Pour les plus romantiques d’entre vous qui pensiez voir un film très fleur bleue dans le même registre que « Quand Harry rencontre Sally », la déception était au rendez-vous. De même, pour ceux qui sont plutôt second degré concernant les comédies romantiques et s’attendaient à visionner un remake inversé de « Coup de foudre à Bollywood », l’incompréhension était présente.

Hélas, « Nasmaste Wahala » n’a pas fait l’unanimité auprès du grand public. On ne savait pas sur quel pied danser en regardant cette réalisation de Hamisha Daryani Ahuja. À votre avis, qui est-ce qui a pu faire défaut à la filmographique assez surprenante au niveau du casting ?

CAPTURE FILM NAMASTE WAHALA

SCÉNARIO TRÈS LÉGER

SCÉNARIO TRÈS LÉGER

Au premier abord, le synopsis a dû, sûrement vous faire rêver ! Le film partait avec un fort atout en mettant en scène une histoire d’amour interdite entre un bel Indien et une Nigériane charismatique. Malgré une mixité culturelle très audacieuse, le scénario n’a pas suivi pas dans cette lancée époilante. Vous étiez face à du « déjà vu », avant même d’atteindre le générique final, on connaissait déjà le dénouement. Cela en soi n’est pas horripilant, car de nombreuses projections cinématographiques suivent le même schéma romantique de base, néanmoins le jeu d’acteur était monotone.

JEU D’ACTEUR PROPREMENT UBUESQUE

Lorsque nous avons visionné les premières minutes de « Nasmaste Wahala », nous voulions appuyer sur « stop » pour mettre fin à ce calvaire. Nous étions désagréablement surpris par le rôle des protagonistes assez caricatural. On ne savait pas comment se positionner dans cette lecture filmographique. Peut-être, avons-nous adopté la mauvaise approche en pensant nous attendre un registre romantique sérieux. Toutefois, ce qui a surtout failli à la distribution était la privation de personnages captivants et spontanés.

ABSCENCE DE MARQUEURS CULTURELS

L’absence des marqueurs culturels a affaibli l’originalité du film. Malgré la garde de robe fascinante du personnage principal Didi, interprété par Ini Dima-Okojie, la réalisatrice Hamisha Daryani Ahuja n’a pu su nous faire voyager à travers son œuvre. Certes, il y avait quelques indications qui nous permettaient de géolocaliser la romance, mais les spécificités rattachées à la culture nigériane et indienne ont été survolées.

UNE COMÉDIE PAS SI DÉSASTREUSE

Que vous ayez aimé ou pas, il faut tout de même encourager le film qui a exposé les violences faites aux femmes. Dans une lutte judiciaire, la jeune avocate Didi se bat pour rendre justice à une femme battue par un homme « intouchable ». En effet, cette situation malheureuse présente au Nigeria doit être dénoncée sans relâche. Par ailleurs, on compte une jeune fille sur quatre qui serait victime de violences physiques et sexuelles avant l’âge de 18 ans. Ce fléau touche, également des milliers de femmes majeures.

Si vous n’avez toujours pas visionné « Nasmaste Wahala », allez le regarder par curiosité et faites-vous votre propre opinion, malgré les critiques constructives autour de la projection.

LIRE AUSSI :

SÉLECTION DES FILMS QUI ONT MARQUÉ LES CINQ DERNIÈRES ANNÉES

SOS, 30 ANS, T’AS TOUJOURS PAS PÉCHO ?

L’AMOUR 2.0 : LA RUCHE DES CÉLIBATAIRES