atteindre 24 équipes en 2020 représente « le juste équilibre » pour son modèle d’affaires.

Traduit librement de l’article de Neil Davidson

L’Afrique «au cœur d’un post-colonialisme qui ne dit pas son nom»

Le sommet a-t-il été à la hauteur des enjeux africains?

Yves Ekoué Amaïzo

On ne peut qu’être dubitatif. Certes, c’est un grand événement, mais cela n’a rien de comparable avec les échanges que le continent entretient avec la Chine ou le Japon. À Washington, Obama a fait du business, au sens américain du terme, en organisant des rencontres avec des hommes d’affaires sur les secteurs cibles de l’énergie et de la construction. Les États africains sont tombés collectivement dans le piège, alors qu’ils plaident eux-mêmes depuis des années pour un traitement d’égal à égal.

Une mauvaise idée?

Cela conforte la logique de la «smart diplomacy» qui lie l’aide au développement (en baisse) à la promotion du commerce, soit un retour sur investissement. Les États-Unis l’applique déjà pour l’aide bilatérale, tout comme la Banque mondiale. En Afrique, personne n’ose attaquer cela. Seul le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s’est permis de décliner l’invitation des États-Unis, car il dispose d’un contre pouvoir solide avec l’Arabie Saoudite.

Les ONG ont aussi pointé du doigt l’absence de la société civile…

Par définition, la société civile n’a pas d’argent, donc elle n’a pas été invitée! Même chose d’ailleurs pour les pays les plus pauvres comme l’Érythrée et la Centrafrique. Quant au Zimbabwe, il avait déjà annoncé qu’il ne souhaitait pas faire de commerce avec les américains, donc il n’était pas intéressant de le convier. Cette approche stratégique a par ailleurs fait sauter en éclat l’obligation de respecter les droits humains et de réduire la corruption, même si cela a fait partie des déclarations d’Obama.

Ses appels à la bonne gouvernance ne sont pas crédibles?

Il est plus facile de ne pas inviter le président de l’Érythrée que de refuser la venue de ceux du Tchad ou de la Guinée équatoriale, des pays mis à l’index mais assis sur une manne pétrolière. Obama se garde bien aussi de constater que la gouvernance publique ghanéenne de ces dernières années a été mauvaise au point d’amener ce pays à demander en catastrophe l’aide d’urgence du Fonds monétaire internationale du fait d’un déficit budgétaire sans précédent…

Les partenariats économiques avec l’Europe ou les Etats-Unis peuvent-ils profiter à l’Afrique?

L’African Growth and Opportunity Act (Agoa) est un accord dangereux car ce sont les Etats-Unis qui déterminent quels produits peuvent bénéficier de la franchise de douane, selon des conditions non tarifaires dans la plupart du temps. Cette institution permet de faire entrer un peu plus de 6 000 produits sélectifs aux États-Unis, dont une majorité liée au pétrole et, dans une moindre mesure, au textile. Mais quand les Etats-Unis ne veulent pas de crevettes, car ils ont un excédent, ils inventent n’importe quelle réglementation pour ne pas les laisser entrer sur son sol ou pour faire baisser les prix. Dans le sens inverse, les autorités américaines cherchent à tout prix à exporter des machines outils made in USA et supportent mal le fait que des pays africains importent des équipements industriels chinois par exemple. Ils vivent cela comme une forme de dumping. C’est pour cette raison notamment que l’Agoa n’a pas encore été renouvelé. Ces accords sapent des pans entiers de souveraineté des pays africains.

Les institutions internationales évoquent pourtant l’émergence d’une classe moyenne africaine. Mythe ou réalité?

La classe moyenne va un peu mieux, mais son essor est quasi indexé sur le prix des matières premières… Tout cela est très orchestré, à l’image d’un plan Marshall pour l’Afrique venant des Etats-Unis. Il faut arrêter de rêver et savoir que ce ne sont pas les contribuables américains qui paieront en totalité la dette colossale des Etats-Unis, mais bien une partie des Africains via les facilités d’accès aux matières premières, dont les prix contractuels restent largement en deçà des prix du marché.

Et du côté de l’UE?

Si les Accords de partenariat économique (APE) n’ont toujours pas été formalisés par les pays d’Afrique, c’est bien qu’un grand nombre de leurs dirigeants, pourtant très conciliants avec l’Europe, n’y trouvent pas leur compte. A l’image de l’OMC, les pays riches veulent toujours organiser le commerce du haut vers le bas. Mais pour cela, il faut d’abord avoir des intégrations régionales fortes, ce qui n’est pas le cas. L’Europe est en position de force pour imposer un agenda. Elle contrôle des infrastructures à travers la Banque africaine de développement et pèse de tout son poids pour imposer ses vues aux ministres des finances, tout en restant très silencieuse, sauf dans la presse, sur le népotisme et les droits humains. L’Afrique est au coeur d’un post-colonialisme qui ne dit pas son nom.

Qu’est ce qui a changé depuis l’époque des plans d’ajustements structurels et la vague de néolibéralisme?

Rien n’a vraiment changé de facto. Quelques dettes publiques ont été effacées, mais d’autres ont été contractées. L’économie reste libérale car les structures et l’environnement le sont intrinsèquement. La flexisécurité est imposée par la finance globale et met en compétition des salariés entre eux. Résultat, la plupart des salaires sont tirés vers le bas. On aménage le système avec quelques soupapes de sécurité, mais la croyance en la réussite financière, au royaume de l’argent, emporte encore tout. L’Afrique n’a jamais eu autant de millionnaires, mais la plupart le sont devenus grâce à des marchés obtenus avec l’aval des États ou des complaisances qui encouragent l’optimisation ou l’évasion fiscale. Surtout, ils privilégient les domaines où il n’y a rien à faire: l’industrie extractive, beaucoup plus simple et rémunératrice que l’industrie transformatrice.

Vue aérienne d'une installation pétrolière sur l'île de Bonny dans le sud-est du Nigéria, en mars 2013.

Vue aérienne d’une installation pétrolière sur l’île de Bonny dans le sud-est du Nigéria, en mars 2013.

L’industrie reste donc en panne?

Il n’y a pas de frémissement de l’industrialisation africaine. Les télécoms sont assez développés, mais les sociétés du secteur refusent pour la plupart de faire l’assemblage ou la fabrication des téléphones portables sur le continent. Même les plus grands, comme le soudanais Mo Ibrahim, ne veulent pas s’y mettre par peur de perdre beaucoup d’argent. Trop de leaders africains ne veulent pas apporter de la valeur ajoutée manufacturière. Il faudrait atteindre un taux de 17%. Or, l’Algérie est à 7% et le Nigeria seulement à 4%! Sans concurrence réelle, ni désir d’investir dans des appareils productifs, l’Afrique représente à peine 1,5% de la valeur ajoutée manufacturière mondiale alors qu’elle pèse 15% de la population mondiale.

Lire la suite de l’article:  L’Afrique ” au coeur d’un post-colonialisme qui ne dit pas son nom “

PAR CHRISTIAN LOSSON ET AMANDINE CAILHOL

Source: Journal Libération

Je suis contre le Féminisme parce que TA GUEULE par Murielle Wonja

Feminisme

Nous sommes en 2014, et c’est toujours aussi important pour l’être humain de dire à tout le monde ce qu’il pense. Le truc triste c’est que des fois, ce qu’on pense vaudrait à peu près pareil qu’un énorme tas de bouse de vache. Mais il y a une parade que le même être humain, dans sa richesse et son insupportable contradiction a inventé pour les gens qui pensent de la bouse de vache : la liberté d’expression. Parlons d’un exemple très affligeant de liberté d’expression.

Women against Feminism

« Les femmes contre le féminisme »

Oui, vous avez bien lu. Pas les hommes contre le féminisme (Pour changer). Pas non plus les chats contre le féminisme, mais les femmes contre le féminisme. Au 19e siècle, naissait un mouvement qui avait comme principal objectif de combattre l’inégalité sociale entre les hommes et les femmes. En 2014, le combat continue, mais il y a des femmes qui, non contentes d’avoir largement profité des bienfaits de cette lutte, décident brusquement de cracher dans la soupe et déclarent fièrement : « Je suis contre le féminisme ». Non mais elles ne le déclarent pas juste aux gens dans la rue hein. Elles l’écrivent sur un bout de papier et postent des photos d’elles sur un site monté par une personne qui doit avoir un sens de l’humour encore plus douteux que le mien.

Je n’ai rien contre la liberté d’expression. Vraiment rien. Moi aussi j’ai souvent des idées qui ne valent pas forcément la peine d’exister mais pour lesquelles je me bats chaque jour, comme le droit à la procrastination et au manque d’inspiration devant des délais courts. Mais est-ce que j’en fais un mouvement soutenu par un Tumblr ? Non. Peut-être parce que je sais que ce genre d’idées ne mènera personne nulle part sinon droit dans le mur. Et peut-être aussi parce que l’idée en elle-même n’a pas grand-chose de solide. Et ce que je reproche justement à cette énième mouvance antiféministe pas productive pour un sou, c’est qu’elle est soutenue par deux principes fondamentaux de défonçage de porte ouverte qui débouche direct sur un mur : l’ingratitude et l’ignorance.

Pourquoi les femmes contre le féminisme sont des ingrates.

I don’t need feminism because victim mentality is a personnality disorder : Je n’ai pas besoin du féminisme parce que la victimisation est un trouble de la personnalité.
I don’t need feminism because victim mentality is a personnality disorder : Je n’ai pas besoin du féminisme parce que la victimisation est un trouble de la personnalité.

Ok. Alors, pour ta gouverne, jeune dame qui a eu l’excellente idée de voiler ton visage à la face du monde, avant de souffrir d’un trouble de la personnalité diagnostiqué par le psychologue d’en bas de chez toi, la femme féministe a été une victime. C’était une femme qui vivait mal le fait de ne pas jouir des mêmes droits que les hommes, dans un contexte socioculturel qui la considérait comme « inférieure ». C’était une femme qui en a eu marre de souffrir en silence, et a décidé de se battre pour que d’autres ne souffrent plus. C’est grâce à cette femme, victime d’hier, que toi, ingrate d’aujourd’hui, tu peux voter, travailler, étudier, faire du sport et accessoirement, poster des âneries sur internet. Maintenant il faut tous qu’on soit d’accord sur un fait : ne pense pas que tu t’es levée le matin de tes vingt ans en réalisant que tu avais une poitrine et aucune raison de te plaindre. Ce qui te rend aussi forte et libre aujourd’hui provient de décennies de travail acharné, de railleries et de refus. Donc la prochaine fois que tu auras envie de jouer la petite maligne qui n’a besoin de personne, dis merci à celles qui ont rendu ça possible.

Pourquoi les femmes contre le féminisme sont des ignorantes.

Si vous parcourez ce maudit Tumblr vous vous rendrez vite compte que la plupart des billets tournent autour de « Je suis contre le féminisme parce que je préfère l’égalitarisme » (Bravo pour l’enfonçage de porte ouverte), « je ne suis pas une victime » « Je suis forte, j’ai faits des études et je ne me sens pas inférieure à l’homme ». Voilà, en gros on a des femmes équilibrées qui n’ont pas peur de s’affirmer en tant que femmes. Je vais reformuler pour qu’on se rende tous compte de la drôlerie de la situation : on a des féministes dans l’âme qui sont contre le féminisme.

I don't need Feminism because...
I don’t need Feminism because…

Je crois que voici le problème dont souffre le féminisme depuis sa création : des femmes se révoltent contre l’oppression d’un système patriarcal. Mais vu que ce système a été mis en place par des hommes, tout le monde a l’air de mal le prendre et se met à penser que les féministes en veulent à tout ce qui a un pénis. Non, le féminisme en réalité souhaite que toutes les femmes, grandes, petites, étranges, ennuyeuses, mères, jeunes, vieilles… soient bien, vivent bien, soient respectées, ne souffrent plus d’injustice parce qu’elles sont des femmes.  Mais vu qu’à la base, la simple évocation du terme « féminisme » fait sursauter parce qu’il implique historiquement la révolte contre un système en place, les réactions négatives tournent autour de  la raillerie machiste ou du rejet, selon le genre auquel on appartient. Vous étalez ça sur plusieurs années et en 2014 on obtient un portrait de la féministe complètement caricatural :

–          Refuse de se raser les jambes et les aisselles, a un problème avec ce qui fait « trop femme »

–          Se transforme en Diable de Tasmanie dès qu’elle voit passer un homme.

–          A une vie sexuelle un peu triste. (Tu y reconnaitras un euphémisme à la très célèbre expression « mal baisée », qui désignera selon les cas les carriéristes, femmes au foyer, sportives, bref des personnes qui assument le fait de s’assumer.)

–          Hystérique, hypersensible, n’a aucun sens de l’humour.

–          A ses règles tous les jours de l’année (ce qui explique son comportement colérique)

–          Passe son temps à se plaindre, voit de l’injustice partout, surtout là où il n’y en pas (Comme dans le viol par exemple.)

–          A parfois des mœurs légères mais ne supporte pas qu’on la traite de fille aux mœurs légères.

Et on obtient par la même occasion des femmes qui sont contre les droits des femmes. Et c’est les féministes qu’on traite de contradictoires ? Attendez que je fasse un Facepalm. Non pas sur ma face, sur la leur.fem

 Je veux bien que l’on soit contre le fait de brûler son soutien-gorge, parce que forcément après, comment tu fais sans soutien-gorge. Je veux bien qu’on soit contre les poils, mais affirmer « être contre le féminisme » et donner comme raison « ça ne me dérange pas qu’un mec me tienne la porte lorsque j’entre quelque part », là c’est juste tomber dans le piège de la raillerie machiste. C’est ne pas tenir compte de l’histoire, de tous les courants féministes (parce qu’il y’en a tellement, qui militent pour tellement de choses différentes) qui sont nés et continuent de naître avec le temps, c’est s’exclure du débat, car que ça vous plaise ou non mesdames, il  existe un débat sur la condition féminine dans le monde, il était là avant vous. Et pendant que vous vous amusez à taxer TOUTES les féministes d’apprentis mecs qui refusent de faire la cuisine à leurs hommes, ces dames militent pour que des petites filles aient le droit d’aller à l’école, postent des vidéos pour lutter contre le harcèlement de rue, vont jusqu’à se déguiser en homme pour dénoncer le profilage sexiste dont certains employeurs font souvent preuve.

I don't need feminism because...
I don’t need feminism because…

C’est bien de s’exprimer, mais c’est encore mieux de s’exprimer pour dire des choses UTILES, par pour répandre des inepties sur la toile et salir l’image d’un mouvement qui part d’un malaise social et se bat depuis pour le bien-être de tous. Femmes contre le féminisme, je vous exhorte à aller vous documenter un peu. Apprenez-en un peu plus sur les différentes vagues de ce mouvement que vous critiquez sans visiblement le connaitre, et revenez une fois que vous aurez les idées claires, qu’on discute de pourquoi le mot en « isme » vous fait si peur que ça.


Cet article a été rédigé par Murielle Wonja

Bio de Murielle : Conteuse de charmantes et incohérentes fadaises sur la vie, les chiens et
les voisins qui piratent ton wifi, je suis partagée entre écrire pour imager ce que j’absorbe du monde et raconter n’importe quoi pour mieux me faire comprendre. Du coup je fais les deux en même temps et comme rien de tout ça ne marche, je pense à essayer la batterie.

Twitter : @Mkilljoy

Afro Inspiration : JX Paulin, promoteur MySIMAX

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Le développement de l’Afrique passe par son investissement dans les nouvelles technologies. L’homme d’affaire franco-togolais JX Paulin, promoteur MySIMAX en est conscient. Il met ses compétences acquis dans ce secteur après près de deux décennies en Chine au service du continent africain. Sa structure offre des bourses d’étude aux étudiants africains grâce aux partenariats établis avec les grandes écoles du continent. Dans une interview exclusive accordée au site Africa Top Success, l’homme évoque ses origines, ses ambitions pour l’Afrique et son rêve de voir l’Afrique devenir une « Silicon Valley ».

Bonjour JX Paulin. Quelle est la nature de vos relations avec l’Afrique, principalement avec le Togo ?

Tout d’abord, je remercie Africa Top Success de l’occasion que vous me donner de partager mon expérience avec vos lecteurs.

Les relations qui me lient à l’Afrique et au Togo sont simples : elles sont celles du sang. Je suis le fils d’un Togolais fier et travailleur. Ma mère et lui m’ont transmis la fierté d’être Noir, d’être Africain, et les valeurs du travail. J’ai grandi avec une carte du Togo agrafée sur mon armoire et un poster de l’Afrique sur mon mur.

Qu’est ce qui explique votre retour en Afrique ? Vous avez arrêté un pays et une date pour le démarrage de vos activités en Afrique ?

Mon retour en Afrique s’explique par ma volonté de partager mes expériences et surtout cette approche pragmatique qui a fait le succès de la Chine – ou de Singapour- et a permis de sortir plus de 500 millions de personnes du seuil de pauvreté, et ce en moins de 30 ans.

Je suis un Afro-optimiste, persuadé de notre potentiel, et pour moi la meilleure façon de le prouver est de m’impliquer entièrement !  Nous avons déjà démarré nos activités au Gabon et allons équiper dès la prochaine rentrée les étudiants des établissements supérieurs AFRAM Guinée Equatoriale, puis AFRAM Gabon. La direction de ces établissements a voulu permettre à ses étudiants de baigner dès maintenant dans les nouvelles technologies nécessaires au monde professionnel de demain, et ce dynamisme leur a valu l’obtention de notre bourse MySIMAX – Le Parcours Chine, récompensant leurs lauréats avec un trimestre d’étude dans une des meilleures universités Chinoises, et ce à nos frais. C’est ça, l’engagement de MySIMAX ! Nous n’avons pas encore arrêté la domiciliation du siège Africain de MySIMAX Inc.  Nous étudions encore toutes les possibilités.

Selon vous, quels sont les pays dont le climat est propice aux affaires sur le continent ?

Les pays anglophones Africains sont pour l’instant ceux qui sont le plus propices aux affaires. Ils n’ont pas hérité de cette lourdeur administrative typiquement française qui ralenti- voir même bloque parfois – l’économie de marché et entrepreneuriat. Les pays qui ont su s’en débarrasser sont d’ailleurs ceux qui progressent le plus rapidement sur notre continent. Je pense notamment au Rwanda.

Il est enregistré depuis quelques années le développement des startups en Afrique. Cependant, le continent dépend encore fortement des technologies occidentales, parfois pas adaptées aux réalités africaines. Comment expliquez-vous cette situation ?

C’est la le combat de MySIMAX. Comment peut-on – nous Africains – créer des technologies si nous n’avons même pas accès aux dernières nouveautés ? Ce serait nous demander de gagner la Coupe du Monde de foot en nous livrant des ballons en mousse ! On ne peut s’approcher de ce qu’on ne connaît pas, d’où notre insistance pour promouvoir l’éducation par tablettes et ainsi propulser l’accès aux connaissances technologiques. Nous ne sommes pas de ceux qui sous-estiment les jeunes Africains et savons pertinemment que – à force d’utiliser nos tablettes tous les jours – nos jeunes commenceront eux aussi à coder, à développer leurs propres applications, leurs propres technologies. Il n’y a aucune honte à utiliser des technologies occidentales et il ne faut surtout pas en faire un problème d’ego. L’important est de savoir les utiliser et les transformer afin qu’elles servent nos intérêts! La Chine le prouve tous les jours…

 Mysimax développe des tablettes tactiles adaptées aux différents besoins des pays  en développement. Quelles sont les particularités de ces produits et quels impacts peuvent-ils avoir sur les économies africaines ?

Nous développons bien plus que des tablettes. C’est une véritable solution que nous proposons à nos partenaires. Tablettes, accessoires au complet, accès au contenu, veille technologique, formation en Chine, etc.… Nous avons repensé la consumer experience d’un utilisateur de pays en développement, en prenant compte des particularités des régions, de la couverture internet et du niveau global d’éducation. Mais le mot d’ordre de MySIMAX est vraiment « Forward Thinking », ou penser vers l’avant.  Et tous nos produits sont basés autour de cela. Bien sûr, nos tablettes MIX Pro ont des processeurs Quad-Core, une mémoire de 48GB, 3G + Téléphone, GPS, cameras avant/arrière, connecteur mini-USB et fonctionnent sous Android. Surtout, notre technologie ne cesse de s’améliorer. L’utilisateur Africain n’est pas un sous-consommateur, encore moins un attardé. Nous refusons de l’imaginer dans le passé et sommes persuadés que nos jeunes ont l’intelligence nécessaire pour sauter des étapes. D’autres pays l’ont très bien fait. Serions-nous plus bêtes ? Je ne le croie pas !

Le moteur de l’économie mondiale tourne au digital. Ce n’est qu’en entrant maintenant dans la course que nos économies pourront en tirer les profits, et ce quelques soient les ressources naturelles du pays. En moins de 5 ans, les résultats seraient déjà visibles : amélioration des compétences de nos jeunes,  de leur confiance en eux, impact positive sur le tissu socio-économique du pays mais aussi augmentation des FDI(Foreign Direct Investments), etc. La liste des avantages est longue. Qu’attendent donc les dirigeants de certains pays Africains ? Allons nous encore rester spectateurs d’un monde qui avance sans nous ? Où allons nous enfin réaliser que nous sommes un géant économique qui sommeille ?

 

Plusieurs pays comme le Rwanda, le Kenya ou encore le Burkina Faso investissent dans les TIC pour assurer leur croissance économique. Pensez-vous que l’Afrique pourrait devenir une  « Silicon Valley » ?

Haha, vous semblez avoir accès au compte-rendu de nos réunions de travail. Taxez moi d’Afro-optimisme excessif, mais je suis persuade que nous pourrons nous aussi devenir une « Silicon Valley », même si celle-ci n’est axée au début que sur l’Afrique ! Mais en rêver ne signifie pas pour autant y parvenir. C’est la raison pour laquelle nous travaillons conjointement avec les architectes de DBX International sur le design d’un Centre de Recherche et de Développement de l’industrie tactile, que nous pourrions réaliser dans le pays Africain qui montrera le plus d’enthousiasme et d’engagement. MySIMAX veut créer une génération de jeunes qui seront dans la une des journaux économiques et technologiques de demain. Et tous ensemble, nous y arriverons.

Un mot de fin à l’endroit des jeunes investisseurs africains. Quels sont les secteurs dans lesquels vous les encouragerez à s’impliquer ? 

Investissez dans les nouvelles technologies et dans les technologies essentielles telles que celles liées à l’agriculture ; dans nos jeunes qui créent des projets dans leurs chambres d’étudiants. Ils ne sont peut être pas encore structurés mais ils auront la passion nécessaire pour mener à bien leurs projets, sous votre leadership. Laissez leur une chance de se tromper, car débuter un projet c’est d’abord faire un pas vers l’avant, vers l’avenir. Donner la chance aux jeunes car ils seront faire sauter les barrières dont nous sommes encore les victimes. Comme disait Steve Jobs : « ce sont ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde, qui y arrivent ! ».

Nous sommes un géant qui sommeille. Réveillons nous.

La collection printemps été 2014/2015 de WAZAL

Wazal Couture Paris 1

Présentation de la collection printemps été 2014/2015 de WAZAL COUTURE. La marque camerounaise exprime un univers fashion sport dans une recherche permanente de matière, style et créativité.

Fondée par Joseph Ayissi, Wazal provient du nom du parc national de Waza, l’un des parcs nationaux du Cameroun et de la lettre L de lion animaux symbole. 

Dans des mélanges de couleurs comme le noir, l’orange, le bleu, l’écru et d’ imprimés, il y ajoute des touches de matières telles que le coton pur, le molleton, le jean, le wax, le milano, le cuir et la fourrure synthétique (avec divers motifs).

La marque Wazal évolue autour de trois concept les concepts Wazal Rock, Africafutur et Braguette Tété et les valeurs symbolisant leur parcours: Audace, Respect et Création.

À voir les photos de shooting avec les footballeurs Romaric.

Pour aller plus loin
Site web : http://www.wazalshop.com/

8 Août 1914 : les Premiers Pères Fondateurs de la Nation Camerounaise par Hiram Samuel Iyodi

8 Août 1914 : Il y a 100 ans, les Premiers Pères Fondateurs de la Nation Camerounaise. Je me souviens !

Si au détour d’une conversation, vous demandez à un camerounais âgé de moins de 35 ans, ce que lui évoque la date du 08 Août 1914, vous avez peu de chance de recevoir la réponse qui sied à la symbolique du JOUR. Les plus éveillés, ayant gardé une bref souvenir de leurs cours d’Histoire de fin de cycle primaire, invoqueront les exécutions de Rudolph Douala Manga Bell et de Martin Paul Samba. Seulement, peu nombre d’entre eux seraient en mesure de situer le contexte dans lequel ils ont mené leurs actions et les raisons de leurs exécutions respectives.

Outre le taux de croissance économique, l’indice de développement humain, le pourcentage de la classe moyenne ou le taux de scolarisation, nous pensons que la grandeur d’une Nation se mesure également au type d’Hommes et de Femmes qu’elle célèbre et qu’elle honore. Aux Etats-Unis, Le Patriots’Day, célébré le troisième lundi du mois d’Avril, commémore les batailles de Lexington et Conrod (19 Avril 1775), premiers engagements militaires de la guerre d’indépendance de la Nation américaine. Le 04 Juillet de chaque année, les américains célèbrent à travers leur fête nationale, la signature de la déclaration d’indépendance, des mains de 5 des pères Fondateurs : John Adams – Roger Sherman –  Benjamin Franklin – Robert Livingston et Thomas Jefferson. Ensemble, ils se souviennent de ce jour de 1776 où les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord ont fait sécession du Royaume Uni, proclamant ainsi leur inaliénable liberté.

Au Cameroun, la fête nationale est célébrée le 20 Mai. Elle fait référence au 20 Mai 1972, jour où les Camerounais des deux bords (Cameroun Francophone et Cameroun Anglophone) ont décidé de former un Etat Unitaire : Une Nation – Communauté de Passé, Communauté de Destin. Tout en reconnaissant la portée du message transmis à travers cette célébration,  soulignons toutefois qu’aucune mention n’est faite des noms de ceux qui ont participé à cette construction : en luttant pour l’indépendance, mais aussi, en résistant au non-respect des clauses du Traité de Berlin par les colons allemands.  Comment pouvons-nous dès lors aspirer à bâtir une Nation sans Histoire, sans repères et sans mémoire collective ?

Sans reléguer au second plan les sacrifices d’Adolf Ngosso Din, Henri Madola, Edande Mbita et tous les autres, permettons-nous de marquer un point d’arrêt sur l’histoire de Rudolph Douala Manga Bell et de Martin Paul Samba.

 

Rudolph Douala Manga Bell[1] Manga Bell

Rudolph Douala Manga Bell est un descendant de la dynastie des Bell fondée en 1792. Après avoir achevé ses études primaires et une partie de son secondaire à Douala, il est envoyé en Allemagne en 1891 pour apprendre le droit à l’université de Bonn. Il retourne au Cameroun en 1896 et est intronisé chef supérieur du Clan Bell à la mort de son père en 1908. Ce clan regroupe tous les habitants du plateau Joss.

En 1910, Le roi des Bell va s’opposer au plan d’urbanisation du gouverneur allemand Théodore Seitz. Il qualifie ce programme d’apartheid. Le plan d’urbanisation consiste à exproprier les Douala de leur lieu d’habitation traditionnel, afin de transformer la zone en ville européenne et de créer de nouveaux lotissements à l’arrière-pays pour les autochtones. Malgré ses protestations, en 1913, les habitants du plateau Joss sont notifiés de leur expropriation par décret. Douala Manga Bell fait alors savoir aux allemands que le traité de 1884 ne prévoit pas l’expropriation des terres des autochtones. La tension s’accroit, et le 4 août 1913, Douala Manga Bell est relevé de sa fonction de chef supérieur. Il ne renonce pas. En 1914, à la suite de nombreuses pétitions envoyées en Allemagne, il y dépêche son secrétaire Ngosso Din dans le but de susciter un mouvement de solidarité en faveur des populations autochtones. A la même période, il entre en contact avec d’autres chefs locaux, notamment ceux de Yabassi, Yaoundé, Dschang, Ngaoundéré, Baham etc. pour leur demander leur appui dans le conflit qui l’oppose aux autorités coloniales.

Informé du contact pris par Douala Manga Bell avec les autres chefs supérieurs, le secrétaire d’État aux colonies, Mr Solf, ordonne son arrestation le 10 Mai 1914 sous le motif de haute trahison. Après une instruction rapide, Douala Manga Bell et Ngosso Din sont jugés, condamnés à mort puis exécutés par pendaison le 08 Août 1914.

 

Martin Paul Samba[2]MP Samba

Martin Paul Samba est né en 1874 non loin d’Ebolowa. A l’arrivée des explorateurs allemands, le lieutenant Kund le choisit comme guide et il est par la suite envoyé en Allemagne en 1891 pour suivre une formation militaire. Aux termes de ses études, il rentre au Cameroun en 1895 avec le grade de capitaine dans l’armée allemande. En 1902, il démissionne de l’armée et se consacre à la gestion de ses affaires personnelles dans la région d’Ebolowa. Son admiration pour l’administration et l’armée allemande va se transformer en haine, au regard du traitement que celle-ci réserve aux populations locales. En 1912, il entre en contact avec Rudolph Douala Manga Bell et monte une révolte en pays Bulu. Lors de la déclaration de guerre entre l’Allemagne et la France, Martin Paul Samba cherche à entrer en contact avec les troupes françaises basées à Brazzaville au Congo, ainsi qu’avec les Anglais installés au Nigéria. Il souhaite obtenir de  ceux-ci un approvisionnement en armes pour sa milice. Un de ses courriers est intercepté par un officier allemand.  Il est arrêté puis accusé de haute trahison le 1er août 1914. Il est exécuté le 08 août 1914 à Ebolowa, avec ses compagnons Henri Madola et Edande Mbita.

Ernest Ouandié, un autre père fondateur de la nation camerounaise, nous rappelle dans ces derniers propos, que le sang versé par les patriotes est une semence du nationalisme. Reconnaissant le changement de contexte du combat des camerounais entre 1910, puis 1960 et enfin 2010, célébrer les héros reviendrait aujourd’hui à faire germer le sens du patriotisme en tout camerounais, afin que chacun d’entre nous soit habilité à incarner un leader serviable et responsable pour la nation.

C’est dans cette optique de construction d’une mémoire collective que nous proposons à tous les camerounais, principalement ceux de notre génération (15-35 ans), d’étudier tous ensemble la possibilité de soumettre à nos élus (députés et sénateurs), une proposition d’adoption d’une journée nationale de commémoration des héros nationaux et des pères fondateurs : Le 08 Août.

Le 08 Août de chaque année sera alors l’occasion pour tous les camerounais : d’apprendre l’histoire d’Um Nyobe, d’honorer la mémoire d’Ernest Ouandié, de célébrer Douala Manga Bell, mais aussi de se souvenir du rôle joué par le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya, le Premier Ministre John Ngu Foncha ou encore le Président Ahmadou Ahidjo pour l’aboutissement du processus de réunification de notre pays. Plus qu’une journée nationale de célébration, donnons à nos universités, nos musées, nos principaux lieux publics (routes, parcs publics, bâtiments …) les noms de ces héros, afin que leurs légendes continuent d’inspirer et de sublimer.

Le Cameroun émergent que nous ambitionnons de léguer à nos progénitures, plus loin que l’atteinte des OMD, commande la naissance de nouveaux leaders. Des leaders conscients de leur histoire, amoureux de leur Patrie et soucieux du devenir des leurs. Il nous faut donc plus que construire des autoroutes, des barrages et des grattes ciels : Bâtir l’Homme. Il faut donner à chaque citoyen camerounais, l’envie de participer à l’édification de notre destin commun. La transmission de cette vocation passe par l’apprentissage de l’histoire de ceux-là qui, tout au long de leur vie, se sont battus pour la vulgarisation de la conscience nationale : Les Pères Fondateurs et les Patriotes-Bâtisseurs.

Connaitre nos Héros et nos Patriotes d’hier, permet de consolider ceux d’aujourd’hui pour mieux faire émerger ceux de demain.

Hommage soit rendu à  Rudolph Douala Manga Bell, Adolph Ngosso Din, Martin Paul Samba, Henri Madola, Edande Mbita … Il y a 100 ans : JE ME SOUVIENS !

[1] Page 44, Mes Rêves de Jeunes – Le Cameroun des 50 prochaines années, Hiram Samuel IYODI, Editions Véritas

[2] Page 46, Mes Rêves de Jeunes – Le Cameroun des 50 prochaines années, Hiram Samuel IYODI, Editions Véritas


Cet article a été rédigé par Hiram Samuel IYODI.

Bio de Samuel : Auteur – « Mes Rêves de Jeune … Le Cameroun pour les 50 prochaines années ». Président – Synergie de la Jeunesse Camerounaise.

Website : http://sjc-online.com/fr

Twitter : https://twitter.com/SJC_Synergie

Immigration: Idées reçues et réalités des faits

A en croire les Français, il y aurait de plus en plus d’immigrés et ils seraient de moins en moins bien intégrés. Des idées reçues qui ont la vie dure, alors qu’elles ne correspondent pas à la réalité. Petite mise au point.

Les Français sont de plus en plus intolérants. C’est ce qui ressort du dernier rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), publié le 1er avril. Un sondage réalisé par l’institut BVA, qui accompagne ce rapport, est en effet préoccupant: 16 % des personnes interrogées (1) font part de leur inquiétude vis-à-vis de l’immigration, soit 6 points de plus qu’en 2002. Par ailleurs, 74 % des sondés jugent qu’il y a trop d’immigrés en France, en hausse de 15 points par rapport à 2011 et de 18 points par rapport à 2010 et 76 % des personnes interrogées pensent que leur nombre a augmenté au cours des dix dernières années (+ 7 points depuis 2011). Quant à l’intégration, ils sont 63 % à juger qu’elle fonctionne mal (+ 7 points depuis 2012). Cette crispation à l’égard de l’immigration n’est malheureusement pas très étonnante en période de crise. Le problème, c’est que ces représentations sont très éloignées de la réalité.

 

1. Non, la France n’est plus un pays d’immigration massive

On entend en effet souvent dire que la France subirait une immigration massive. Les chiffres révèlent une autre réalité : avec le Japon et la République tchèque, la France est au contraire devenue ces derniers temps l’un des pays les plus fermés de l’OCDE, le club des pays riches.

L’Hexagone délivre en effet chaque année environ 200 000 titres de séjour de plus d’un an, un niveau stable depuis le début des années 2000. Il ne s’agit bien entendu que de l’immigration légale et extra-européenne. Ce chiffre ne prend donc en compte ni les étrangers en situation irrégulière ni les ressortissants de l’Union européenne (dont le flux annuel est estimé à 55 000 personnes par l’Ined).

Est-ce beaucoup ? En 2011, ces entrées ont représenté 0,33 % de la population française, un des taux les plus bas de l’OCDE. En Allemagne, près de 300 000 ressortissants étrangers ont été accueillis cette année-là, plus de 320 000 au Royaume-Uni…

Il s’agit là des nouveaux arrivants. Or, chaque année, des personnes quittent aussi le territoire français. Si on s’intéresse au solde migratoire, c’est-à-dire la différence annuelle entre les entrants et les sortants, celui-ci est évalué par l’Insee à 62 000 personnes en 2012 en France métropolitaine. C’est un peu plus qu’au milieu des années 1990 (40 000), mais deux fois moins qu’en 2003, et trois fois moins que dans les années 1960, alors même que la population totale était alors plus limitée. Le solde migratoire est aussi quatre fois et demie plus faible que le solde naturel, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès. Autrement dit, l’immigration ne contribue qu’à hauteur de 16 % à l’accroissement de la population française, contre 70 % en moyenne dans l’Union européenne en 2011. Il n’y a donc pas de signe tangible d’une accélération des flux migratoires.

Mais qu’en est-il du “stock”, c’est-à-dire du nombre d’immigrés présents sur le territoire ? En 2010, la France comptait 5,5 millions d’immigrés (*) , selon l’Insee, soit 8,5 % de sa population. Pour pouvoir faire des comparaisons internationales, il faut adopter une définition un peu plus large, celle de l’OCDE, qui prend en compte toutes les personnes ayant franchi au moins une frontière depuis leur naissance, donc y compris les Français nés à l’étranger, et notamment les rapatriés d’Algérie. En 2011, ces personnes représentaient 11,6 % de la population française. Une proportion plus faible qu’au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Espagne ou en Suède.

Bref, la France n’est plus aujourd’hui un grand pays d’immigration. Elle l’a été, mais cela remonte aux périodes de l’entre-deux-guerres et des Trente Glorieuses. De fait, 70 % des immigrés présents aujourd’hui dans l’Hexagone y sont arrivés depuis plus de dix ans.

D’où vient alors ce fantasme d’une immigration massive ? Deux éléments peuvent contribuer à l’alimenter : la concentration d’une proportion importante de la population immigrée sur une petite partie du territoire (l’Ile-de-France, le pourtour méditerranéen, Rhône-Alpes et l’Est) et la confusion qui est souvent faite – à tort ! – entre immigrés et enfants d’immigrés.

Si la France est l’un des pays européens où les flux migratoires ont été les plus faibles au cours des dernières décennies, la proportion d’immigrés et de descendants d’immigrés y est, en revanche, la plus forte d’Europe : 27 % en 2008, contre 17 % en moyenne dans l’Union, 20 % en Espagne, 22 % en Allemagne, 24 % au Royaume-Uni et 26 % en Suède. La deuxième génération est même plus nombreuse que les immigrés proprement dits. Comme le résume le démographe François Héran : “Des flux modérés peuvent former des stocks importants s’ils durent des décennies. C’est le modèle suivi par la France. Non pas une irruption massive, mais une infusion durable.”

 

2. Oui, l’intégration fonctionne

Sur ce sujet, il règne une assez grande confusion, car l’intégration continue en réalité à mieux fonctionner qu’on ne le croit généralement.

La grande majorité des immigrés se reconnaît en effet comme faisant partie intégrante de la société française. Selon une enquête de l’Insee en région parisienne, 61 % des immigrés se sentent français. Une proportion qui monte à 90 % pour les descendants d’immigrés. Plus surprenant, 47 % des immigrés de nationalité étrangère ont aussi le sentiment d’être français ! Le repli de quelques minorités sur l’intégrisme religieux, notamment dans certains quartiers en grande difficulté sociale, ne doit donc pas masquer l’essentiel.

Autres indices qui suggèrent que l’intégration poursuit son œuvre : près de la moitié des immigrés sont mariés avec une femme qui n’est pas originaire de leur pays ; plus d’un immigré sur deux arrivé depuis au moins quinze ans est aujourd’hui français ; 68 % des immigrés ont un bon ou un très bon niveau de français ; quant aux taux de fécondité, ils convergent rapidement entre filles d’immigrés et Françaises de naissance.

L’intégration reste néanmoins un processus complexe. Discriminations, inégalités sociales, manque de formation…, les obstacles sont nombreux. Et la crise n’a rien arrangé, comme en témoigne le taux de chômage des étrangers non européens passé de 19 % en 2007 à 25 % en 2012. Mais ces difficultés ont quand même tendance à s’estomper avec le temps. Les étrangers présents depuis au moins cinq ans sont dans une meilleure situation que ceux qui viennent d’arriver : leur taux de chômage est inférieur de presque moitié.

Quant à l’école, elle demeure malgré tout un vecteur d’intégration. Si les descendants d’immigrés de 30 à 49 ans sont 18 % à n’avoir aucun diplôme (contre 14 % pour l’ensemble de cette tranche d’âge), cette moindre réussite ne tient pas tant à leur origine ethnique qu’à leur milieu social. A niveau de diplôme des parents équivalent, les enfants d’immigrés sont tout aussi nombreux, par exemple, à obtenir le bac général ou technologique : 37 % des enfants de parents non diplômés, immigrés ou pas, sont dans ce cas. Seuls les enfants dont les parents sont originaires de Turquie font moins bien (22 %). A l’école, les enfants d’immigrés subissent comme les autres les dysfonctionnements d’un système scolaire où le milieu social d’origine joue un rôle plus important que dans les autres pays développés. Or, ils sont plus souvent d’origine populaire.

Source: Alternatives-économiques

Kobe Bryant est la réincarnation de Michael Jordan

Vous ne rêvez pas, Kobe Bryant est bel et bien la réincarnation de sa majesté Michael Jordan

La chaîne youtube Youssef Hannoun nous offre trois magnifiques vidéos qui compilent les similarités entre Kobe Bryant et l’un des meilleurs joueurs des Chicago Bulls de tous les temps, Michael Jordan.

À travers ces vidéos qui rassemblent  de nombreuses phases de jeu, leurs mouvements, leurs tirs à trois points, leurs fadeaway, leurs dunks, ainsi que leurs réactions, force est de constater que Kobe Bryant n’est autre que la réincarnation de Michael Jordan. Bon trêve de plaisanterie, regardez ces trois vidéos et dites nous ce que vous en pensez !

http://www.youtube.com/watch?v=v27Hk5OIe-k

Toujours pas d’accord ? Regardez donc la Part II:

Hé hé je vous l’avais dit hein, bon allez pour les plus sceptiques je vous balance la part III:

http://www.youtube.com/watch?v=JnB9bvud6IU

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La ligue 1 reprend ! Faites vos jeux 

ligue 1 football

Tout comme en Allemagne pour le Bayern Munich, en France, le trophée de champion de ligue 1 n’échappera sûrement pas au PSG. Cette équipe semble forte et s’est encore renforcée avec les arrivées de David Luiź, Aurier et celle prétendue de Angel Di Maria. Mais le football nous réserve toujours des surprises. Petit tour d’horizon des forces en présence qui pourraient venir gêner la suprématie parisienne.

Monaco : à coup sûr Monaco aura à cœur de montrer que sa seconde place de l’an passé n’était pas due au hasard. Pour ce faire Monaco va tout de même devoir remplacer James Rodriguez parti au Réal Madrid. Mais on peut faire confiance à Mouthino, Falcao et autres Berbatov pour jouer le coup à fond.

monaco

Marseille : un nouvel homme fort, un nouvel état d’esprit, une nouvelle méthode et vous avez un savant mélange pour faire en sorte de jouer le haut du tableau. À l’instar d’un Halilhodžić ou d’un Gerets il existe bel et bien une patte Marcelo Bielsa. Les résultats dans les matchs amicaux montre que L’OM version Bielsa est joueur avec un potentiel offensif détonant et fourni (Ayew, Gignac, Alessandrini, Payet, Thauvin, Batshuayi…). Seul petit bémol le départ de Valbuena qui était un maillon fort de l’équipe olympienne les dernières saisons.

marseille

Lille : QUID de Lille qui a réussi une superbe saison l’an passé ? L’équipe lilloise n’a pas trop changé, ils ont tablé sur de la stabilité. La vraie est question sera de savoir si cet effectif est assez fort pour gérer plusieurs compétitions en même temps.

lille

Lyon : Là aussi un nouvel homme dirige le bateau lyonnais en la personne d’Hubert Fournier qui a su faire des miracles avec Reims ces deux dernières saisons. Lyon a aussi misé sur la stabilité en gardant ses joueurs essentiels tels que : Gonalons, Lacazette ou Grenier. Un savant mélange de jeunesse et d’expérience suffira-t-il à Lyon pour se hisser sur le podium qui est l’objectif annoncé ?

lyon

St Étienne : Comme chaque année depuis maintenant 4 ans St Étienne est la grande inconnue des potentiels outsiders. En progression constante chaque année en atteste cette 4e place acquise l’an dernier, l’AS St Étienne est de nouveau européen pour le bonheur des fans. Ce nouveau statut sera-t-il trop lourd à porter pour cette jeune équipe qui a perdu Zouma (Chelsea) et Brandao (Bastia) et qui récupère Isimat Marin (Monaco) et Van Wolsfvinkel(Sporting Lisbonne).

saint-etienne

Beyonce et Jay Z, sur le point d’annuler leur date au Stade de France?

parce que Beyoncé

D’après plusieurs médias américains, les tensions seraient telles entre Beyoncé et Jay-Z que le couple pourrait écourter sa tournée ” On The Run “. Ce qui signifie qu’ils pourraient annuler leur date au Stade de France…

Le 13 septembre 2014 sera-t-il un jour noir pour les fans français de Beyoncé et Jay-Z ? À en croire les médias américains, cela se pourrait bien. Le couple risquerait en effet d’annuler la date parisienne de son “On The Run Tour”. La raison ? Des tensions grandissantes entre les deux stars dont le mariage serait au bord de l’implosion. Le week-end dernier, la Page Six du New York Post a rapporté que plus tôt dans la semaine une réunion d’urgence avait été organisée entre Jay-Z, Beyoncé, HBO et les promoteurs des artistes chez Live Nation. Quatre avocats sont également supposés avoir assisté à cette réunion de crise pour tenter de réconcilier les deux stars.

jayzXbeyonce

Réunion qui n’a apparemment par porté ses fruits puisque la production du show aurait peur que Beyoncé et Jay-Z n’aillent pas jusqu’au bout de leur tournée commune. “Il se pourrait qu’ils n’aillent même pas jusqu’à San Francisco” a indiqué une source proche du dossier. Après un passage à Los Angeles le week-end dernier, Beyoncé et Jay-Z sont censés jouer à San Francisco pendant deux soirs à compter… de ce lundi 4 août.

Des tensions depuis mai dernier
Le couple formé par Beyoncé et Jay-Z serait au bord de l’implosion depuis le fameux incident de l’ascenseur entre le rappeur et la sœur de la chanteuse, Solange Knowles, lors du gala du MET en mai dernier. Beyoncé s’est d’ailleurs récemment exprimée sur ce fait, en chanson. Sur le remix de son tube “Flawless” avec Nicki Minaj, la reine des abeilles rappe sur quelques lignes de texte et pas n’importe lesquelles : “We escalate, up in this bitch like elevators. Of course sometimes shit go down, when it’s a billion dollars on an elevator”. Qui se traduirait par : “Les choses s’aggravent, dans ces putain d’ascenseurs. Bien sûr, parfois les choses partent en couille quand t’as un milliard de dollars dans un ascenseur [référence à la fortune du couple]”. En effet, ça sent la fin…

Pas de Stade de France ?
Fin juillet, le New York Post rapportait déjà que Beyoncé était en train de chercher un appartement pour elle dans le quartier de Chelsea à New York. Sur la tournée, une source anonyme affirme même que Beyoncé et Jay-Z essaient de passer le moins de temps possible ensemble. “Ce n’est même pas qu’ils ne logent pas dans la même chambre d’hôtel. Ils ont carrément réservé des chambres dans des hôtels différents et ils arrivent séparément à chacun de leur concert”. Et cela va plus loin. Cette même source indique que les deux stars seraient en train de préparer l’annonce de leur séparation et que cela est également source de tension. “Ils ont récemment discuté à propos de cette interview inéluctable qu’ils feront quand ils finiront par se séparer et Jay a été clair : il ne veut pas que Beyoncé fasse l’interview avec Barbara Walters [présentatrice phare de la chaîne ABC] ou Oprah Winfrey en prétendant être la victime” a ajouté la source.
Source: TF1

La marque Beats adoptée par la famille Apple

Beats fait désormais bel et bien partie d’Apple. Après l’acquisition de 3 milliards de dollars intervenue en mai, et le feu vert de la Commission européenne pour autoriser l’achat il y a quelques jours, c’est sans attendre l’aval du régulateur américain que Cupertino a livré les faire-parts.

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Une page spéciale « Bienvenue dans la famille » intronise officiellement Beats comme faisant partie intégrante du constructeur de Cupertino. Sur son site web, Beats redirige désormais systématiquement vers l’Apple Store lorsque l’on souhaite acheter un casque de la marque.

Et pour marquer le coup, Beats s’est fendu d’une publicité assez étrange, qui met en scène deux enceintes Pills avec Siri. Les Pills discutent d’une soirée qui sera donnée par Dr Dre (co-fondateur de la marque avec Jimmy Iovine) pour fêter la fusion avec Apple.

Lire la suite par ici

Source: Le Journal du Geek

Pourquoi il y a-t-il autant de Noirs à Paris ?

noirs de france

Découvrez le Paris noir

Le site Black Paris Walks permet de découvrir Paris à travers l’histoire des artistes et intellectuels Noirs de la Ville-Lumière. Trois balades sont proposées au fil des rues de Saint-Germain, Pigalle, la Goutte d’or ou encore Château Rouge.

« Pourquoi il y a-t-il autant de Noirs à Paris ? » la question peut choquer mais elle était pourtant récurrente. Au fil de ses visites dans la capitale française, Kevi Donat, guide martiniquais, a eu droit plusieurs fois à cette question et s’est lancé le défi d’y répondre. Pour cela il a créé le site blackpariswalks qui propose trois circuits pour découvrir un autre Paris. Celui de l’américaine Joséphine Baker qui débarqua en France en 1925 pour enflammer le Théâtre des Champs-Elysées ou les Folies Bergères. L’artiste déclare sa flamme à ville adoptive en 1931 dans sa chanson « J’ai deux amours ». Six ans plus tard, elle prend la nationalité française et jouera un rôle important dans la résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Autre artiste américain amoureux de Paris Miles Davis qui effectua son premier voyage à l’étranger en mai 1949 pour participer au Festival intenational de jazz à Paris, salle Pleyel. Véritable révélation, le musicien fréquente l’élite intellectuelle et artistique parisienne de l’époque.  Au côté de Jean-Paul Sartre, Boris Vian et Juliette Gréco, il a pour la première fois la sensation, comme il le dira dans son autobiographie « d’être traité comme un être humain ». Beaucoup de ses concitoyens fuyaient les Etats-Unis, victimes de la ségrégation.

Les trois parcours proposés par le site

  • La Rive Gauche et les Pionniers : Berceau de la Négritude et eldorado du Jazz, les grands noms du monde Noir s’y sont tous donné rendez-vous.
  • Pigalle et la Goutte d’Or : tantôt bastion ouvrier, terre d’immigration ou lieu d’encanaillement : la Goutte d’or est un lieu à découvrir pour mieux comprendre la ville. Espace en perpétuelle évolution et d’une rare diversité, c’est là que se prépare le Paris de demain.
  • Le Paris Noir : une visite qui combine le meilleur des deux circuits précédents. Des cafés chics de Saint-Germain à la gouaille de Barbès, il n’y a qu’un fleuve à franchir !

>> Voir le sujet de Kelly Pujar et Frédérique Bobin

 

 

Black Paris Walks pour montrer Paris sous un autre jour

Montrer Paris sous un autre jour, c’est le projet de Kévi Donat qui organise depuis quelques mois les Black Paris Walks.

Ce jeune entrepreneur diplômé de Sciences-Po, propose aux touristes et aux Parisiens de découvrir les figures des femmes et des hommes noirs qui ont fait l’histoire de la capitale : Aimé Césaire (1913-2008), Frantz Fanon (1925-1961) ou encore Joséphine Baker (1906-1975). «Une manière originale de rendre à la capitale, une partie oubliée de son histoire».

Au fur et à mesure des visites et alors que je gagnais en expérience, beaucoup de touristes me posaient la même question: « Pourquoi il y a-t-il autant de Noirs à Paris ? » Cette question pour certains peut paraître choquante mais essayer d’y répondre est un défi intéressant et complexe. Comment résumer des siècles d’Histoire en une ou deux phrases ?


Plus d’information :

Facebook : https://www.facebook.com/BlackParisWalks/

Site web : http://www.blackpariswalks.com/

Source : Respect Mag

 

Toronto FC blank Impact Montreal 2-0 “A great experience” – Dominic Oduro

MONTREAL — Toronto FC scored early and never looked back en route to a 2-0 win over the Montreal Impact at Saputo Stadium on Saturday for their first win in five league games.

Last-place Montreal (3-13-5), meanwhile, has now lost a franchise-high six games in a row. The Impact have been at the bottom of the Eastern Conference standings for four months.

An early strike by Gilberto was all Toronto needed to cruise to victory. Luke Moore added an insurance goal for the visitors in the second half to seal the win.

The was Montreal’s first game since a midweek management shuffle that saw sporting director Nick De Santis moved to an administrative role.

With the win, TFC (8-7-5) leapfrogged the New England Revolution and now sit third in the Eastern Conference.

Star striker Jermain Defoe missed the game with a possible sports hernia he may have sustained during Toronto’s midweek clash with D.C. United.

The former Tottenham Hotspur forward, acquired by TFC in January, will undergo a scan on Sunday to determine the severity of the injury. Defoe will likely miss this Wednesday’s Major League Soccer all-star game.

But Toronto didn’t need its leading goal scorer on Saturday, as the visiting team, playing its third game in eight days, quickly opened the scoring..

Gilberto had his goal in the 11th minute when his shot from inside the 18-yard box rang off the crossbar and landed a foot across the goal-line. Impact goalie Troy Perkins smothered the ball, but the linesman confirmed it was a good goal.

Perkins got the start in net, his first match since July 12 when a defensive mistake in the game’s final minute handed Sporting Kansas City the road victory. Backup ‘keeper Evan Bush started between the uprights in the Impact’s following three games — all losses.

Moore doubled Toronto’s lead in the 54th minute, beating Perkins to a loose ball in front of the net for an easy tap-in. U.S. international Michael Bradley got the play going when his stunning through ball from deep in his own half found a streaking Dominic Oduro. Impact defender Krzysztof Krol blocked Oduro’s shot, but the ball fell right into Moore’s path.

Defender Nick Hagglund almost added a third for TFC in the game’s final minutes, but his header off a corner kick was saved by Perkins and pushed onto the crossbar.

The last time these two clubs faced each other, Montreal recorded a 1-0 victory at home to repeat as winners of the Amway Canadian Championship.

Notes: With Montreal playing its first CONCACAF Champions League match on Tuesday, its league game versus TFC, which was initially scheduled for Sunday, was moved up a day. à Dilly Duka, 24, acquired from the Chicago Fire in exchange for Sanna Nyassi on Tuesday, came on as a substitute in the 74th minute. à Forward Anthony Jackson-Hammel, who will be 21 on Sunday, made his first appearance with the Impact since signing a professional contract on Friday. à Montreal had no shots on target at the half. à There were 16,665 people in attendance at Saputo Stadium on Saturday, including a large and noisy contingent of TFC supporters.

Michelle Obama : “Le sang de l’Afrique coule dans mes veines”

Michelle Obama Le sang de l'Afrique coule dans mes veines

Du 4 au 6 août, le président américain accueille à Washington le « US-Africa Leaders Summit » (Sommet Etats-Unis/Afrique). Jamais dans l’histoire américaine autant de chefs d’Etat et de gouvernement africains n’ont été reçu.

Les Etats-Unis ne veulent pas rater les formidables opportunités d’affaires pour les entrepreneurs américains dont les investissements actuels en Afrique représentent à peine 0,7 % du total des capitaux américains investis dans le monde. Le sommet de Washington servira à mettre tout cela en perspective et à fixer les priorités et cela en collaboration avec les leaders et les décideurs africains.
L’opération séduction américaine a déjà démarré puisque La First Lady américaine Michelle Obama a fièrement rappelé mercredi ses “racines africaines” devant les futurs leaders du continent.

Le programme Young African Leaders Initiative YALI a sélectionné 500 boursiers parmi des dizaines de milliers de candidats pour suivre une formation de 5 semaines dans les plus grandes universités américaines. En marge de leur expérience, Michelle Obama, la première dame des États-Unis, a prononcé un discours pour ces jeunes du continent.

“Le sang de l’Afrique coule dans mes veines”

“En tant que femme afro-américaine, cette conversation a un aspect très personnel. Le sang de l’Afrique coule dans mes veines et le futur [du continent] est très important pour moi”, a déclaré Michelle Obama devant une audience conquise. Elle a aussi rappelé l’importance de l’éducation des femmes sur le continent et a appelé aux changements des mentalités. Assez pour faire oublier les enjeux géopolitiques des États-Unis sur le continent ?

10 conseils pour une utilisation optimale des Médias Sociaux

medias sociaux obama

Les réseaux sociaux poussent comme des petits champignons sur le Web. Les entrepreneurs qui cherchent à rejoindre la clientèle internaute peuvent vite se sentir dépassés ou découragés devant le monstre multi-têtes de l’offre « médias sociaux ».

Êtes-vous de ces entrepreneurs qui hésitent encore à emboîter le pas virtuel, ne sachant trop comment vous y prendre? Si vous êtes déjà initié, êtes-vous toutefois certain d’utiliser les bons outils et de les utiliser efficacement?

Ces quelques conseils pourront vous guider dans vos premiers pas ou vous aider à optimiser votre stratégie médias sociaux pour rentabiliser le temps investi dans ces outils de marketing en ligne, qui, rappelons-le, sont gratuits.

1.Informez-vous pour mieux choisir. Une foule de statistiques existent sur l’utilisation des médias sociaux. La dernière enquête CEFRIO sur l’usage des médias sociaux chez les Québécois nous apprend notamment que Facebook et YouTube sont les plus populaires auprès des jeunes (18-34ans), tandis que LinkedIn et Google+ attirent un public plus âgé (25-54 ans). Saviez-vous que Pinterest rejoint 5 fois plus de femmes que d’hommes?

2.Choisissez. En tant que petite entreprise vous ne pourrez sans doute être actif sur tous les médias sociaux existants. Visez ceux qui sont les plus intéressants en fonction de votre offre et de votre clientèle. Si Facebook reste le chouchou (il rejoint de loin le plus grand nombre et reste le réseau le plus attirant pour les plus âgés et les débutants), d’autres plateformes intéressantes existent. Pinterest est un espace virtuel de découverte par l’image et donc une excellente vitrine pour les entreprises offrant un produit visuellement attrayant. L’outil parfait pour exhiber vos nouvelles créations mode, déco ou culinaires! LinkedIn peut quant à lui s’avérer un excellent outil de réseautage surtout si vous offrez plutôt des services à des professionnels et des entreprises.

3.Bâtissez votre réseau. Avant toute chose, prenez le temps de bâtir un réseau en allant chercher un maximum de contacts. Ces contacts vous permettront de créer une conversation animée avec la clientèle, les pros et les communicateurs de votre domaine qui vous inspireront à leur tour et vous partageront leur contenu autant qu’ils partageront le vôtre. Variété et visibilité accrue, vous serez aussi au fait de l’actualité!

4. Ne parlez pas que de vos produits et services. Les internautes qui vous suivent seront vite blasés de ne lire que des messages redondants à saveur publicitaire. Utilisez plutôt des éléments d’actualité, images, vidéos et nouvelles d’intérêt pour faire des liens avec votre entreprise. Avant de vendre à tout prix visez plutôt les trois « I » : Inspirer, Informer, Interagir.

5. Écoutez et collaborez. Soyez attentifs aux commentaires et questions de vos abonnés et répondez-y rapidement! Aidez également au partage d’information, à la diffusion de nouvelles et d’événements externes pertinents. Vous deviendrez ainsi une référence fiable et recherchée.

 6. Rentabilisez. Comme les réseaux sociaux sont amusants et que leur volubilité est quasi infinie, vous pouvez facilement passer des heures et des heures devant leur continuel babillage en perdant de vue vos objectifs. Calculez et limitez le temps consacré à alimenter vos réseaux selon ce que vous croyez rentable et raisonnable. Si vous en avez les moyens, des publicités payantes peuvent s’avérer prolifiques, une fois votre communauté bien établie. D’ailleurs, Facebook a mis à l’essai une toute nouvelle fonction, un bouton « j’achète » qui pourrait permettre les transactions en ligne sans quitter la plateforme. À suivre..

7.Donnez-vous des objectifs et mesurez-les. Atteindre un certain nombre d’abonnés, récolter un record de mentions « j’aime » ou de « partages » de vos publications. Des outils en ligne gratuits tels Majestic Seo ou Web Ceo vous permettront de capturer et d’analyser l’activité sur chacun de vos réseaux sociaux. Vous pouvez mesurez l’impact des médias sociaux en menant un bref sondage de référencement auprès de vos nouveaux clients.

8.Humanisez. Les réseaux sociaux sont ainsi qualifiés parce qu’ils établissent des relations entre les individus. Les gens s’intéressent au visage humain de votre marque. Personnifiez votre entreprise en publiant des photos, vidéos de vos employés en action, de votre clientèle, de vos événements.

9.Soyez éthique. Attention! Ne gérez pas votre profil d’entreprise de la même façon que votre profil personnel. La familiarité qu’inspirent les réseaux sociaux n’est pas appropriée en affaires. Surveillez les fautes d’orthographe, soyez polis, diplomates et positifs, évitez les critiques et demandez la permission aux intéressés avant de partagez des photos ou vidéos dans lesquelles ils apparaissent.

10.Redirigez. Incluez le maximum d‘hyperliens dans vos publications, encourageant ainsi les abonnés à naviguer non seulement vers votre site Web mais vers vos autres réseaux sociaux qui devraient être complémentaires.

Alors, êtes-vous prêts à apprivoiser le monstre?

Si vous souhaitez approfondir davantage, sachez que le SAJE accompagnateur d’entrepreneurs offre des ateliers spécialisés sur les divers médias sociaux, tant pour les débutants que pour les initiés.

KAN SORTIES : Agenda Africain de Paris de Aout 2014

kan sorties black ou

Évènements, concerts, soirées autour de vous ? Consultez l’agenda africain de Paris de Aout 2014 une courtoisie de JP Vanhoove.

Anniversaire, commémoration, journées mondiales …

le 1er août Fête de l’indépendance du Bénin

le 3 août Proclamation de l’indépendance du Niger (1960)

le 5 août : Fête de l’indépendance du Burkina Faso

le 6 août : Explosion de la première bombe atomique (1945)

le 7 août Fête de l’indépendance de Côte d’Ivoire

le 9 août : journée internationale des populations autochtones

le 11 août Fête nationale du Tchad

le 15 août Fête nationale du Congo (Congo-Brazaville)

le 17 août Fête nationale du Gabon

le 23 août : journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

le 26 août : Déclaration des droit de l’homme et du citoyen (1789)

Actions situées à Paris (75)

jusqu’au 6 septembre, du lundi au samedi de 10h à 19h : Exposition photograpique de Omar Victor Diop : photographe sénégalais dont le portfolio éclectique comprend aussi bien des projets conceptuels que de la photographie de mode et du portrait posé – Lieu : Agence de voyage la maison de l’Afrique, 90 rue Bonaparte – Paris 6ème Métro – ligne 6 arrêt saint Sulpice – ligne 12 arrêt Rennes – Rens. 01.56.81.38.29 conferences@maisondelafrique.fr http://www.maisondelafrique.fr/

jusqu’au 24 août du mardi au samedi de 12h à 18h, les vendredis et samedis jusqu’à 22h et le dimanche de 10h à 18h : Exposition Great Black Music, les musiques noires dans le monde : un parcours thématique sensoriel et immersif, qui prend en compte la géographie et l’histoire au travers de centaines de documents sonores et audiovisuels, de films, de photographies mis en scène de façon interactive et spectaculaire – Entrée 9€ – Lieu : Cité de la Musique, 221 av Jean Jaures, Paris 19ème, M° / Tram : Porte de Pantin – Rens. Reservation 01 44 84 44 84 http://www.greatblackmusic.fr/

jusqu’au 21 septembre le mardi de 11h à 21h, du mercredi au dimanche de 11h à 19h.2014 : Exposition Maji-Maji : La relecture intime d’un chapitre de la lutte anticoloniale en Tanzanie. Une installation de l’artiste plasticienne Kapwani Kiwanga qui s’est fait connaître à travers ses projets afro-futuristes. Les documents présentés ont tous un lien avec la guerre maji-maji. Vers 1905-1906, au Tanganyika allemand (dans l’actuelle Tanzanie), une vingtaine de groupes se soulèvent contre la culture forcée du coton : c’est le mouvement “maji-maji”. On estime à 75 000 environ le nombre de victimes de la répression menée par les troupes coloniales allemandes qui pratiquaient la politique de la terre brûlée, avec pour conséquence la famine. – Lieu : Espace en libre accès au sous-sol du Jeu de Paume à Paris, Jardin des Tuileries, 1 place de la Concorde Paris 8è, M° Place de la Concorde – Rens. 01 47 03 12 50 kkiwanga@gmail.com www.jeudepaume.org www.kapwanikiwanga.org

jusqu’au 30 août du mardi au samedi à 21h30 : Représentation de ‘La vie de ma mère ! Ma banlieue est drôle !’’ Petit cours de sociologie humoristique sur la banlieue écrit et mis en scène par PATSON avec: Linda Zohra, Sarah Eva, Mohamed Konte, Mike Etienne, Jackee Toto, Mohamed Konate, Booker & Izzy, Ricardo – Qui a dit qu’en banlieue, il ne se passe rien ? Qui a dit que la banlieue, c’est triste ? La vie de ma mère ! Ma banlieue est drôle ! – Des jeunes de 13 à 26 ans déploient tout leur talent dans un spectacle mis en scène par l’humoriste Patson. Drôles et insolites, ils nous parlent de leur vie, de la vie dans les quartiers : humour, slam, rap, ils nous prouvent qu’en banlieue, rimes et belles plumes, rire et génie, art et envie sont bel et bien présents ! . Le prochain Top Show aura lieu le 28 novembre 2014 à Évry (91) en présence de 40 jeunes issus de six villes différentes – tarif de 22 27€. – Lieu Théâtre du Splendid, 48 rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10è, M° Château d’Eau ou Strasbourg-Saint-Denis. Rens 01 42 08 21 93 http://www.lesplendid.com

vendredi 1er août à 19h : Concert U-Roy, la légende vivante du reggae jamaïcain puis de 20h30 à l’aube Rub a Dub Party ! soirées mensuelles au Cabaret Sauvage, s’imposent comme les soirées dédiées aux musiques jamaïcaines sur Paris – 25€ en prévente – dans le cadre du Black summer festival – Lieu : Cabaret Sauvage, Parc de la Villette – Paris 19è – Accès piéton par le 211, avenue Jean Jaurès par Porte de Pantin Accès piéton par le 59 bd Macdonald par Porte de la Villette – Rens : 01 42 09 03 09 cabaret@cabaretsauvage.com www.cabaretsauvage.com

samedi 2 août à 19h30 Concert de Pape & Cheik : Originaires de Kaolack au centre du Sénégal, Papa Amadou Fall et Cheikhou Coulibaly, alias Pape et Cheikh, forment depuis 15 ans un duo complice et pugnace. – Entrée 33€ en prévente – dans le cadre du Black summer festival – Lieu : Cabaret Sauvage, Parc de la Villette – Paris 19è – Accès piéton par le 211, avenue Jean Jaurès par Porte de Pantin Accès piéton par le 59 bd Macdonald par Porte de la Villette – Rens : 01 42 09 03 09 cabaret@cabaretsauvage.com www.cabaretsauvage.com

du lundi 4 août au 26 septembre : Stage de danse contemporaine d’expression africaine : un moyen de faire entrer ces interprètes dans ce nouveau courant pour leur donner au cours des huit semaines la possibilité de travailler avec un danseur chorégraphe conteur comédien africain accompagné des percussionnistes et travailler sur les problématiques d’écritures contemporaines issues d’un patrimoine, possédant un vocabulaire riche et précis, d’affiner au plus près les polyrythmies de danses pygmées et m’bochi d’Afrique centrale, le rapport corps/danse/musique et onomatopées, de ces raisons d’être. Coût de la formation : 2535€ pour 240h de cours en huit semaines (possibilité de la prise en charge AFDAS et d’autres organismes) – Lieu : Centre de Danse Chrysogone Diangouaya 29, rue des Roses, Paris 8è – Rens. 09 52 68 32 20 chrysogoned@yahoo.fr wedia@free.fr

les lundis 11, 18, 25 août à 14h30 et les mercredis 13, 20, 27 août à 10h30 : Rikiatou et la calebasse magique : une invitation au voyage mêlant conte et musique inspirés de l’imaginaire africain, De 6 à 99 ans… Durée : 40mn Spectacle + 15mn atelier de sensibilisation aux instruments entendus. Tarif unique : 8€ à 5€ – Lieu : Théâtre Darius Milhaud, 80 allée Darius Milhaud, Paris 19è, à 5 mn des parcs de la Villette et des Buttes Chaumont – Rens. 01 42 01 92 26 (réservation) www.theatredariusmilhaud.fr www.etedesptitsfutes.com

jeudi 14 août de 19h à 04h du matin : Soirée Afrowork : de 19h à 21h: Buffet dînatoire et cocktails vous seront offerts. A partir de 21h : Jeux de rencontres, puis DJ Masta Premier aux platines jusqu’a 4h. Nex school, old school afrobeat, ragga, Dancehall, Kizomba, Zouk – Entrée 16 € sur réservation, 18 € sur place. Prix couple 30 € sur réservation. Toute entrée après 21h donne droit à une seule consommation. – Lieu : Réservoir 16 rue de la Forge Royale, Paris 11è, M° Ledru Rollin (ligne 8) – Reservation 06.16.12.98.09 afrowork@gmail.com au plus tard Lundi 11 Août.

vendredi 15 août de 18h30 à 19h30 : Rassemblement du Cercle de silence à Paris contre le traitement inhumain des sans papiers – Vous pouvez vous joindre au cercle à tout moment, même pour seulement quelques instants. Par notre participation au cercle de silence, nous voulons dénoncer les traitements inhumains réservés aux migrants du seul fait qu’ils n’ont pas de papiers en règle. Nous en appelons à la conscience de tous et vous invitons à rejoindre le cercle de silence place du Palais-Royal, le 3e vendredi de chaque mois de 18h30 à 19h30 – Lieu : Place du Palais Royal, Paris 1er, M° Palais-Royal-Musée-du-Louvre – Rens. http://paris.demosphere.eu/rv/32003

du mardi 19 au samedi 23 août : Université d’été européenne des mouvements sociaux ATTAC – Plus de mille personnes de toute l’Europe se retrouveront à Paris, Université Paris VII – Diderot, pour un grand rassemblement altermondialiste : l’Université d’été européenne des mouvements sociaux (European Summer University – ESU). Organisé à l’initiative du réseau des Attac d’Europe, cet événement sera l’occasion de rencontres et débats, avec la participation de nombreuses personnalités internationales parmi lesquelles David Graeber, Susan George, Eric Toussaint, Aris Chatzistefanou, Lori Wallach, Aminata Traoré, Walden Bello ou encore Pablo Solon… N’attendez plus et inscrivez-vous dès maintenant sur www.esu2014.org ! Au programme, de nombreuses activités des invités venus des quatre coins du monde sur des sujets d’actualité, depuis le traité transatlantique à l’euro, en passant par la taxe sur les transactions financières et le climat. Un programme culturel composé de visites, d’évènements militants, culturels et festifs sera par ailleurs proposé aux participants. – Exemples de thèmes : Comment la finance en est-elle venue à dominer le monde, et que faire pour « désarmer les marchés » ? > Union européenne et impérialisme > Défier le régime commercial et d’investissement et le pouvoir des multinationales – Pour le bien-vivre ! > Dette illégitime des Etats : pourquoi et comment l’annuler ? > Marchandisation et financiarisation de l’eau. Défis et résistance en Europe et dans le monde. > Relations Afrique Europe > Rompre avec la finance prédatrice, promouvoir une finance alternative > Souveraineté alimentaire > Un autre regard sur la monnaie et les banques centrales. > Venezuela, Equateur, Bolivie, déstabilisation en Amérique latine ? > Europe forteresse. Que fait-on subir aux étranger.e.s aux frontières de l’Europe ? > Soutenir les détenu-e-s : prisons cachées et obstacles à l’asile > Migrations : au-delà des idées reçues, une politique migratoire plus ouverte couplée à une citoyenneté de résidence ? > Accaparement des terres : un fléau combattu par les peuples > Le microcrédit, un outil supplémentaire au service de la finance contre les peuples ? > Aquifères fossiles sahariens et exploitation de gaz et pétrole de schiste au Maghreb – Expositions > Awra Amba, une “ utopie éthiopienne” > La Nakba Exode et expulsion de Palestiniens en 1948 – PAF pour les 5 journées (hors hébergement, transport et nourriture) : 40 €, 20 € (tarif réduit), 60 € ou plus de solidarité – Il est aussi possible de s’inscrire en formation professionnelle en fonction de l’employeur et/ou de l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) Lieu : Université Paris VII – Diderot, Paris 13è – Rens et Inscription www.esu2014.org

du mercredi 21 au vendredi 23 août de 16h30 à 19h : Séminaire Relations Afrique- Europe-France co-organisé par Attac Allemagne, Attac France et Attac Gabon – Prg : 1 / Accords de partenariat Europe-Afrique : bilan et alternatives : Les accords APE en particulier ceux prévus entre L’UE et la CEDEAO; La mainmise du Trésor français sur les finances des pays africains avec le système CFA; Transparence des activités des entreprises publiques européennes — 2 / Importance géopolitique de l’Afrique- Interventionnisme militaire sur le continent : Pillage des ressources et conflits en Afrique : quelles réparations ?; Interventionnisme militaire sur le continent, enjeux et aboutissements — 3 / Revendications et luttes des camarades africains ; coopération avec les Attac des autres parties du monde : Nouveaux défis des Attac en Afrique et quelles interactions avec les Attac du Nord ?; Rôle de de la Diaspora Africaine en Europe dans la lutte des mouvements sociaux en Afrique Intervenant⋅e⋅s : Esmathe Gandi and Esso-kl’nam Pedessi (Attac Togo), CERIDA, Attac Guinée, Publish What You Pay, Adda Bekkouch (Attac France), Yacoub Bitocho – (Attac Benin) Thierry Brugvin (Attac France), Destinée Mboga and Julien N’kolo Reteno (Attac Gabon), Peter Assaghle (International Group of Attac Gabon), Gloria Mika (African Diaspora Youth in Europe (ADYNE), Matthieu Moriamez (CGT) – Lieu : salle 278F, Université Paris VII – Diderot, Paris 13è – Rens et Inscription www.esu2014.org – Rens. http://www.esu2014.org/spip.php?page=conferences_atelier&id_conferences_atelier=283

du lundi 25 août au vendredi 12 septembre du lundi au vendredi de 10h à 18h : Exposition collective qui réunit les œuvres et les artistes marquants des expositions précédente – L’un d’eux Koffi Comar (Peintre) né à Lomo, Togo, en 1973 où il vit et travaille encore aujourd’hui travaille autour de collages de papier ou de cartons dont la palette de nuances se constitue essentiellement de bleu de jaune et d’ocre. Des fonds à la géométrie forte, entre figuration et abstraction, agrémentés d’idéogrammes et de pictogrammes qui nous emportent dans un univers énigmatique. ) – Lieu : l’Entrepôt , 7 rue Francis de Pressensé, Paris 14è, M° Pernety Rens. 01 45 40 07 50 information@lentrepot.fr http://lentrepot.fr

Actions situées dans les Hauts de Seine (92)

mardi 19 août de 14h à 18h : journée d’information sur l’Angola, un pays méconnu en France, de culture Afro-Portugaise situé au sud du Congo. Il s’agit d’un pays à forte croissance non seulement parce qu’il dispose de richesse en sous sol mais aussi par son dynamisme économique et sa culture métissée. De nombreux portugais, affecté par la crise qui perdure dans la vieille Europe font le choix d’y émigrer trouvant dans ce pays accueillant de quoi exprimer leur dynamisme. C’est de tout cela dont nous entretiendra Maria Makoba, Angolaise et vice-Présidente de l’association culturelle AMOKO (asmokofcr) – Lieu : 6 rue Adam Ledoux à Courbevoie (92) – Accès à partir de la gare Saint Lazard, prendre en tête de train, station de Courbevoie, descendre la rampe à gauche sur la rue Adam Ledoux faire environ 200 m, c’est à coté d’une Pizza – à partir de La Défense bus 275 arrêt « place Charras » – Rens 06 59 85 60 83 amokofcr1@gmail.com

samedi 23 août de 13h à 19h : Soirée littéraire avec deux écrivains africaines Eveline Mankou, Ketsia Safou et Edouard Kali-Tchikati – Eveline Mankou présentera son dernière ouvrage “Elikia-Espoir ” Au-delà de l’histoire (une histoire d’amour compliqué), ce livre nous instruit sur la difficulté des rapports sociaux des Africains en milieu interculturel, mais surtout les relations homme-femme, la difficulté de vivre ensemble (Biblio La patience d’une femme : Éditions Bénévent 2005, La Misère humaine : Éditions Bénévent 2010, Dialogue imaginaire et imagé entre la mère et le fœtus : Éditions Publibook 2011, L’Instinct de survie : Éditions Jets d’Encre 2012, traduit en anglais sous le titre Striving for life et Danseur de l’ombre : Éditions Anibwé 2013) et Ketsia Safou ” Petite Yombe de France” : Ces deux femmes présenterons également et en toute intimité l’ensemble de leur œuvre – et Edouard Kali-Tchikati avec “Le mariage interdit” – Lieu : 6 rue Adam Ledoux à Courbevoie (92) – Accès à partir de la gare Saint Lazard, prendre en tête de train, station de Courbevoie, descendre la rampe à gauche sur la rue Adam Ledoux faire environ 200 m, c’est à coté d’une Pizza – à partir de La Défense bus 275 arrêt « place Charras » – Rens. Eveline Mankou 06 99 53 82 05, hokas@live.fr, eveline.mankou@gmail.com

mercredi 27 août de 18h à 21h : Quelle place pour les AFARS dans la Corne de l’Afrique ? Cette conférence sera conjointement animée par Monsieur Houssein Ibrahim Houmed, Professeur de Philosophie, Diplômé de l’Université de Paris-IV-Sorbonne et par le Docteur Mohamed Moussa Kounté de l’Université de Malmö. Le peuple AFAR, victime du tracé arbitraire des frontières se trouve pris en sandwich entre trois Etats : L’Ethiopie, L’Erythrée et Djibouti. Victime de la repression, celle-ci trouve son enracinement dans le positionnement géographiques d’abord, géostratégiques et politiques ensuite. En Érythrée, les AFARS occupent également environ 70% du littoral donnant sur la Mer Rouge, l’une des voies maritimes les plus fréquentées du monde. En Ethiopie, ils se situent sur une région vitale pour le commerce éthiopien par où transite 90% des produits pondéreux importés de l’étranger. A Djibouti, 87% de la superficie du pays constituent des territoires historiques Afars ; Et Démographiquement parlant, 50% de la population djiboutienne est d’origine AFAR. Un autre motif est leur refus à ne pas vouloir disparaître en tant que peuple. L’histoire retiendra que malgré le génocide masqué, le peuple AFAR reste insoumis. L’objectif de cette conférence sera de réfléchir aux actions à mener pour mettre fin à ces représailles qui frappent les AFARS. Dans la continuité de cet échange, le congrès international “AFAR FORUM” se tiendra en Belgique du 28 au 31 août 2014 et regroupant la diaspora et les intellectuels AFARS de ces trois pays (toutes les bonnes volontés et autres nationalités sont les bienvenues), une manière d’établir entre eux des connexions, des affinités et des parentés profondes au-delà des limites que l’espace et le temps leur impose. Lieu de la Conférence: 6 rue Adam Ledoux à Courbevoie (92) – Accès à partir de la gare Saint Lazard, prendre en tête de train, station de Courbevoie, descendre la rampe à gauche sur la rue Adam Ledoux faire environ 200 m, c’est à côté d’une Pizza – à partir de La Défense bus 275 arrêt « place Charras » – Rens. : 07.81.54.54.38 mail: housseinphilo@gmail.com. Quelques réf sur le sujet : les massacres récurrents des civils afars sur les exactions extra-judiciaires commises par l’armée éthiopienne http://afartriangle.blogspot.fr/2010/10/afar-people_27.html contrelegenocideafar.eklablog.com/non-au-genocide-afar-et-aux-assassin

Petites annonces

Faites connaissance avec Diasporas-News en consultant le N° de Juillet-Août 2014 en cliquant sur http://issuu.com/diasporasnews/docs/diasporas-news_n__54_juillet-ao__t_ . Rens. : Diasporas News, 39, rue Félix Faure, 92700 Colombes – 06 34 56 53 57 contact@diasporas-news.com www.diasporas-news.com

L’Agence des Micro-Projets (www.agencemicroprojets.org) de La Guilde lance un appel à proposition pour une étude :”La place et le rôle des microprojets de développement en Afrique de l’Ouest, selon les acteurs du Sud : étude de cas au Burkina Faso” Les propositions doivent parvenir par email à Melanie Lunel (melanie.lunel@la-guilde.org), responsable de l’Observatoire des microprojets, le dimanche 24 août au plus tard. – Rens. Mélanie Lunel, Responsable de l’Observatoire des Micro-projets (Agence des Micro Projets, La Guilde Européenne du Raid 7 rue Pasquier, 75008 Paris) 01.45.49.18.67 melanie.lunel@la-guilde.org www.agencemicroprojets.org

Enda Europe lançe sa première campagne de crowdfunding afin de mobiliser des fonds pour notre projet “Lutter contre l’abandon scolaire des jeunes filles à Kédougou”, en partenariat avec Enda Graf et Apecek Kédougou et déjà soutenue par le Ministère des Affaires Étrangères. Rens. news@enda-europe.org http://www.helloasso.com/associations/enda-europe/collectes/luttons-contre-l-abandon-scolaire-des-jeunes-filles-de-kedougou-a-montreuil

L’association DULALA recrute un(e) animateur(trice) pour des ateliers bilingues en Bambara et Français. – Il s’agit de : Préparer et animer les ateliers bilingues : des espaces ludiques où les enfants peuvent renforcer la connaissance de leur langue maternelle par des activités qui permettent de travailler sur le langage et favoriser ainsi l’apprentissage de la langue française. Travailler en étroite collaboration avec les enseignants impliqués dans le projet et la Directrice/le Directeur Etre l’intermédiaire entre l’école et l’association, ce qui implique une communication efficace avec les référents de l’association et de l’école – Il faut : connaître le développement et les besoins des enfants de l’âge de l’atelier – avoir une excellente maitrise de la langue de l’atelier : BAMBARA – avoir une expérience solide dans le domaine de l’animation ou de l’éducation – Pour 1. Atelier hebdomadaire d’1h (idéalement ) vendredi 11h30-12h30 dans une école dans le 19° arrondissement de paris – Rémunération nette horaire pour l’animation de l’atelier : 30€net/heure – 2. Possibilité d’animation d’ateliers ponctuels en bambara dans des crèches Rémunération : 30€net/heure – Rens. Laurence Grégoire, Chargée de développement local, DPVI – Mairie de Paris, 8 rue Gaston tessier 75019 Paris – Rens. 01.40.38.36.04

Les éditions “Académie francophone” viennent de publier le Roman « l’enigme d’une ombre » de Wembou Matchu Madjeu : Ce roman nous plonge dans la lutte exacerbée des traditions bamilékées et le modernisme. Les Bapounguais sont tous des cultivateurs qui vouent un amour sans borne à leur terre. Ils construisent leurs maisons en terre, tirent leur nourriture et leurs revenues économiques de la terre, de même que leur énergie physique et spirituelle. Absolument rien ne peut entamer leur solidarité, qu’un conflit sur un lopin de terre. S’il n’est pas soldé du vivant des belligérants, il se transmet de génération à génération à leurs familles. Les Bapounguais ont la plus haute considération de la terre, elle est la vie ! » L’Egnime d’Une Ombre est un roman à travers les intrigues de l’autorité d’une tradition qui interdit toute déviance aux membres de sa communauté, face à une modernité tentaculaire et permissive, perçue comme une menace. L’auteur est originaire du Cameroun réside à Nogent sur Oise depuis trente ans environ. Rens 06 59 11 86 39 matcheuma@yahoo.fr academie.francophone@yahoo.fr

Le concert de NAS au Zénith de Paris

nas

Considéré comme l’un des plus emblématiques MC’s de l’histoire du rap, l’Américain Nas s’est produit le 6 juillet dernier au Zénith, en clôture du Festival Paris Hip Hop. Une superbe occasion pour ses fans de redécouvrir, vingt ans après, les titres d’Illmatic.

5 avril 1994, la planète grunge pleure Kurt Cobain, le charismatique et une dizaine d’albums plus tard, le petit gars de Queensbridge, berceau new-yorkais du mouvement hip hop, n’a rien perdu de sa rage chanteur de Nirvana qui vient de se suicider.

Deux semaines plus tard, le 19 avril, la planète rap, elle, a de quoi être aux anges : Illmatic vient de sortir ! Guerre des gangs, violence urbaine, misère, désespoir… les textes sombres et mélancoliques de ce premier album de rap, ciselés par un inconnu de 21 ans, fils de jazzman et arrière-petit-fils de chanteur folk, suscitent d’emblée l’enthousiasme de la critique.

Classé parmi les « 100 meilleurs premiers albums de tous les temps » par le magazine Rolling Stone, Illmatic a fait entrer Nas – Nasir Bin Olu Dara Jones pour l’état civil – dans la catégorie des rappeurs avec lesquels il faut désormais compter. Deux décennies ni de sa lucidité.

Invité cet été au Zénith de Paris, en clôture de la 9e édition du Festival Paris Hip Hop, Nas égrène de son flow rageur une poignée de tubes du mythique opus, de « NY State of Mind » à « It Ain’t Hard to Tell », de « Life’s A Bitch » à « One Love ». Face à une salle remontée à bloc, il reprend également quelques titres de ses albums suivants, parmi lesquels « God’s Son », « Stillmatic » et « It Was Written ». Un concert exceptionnel, où la verve du rappeur aujourd’hui quadra continue, malgré le temps qui a passé, de faire des étincelles.

Christine Guillemeau

Concert • Réalisation : Alexandre Buisson • Production : Un monde meilleur / France Ô / Culturebox / TV Sud Mont-
pellier / Le Festival hip hop de Paris / Emagen Entertainment Group / Hip Hop Citoyens / Le Zénith de Paris • 2014

• Durée : 60 min