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The American Dream, cette grosse arnaque

The AMERICAN DREAM is a 30 minute animated film that shows you how you’ve been scammed by the most basic elements of our government system.

Do you know how your money is created? Or how banking works? Why did housing prices skyrocket and then plunge? Do you really know what the Federal Reserve System is and how it affects you every single day?

THE AMERICAN DREAM takes an entertaining but hard hitting look at how the problems we have today are nothing new, and why leaders throughout our history have warned us and fought against the current type of financial system we have in America today. You will be challenged to investigate some very entrenched and powerful institutions in this nation, and hopefully encouraged to help get our world back on track.

Libertarian_american_dream_
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Le rêve américain est un film de 30 minutes d’animation qui vous montre comment vous avez été arnaqué par les éléments les plus fondamentaux du  gouvernement.

Savez-vous comment votre argent est créé? Ou comment fonctionne la banque? Pourquoi les prix des logements montent en flèche puis plongent? Savez-vous vraiment qu’est-ce la Réserve fédérale et comment elle vous affecte chaque jour?

LE RÊVE AMÉRICAIN jette un regard divertissant, mais percutant sur ​​la façon dont les problèmes que nous avons aujourd’hui ne sont pas nouveaux, et pourquoi les dirigeants tout au long de notre histoire nous ont averti et ont lutté contre le type actuel du système financier que nous avons dans l’Amérique d’aujourd’hui. Vous serez appelé à enquêter sur certaines institutions très ancrées et puissant dans ce pays, et nous espérons encouragés à aider à récupérer notre monde sur la bonne voie.

Source: TheAmericanDream (www.theamericandreamfilm.com )

The Art of Street Posts by Wediawix

WEDIAWIX uses a diversity of methods of expression to share information through media in the purpose of creating social awareness, entertainment, and a platform for contributive exchanges. The Art of Street Posts by Wediawix :

StreetPostNYcolors-Wediawix
StreetPostNYcolors-Wediawix
StreetPostQuebec-Wediawix
StreetPostQuebec-Wediawix
NOLAstreetPost-WEDIAWIX
NOLAstreetPost-WEDIAWIX
SFpostStickers&Tubes-Wediawix
SFpostStickers&Tubes-Wediawix
Street Posts
SmallPostSF-Wediawix

WediaWix is always willing to collaborate in a diversity of projects, and contribute with our creativity and experience. Plus, do not hesitate to send us your work, we would be glad to share it and learn from it.

WediaWix Website : http://wediawix.com/
Contact : wediawix [@] gmail.com

Mia culture (made in africa) : portail afro en Suisse

On vous présente les meilleurs. Aujourd’hui découvrez Mia culture (made in africa) : portail afro en Suisse. En effet, nous quand on aime, on partage !

TOP 3 RECOMMANDATION :

Inédit. La Cité de Calvin accueille le premier salon de l’expression culturelle négro-africaine. Dénommé « KAMITES ! » en référence à la civilisation pharaonique Egypto-Nubienne, cet événement est organisé par l’association K-NETER et l’Université Populaire Africaine, toutes deux basées à Genève. Ce salon, dont la promotion est assurée par MIA/Made in Africa – le portail afro en Suisse -, se déroulera les 7 et 8 octobre 2011 à la Maison des Associations située au cœur de la ville, dans le quartier de Plainpalais.

Lire la suite Annonce du Salon KAMITES

Où trouver Made In Africa Magazine en Suisse ?
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A Genève :
Afrikana : rue de Berne 20, 022 731 74 82 Diallo « Le Berger » : rue du Liève 7, 022 345 05 43 Diaspora : rue Bautte 16, 022 344 98 40
Theepika Traders (A côté du Centre Zenoo) : rue de Berne 46, 022 731 64 90
Sunshine Hair Saloon : Bd. James Fazy 8, 022 731 70 10 Cash Express : rue de Berne no 24, 022 732 41 03 A
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A Lausanne :
Inside Africa : Place de la Gare 9 Entrée, 021 312 30 03 Mombasa Island : rue de l’Ale 35, 021 312 11 72 Chez Moise, Informatique : rue du Tunnel
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A Fribourg :
Chez Maman Bijou : rue du Simplon no 3, 026 322 56 10 Boutique B*Soul shop : rue du Tilleul 21, 026 535 85 91
Le Galetas, espace interculturel, ass. Urumuri : 026 424 04 86

Lire la suite Le magazine MIA est sorti

IL S’AGIT D’UN CENTRE CULTUREL DÉDIÉ A LA CULTURE AFRO A GENÈVE

Adresse: 44 rue de Berne
Genève, Switzerland, 1201

Téléphone: 022 732 43 85

QUATRE ORGANISATIONS RÉSIDENT AU CENTRE:

ZENOO: Librairie d’Arts d’Afrique et d’Ailleurs

MIA-Made In Africa: 079 903 96 80
www.mia-culture.com
Informations
Marketing et Communication
Événementiel
Eshop
Billeterie

K-NETER: 079 953 48 84
www.k-neter.org
Conscience Kamit
Per Ankh
Humanités Classiques Africaines
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FARA:
www.fara-nza.org
Forum Angolais de Réfléxion et d’Action

Lire la suite Nouveau Centre Culturel Afro à Genève


http://www.mia-culture.com/accueil.html

Association Les Rênes : Coopérer, Entreprendre et Réaliser

Association Les Rênes : Coopérer, Entreprendre et Réaliser

Entreprendre et Réaliser

Le projet de l’association Les Rênes est porté par les 2 co-présidentes Aïcha Ouattara et Fania Noël. L’association Les Rênes est née de l’ambition de promouvoir l’entreprenariat des femmes de la diversité. L’association se définit autant comme un espace d’action, notamment avec son programme de parrainage mais aussi comme un espace de réflexion et de débat.

L’association Les Rênes est un outil pour diriger sa vie dans un monde de plus en plus anonyme, dans lequel l’individualisme est devenu une valeur, où l’on demande aux femmes d’être sur tous les fronts. Les Rênes se veut une association d’entraide pour l’entreprenariat des femmes de la diversité, plaçant l’humain au centre de l’action et de la réflexion dans une démarche articulée autour de 5 axes principaux :

  • Renforcer le réseau des femmes actives
  • Promouvoir l’entreprenariat au féminin
  • Combattre toutes formes de discriminations
  • Réfléchir afin d’atteindre nos objectifs
  • Confronter et échanger les idées

Comment y parvenir ?

  • Mise en place d’un programme de parrainage : binômes filleules/parrains-marraines d’une durée d’un an avec suivi régulier
  • Des rencontres trimestriels avec l’ensemble des membres
  • La création d’un club de réflexions avec des rencontres mensuelles sur une thématique particulière

Pour plus d’information au sujet de L’Association les Rênes, visitez la page officielle lesreneasso.com.

Vie de Noir : Des histoires hautes en couleurs.

Aujourd’hui, découvrez Vie de Noir, Des histoires hautes en couleurs.

TOP 3 RECOMMANDATION :

ÉLÉA-MARIAMA DIARRA.

Ce visage ne vous dit peut être rien et pourtant cette demoiselle qui arbore une tenue de l’Equipe de France vient tout juste de remporter les Championnats de France Elite d’athlétisme qui ont eu lieu ce weekend à Albi.

Elea-Mariama Diarra tout juste 21ans s’est imposée sur le 400m devant Muriel Hurtis et a ainsi conclu une très belle saison qui l’aura vu décrocher la médaille de bronze avec le relais 4x400m aux Championnats d’Europe Espoir et gagner le titre de championne de France Espoir sur 200m avec un nouveau record personnel à la clé 23’80.

CASE DÉPART.

Le film suscite une vive polémique au sein de la communauté noire qui trouve que l’on bafoue son histoire en osant traiter l’esclavage avec humour.
Mais ne nous enflammons pas les amis, on peut ne pas apprécier la démarche mais ils ont agit et ils sont rester fidèles à ce qu’ils sont, des comiques.
Ensuite dans le film, il s’agit surtout de montrer aux noirs que nous choisissons d’être des victimes, si nous voulons changer les choses les amis, cela doit passer par des actes, des actes forts.
C’est bien trop facile de rester derrière son écran d’ordinateur à condamner les actions des autres mais qu’en est il des vôtres ?

VDN ON FACEBOOK.

Vie de Noir

AfrokanLife BlogRoll vous présente les meilleurs. En effet, nous quand on aime, on partage !

10 reasons to cheat your man tonight

If I could cheat I would…

Certainly pick ONE of these men. We all have those men that we wish we could… The ones we … and sometimes we even want our men to magically resemble them. These are the men that for one reason or another make something flutter within us, that make us tingle in all the right places, and wrong ones too. Should Nims meet anyone of these “10” hunks; she would expect her man to send her off with an overnight bag. AND complete Carte Blanche to “cheat” (even if for ONE night) These are MY Top Ten: please share yours with me…

Number 10
Michael Ealy


Those blue/gray eyes.. My husband/boyfriend/partner should understand the calling behind such a sumptuous man. He should not feel jealous that I want to gaze and get lost in those eyes for hours on end. The gangster look (Brown sugar), the man, the lawyer (was it Boston legal or Ally Mcbeal?) anyways, any look goes with this one.

Luxury African fashion e-boutique, Le Tabouret D’Or.

Le Tabouret D’Or, an online retailer of luxury African fashion, will soon be launching its innovative You Decide-We Sell feature, which encourages customer participation in the buying process.

You Decide-We Sell allows customers to take part in Le Tabouret D’Or’s buying decisions by inviting them to vote on pieces the team is considering.

Each week, Le Tabouret D’Or will showcase pieces from three designers on their site, and using the ‘Golden’ button, shoppers can vote for their favorites. If a piece wins enough votes, the design will be sold by Le Tabouret D’Or, and participants will be notified via email. This means voters will get to shop from a selection of only the pieces they love within a few weeks!

Serwaa Adjei-Pellé, founder of Le Tabouret D’Or, noticed that the fans of African fashion were very vocal about their likes and dislikes. “Our customers know what they want and they are not bashful about sharing their opinion” says Serwaa. “We really want to give their voices some influence and show their opinions can make an impact. After all, Le Tabouret D’Or is here to give our customers what they want.”

You Decide-We Sell will give designers the opportunity to gauge how their designs are being received by their fans. The feature will also allow fashion lovers decide which designers they think should be in the limelight.

It is important to Le Tabouret D’Or that they support the growth of new and emerging African designers, and this is just another way to facilitate this growth.

Luxury African

More info :

Website :

Facebook : https://www.facebook.com/LeTabouretDOr/info

Note : Le Tabouret d’Or is now AFRICAN ROW

Cameroun : l’autopsie d’une indépendance.

“Cameroun : l’autopsie d’une indépendance” est un documentaire écrit par Gaelle Leroy et produit par Valerie Osef qui fait la lumière sur :

  • Le rôle du Cameroun dans la seconde guerre mondiale
  • La conférence de Brazzaville (1944)
  • L’activité politique de Um Nyobe
  • La dissolution de l’UPC (1955)
  • Le premier suffrage universel
  • Pierre Mesmer
  • L’émergence de Ahidjo (1956)
  • Le maquis
  • L’assassinat de Um Nyobe
  • Le contrat d’Indépendance (1960)
  • La guerre “cachée” de la France au Cameroun
  • Les têtes coupées
  • Le génocide français au Cameroun
  • La fin de la guérilla (1970)
  • Visite de Mobutu Bokassa Bongo
  • Le régime de Ahidjo
  • Le bilan de 30 000 à 500 000 victimes
  • La mission civilisatrice de la France

L’intégration des communautés culturelles et les minorités visibles par Vanessa Kanga

Montréal est une ville aux mille couleurs et origines. Des gens de partout dans le monde y transitent depuis des lustres, certains y sont nés, d’autres y arrivent, mais un défi persiste, surtout pour les communautés culturelles et les minorités visibles : l’intégration.

Ainsi, le terme « minorité visible » vient de la loi sur l’équité en matière d’emploi. Selon Statistique Canada, ce terme désigne « toutes personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche. Il s’agit de chinois, de Sud-Asiatiques, de Noirs, de Philippins, de Latino-Américains, d’Asiatiques du Sud-Est, d’Arabes, d’Asiatiques occidentaux, de Japonais, de Coréens et d’autres minorités visibles et de minorités visibles multiples ». Cette définition est importante pour comprendre ce qui suit. En effet, je fais partie de cette catégorie. Née au Cameroun, arrivée au Québec en 2001, je suis arrivée en tant qu’étudiante et je suis sur le marché du travail depuis 7 ans. Rien n’a été facile, mais je pense que des choses sont encore à améliorer des deux côtés.

En ce qui concerne mon expérience personnelle, je peux dire que le processus d’immigration est à revoir autant pour les immigrants que pour le gouvernement. En ce qui concerne les immigrants, spécialement ceux venant des pays francophones d’Afrique, nous pensons, et on nous le fait bien croire, avoir un avantage naturel à être accepté au Québec parce que nous parlons français. Oui dans un sens, mais un élément nous fait faire fausse route : les Africains francophones ont, à mon avis, intériorisé un mode de fonctionnement très européen dans l’approche du marché du travail. En effet, comme nos camarades français, nous avons le réflexe de scinder la vie académique et la vie professionnelle. Quel parent camerounais, burkinabé, sénégalais, n’a pas dit à son fils ou sa fille :
— Va d’abord à l’école, ensuite tu travailleras…

Or en Amérique du Nord, c’est une attitude qui nous désavantage. Car nos camarades québécois et canadiens en général travaillent depuis leur jeune âge, certains comme livreurs de journaux, d’autres comme serveurs au Macdonald… l’expérience de travail prime en Amérique du Nord. Nous avons la manie de penser que comme en Europe les diplômes nous ouvrent des portes. Non seulement même en Europe, avec la crise et le chômage, la concurrence est féroce, mais ici en plus de la concurrence, sans expérience, personne ne nous fait confiance ! À titre d’exemple, une fois mon DEC en Administration en poche, fraîchement sortie du cégep, je pensais me trouver un emploi d’été dans une banque facilement, car selon ce qu’on m’avait appris, le diplôme c’est ce qu’il faut pour travailler. Je me rends donc à mon entrevue et à ma grande surprise, la responsable des ressources humaines me rit au nez et me donne une réponse qui sur le coup me glaça le sang, mais qui m’a permis d’ouvrir les yeux : – je préfère embaucher une personne avec un secondaire 5, mais qui a déjà travaillé dans sa vie, que toi avec ton DEC sans aucune expérience pertinente.

De mon temps en plus, les étudiants étrangers n’avaient pas le droit de travailler ailleurs que sur le campus. Alors, ma leçon apprise, une fois à l’université j’ai travaillé sur le campus. La loi a changé pourtant, les étudiants peuvent travailler, mais je continue à voir des petits frères et sœurs qui se concentrent sur l’école et banalisent l’expérience de travail. Surtout que contrairement à l’Europe, le système scolaire universitaire permet une grande flexibilité au niveau des horaires, ce qui permet de cumuler emploi et études.

Par ailleurs, les autorités qui nous font miroiter l’immigration au Québec, valorisent le nombre d’années d’études accumulées, la langue française, mais oublient de nous parler de la sainte « expérience de travail au Québec » que tous les employeurs réclament, de la reconnaissance des diplômes qui est un chemin de croix et des ordres professionnels qui sont très hermétiques. L’immigration est un processus très difficile et pour l’améliorer, chacun doit faire sa part.

Pourquoi donc ce billet, qu’ai-je à apporter pour essayer d’améliorer les choses ? En fait depuis décembre 2011, je fais partie d’un comité consultatif auprès du Ministère du Conseil exécutif du Québec (Cabinet du premier ministre) qui est chargé de soumettre des recommandations aux ministères de l’Immigration, de l’Éducation et de l’Emploi, via le Secrétariat à la jeunesse sur la question de la diversité culturelle. Notre rôle est de recueillir dans nos milieux les difficultés des en matière d’intégration, d’emploi et d’éducation des jeunes (16-35 ans) des minorités culturelles et visibles, de discuter des solutions et suggestions avec eux et de les soumettre aux décideurs.

Par ce billet, j’invite donc toute personne intéressée à partager son expérience, ses plaintes, ses suggestions en matière d’intégration, d’emploi et d’éducation avec moi à m’écrire à l’adresse suivante : vanessa.kanga@gmail.com. Cela peut se faire sous forme de réunions si le nombre le permet, toutes les discussions sont anonymes, à moins de vouloir être cité, et l’objectif est d’avoir des témoignages véridiques et des critiques constructives envers les politiques en place. Je ne prétends pas changer le monde, mais si je peux partager mon expérience et celle de mes pairs pour favoriser une meilleure intégration, j’aurais atteint mon but.

L’objectif ultime est de fournir des recommandations pour développer une stratégie jeunesse de la diversité pour la prochaine Stratégie d’action Jeunesse des ministères qui débute en 2014. Alors, soyons actifs et mettons notre pierre à l’édifice.


Cet article a été rédigé par Vanessa KANGA

Bio de Vanessa : Bouillon de cultures et une femme artiste, africaine et diasporienne.

Suivez son actualité ici :
http://soundcloud.com/veeby

http://twitter.com/veeby1

Afro Inspiration : Marlay J. Hill, artiste musical

Marlay J. Hill, artiste d’origine congolaise, est à la fois auteur, compositeur et interprète. Son style musical est baigné de rythme pop, rock, soul, rumba et blues. À quelques semaines de la sortie de son nouvel EP «  L’Alchimiste vol. 1 : La thérapie », Marlay nous livre quelques confidences…

Parles-nous de tes débuts dans le milieu musical en France? Comment es-tu parvenu à te faire une place et quelles sont les difficultés auxquelles tu as dû faire face?

“J’ai commencé la musique par le rap en fait, avec mon meilleur ami, on s’enregistrait sur cassette, on a appelé notre première maquette « The Red Tape », parce que simplement la cassette sur laquelle figure ces essais était rouge, mais aussi parce que RED signifie pour nous « Realizing Every Dream » (Réaliser chaque rêve).

Puis l’écoute de l’album « Parce qu’on vient de loin » de Corneille a été pour moi, une vraie révélation, c’est de là que j’ai décidé de raconter ma propre histoire et que j’ai commencé à faire des scènes ,rencontrer des gens, dont Dominique Vilmot, Michael Lemus, Bruno Rico, qui m’ont donné confiance en moi ,M-town (Merouan) avec qui je fais mes armes, qui m’a beaucoup aidé, et plus récemment Yann qui est un peu mon âme sœur musicale et qui a su trouver les bonnes mélodies pour accompagner mes maux !

Et là justement se trouve la difficulté, rencontrer les bonnes personnes, je  pense malheureusement que la musique c’est 30% de talent et 70% de chance ! Quand ton répertoire est vide, tu rames comme je le fais et  vraiment les contacts c’est ce qu’il y a de plus difficile à avoir parfois.”

Avant de te lancer dans l’écriture d’une chanson, où trouves-tu ton inspiration?  Est-ce du vécu ou plutôt de l’abstrait?

“En fait, je ne me pose pas en me disant : « je vais écrire ». Ça doit venir tout seul, c’est pour ça que je suis toujours en panique de ne plus avoir de batterie dans mon téléphone, parce que j’écris souvent mes idées et enregistre avec ! C’est aussi pour ça que j’en ai deux [rires]!

Donc l’inspiration me vient essentiellement de mon vécu pour ce volume 1 de l’EP, qui est en fait une espèce de psychanalyse, parce que je n’y parle que d’amour et de l’Afrique. Des vraies choses que j’ai vécu et j’avais besoin d’en parler, donc plutôt que de voir un psy, la musique a été là…

Pour le volume 2, que j’écris déjà l’approche est différente, je me porte plus vers l’avenir, à travers des styles qui ont bercé ma vie : la rumba, le hip hop et toujours ce petit côté pop !”

Compte tenu des différents rythmes musicaux avec lesquels tu composes tes morceaux, quels seront les rythmes dominants dans L’alchimiste Vol. 1 ?

“On est un peu plus sur de la pop soul. Je dis pop par rapport aux thèmes que j’y aborde et le rythme que je prends, et la soul pour la source de mes chansons, aussi douces ou rythmés qu’elles soient, elles sont écrites avec douleur, parce que pour moi la soul c’est d’abord un vécu, c’est chanter ses cicatrices !”

Peut-on s’attendre à des collaborations avec d’autres artistes ? Si oui, lesquels?

“Pour ce premier volume, je l’ai entamé avec pleins d’idées de collaborations, de Laure Milan, Koshon en passant par Alexia ou encore Gage, puis à force d’écrire et composer, je me suis rendu compte que ces morceaux étaient bien trop personnel pour que quelqu’un d’autre s’exprime dessus, j’avais besoin de porter seul ma croix pour cette fois-ci. Donc non, aucune collaboration, mais sur le volume 2, j’y compte bien, avec un grand nom du hip hop également, d’ailleurs !”

Quels sont les prochaines dates et lieux de tes performances pour des showcases?

“Je serai le 16 juin à Villeneuve le Roi ( Val de Marne 94 ) , le 21 juin pour Orange France , en octobre j’ai mon premier concert à Brooklyn (New York) et bien sûr un showcase pour la sortie de l’EP dont je donnerai prochainement la date !”

Quel est ton lounge/bar préféré dans la capitale?

“J’ai un petit coin que j’adore à Paris, il s’agit du Downtown Café dans le 11ème arrondissement, on est là bas comme à la maison, il y a de la bonne soul/funk et une nourriture afro/caribéenne parfaite ! On y chante des fois ! Un petit coin de Paradis !”

Un message pour les lecteurs d’Afrokanlife?

“J’espère sincèrement que vous allez prendre le temps de me découvrir et être nombreux à mes concerts, Life Is Good ! ”

Ne manquez pas la sortie de « L’Alchimiste vol. 1 : La thérapie » prévu le 28 Mai 2012.

Suivez l’actualité de Marlay via les réseaux sociaux :

Twitter : www.twitter.com/marlay

Facebook : www.facebook.com/MarlayJHill

Exposition Prémices/Open-Ended of artist Manuel MATHIEU

Prémices/Open-Ended is the first major solo exhibition of young artist Manuel MATHIEU at the MAI gallery in Montréal.

Born in Haïti in 1986, Manuel MATHIEU lives and works in Montréal for five years. He graduated from the University of Quebec at Montreal (UQAM) in Visual and Media Arts in 2010.

artist Manuel MATHIEU
Exposition Prémices/Open-Ended of artist Manuel MATHIEU

credit photo: Guy L’Heureux

The exhibition presents a deconstructed and stripped down world inhabited by the fractured and fragmented. This new body of work consists of a series of paintings as well as works created in direct response to the gallery space.

Prémices/ Open-Ended suggests a post-cataclysmic atmosphere, an atmosphere of reconstruction, where characters in the process of mutating ( quasi-abstract and quasi-figurative spectres) morph along a path leading to renewal. This image-based installation spaks a fertile dialogue, especially for those marked by trauma.

Prémices/ Open-Ended is presented in collaboration with Rallye Expos 2012 of Vues d’Afrique.

Where? MAI ( Montréal, Arts Interculturels) 3680 Jeanne-Mance

When? Until May 5, 2012 from 12 pm to 6 pm

For more informations please visit the official website of Manuel Mathieu

Afro Inspiration : Daba Modibo KEITA, two time World Champion Taekwondo

Daba Modibo Keita is a Malian Taekwondo athlete who has competed in international competitions since 1996. He became the Heavyweight division 2007 World Taekwondo Champion in Beijing and 2009 World Taekwondo Champion in Copenhagen. Daba lives in United States and we meet him for an interview…

 There are many fighting sports, how do you begin in taekwondo and what does it bring to you?

When I was young I played soccer on the street every day like most African children, however it was only when school was not in session. During school I didn’t have much time to play soccer, so I had to find another sport to participate in after school. My father’s younger brother was serious about Taekwondo and he suggested that I take Taekwondo. He told my father that I would learn self-defense and Taekwondo was so much more than fighting: Tae means “kicking”, Kwon means “punching” and “Do is “the way of life.” It is the “Do” component of Taekwondo that makes this martial art so powerful for young people.

Living by the tenets of Taekwondo (courtesy, integrity, perseverance, self-control and indomitable spirit) are what make a young person become a strong leader and role model. So my father brought my brothers and sisters and me to the dojang to enroll us; that was how I got started on the best journey of my life. Without Taekwondo I would not have become the man that I am. Besides the wisdom I get from my parents, the knowledge I receive from Taekwondo has been the single most important component in my overall development as a human being. I would even go so far as to say that Taekwondo saved my life.

How do you prepare yourself before a competition? What is your regimen?

Like most elite athletes I have to train three times a day to prepare for international competition. My coaches, Fernando Georges Ramos and Patrice Remarck, mandate a strict regimen that includes cross training with weights, running for cardio, sprints for speed, bag and hogu drills for stamina, and plyometrics for explosion….And lots of stretching! My Coaches have designed a cutting edge training system that enhances athleticism and agility while developing world-class technique so I feel very fortunate to have them.

I’m a heavyweight, which is the last division (over 87 kg) and I’m a big eater. In other words, I eat pretty much everything [laughs], but seriously, getting close to competition, I watch a little bit my regimen cause, it’s not good to be too heavy in Taekwondo because then you sacrifice speed and that makes you slow which is bad. I weigh 105 kilos and I’m fast enough for my division.

Concerning the Taekwondo in Mali, how developed is it? What could you do to influence the situation as a two time World Champion?

Taekwondo is not well developed in Mali compared to Korea, Iran, Spain, the United States, and Mexico… But because I’m a two-time World Champion, people in my country have become more and more drawn to martial arts and they’re sticking with it. It’s exciting for me to watch because so many young people now want to have the chance to be like me or even be better than me, which is GREAT.

 It’s humbling and reminds me always that the kids watch what I do and they may try to emulate me, so I have to be responsible as to not lead them down the wrong path. As a World Champion, I’m bringing an entire nation of people to Taekwondo, giving much the hope that they too can accomplish what I have accomplished. Today Taekwondo ranks third in my country in popularity, just behind soccer and basketball…and I’m extremely proud of that.

After 2009, you did not compete during several months, how difficult was it to be back on action?

 It’s always difficult for an athlete to be forced to take time off; in fact it is heartbreaking, especially when it’s due to injury because you feel so vulnerable and weak. It’s like your whole world has collapsed and you’re just trying to build it up again, but there are so many factors that are out of your control. Also, you lose flexibility, muscle memory, strength, and endurance so it can make coming back exceptionally difficult.

My knee was severely injured while fighting for the second world title in 2009 and playing also basketball. Afterward, I had surgery but then lost all the strength in my leg so I had to completely rebuild my leg; kind of like when a baby starts walking for the first time. This added psychological strain because then I had an overriding fear that my body would never get back to the level it was before the surgery. But through faith in God and working hard, I’ve learned to manage the pain and work toward being my best again. When you set a goal firmly in your mind, your potential becomes unlimited and you do whatever it takes to make it happen.

Talk us about your foundation?

Well, it’s not quite a Foundation yet but it is an Association under my name, ADMK (Association Daba Modibo Keita). I created it in October 2008 with the support of my family, particularly my older brother Alou Keita, along with some close friends and the goodwill of many people. Our mission is to help youth accomplish goals through sport using their individual talents to be afforded a similar opportunity like the one I had.

You know, Mali is a little poor country in Africa and so many children have talents but they don’t have that opportunity to be in better condition to rise up… I had that chance, cause the International Olympic Committee IOC, gave me a scholarship in order to be in condition to do my sport and that’s why I’m two time world champion today, I’m thanking the IOC for that and I’m encouraging them to do more, cause it’s very helpful for us, African athletes coming from those similar countries…

It’s not just about Taekwondo. The Association Daba Modibo Keita believes that all sports can provide a positive outlet for young people to excel. We do have a soccer center with talented young players participating in the Mali National Championships, and also a basketball team, Art Troupe and off course a Taekwondo team as well doing amazing things. Association Daba Modibo Keita is working to help young talents rise up as stars. I spend time organizing events and supporting multiple venues because it’s my duty…A way for me to give back and help build community, which in turn over time could help, rebuild an entire nation.

What is your message for the Afrokanlife readers?

A big thanks to Afrokanlife for giving me this opportunity! I encourage every Afrokanlife reader to continue supporting Afrokanlife. Through an ever-evolving collaboration, we can get to know each other and make Africa and the world a better place. Together we can plant seeds, one at a time.

I graciously ask every reader to pray for my country, Mali, and other African nations suffering civil unrest. May these nations rise above the violence and learn to eradicate power struggles. May Africa one day lead the globe in human rights and compassion for every citizen, regardless of tribe or ethnic affiliation.

I am also preparing for the 2012 Olympic Games in London, so I would be most grateful if Afrokanlife readers would pray for me to represent Mali and all of Africa, with honor and dignity. I want to thank my family for their support, my Dad Mamadou Keita and my Mom Alimatou Tounkara, Brothers and Sisters, my beautiful country Mali, the IOC, my coaches, my friends, my teammates and all the people that have helped me become who I am today.

Thank you Afrokanlife and God bless you all.

Achievements

  • 1996 : Gold Medal at the West African Championship in Abidjan
  • 1997 : Gold Medal at the West African Championship in Bamako
  • 1999 : Bronze Medal at the West African Championship in Accra
  • 2002, 2004 : champion of Mali
  • 2004 : Gold Medal at the Paris Open Championship, in the Open international Open Championship of Nantes and in the Open Championship of Picardie
  • 2005 : Gold Medal at the Paris Open Championship
  • 2005 : Sportsmanship trophy in the 17th World Taekwondo Championships in Madrid
  • 2005 : Gold Medal at the African Championship Madagascar
  • 2005 : Gold Medal at the Coupe du monde francophone in Niamey (Niger).
  • 2007 : Gold Medal at the 18th World Taekwondo Championships in Beijing (84 kg) as well as the trophy for MVP (Samsung Blue Passion Award).
  • 2009: Gold Medal at the 19th World Taekwondo Championships in Copenhagen (87 kg).

Le Président nous fait la leçon Par Jean-Joseph Agoua

Le Président est un film d’Henri Verneuil avec des dialogues de Michel Audiard, d’après un roman éponyme de Georges Simenon.

Il est sorti à Paris, le 1er mars 1961. Le discours pragmatique de Jean Gabin m’a marqué. Je vous en partage un extrait :

Ancien président du Conseil, Émile Beaufort consacre l’essentiel de son temps à écrire ses mémoires qu’il dicte à sa secrétaire, Mlle Millerand.

À l’occasion d’une grave crise politique ministérielle, les journaux annoncent la probable nomination par le président de la République de Philippe Chalamont, président du Groupe des Indépendants Républicains à la Chambre des députés.

Or, une quinzaine d’années auparavant, cet homme politique, intelligent, fin et galant et, à l’époque, directeur du cabinet à la présidence du Conseil fut à l’origine d’un scandale financier qui a coûté près de 3 milliards de francs anciens à la France. Blessé de cette trahison, le président Beaufort le limogea de son poste et garda les aveux écrits de Chalamont.

Mais, coup de théâtre, Chalamont revient avec l’ambition de devenir le chef du gouvernement. Brandissant la menace de donner la lettre à la presse, Beaufort contraint Chalamont à réfléchir aux conséquences s’il acceptait la proposition du chef de l’État…


Cet article a été rédigé par Jean-Joseph Agoua du blog jeanjosephagoua
Bio de Jean-Joseph : Responsable du think tank Générations Horizons. Journaliste Pigiste pour le Bouquet Africa. Jeune homme dans la vingtaine en quête de vérités! Mes écrits n’engagent que ma personne.
Suivez-le sur Twitter : @doublej75

Will Smith et Denzel Washington en duo pour Uptown Saturday Night !

Will Smith et Denzel Washington en duo pour Uptown Saturday Night !

Robb et Mark Cullen ont annoncé qu’ils planchaient sur le script du remake de la comédie Uptown Saturday Night, datant de 1974. Adam Mckay serait, selon le site américain Deadline, en pleine négociation pour le diriger. Il est le réalisateur de Frangins malgré eux (Will Ferrell, John C. Reilly) et de Very Bad Cops (Will Ferrell, Mark Whalberg). Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Will Smith et Denzel Washington seraient les acteurs principaux !

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En 1974, Uptown Saturday Night fut un des premier film à engager des acteurs noirs dans les rôles principaux, et JackPot ! Ce film est un classique de la comédie où l’on retrouve aussi Flip Wilson ou encore Richard Pryor.

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Pour l’histoire, Sidney Poitier, accompagné de son acolyte Bill Cosby, incarnaient deux personnages hautement fantaisistes, Steve Jackson et Wardell Franklin. Se rendant en cachette chez Madame Zenobia, un cabaret illégal, ils sont témoins d’un hold up durant lequel ils sont forcés de donner leur porte feuille. Gros problème, dans celui de Steve se trouve un billet de loto gagnant ! Ils se lancent alors corps et âme à la recherche des voleurs.

En cas de succès, les acteurs pourraient éventuellement participer au remake des deux suites de Uptown Saturday night “Let’s Do It Again” (1975) and “A Piece of the Action” (1977). Alors, pensez-vous que Denzel et Will peuvent peuvent recréer la chimie de cette trilogie mythique ? Laissez vos commentaires !

Faut pas rêver – Destination Cameroun ! par Jasmine Emene

Pour commencer, regardez le reportage Faut pas rêver – Destination Cameroun.

Mes impressions ? Ce reportage est MAGNIFIQUE !

Je l’ai regardé en faisant fi des invectives lancées par des amis et des connaissances à moi. Mais je vais vous dire ce qui m’a marqué. Je fus touchée par la joie de vivre, toujours louée des Camerounais. Malgré les conditions de vie et de travail difficiles, ils sont forts, ils sont combatifs, ils m’inspirent. Ce sont « monsieur et madame tout le monde ». Je redécouvre à quel point mon pays va mal. Il va tellement mal qu’à chaque problème que le documentaire exposait, je voyais un moyen de s’enrichir, de se développer, d’évoluer, je voyais une astuce pour promouvoir, aider, etc. Et pourtant rien ou presque n’est fait dans ce sens. Je découvre un Cameroun abandonné par ses dirigeants. Je comprends pourquoi la politique intéresse peu, il faut vivre, et militer c’est fatigant et cela ne n’aide pas dans la vie de tous les jours. Je découvre un pays TRÈS RICHE, mais exploité au profit de l’oligarchie accompagnée de ses collaborateurs extérieurs. Je découvre un Cameroun authentique, dont 85 % de l’économie vient de l’agriculture. Je découvre la beauté des traditions ancestrales, ses mystères, ses richesses. J’ai redécouvert la réalité du pays. Je dis redécouvrir parce que j’avais oublié que c’est essentiel de voir ou de se souvenir de ce que peuvent vivre les autres quand on ne manque pas de certaines choses. Eh oui, mes amis, il ne faut pas rêver ! C’est exactement ce que vivent beaucoup de nos frères tous les jours.

Cependant, je n’ai pas du tout aimé la partie sur la « sapologie ». Je ne me reconnais pas dans ce genre de choses que je trouve réducteur et abrutissant. J’ai trouvé cela non avenue et insultant pour la majorité des Camerounais qui ont pour préoccupations principales se nourrir, se vêtir, se loger, avoir une source de revenus permettant de se payer tout ce qui précède, et jouir de ses libertés.

Plus loin encore, je comprends ce qui a dérangé. C’est le fait que le vécu quotidien, au Cameroun, de la majorité des Camerounais résidant en France et ailleurs, n’est pas celui présenté par la journaliste de France3. Oui, nous sommes la génération des climatiseurs, d’internet, du paraitre, des groupes électrogènes, des grandes maisons, et ci et ça. Mais croyez moi, nous ne sommes pas si nombreux à avoir eu la chance d’être nés de parents aisés, qui ne manquent pas de l’essentiel, ou qui sont tout simplement riches, ouverts au monde. 40 % de notre population vit en deçà du seuil de pauvreté. Dans d’autres pays, lorsqu’on approche les 10 % tout le monde crie. Mais au Cameroun c’est juste normal. Arrêtons de nous voiler la face. Le Cameroun se développe petit à petit, mais en attendant, il y en a pas mal qui vivent dans les conditions du documentaire. Vous vous êtes demandé pourquoi on ne montre pas les immeubles, les boulevards, les parcs, et tout ce qui est beau. Pour commencer, on ne peut pas montrer tout le Cameroun dans un reportage d’un peu moins de deux heures. Ensuite, pourquoi critiquez-vous toujours ce qu’autrui fait si vous n’êtes pas fichus de faire le travail de fond qu’un étranger accomplit à votre place ? J’ai fait ce commentaire avant même d’avoir vu le documentaire : « Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur. Proverbe africain. » Si vous n’êtes pas contents, faites vos documentaires ! Si vous n’êtes pas heureux, montrez au monde la « belle image » que vous pensez être celle qui résumerait ce qu’est notre beau pays le Cameroun !

Je ne suis pas en train de déclarer que mon pays n’est composé que de chasseurs et de personnes vivant de la culture des champs. Mais ce n’est pas vraiment le Cameroun que celui des intellectuels qui insultent plus que ne proposent des solutions. Ce n’est pas le Cameroun que celui des riches, dont les enfants voyagent souvent, puis reviennent à peine un mois pour souffrir des coupures d’eau et de courant tout juste. Ce n’est pas le Cameroun que celui de la beauté des immeubles et des maisons des quartiers résidentiels. Mes chers compatriotes, arrêtons de nous mentir. Nous sommes certes parmi les peuples d’Afrique les plus instruits, mais nous sommes aussi parmi ceux qui émigrent le plus. Oui, nous brillons fort ! Nous brillons ailleurs qu’au Cameroun. Combien ont le courage de rentrer se confronter aux difficultés du pays ? Combien se sont demandé ce qui pouvait bien se passer en dehors de son quartier ou dans un village qui n’est pas le sien ? À un moment il faut arrêter avec les simagrées et l’hypocrisie. Cessons l’ignorance. Ce reportage m’a appris des choses que je ne savais pas, et je suis sure que vous aussi en avez appris beaucoup. Et ce sont des choses vraies, même si elles ne sont pas aussi répandues que nous pourrions le percevoir. Et, tant que la majorité ne jouit pas de la richesse que nous offre notre pays, je considère que non, le Cameroun n’est pas un pays où tout est magnifique !

Cependant oui, le Cameroun est un pays qui veut sortir du gouffre. Les jeunes se tournent de plus en plus vers l’entrepreneuriat, s’intéressent un peu plus à l’actualité, aux opportunités créatrices d’emploi et donc de pouvoir d’achat. Notre pays veut changer. Mais il ne fait que régresser sur le plan politique pour ne citer que cela. L’adoption du récent code électoral signe le retour en arrière de notre pays. En réalité, nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Comme je l’ai dit dans un ancien article, impliquez-vous. Vous avez une force insoupçonnée : internet. Récemment, il s’est tenu une conférence sur l’influence digitale des jeunes Africains. Cette présentation devrait vous éclairer sur le sujet : http://bantupolitics.blogspot.fr/2012/04/la-micro-influence-digitale-des-jeunes_16.html.

Il serait peut-être temps de nous demander comment écrire notre histoire au lieu d’attendre que ce soit toujours l’étranger qui nous montre la paille dans nos yeux ou nous dévoile la beauté silencieuse de ce qui est à nous.

J.E.M.


Cet article a été rédigé par Jasmine EMENE du blog : http://jasemene.wordpress.com/
Bio de Jasmine : I’m a neutro. Don’t worry, be happy. Sois opportuniste n’attends pas la chance, prends la. Pas l’temps d’naisier!
Suivez la sur Twitter : @CissyJEM

Comment porter des baskets tous les jours ?

Comment porter des baskets tous les jours ? Sneakers de ville, geek ou chic, nous avons la réponse.

Elles sont confos, elles sont toujours aussi tendances saison après saison… il ne nous en faut pas plus pour toutes les essayer! On varie les styles en fonction des occasions! En avant pour les sneakers version ville, chic et geek.

Comment porter des baskets tous les jours ?

Les marques présentées dans Vue de Style :

(De gauche à droite)

Version ville

Chapeau : Madwell
Sweaters : Topshop
Sac : A.P.C.
Jean : Acne
Sneakers : Real vs Steal Isabel Marant

Version chic

Foulard : H&M
Cardigan : See By Chloe
Jean : Notify Bamboo
Sac : Celine
Sneakers : Ash

Version geek 

Lunettes : Asos
T-Shirt : Zara
Jean : Acne
Sneakers : Marc by Marc Jacobs
Accessoire (indispensable!): Game-Boy

Alors ? Allez vous porter la tendances sneakers ? Dites moi ce que vous en pensez dans la section commentaire ou bien sur mon Twitter !

La Librairie Africaine Kiyikaat vous recommande

La Librairie Africaine Kiyikaat vous recommande..

1. Côte d’ivoire : Le Coup d’État , Charles Onana

Ses ennuis commencent, quand, à peine arrivé au pouvoir, son adversaire politique, Alassane Ouattara, proche du président Sarkozy et des milieux financiers américains, lui impose une “rébellion” armée et le contraint à gouverner avec elle. En 2004, l’Elysée décide de prendre d’assaut sa résidence. Malgré cette agression, le président Laurent Gbgabo offre son aide pour libérer les otages français, geogre Brunot et Christian Chesnot, détenus en Irak. A Paris, c’est la consternation. On l’accuse alors d’avoir donné l’ordre de tuer 9 soldats français à Bouaké et d’avoir fait disparaître le journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. Gbagbo exige la vérité mais Paris étouffe les deux affaires. Pourquoi ?

En 2011, Nicolas Sarkozy veut en finir avec Laurent Gbagbo et envoie des chars et des hélicoptères de combat pilonner sa résidence. Pendant dix jours, le président ivoirien, sa famille et ses collaborateurs subissent des bombardements d’une violence inouïe. Quel crime justifie un tel traitement ?

2.  DUNAME-La Tradition Kamit avec ses 101.961 ans de Modernité , Amouna Ngouonimba

Kiyikaat

Cette oeuvre est une esquisse du projet politique panafricain à réaliser et dont l’enjeu essentiel répond au besoin de construire un nouveau type d’État assis sur les fondements de notre longue Tradition plurimillénaire. L’organisation de notre Société sur de telles bases est la seule garantie d’un fonctionnement harmonieux pour l’intérêt général. Il a été question de rassembler un ensemble de productions intellectuelles foncièrement kamit afin de parvenir à dégager un concentré d’éléments susceptible de constituer un Projet Politique autour d’un concept directeur mobilisateur. C’est donc un travail de conceptualisation qui a la particularité de ne s’appuyer qu’exclusivement sur la réflexion intellectuelle kamit produite depuis des millénaires jusqu’à nos jours.

3. Sous l’Orage – Suivi de la mort de Chaka , Seydou Badian

D’une part, le poids du passé, l’autorité de la tradition, le prestige des anciens; d’autre part, l’appel des temps nouveaux, l’ouverture et les émois de la jeunesse; la profondeur millénaire de l’Afrique et les horizons stimulants dévoilés par d’autres formes de savoir, ce débat est celui des pères et des fils et tel est l’orage subi par les peuples africains.

La mort de Chaka est une action dramatique évoquant la fin tragique du plus grand conquérant noir que l’Afrique ait connu.

4. The Book of African Names

Our people, for me one great era of silence, lived in terrible bondage. It was then that we were forced to take on foreign names… To survive, we took on speaking foreign tongues and in time we began to forget how the African gets his name. So I, Osuntoki, will tell them of their birthright and how they mayseek their names. And the lessons I give to you now, let them be written so that all may see.

5. Religion et Renaissance africaine , Ama Mazama

De quelle renaissance peut-il s’agir si elle ne s’inscrit pas au coeur même de la conception culturelle africaine, afin de recouvrer ce qui avait été perdu, pris, ou détruit dans nos vies? Pourquoi nous est-il aussi difficile, à nous les Africains, de nous battre pour ce qui fonde notre être? Mais, en même temps, qu’est-ce donc qui nous empêche de trouver notre rédemption dans les idéologies d’emprunt?

6. The Kongo Art of Babysitting , Kia B. Fu-KIAU

Kindezi (the art of babysitting) and ndezi (the babysitters) provide and extensive amount of services for both the society at large and the individual child, making for a cohesive, unified community. Kindezi serves to provide and early education for African youth, therapy and feeling of purpose for the aged, and liberation and independence for African women. In addition, Kindezi develops the moral and intellectual character of the young, thus ensuring a strong foundation for each new generation. It is no wonder the authors adress, in depth, the problem of encroaching Westernalization and its effects on African tradition

7. Victime du Colonialisme Français

La loi du 23 février 2005 votée au parlement français sur “les aspects positifs de la colonisation” a suscité une vive polémique. Depuis quarante ans, Marthe Moumié, connue en Afrique et en France pour son combat en faveur des indépendances africaines, se tait.Pour la première fois, une victime vivante du colonialisme parle de la violence, du racisme, de l’emprisonnement, de la torture, de l’exil et de la déportation. A 75 ans, elle raconte l’histoire terrible des brutalités coloniales, la séparation forcée d’avec sa fille alors âgée seulement de 3 ans et l’assassinat de son mari en 1960 à Genève par les services secrets français.

Encore plus sur www.kiyikaat.com

Haïti à Disneyworld pour Flower & Garden Festival !

Dans le cadre du Epcot International Flower & Garden Festival diffusée par HGTV, une présentation horticulture sur Haïti est exposée.

Haïti à Disneyworld pour Flower & Garden Festival !

“Haiti: Garden of Many Colours”, projet parrainé par Haiti Original, expose la végétation et plantes propre au pays vedette. Tout en instruisant sur la flore d’Haïti, on y retrouve de l’information sur l’art, l’héritage et le patrimoine culturel de l’île.

En plus des nombreuses informations disponibles, on peut également se procurer du fameux café haïtien. On compte aussi comme produits étoiles et exposé au jardin: la canne à sucre, la moutarde et le persil frisée. Des oeuvres artisanales sont exposés et en vente dans le jardin.

“Haiti: Garden of Many Colours” est situé entre le “Germany Pavillon” et le “African Outpost” dans le World Showcase du parc thématique de Disney, Epcot. L’exposition se déroule jusqu’au 20 mai prochain.

Pour plus d’information, consultez : disneyworld.disney.go.com

À quel âge peut-on changer le monde ? par Eyala Musango

changer le monde ?

À quel âge peut-on changer le monde ? par Eyala Musango.

changer le monde ?

“Tupac est mort à 25 ans et avait déjà tout fait”. C’est un ami qui me disait ça hier, alors qu’on réecoutait la quasi-complète discographie ainsi que les millions de remix de Tupac Amaru Shakur, il faut dire que mon ami est un admirateur inconditionnel de ce dernier. De là à dire qu’il avait déjà tout fait avant sa mort… je suis perplexe. Encore que. Tupac est mort en 1996, mon ami et moi avions à peine 10 ans! Nous n’étions pas encore fan de Rap/Hip-Hop, et je suis persuadée que jusqu’à 5 ans après sa mort, je n’avais jamais entendu parler de lui, et pourtant sa musique est aujourd’hui recyclée en permanence sur les iPod des jeunes et des moins jeunes. Non que je sois la référence en matière de ce qui s’écoute ou pas, mais je pense être un bon indicateur s’il s’agit de jauger la notoriété d’un musicien (self-appreciation, allow me please!)

Prenez Justin Bieber, Rihanna, Lady Gaga: points communs, moins de 25 ans, all very famous and leaving their dream, making it happen for real out there. Autre point commun, all singers/entertainer… Je me demande dans ce cas : Do you have to sing in order to make sure you built a legacy worth remembering before you’re 25 ?!! Est-ce que de faire ses études gentiment dans son coin, avoir son petit emploi et faire ce pour quoi on est payé est si banal qu’on ne se verra jamais recyclé, à défaut de l’être dans des iPod ou je ne sais quel autre gadget, dans les mémoires des uns et des autres? De plus, they make money, real money, big money, pendant que la plupart d’entre nous* en sont encore à peser sur les poches de leur parents qui devraient être en train de préparer leur retraite…

Prenez maintenant Sainte Thérèse de Lisieux, morte à 24 ans, canonisée 28 ans plus tard. Nul besoin d’être chrétien pour apprécier à sa juste valeur une telle reconnaissance, qui au delà du dogme concernant une possible sainteté humaine, constitue quand même une appréciation humaine impressionnante. Que des philosophes chevronnés décident de faire de vous un Saint, c’est que vous aurez accompli des prouesses, et ce seulement en 24 ans. Pour poursuivre mon propos précédent, il semblerait donc que pour “réussir” jeune, au lieu d’être artiste, on peut également être religieux, aux mêmes causes les mêmes effets disent-ils, non?

Qu’en est-il alors de vous alors de vous, (futurs) avocats, analystes financiers, ingénieurs, responsables de marketing, travailleurs sociaux, etc. qu’allez vous accomplir avant vos 30 ans (allez, je vous laisse de la marge), comme Tupac ou Thérèse, qui vous inscrirait à l’encre indélébile dans la mémoire du monde?! .

Make your life happen.

Cet article a été rédigé par Eyala Musango (kirigouda)

Projecteur sur Chokarella l’application musicale de Carel Pedre

Après le succès de son émission du matin sur la station de radio haitienne Radio One à Pétionville, Carel Pedre lance maintenant l’application Chokarella pour téléphones intelligents.

Chokarella Chokarella

En plus de pouvoir y écouter l’émission tous les matins en semaine de 7h à 10h, l’application permet de retrouver les grandes nouvelles artistiques entendu en ondes, de ré-écouter certaines interviews de personnalités locales et même international de passage en studio et un stream ainsi qu’un podcast musical y est également disponible. On y retrouve une galerie photos des invités en visite en studio. Un calendrier évènementiel est aussi disponible. Cette fonction permet à l’utilisateur de se mettre au courant sur les évènements culturels en cours ou avenir en Haiti ainsi que partout dans la diaspora haïtienne.

    

Toujours sensible aux développements technologiques, Pedre crée une application à l’image des médias sociaux. L’application devient un complément à l’émission, soit une plateforme où les auditeurs peuvent échanger entre eux en s’y connectant avec leur compte Facebook ou Twitter. Une fois branché, libre à soi d’y naviguer et commenter tout ce qui s’y trouve.

    

Chokarelle App, une application gratuite et très simple à utiliser. Prendre note que pour certains modèles de téléphones Android, la fonction Stream et Podcast n’est pas encore utilisable. L’équipe de Chokarella travail présentement à remédier à la situation.

Avez-vous un Android ou un iPhone? Êtes-vous fan de Chokarella? Avez-vous téléchargé l’application? On veut vos commentaires!

Téléchargez sur Google Play:

Téléchargez sur iTunes:

http://itunes.apple.com/app/chokarella/id520865807?mt=8

Projecteur sur le Festival Black Movies Summer 2012

Black Movies Summer

Le festival “Black Movies Summer” s’emploie à interroger la société contemporaine en explorant des territoires singuliers, des regards à la marge, combats alternatifs et désirs d’émancipation.

Black Movies Summer

Pour sa 3e édition et dans une volonté de toucher de nouveaux territoires et de nouveaux publics, l’association BME souhaite pour juillet 2012 développer et organiser des séances dans plusieurs lieux différents de la capitale (bar, parc, cinéma,…) en proposant une sélection de 8 films cultes. Une édition spéciale consacrée à l’histoire du cinéma afro américain sous forme chronologique sera à l’honneur cette année.

Cela sera l’occasion pour l’association BME de dresser le bilan de ces quelques années électrisantes et accueillir les bras grands ouverts tous ceux qui veulent participer ou collaborer à cette belle initiative.

L’association BME était présente à l’avant première à Paris du film Viva Riva de Djo Tunda Wa Munga avec Patsha Bay et Manie Malone.

Pour soutenir le projet du Black Movies Summer visitez le site Kiss Kiss Bank Bank http://www.kisskissbankbank.com/projects/festival-black-movies-summer

Pour plus d’informations sur le BME visitez la page officielle http://www.blackmoviesentertainment.com/Festival-Black-Movies-Summer-2012_a392.html

Fili par Felicite, la mode des imprimés africains pour enfant !

Nos enfants ont droit à ce qui se fait de mieux ! Alors découvrons Fili par Felicite une marque de mode wax pour les chérubins.

Que se cache derrière Fili?  C’est Félicité Donyo, une femme talentueuse native du Togo qui a décidé de mettre son talent à l’oeuvre pour les tout petits.  Forte de sa formation acquise à Montréal et Paris et de ces nombreux voyages qui l’ont mené un peu partout sur la planète.  C’est au cours de ses voyages que Mme Donyo dit avoir “éguisé son regard à l’affût des représentations culturelles, des formes, des couleurs, des fibres, matériaux et textures”.  Et on la croit quand on voit ses collections pour Fili!

Elle a de plus, acquis une expérience dans l’industrie de la mode ce qui lui a permis en 2006 de mettre sa créativité au services des enfants.  Elle crée des vêtements haut de gamme pour garçons et filles de 0 à 6 ans.  Ces pièces sont toutes uniques et fait main par Félicité Donyo elle-même!  Fait assez rare de nos jours.  On y retrouve de jolies robes, pyjamas, shorts, chemises, salopettes…etc tous plus amusants et craquant les uns que les autres.

Par ce que chaque enfant est unique alors j’ai voulu créer des vêtements pour chacun d’eux. Une ligne avec des pièces exclusives où chaque item a sa propre personnalité. Vous ne trouverez pas deux pyjamas semblables, il y a toujours un petit quelque chose qui le différentie du suivant.

Elle offre également un service de confection sur mesure au goût du client.  Je le répète tout est fait main pas de chaine de production juste ses doigts de fée! Alors si vous désirez habiller vos bout de choux de façon originale, Fili est la réponse pour vous.

Fili par Felicite
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Fili par Felicite 2
Fili par Felicite 2
Fili par Felicite 3
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Fili par Felicite 5
Fili par Felicite 5

Vous pouvez trouver les collections sur son site : filivetementsenfants.ca, à son atelier ou encore dans les boutiques Rujifer et Elizabeth et Capucine à Montréal.  Ou vous pouvez tout simplement contacter Mme Donyo sur son site si désirez choisir l’option sur mesure.  Dans tous les cas vous ne serez pas déçu.

Boutique Rujifer :

Elisabeth et Capucine : 1344 Van HorneMontrealQC.1 514.272.2343

Afro Inspiration : Christophe Bocquin président et co-fondateur de Wasquehal-lien

DiasPortrait : Christophe Bocquin président et co-fondateur de Wasquehal-lien

Un système d’échange local (ou SEL) est un système d’échange de produits ou de services construit à côté du système monétaire classique. Classé généralement dans l’économie sociale et solidaire, il s’appuie dans une large mesure sur les mêmes bases que l’économie de marché.

Le but est d’utiliser le temps comme monnaie d’échange. Né dans les années 80 les banques de temps se distinguent du troc, car elles permettent l’échange triangulaire. On retrouve des banques de temps dans plusieurs pays maintenant. Au Québec plusieurs systèmes d’échanges existent. Par exemple l’Accorderie qui compte plus de 600 membres dans différentes villes, dont Montréal.

Comment ça fonctionne ? Chaque membre offre ses services et ses compétences dans un domaine pour aider quelqu’un d’autre. Chaque minute de service coûte un grain de SEL et ce peu importe le service. Par exemple, j’offre mes services de couturière pour réparer des vêtements, en retour de cette heure de service j’obtiens une heure que je pourrai utiliser pour faire enlever les mauvaises herbes de mon jardin, ou faire réparer un tuyau que coule. Tout est au même pied d’égalité. Le principe est qu’une heure de service rendu vaut une heure de service reçu. Le tout est comptabilisé et on utilise au besoin.

Le 24 mars dernier dans la commune de Wasquehal avait lieu le lancement de la toute nouvelle association, Wasquehal-lien. Wasquehal-Lien est un SEL (système d’échanges local) qui fait partie du réseau Sel’idaire. L’association vise à renforcer la cohésion sociale en développant les solidarités entre des personnes d’âge, de classe sociale, de nationalité et de sexe différents. Leur but est d’organiser un réseau d’entraide et de solidarité au niveau local ou tout le monde en sort gagnant.

Nous sommes allés à la rencontre de Christophe Bocquin le président et co-fondateur de l’association Wasquehal-Lien, voici ce qu’il avait à nous dire :

Comment t’est venue l’idée de WL ?
J’ai connu le concept du SEL (service d’échanges local) à Montréal lors de mon travail de terrain pour mon mémoire de maitrise. Je travaillais sur le développement urbain et social des quartiers Saint-Michel et Montréal-Nord, et j’ai donc fait la connaissance de l’Accorderie. J’ai donc découvert ce système d’échange de services et de compétences. Dans ce quartier très modeste et hétéroclite, l’Accorderie est une superbe initiative qui permet une véritable amélioration du niveau de vie en permettant de profiter de nombreux services gratuitement. C’est également une initiative qui permet de créer du lien entre les habitants du quartier venant de tous horizons.

J’avais vraiment beaucoup apprécié la capacité de cette initiative à créer du lien social. De retour en France après mes études, j’ai emmené l’idée dans mes bagages. Et la ville de Wasquehal s’y prêtait bien, avec 20 000 habitants, cela reste un grand village urbain. L’important était de trouver une échelle à taille humaine pour pouvoir créer du lien, et je pensais que c’était le cas à Wasquehal.

Pensiez-vous que le lien social s’effritait dans la ville de Wasquehal ?
Wasquehal est une ville, située à proximité directe de Lille. Comme toute banlieue de grande métropole, à Wasquehal, on a de moins en moins de raisons de connaitre son voisin. L’évolution de la société entraine une poussée de l’individualisme, avec de moins en moins de place pour la vie « communautaire ». On bosse, on fait ses courses dans de grands centres commerciaux, etc.

Bien évidemment, les gens continuent à avoir des activités sportives et culturelles, c’est d’ailleurs une des grandes forces de Wasquehal, qui contient un nombre important d’associations sportives, culturelles ou sociales. Mais on a peu de raisons de connaître nos voisins en dehors de nos activités respectives, en dehors de nos cercles de connaissance.

Wasquehal-lien avait pour but de faire le lien entre ces personnes, de permettre aux gens de partager leurs passions et leurs savoir-faire. Et ainsi de permettre de recréer des raisons de se rencontrer. « L’échange est un prétexte, le but est de mieux vivre-ensemble ! »

Cette manière d’échanger du temps pour le temps correspond bien à la mentalité africaine. En tant que Réunionnais, qu’en penses-tu ?
Mon père est d’origine réunionnaise, et même si je n’y ai jamais vécu, c’est vrai qu’à la réunion la solidarité organique est très présente. Les familles élargies partagent du temps et se donnent des coups de main naturellement. En Afrique en général, on a une forme de solidarité et de cohésion beaucoup plus forte.

Tout le monde se connait dans le village ou dans un quartier. En Occident, les phases de développement et la forte urbanisation de nos sociétés ont engendré un déchirement du tissu social. La réflexion du géographe du début du 20ème siècle Elisée Reclus ” qu’est ce que notre société perd avec le développement ? » est plus que jamais d’actualité !

Quel est le profil du comité organisateur ?
Wasquehal-lien compte 10 membres fondateurs. Nous sommes 6 à avoir entre 20 et 30 ans, et les 4 autres ont la soixantaine. C’était important pour nous de refléter l’image de notre association, l’intergénérationnel et la diversité.

On a tous des métiers et des passions différents, mais on était super motivé pour monter ce projet en commun dans une ville comme Wasquehal. Il existe pas mal de SEL en France et même dans le nord, mais on pensait vraiment que la ville de Wasquehal et ses environs s’y prêtait bien.

Quelles sont les plus grandes difficultés rencontrées dans la constitution de l’asso?
On a volontairement pris le temps de bien construire notre projet avant de nous lancer, ça nous a pris 6 mois environ.On a pris le temps de se faire connaître, en allant rencontrer les associations existantes, en participant à divers événements, en faisant des articles dans la presse locale.

Il nous a fallu faire comprendre que l’on ne concurrençait pas les autres associations, ainsi que les commerces et artisans locaux. Wasquehal-lien n’a pas vocation à remplacer les professionnels et à rendre des services de façon permanente. Nous avons été à la rencontre des commerces Wasquehaliens pour leur expliquer leur démarche et désamorcer d’éventuels conflits.

Enfin, même si l’atout principal de Wasquehal-lien est de fonctionner sans argent, nous avions besoin d’un peu de fonds pour réaliser un site internet complet avec une partie compte en ligne pour les adhérents, acheter un peu de matériel, etc. Il est difficile de réussir à trouver des subventions pour une association qui vient de se créer. Nous arriverons malgré tout, notamment grâce à l’entraide, à nous doter des outils dont nous avons besoin!

Avez-vous bénéficié du soutien de la Ville ?
Si la commune n’est en rien à l’initiative de ce projet, nous sommes allés rapidement présenter le projet de l’association aux élus Wasquehaliens et notamment à Mr le Maire. Ils ont reçu notre projet avec enthousiasme. Nous ne bénéficions d’aucune subvention de la commune, mais la ville met à la disposition de l’association un local afin de pouvoir y tenir nos activités et réunions.

Comment s’est passée la soirée inaugurale de lancement ?
Nous avons lancé nos activités lors d’une conférence d’inauguration le samedi 24 mars 2012. Nous espérions avoir au moins une vingtaine de personnes pour présenter notre concept et commencer à prendre les adhésions. Au final, il n’y avait pas assez de chaises dans la salle, 60-70 personnes étaient présentes pour notre inauguration. Ce fut un réel plaisir de voir que ce projet sur lequel nous travaillions depuis 6 mois plaisait déjà aux Wasquehaliens !

Et en chiffres ?
En chiffres, Wasquehal-lien c’est déjà 50 membres, c’est plus un catalogue de plus de 100 services divers proposés aux adhérents, c’est 4 activités collectives planifiées sur le mois de mai, et une vingtaine d’adhésions à venir. On s’était fixé comme objectif d’avoir un seuil de 50 membres pour Decembre 2012, on va devoir revoir nos objectifs à la hausse.

Wasquehal-lien

Les échanges ont déjà démarré. Quelle proposition de service t’a le plus surpris ?
Ce qui m’a surpris et vraiment fait plaisir, c’est l’âge de notre doyenne ! 92 ans ! Et elle pète la forme ! Nous avons la chance d’avoir déjà des gens d’âges et de milieux différents parmi nos adhérents, c’est une vraie richesse !

Une petite anecdote : nous avons un adhérent qui a 85 ans et qui propose de donner des cours… d’informatique! C’est un passionné d’informatique et d’internet. Il se propose donc d’initier ceux qui n’y sont pas habitués, notamment des personnes âgées. « Vous les jeunes, vous allez toujours vite ! Moi je pourrai leur expliquer tranquillement ! » Il a bien raison!

Tu es originaire de la région parisienne, penses-tu que ce genre d’initiative est envisageable en banlieue ?
Je pense que ce genre d’initiative prendrait tout son sens en banlieue, dans des quartiers enclins à la diversité et en proie à des problèmes de pauvreté importants. Je crois d’ailleurs qu’il commence à se monter quelques SEL en banlieue parisienne.

Comme c’était le cas pour l’Accorderie à Montréal-Nord, un SEL en banlieue permet une expression des talents divers qu’on peut trouver en banlieue. C’est aussi un moyen de partager les différentes origines culturelles, notamment pour les personnes issues de l’immigration, et continuer à construire l’identité collective !

OK si un jeune parisien nous demande ton contact on lui donne (rires)?
Avec plaisir, ce serait génial de pouvoir épauler une initiative en banlieue ! À quand un Montfermeil-lien ?

Tu as l’esprit entrepreneurial, quel message as-tu pour les lecteurs d’AfrokanLife ?
« Demain est moins à découvrir qu’à inventer » disait Gaston Berger. La seule chose que je pourrais dire aux lecteurs d’Afrokanlife est qu’il ne faut pas avoir peur de se lancer et de monter son propre projet, même jeune (j’ai 26 ans). On apprend énormément en développant son projet, et on y prend beaucoup de plaisir. Un grand merci à l’équipe d’ AfrokanLife pour cet article sur Wasquehal-lien

Pour en savoir plus sur Wasquehal-lien ou pour devenir membre, dirigez-vous sur :

Les conseils du milliardaire africain Aliko Dangote aux entrepreneurs

Les strategies du milliardaire africain Aliko Dangote sont révélées aux jeunes entrepreneurs.

Dans cette économie, il est toujours utile de se faire guider un peu. Alors pourquoi ne pas apprendre des hommes les plus riches du monde ? Malgré les difficultés économiques mondiales, certaines personnes tirent leurs épingles du jeu, la prise de risque semble être leur avantage concurrentiel. Récemment, Aliko Dangote, homme le plus riche de l’Afrique s’est assis avec un groupe de jeunes entrepreneurs africains à travers le continent pour partager ses secrets de la réussite.

milliardaire africain Aliko Dangote
Aliko Dangote, dont la fortune est évalué à 11,2 milliards de dollars, est assis à la tête du Groupe Dangote, le plus grand conglomérat du pays, avec des investissements au Nigeria, en Zambie, au Sénégal, en Tanzanie et en Afrique du Sud. Bien que beaucoup pensent que la clé du succès réside sur la chance, Aliko Dangote démontre que le travail acharné, la concentration et la compréhension de son entreprise sont les piliers de sa belle carrière.

Découvrez les conseils Aliko Dangote pour les jeunes entrepreneurs et dites-nous ce que vous pensez!

Les Essentiels de Botanikap : épilation chez les peaux noires et métissées

épilation chez les peaux noires et métissées

Le centre de soins médico-esthétiques Epiderma a réalisée au sujet de l’épilation longue durée chez les peaux noires et métissées.

Si une personne à la peau blanche et aux poils foncés s’avère le candidat idéal pour l’épilation définitive, elle aura à choisir parmi toutes les méthodes d’épilation sur le marché. Pour les peaux foncées, méditerranéennes, asiatiques ou noires, il faudra faire preuve de plus de vigilance, car toutes les techniques ou les appareils ne sont pas adaptés.

En quoi l’épilation sur peau noire est-elle différente?

Rappelons tout d’abord que le principe de la photoépilation est de convertir les rayons lumineux en chaleur de façon à  « brûler » le follicule pileux sans causer de lésion à la peau. Ces rayons ciblent la mélanine qui pigmente le poil. À la différence des peaux claires, les peaux foncées contiennent de la mélanine cutanée qui requiert des appareils de haute précision aptes à faire la différence entre la mélanine du poil et celle de la peau. Plus la peau est foncée, plus les risques d’effets secondaires sont élevés, d’où l’importance de connaître la différence entre les appareils proposés.

Classification des couleurs de la peau

La peau est classifiée par phototypes (de I à VI), selon l’échelle Fitzpatrick, établie en 1973 en fonction de la pigmentation cutanée et de la réaction de la peau à l’exposition au soleil. À celle-ci s’ajoutent d’autres facteurs, comme la couleur des cheveux, celle des yeux, et la présence ou apparition de taches de rousseur.

  ** Grandes lignes de l’échelle Fitzpatrick **

Phototype I = peau très claire, qui attrape toujours des coups de soleil et ne bronze jamais

Phototype II  = peau claire, qui attrape toujours des coups de soleil

Phototype III = peau claire à légèrement mate, qui attrape de légers coups de soleil

Phototype IV = peau mate, qui attrape rarement des coups de soleil et bronze facilement

Phototype V  = peau bronzée à très foncée, qui attrape très rarement des coups de soleil

Phototype VI = peau noire, qui n’attrape jamais de coups de soleil

L’épilation par lumière intense pulsée (LIP/IPL) : Les professionnels s’entendent pour proscrire d’emblée la méthode LIP pour l’épilation sur peau foncée. Celle-ci présente un risque beaucoup trop considérable de brûlures, car ces appareils ne sont pas assez précis. Les effets secondaires de la LIP sur peau foncée peuvent être graves et permanents (brûlures si lumière trop forte, risques de rayures blanches définitives et d’hyperpilosité si trop faible).

Le laser Nd:Yag : Ce type de laser a l’avantage de repérer la différence de concentration de mélanine dans le poil et dans la peau. Cet appareil est tout indiqué pour les peaux foncées, particulièrement les phototypes V et VI, mais il est considérablement plus douloureux que d’autres lasers, comme le laser diode.

Le laser diode : Tout comme le Nd:Yag, le laser diode bénéficie d’une longueur d’onde d’au moins 810 nm évoluant en infrarouge proche. Les meilleures diodes, dont le LightSheer, sont spécifiquement conçues pour régler de façon précise les paramètres en fonction du phototype de peau traitée. Ils permettent d’ajuster la fluence (l’énergie du tir), la fréquence et le temps de pulse pour s’adapter à tous les types de peau (phototypes I à VI). De plus, les appareils haut de gamme, comme le LightSheer, sont équipés d’un système de refroidissement intégré dans la pièce à main qui permet d’atténuer l’accumulation de chaleur dans la peau. On peut cibler le poil sans effets secondaires pour la peau et en minimisant la douleur.

Le laser diode est aussi beaucoup plus répandu dans les cliniques médico-esthétiques et plus accessible au grand public que le Nd:Yag.

Certaines particularités doivent être prises en considération :

  • L’épilation sur peau foncée est plus douloureuse que sur peau claire.
  • Le nombre de séances est en général plus élevé, car le traitement est plus progressif pour éviter les effets secondaires.
  • Le bronzage, avant ou après un traitement, est tout autant contre-indiqué, sinon plus.
  • Toutes les consignes et contre-indications d’usage s’appliquent.

Conclusion

Si vous avez une peau foncée, assurez-vous de choisir un professionnel fiable et bien encadré, doté d’une formation spécialisée de technicien laser et d’une expérience pertinente, qui utilise un appareil de première qualité et bien adapté à votre type de peau.

Comment tester l’expérience de l’heure de bonheur ? Par Eyala Musango

image black woman happy bonheur

Je vais parler de ce que j’ai appelé une heure de Bonheur. Bon mais en anglais ça sonne mieux: « An hour of happiness ».

image black woman happy bonheur

Je pense que je ne dirai jamais à mes enfants que le bonheur se trouve dans la durée, ou dans le futur. Parce que finalement la vie n’est pas partitionnée en moments ou en instants, c’est un gros tout. Le temps est une invention humaine, tout comme le sectionnement de l’espace. Ce sont des subterfuges mis au point pour pouvoir appréhender des notions que finalement, nous avons du mal à comprendre. De toute façon, quelle que soit la projection, quel que soit la préparation ou le manque de préparation, aucun de nous n’a le contrôle sur rien de ce qui va se passer durant la seconde, la minute ou l’heure qui suit.

Est-ce que je suis en train de dire que nous sommes inexorablement conduits par un destin sur lequel nous n’avons aucun contrôle… peut-être. Ou pas exactement, je suis en train de réfléchir au moment où j’écris. Je pense que ce que je suis en train de dire c’est que le bonheur ce n’est pas d’attendre le rendez-vous galant de mercredi soir, un appel ou un message. Ce n’est pas le diplôme qu’on aura eu dans quelques années. Je ne sais pas encore ce que c’est non plus, mais je pense être convaincue que le bonheur ne se trouve pas dans la projection. Je ne me projette plus, je ne fais plus vraiment de projets. Je me contente d’essayer de vivre chaque seconde, chaque minute en étant heureuse. En ne culpabilisant pas parce que je devrais être en train de travailler sur un projet que je dois remettre bientôt.

Je vais maintenant vivre avec vous l’expérience consciente de l’heure de bonheur. Il est 19h44. Je prends deux gorgées d’eau, je les savoure. Chacune à son tour. Pendant que j’avale celle-ci, je pense déjà à la prochaine, parce que c’est tellement agréable que j’en veux encore. Je le dis souvent, mais c’est assez contradictoire, ce besoin de toujours reproduire les choses qui nous donnent du bonheur comme si c’était possible. Ce qui est passé est déjà passé, et honnêtement il n’y aucun moyen de le reproduire. En considérant la vie comme un long fil dans lequel se suivent chronologiquement des choses et d’autres, il n’y a pas vraiment de moyen de remettre ensemble toutes les conditions, la même heure et le même état d’esprit, la même respiration ou le même regard, la même position des étoiles et tous les autres paramètres spatio-temporels, proches ou non pour reproduire ce qui a été vécu. Il est donc vain, non seulement de regretter les choses, mais également de vouloir les revivre ou les faire perdurer. Mais il semble impossible d’apprécier une chose pendant qu’elle est sous nos yeux, un moment pendant qu’il est en train de produire. Comme si le regard que l’on avait dessus était conditionné par son caractère antérieur, et que la beauté venait du fait que l’instant était déjà perdu. Comme si le vivre et l’observer à la fois n’était pas possible, on n’aime ce qu’on aime que par comparaison avec ce que l’on vit, aime ou voit maintenant qui est moins bien que ce qui a déjà été vécu, aimé ou vu, et le rend donc meilleur.

Il est 19h51. Je me demande si je suis en train d’apprécier le fait d’écrire ce texte ou de me projeter au moment où des gens le liront et me feront probablement des compliments sur le recul que je sais prendre ou les analyses singulières que je fais de moi-même et des situations quand je joue à la philosophe du dimanche. Honnêtement je ne sais pas. Je ne saurai dire si je suis en train de me projeter… Je repense à la semaine dernière, j’écrivais un texte qui s’est effacé et que je trouvais pourtant (presque) parfait. Je voyais déjà la pluie de compliments qui allait suivre et qui allait venir flatter mon égo qui ne semble pas se rassasier de ce genre de reconnaissance. Je devrais peut-être m’interdire de poster ce texte, ce n’est pas comme si il détient une vérité qui servira au monde ou un conseil qui influencera positivement une génération.

Je devrais parler de la remise en question peut-être. Ou de compliments tiens. Je disais récemment à une amie que je ne veux plus recevoir de compliments et que je ne compte plus en faire, et je vais vous expliquer pourquoi. Les compliments donnent une fausse appréciation des personnes selon moi. Le fait se faire entendre dire que l’on est beau, ou que son texte est bien écrit pour parler de moi par exemple, laisse penser que c’est cette reconnaissance qui donne de la valeur à ce que l’on fait. Comme si sans ça, il n’y avait pas de valeur propre à la chose appréciée. Comme si on avait besoin d’une note à tout prix pour valider ce qui est. Quel besoin y a-t-il finalement à donner un jugement de valeur sur les choses? Elles sont ce qu’elles sont, et honnêtement, le fait de dire à une personne qu’elle fait bien ne fait que nourrir son égo. Maintenant dire ce qui est mal peut être fait dans le but de corriger, mais là encore, il s’agit d’appréciations subjectives. Tout est une question de référentiel et peut être remis en question pour autant que l’on change un seul infime paramètre. J’ai fini par accepter le fait que j’aime parler, pour le plaisir de parler. Parce qu’aligner des mots en soi est un plaisir. Il est 20 h, je pense que je viens de vivre 15 minutes de bonheur, qui sont en train d’être perturbées par le besoin égotique de poster un article pour me faire jeter des fleurs? Ne le faites pas. Essayez simplement l’expérience de l’heure de bonheur et donnez-moi votre avis. Ça marche pour vous?


Cet article a été rédigé par Eyala Musango 

Bio de Eyala : * Chocolate Dream * I am that I am & I can be no one else. I am too many things to define, here are my thoughts, my moments & my philosophy. Let’s converse.