Impact de Montréal : La lettre d’un fan frustré

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C’est l’histoire de Dimitry Valcin , un supporter du ballon rond et de l’Impact de Montréal, qui n’en peut plus de la situation de son club de coeur.

L’Impact , c’est mon club de cœur. J’aime ce club parce qu’il est synonyme de persévérance. Depuis 1993, il s’en est passé des choses dans ce club, et aujourd’hui, il est à un stade qu’on n’aurait jamais imaginé il y a 10 ans de cela. C’est pourquoi je m’exprime aujourd’hui, parce que je sens que le club stagne. Il ne suit pas la parade, alors qu’il la menait (toute proportion gardée) à son entrée en MLS.

Bon, il est temps pour Joey Saputo qu’il dirige ses clubs dans une logique professionnelle et non familiale. En NASL, ça peut le faire, mais c’est la MLS, une première division professionnelle en pleine croissance.

Regardez les autres clubs: Seattle, Portland, Vancouver… Montréal était au-dessus d’eux sportivement et au niveau professionnel de leur organisation. Mais maintenant, ces équipes attirent plus de gens et font régulièrement des salles combles de 25 000 spectateurs et plus!

Mais je m’égare.

Oui, tes anciens joueurs peuvent aspirer à avoir des postes de direction, mais il faut qu’ils aillent chercher de la compétence avant toute chose. Les anciens joueurs devraient être dirigés par un vrai directeur sportif, et les lance pour ainsi créer des réseaux de recrutement en Europe, mais surtout en Afrique, en Amérique du Sud ainsi que dans la zone CONCACAF. On pourrait y trouver du “bon joueur pas cher” qui a le niveau pour bien faire et voire même évoluer dans cette ligue.

Un entraîneur professionnel et accompli a fait ses classes dans les catégories de jeunes avant, ou passe son diplôme avant de travailler dans le football, pas faire du temps partiel en apprenant le métier tout en y travaillant déjà! Un entraîneur connaît le jeu et a des idées de jeu, et fait travailler ses joueurs en conséquence.

Malheureusement, je constate sinistrement que certains joueurs entrent en jeu sans aucune consigne claire, et avec la seule motivation de pousser le ballon vers l’avant, et cela fait mal paraître plusieurs joueurs et font remettre en question leur niveau… Mais encore une fois, je m’égare. Ou presque…

Au final, il faut être un vrai club professionnel, qui a des principes de jeu clairs pour ses joueurs afin qu’ils réalisent leur rôle à leur plein potentiel. Une équipe pro, qui joue dans une ligue où ” l’extrafootball ” est complexe (climat, voyages, internationaux), il faut absolument avoir une rotation ordonnée et planifiée pour tout l’effectif.

Joey, s’il te plaît, stop. La famille, on en a marre, on veut des vrais pros et une organisation sportive du tonnerre. Donne le temps à des vrais idéologues du foot dans les bureaux et à un manager aux abords du terrain. On a une opportunité de s’installer de manière solide dans cette ville et surtout dans cette ligue.

Il ne faut surtout pas perdre le nord.


Cet article a été rédigé par Dimitry Valcin. Suivez-le sur twitter: @DimmyAhrvee


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