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McGill African Students Society : The MAMA Awards 2012

Le Gala annuel de la McGill African Students Society s’est tenu samedi 17 mars au théâtre Rialto à Montréal.

Sous la forme d’une cérémonie de ” Music Awards”, chaque remise de prix était suivi d’une performance artistique : défilé de mode, chants, poèmes, sketch.

En ouverture du gala, l’intervenante Liliane Uwambaye nous a cordialement invité à venir nombreux au 28ème Festival de cinéma international Vues d’Afrique qui se tiendra à l’Excentris du 27 avril au 6 mai 2012. Également, elle nous a présenté un court métrage ” Ça m’concerne” au sujet de la campagne de sensibilisation face aux actes de violence sexuelle dont sont victimes des milliers de femmes au Congo RDC.

Par la suite, les 2 animateurs de la soirée ont annoncé les couleurs par une introduction humoristique. Dès la première performance, la température de la salle est montée d’un coup avec la présence sur scène de la talentueuse Flany Ba avec une prestation de Belly Dancing !

McGill African

Le défilé de la designer Cynthia Kio créatrice d’Emua Fashion nous a ébloui par la très belle sélection de tissu WAX utilisé pour confectionner les différents modèles de sa collection.

McGill African

De nombreux artistes aussi talentueux les uns que les autres se sont succédés sur scène tout au long de la soirée: I’m From de Nazim, “Kwaito” de K. Malunga, “So Much Things to Say” interprété par Beverly Sarfo, “RahymaSleek” de Rahyma A.,…pour n’en citer que quelques-uns ! Soulignons la mise en scène remarquable des acteurs ayant participés au sketch ” The Loser who Won Dallaz” de Marie-Ange Audigé.

McGill African

McGill African

McGill African

Bravo à ces fabuleux artistes et rendez-vous en Mars 2013 pour la prochaine édition du MASS 🙂

La jeune fille qui se trouvait trop ronde

La jeune fille qui se trouvait trop ronde est un conte animé PAS POUR ENFANTS écrit, illustré et animé par ANAIS VACHEZ.

Voici l’histoire merveilleuse,
Quoique, un peu douloureuse,
D’une jeune fille, jolie et blonde,
Mais qui se trouvait trop ronde.
Sans cesse, ses amis lui répétaient,
Qu’elle était très bien comme elle était.
Mais dans sa tête, cela ne changeait rien,
Elle ne supportait plus son reflet le matin.
N’ayant jamais réussi à mincir,
Elle prit un jour la décision d’agir,
Et de couper chaque bout de peau,
Qu’elle estimait avoir en trop.
Elle coupa son ventre, ses cuisses, son cou,
Ses mollets, ses fesses et ses deux joues.
Puis entoura son corps de bandages,
Et camoufla au mieux son visage.
Une fois sur la balance,
Elle eut sa récompense,
Voyant pour la première fois,
Sa perte évidente de poids.
Lorsqu’elle alla voir ses amies,
Toutes la regardèrent ébahies,
Puis lui demandèrent, en toute sincérité,
Quel pouvait bien être son mystérieux secret.
On la vit bientôt sur les plateaux télé,
Et à la une des magazines de beauté,
Pour parler de son régime barbare,
Déjà imité par les plus grandes stars.
Retrouvez tous les contes de Nina sur : http://lescontesdenina.com
Page Facebook de Nina : http://www.facebook.com/lescontesdenina
Conte, Illustrations & Animation : Anaïs VACHEZ
Musique: Jimmy TILLIER

Le rôle des inventeurs Noirs dans l’Histoire

Alors que certaines personnes se demandent si les Noirs ont déjà inventé quelque chose ? Revenons sur le rôle des inventeurs Noirs dans l’Histoire

1. LA LAMPE ÉLECTRIQUE : inventée le 13.09.1881 par Joseph V. Nichols et Lewis H. Latimer.

2. L’ANTENNE PARABOLIQUE : inventée le 07 juin 1887 par Granville T. Woods

3. LA PRODUCTION SUCRIERE AMELIOREE : inventée le 10 décembre par Norbert Rilleux

4. L’AIGUILLAGE DES TRAINS : inventé le 31 octobre 1899 par William F. Burr

5. L’EXCAVATRICE DES POMMES DE TERRE : inventée le 23 avril 1895 par F.J. Wood

6. CAPSULES DES BOUTEILLES ET JARRES : inventée le 13.9.1898

7. BIDON (JERRICANE) : inventé le 17 février 1891 par Albert C. Richardson

8. PANNEAU DE PROTECTION DES LITS : inventé le 13 août 1895 par Lewis A. Russel

9. MOTEUR A COMBUSTION : inventé le 05 juillet 1892 par Andrew J. Beard

10. MASQUE A GAZ : inventé le 13 octobre 1914 par Garett A. Morgan

11. BOUCHE DE SECOURS INCENDIE : inventée le 07 mai 1878 par Joseph R. Winters

12. LA CHAISE BALANCOIRE : inventée le 15 novembre 1881 par Payton Johnson

13. CHARPENTE METALLIQUE (DE VOITURE) : inventée le 02 février 1892 par Carter William

14. TABLE DE CUISSON A VAPEUR : inventée le 26 octobre 1897 par Carter William

15. LENTILLES DE PROTECTION DES YEUX : inventée le 02 novembre 1880 par Powell Johnson

16. L’ASCENSEUR : inventé le 11 octobre 1867 par Alexander Miles

17. LE TAILLE CRAYON : inventé le 11 octobre 1867 par John L. Loove

18. DISPOSITIF DE COUPLAGES DES VOITURES DE TRAIN : inventé le 10.10.1899 par Andrew J. Beard

19. LES MANEGES POUR DIVERTISSEMENT : inventés le 19 décembre 1899 par Granville T. Woods

20. LA CHEMINEE DE LOCOMOTIVE : améliorée le 23 mai 1871 par Landron Bell

21. LA LANTERNE ou LA LAMPE TEMPETE : inventée le 19 août 1884 par Michael C. Hamey

22. LE PIANO MECANIQUE : inventé le 11 juin 1912 par Joseph H. Dickinson

23. L’AMENAGEMENT DES WAGONS-LITS : inventé le 08 octobre 1870 par John W. West

24. LA BALANCE PORTABLE : inventée le 03 novembre 1896 par John W. Hunter

25. LES W.C ( TOILETTES ) : inventés le 19 décembre 1889 par Jérome B. Rhodes

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26. LE CACHET ET LE TAMPON : inventés le 27 février 1883 par William B. Purvis

27. LE REFRIGERATEUR ( FRIGO ) : inventé le 14 juillet 1891 par John Stenard

28. L’INTERRUPTEUR ( LE COMMUTATEUR ) : inventé le 1er janvier 1889 par Granville T. Woods

29. LE REVELATEUR PHOTOGRAPHIQUE : inventé le 23 avril 1895 par Clatonia Joaquin Dorticus

30. LA GALOCHE ( COUVRE CHAUSSURE ) :inventée le 08 février 1898 par Alvin L. Rickman

31. LA MACHINE A COMPOSTER : inventée le 22 juin 1897 par William Barry

32. LA FONDEUSE-MOULEUSE : inventée le 14 mars 1876 par David A.Fisher

33. LE BALAI-LAVEUR : inventé le 13 juin 1893 par Thomas W.Steward

34. LA MACHINE A ECRIRE : inventée le 07 avril 1885 par Lee S. Burridge et Newman R. Mashman

35. LE PROTEGE-DOCUMENT ( papiers ) : inventé le 02 novembre 1886 par Henry Brown

36. LE MANCHE D’ENREGISTREUR : inventé le 08 janvier 1918 par Joseph Hunter Dickinson

37. LE SYSTEME D’ALARME DES TRAINS : inventé le 15 juin 1897 par Richard A. Butler

38. LA TERRINE ou LA MOULE A GLACES : inventée le 02 février 1897 par Alfred L. Cralle

39. LE SECHE-LINGE : inventé le 07 juin 1892 par George T. Sampson

40. LA PEINTURE ET LES COLORANTS : inventés le 14 juin 1927 par George Washington Carver

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41. LES FREINS DE VOITURE : inventés le 06 août 1872 par John V. Smith

42. LA MACHINE A PETRIR : inventée le 07 août par Joseph H.Dickinson

43. LA MACHINE DE CORDONNERIE : inventée le 20 mars 1884 par Jan E. Matzeliger

44. LE STYLO PLUME A RESERVOIR : inventé le 07 janvier 1890 par William B. Purvis

45. LE TUNEL POUR TRAIN ELECTRIQUE : inventé le 17 juillet 1888 par Granville T. Woods

46. LE FEU DE SIGNALISATION (feu rouge) : inventé le 20 novembre 1923 par Garett A. Morgan

47. LA GUITARE : inventée le 30 mars 1886 par Robert F. Flemmings Jr

48. LA BOITE AUX LETTRES : inventée le 27 octobre 1891 par Philip B. Downing

49. LE PEIGNE A CHEVEUX : inventé le 21 décembre 1920 par Walter H. Sammons

50. LE TROLLEY ELECTRIQUE SUR RAIL : inventé le 19 septembre 1893 par Elbert R. Robinson

51. LES COUPES-BISCUITS MECANIQUES : inventés le 30 novembre par Alexander Ashbourne

52. LE FOUET BATTEUR D’ŒUFS : inventé le 05 février 1884 par Willis Johnson

53. LA TABLE DE REPASSAGE : inventée en 1892 par Sarah Boone

54. LES ROTATIVES DE PRESSE (imprimerie) : inventées le 17 septembre 1878 par W.A Lavalette

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55. LE SYSTEME DE SECURITE DES ASCENSEURS : inventé le 02 avril 1895 par James Cooper

56. LA BALAYEUSE DES RUES : inventée le 17 mars 1890 par Charles B. Brooks

57. LE PORTE-BAGAGES DU VELO : inventé le 26 décembre 1899 par Jerry M. Certain

58. LES SYSTEMES ET LES APPAREILS TELEPHONIQUES : inventés le 11.10.1887 par Granville T. Woods

59. LA TONDEUSE A GAZON : inventée le 09 mai 1899 par John Albert Burr

60. LES VITESSES AUTOMATIQUES (des véhicules) : inventées le 06 décembre 1932 par Richard B. Spikes

61. LES POUBELLES (bac à ordures) : inventées le 03 août 1897 par Lloyd P. Ray

62. LA PRESSE A AGRUME : inventée le 08 décembre 1896 par John T. White

63. LES PORTES DE SECURITE (pour ponts à bascules) : inventées le 07 octobre 1890 par Humphrey Reynolds

64. LE THERMOSTAT : inventé le 06 mars 1928 par David N. Crosthwait Jr

65. LE CADRE DU VELO : inventé le 10 octobre 1899 par Isaac R. Johnson

66. LE FER A CHEVAL : inventé le 23 août 1892 par Oscar E. Brown

67. LE LANDAU (poussette) : inventé le 18 juin 1889 par William H. Richardson

68. LE PIEGE A RAT AUTOMATIQUE : inventé le 31 août 1881 par Williaù S. Campbell

69. LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE : inventée le 07 août par Robert P. Scott

70. LA SELLE DE CHEVAL : inventée par William D. Davis

Pourquoi les jeunes africains doivent se politiser ? par Jasmine Emene

Pourquoi les jeunes africains doivent se politiser ?

C’est tout simple. Nous sommes nombreux nous les jeunes qui avons des ambitions. Nous sommes tous pavés de bonnes intentions pour nos pays respectifs. Nous voulons “changer les choses”. Nous voulons faire de notre pays un pays émergent, et ce le plus tôt possible. Nous voulons laisser la trace de notre passage sur terre. Nous voulons être celui ou celle qui aura redoré le blason de son pays africain auprès de la communauté internationale. En d’autres termes, nous voulons faire briller l’Afrique. Mais que faisons-nous au fond pour tout changer ? Comment pensons-nous avoir un réel impact sur le cours des évènements si on regarde tout se faire de l’extérieur ?

Il y a quelques semaines on me demandait pourquoi j’ai changé. Pourquoi je publie autant d’articles sur l’actualité politique sur mon Facebook. En fait j’ai décidé de partager ma passion tout simplement. Pour moi c’est une passion, mais aussi une obligation, l’obligation de s’engager. Je suis d’avis que pour faire bouger des lignes, il faut faire partie de ces lignes, au risque d’y laisser quelques plumes. La politique c’est un engagement personnel certes, mais c’est un investissement dans l’avenir de nos descendants, et une autre façon d’écrire l’histoire.

Si vous pensez que la politique est trop mystique, qu’il faut des rites spéciaux, où avoir fait des études en Sciences politiques, je vous dirai que vous vous trompez lourdement. Politiser c’est agir. Ne pensez pas qu’on n’agit pas en parlant ou en écrivant. Au contraire, ce sont les seuls moyens qu’on a de faire changer certaines choses dans notre pays, il faut donner son avis. Dire ce qu’on pense de tout ce qui se passe. De plus il faut proposer des solutions aux problèmes de son pays. Faire de la politique ce n’est pas juste avoir un poste, rouler dans de belles voitures, se faire appeler “son excellence” et être craint pour sa position. NON. C’est se donner pour une cause à laquelle on croit, sans jamais chercher les honneurs. C’est se dévouer pour le bien du plus grand nombre. Faire de la politique ce n’est pas seulement être Président de la République. C’est agir pour le bien de sa communauté, que ce soit un village, un district, un département. Il faut commencer autour de soi. Commencer par agir près de nous. L’association de plusieurs impacts locaux permet l’émergence d’un pays et le progrès au niveau national.

Certes c’est une activité ingrate tout comme être enseignant. Parfois on oublie vite ce que vous faites de bien pour se concentrer sur vos échecs. Mais gardez à l’esprit qu’un esprit altruiste ne demande pas son reste. Il agit envers et contre tous parfois pour le bien du plus grand nombre. Dans un de mes poèmes, je dépeignais une image un peu négative de la politique. Mais c’est l’image de la politique africaine de nos jours, c’est l’image que certains jeunes ont de nos dirigeants. En Afrique j’aime à croire qu’on ne fait pas réellement de politique, on fait de la propagande. Il faut se réapproprier ce domaine. Ce n’est pas seulement pour les vieux de 80 ans, c’est pour tout le monde. Et l’image du profane est révélatrice de la distance créée pour éloigner la population des vraies questions. Pour dissuader les jeunes de s’impliquer car la jeunesse est la force. Elle est l’avenir. Si elle s’en donne les moyens, elle peut faire mille fois mieux que ses prédécesseurs.

Bien sûr il faut avoir les moyens de sa politique comme on dit. Il faut donc travailler, ensemble, acquérir une certaine crédibilité, entreprendre, poser des actes concrets, avoir une vision, avoir confiance en soi. Je ne demande à personne de faire ce qui ne lui plait pas. Je demande à tous de vous intéresser à ce qui sera garant de votre avenir. Si un régime devient subitement dictatorial sans que vous n’ayez eu votre mot à dire c’est parce que vous l’aurez voulu. Je vous demande d’essayer de mettre votre grain de sel. D’essayer d’agir au mieux selon vous. Bien sûr tout le monde ne sera pas toujours de votre avis, mais on a besoin de tous pour avancer, opposants comme partisans. Le changement ne viendra pas de l’au-delà, il est en nous.

Le changement dépend de nous tous. Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour lui. Impliquez-vous. J.E.M.


Cet article a été rédigé par Jasmine EMENE du blog : http://jasemene.wordpress.com/
Bio de Jasmine : I’m a neutro. Don’t worry, be happy. Sois opportuniste n’attends pas la chance, prends la. Pas l’temps d’naisier!
Suivez la sur Twitter : @CissyJEM

HAÏTI EN SIX LEÇONS : un livre de Jean-Claude Martineau

image jean claude martineau

Jean-Claude Martineau donne 6 leçons d’histoire à HAÏTI.

L’histoire est une discipline controversée sujette à diverses interprétations. La raison est simple : l’histoire n’est pas enseignée pour dire la vérité.

Au contraire, la plupart des historiens semblent beaucoup plus concernés à chanter les louanges de leurs pays et à fabriquer des héros. C’est pour cette raison que chaque nation, chaque peuple doit écrire sa propre histoire.

L’histoire d’Haïti illustre parfaitement cette situation. Pour Jean-Claude Martineau, Auteur-compositeur, écrivain et journaliste : “Haïti est un ‘’Galápagos’’ historique. Une étude sérieuse de son histoire révèlera l’évolution des méthodes de conquêtes et de domination européennes. Haïti a fait l’expérience, souvent la première, de tous les trucs, de tous les abus inventés par l’occident pour marcher vers l’hégémonie.”.

Ce nouvel ouvrage de Jean-Claude Martineau n’est pas un livre d’histoire. Dans un style sans détour, l’auteur fait en six leçons une critique des faits connus de l’histoire d’Haïti pour démontrer que l’idéologie conquérante dont furent victime les populations autochtones de l’île, à savoir les Taïnos et les Caraïbes, ainsi que les nations africaines déportées sur l’île pendant près de 3 siècles n’a pas perdu de sa superbe.

Le but de l’auteur n’est pas d’enseigner l’histoire d’Haïti, mais de montrer ce qu’on peut comprendre en lisant l’histoire des ‘’petits’’ peuples. Sur les rapports entre peuples et l’état de la planète, cet essai historique renvoie à leurs responsabilités les nations dites grandes puissances. Il le fait aussi pour les trois catégories d’élites, intellectuelles, commerciales et politiciennes des petites nations qui se sont ouvertement dissociées des masses et qui, dans le cas d’Haïti, ont corrompu les objectifs de l’indépendance.

Les 112 pages que nous vous invitons à lire se terminent par une note d’espoir en guise d’hommage aux petites nations qui, si elles ne peuvent nous dire ce qu’il faut faire, peuvent nous indiquer clairement ce qu’il ne faut plus faire : ne plus placer le profit au-dessus de l’humain et le marché au-dessus du consommateur. Il y va de la survie de l’humanité toute entière.

INFORMATIONS
Éditeur : Kiyikaat Editions
Genre: Essai
Nombres de pages : 112
Format : 13 cm x 20 cm
ISBN : 978-2-923821-04-7
Prix : 15 $

OÙ TROUVER LE LIVRE :
Internet : www.kiyikaat.com
Montréal (Canada): Librairie Kiyikaat, 5633 chemin de la côte-des-neiges
Ottawa (Canada): Sankofa Bookstore, 430 Rideau Street
Paris (France) : Librairie Anibwe, 52 Rue Greneta 75002 Paris

Comment faire du cinéma quand on est noir, fauché et sans piston ? par Pascal Tessaud

Comment faire du cinéma quand on est noir, fauché et sans piston ?

par Pascal Tessaud

Ces trente dernières années ont vu émerger, de façon fulgurante, un nouveau cinéma français issu de l’immigration maghrébine : de véritables stars ont explosé et porté très loin un cinéma à résonnance résolument politique : Jamel Debbouze (Indigènes, Hors-la-loi), Roschy Zem (Vivre au Paradis, Hors-la-loi), Saïd Taghmaoui (La Haine), Sami Bouajila (Bye Bye), Tahar Rahim (Un prophète), Sami Nacéri (Raï, Taxi), Fellag (Le Gône du Chaâba), Leïla Bekhti (Tout ce qui brille), Sabrina Ouazani (L’esquive), Hafsia Herzi (La Graine et le mulet), Zinedine Soualem, Ramzy, Rachida Brakni, etc. Ces stars françaises incontestées ont souvent été révélées par des cinéastes engagés issus de la seconde génération de l’immigration maghrébine, cinéastes qui ont su s’imposer à la critique comme au Box Office : Rachid Bouchareb (3 sélections aux Oscars), Abdelatif Kechiche (9 césars), mais aussi Djamel Bensalah, Mehdi Charef, Rabah Aimeur Zaïmeche, Yamina Benguigui, Ismaël Ferrouki, Malik Chibane, Karim Dridi, Mabrouk El Mechri, Souad El Bouhati, Bourlem Guerdjou, Kamel Saleh, Raja Amari, Nassim Amaouche… à l’instar des cinéastes afro-américains tels que John Singleton, Spike Lee, les frères Hugues, Lee Daniels, Antoine Fuqua ou encore Tyler Perry, cette explosion artistique hétéroclite que l’on pourrait comparer également à la prise de pouvoir des Italo-américains aux Etats-Unis (Coppola, Scorsese, De Palma, Ferrara, Tarantino) doit son succès à une véritable prise de conscience des tabous postcoloniaux de l’Empire français, à la fois chez les créateurs et chez le public français. Ces cinéastes influencés par le néoréalisme italien et algérien, ainsi que par le Nouvel Hollywood, ont su imposer des films nécessaires, personnels et ambitieux, ancrés dans une urgence politique hexagonale.

Ces films devenus, pour certains, mainstream par la force du poignet, ont donc perforé la porte blindée d’un cinéma bourgeois. Si cette visibilité massive à l’écran de maghrébins peut s’expliquer par une grande présence de cette immigration sur le territoire français depuis les années 50 – mais aussi par les récents troubles politiques internationaux (le terrorisme, la guerre en Irak et le 11 septembre) et nationaux (les émeutes de 2005, les polémiques sur le voile à l’école etc.) qui ont polarisé les craintes et les prises de position médiatiques – nous devons aussi réfléchir aux raisons plus profonde de ce changement révélateur. Ce succès prouve en effet que la France lambda adhère enfin à un cinéma critique et défend cette mouvance dans un élan antiraciste et bienveillant (qui peut tomber parfois, comme disent les mauvaises langues, dans un certain paternalisme). Les présupposés héritiers de la Nouvelle Vague, qui pérennisaient la tendance unilatérale d’un cinéma d’auteur parisien, ont pourtant l’habitude de descendre en flèche toute tentative d’un cinéma politique à la française, conspué comme de vulgaires « fictions de gauche » et considérées comme has been et non artistiques. Ainsi des cinéastes tels que Costa Gavras avec Z (69) ou L’aveu (70), René Vautier avec Avoir 20 ans dans les Aurès (72) ou Yves Boisset avec Dupont Lajoie (74) furent suspectés en leur temps de manichéisme idéologique et de ringardise formelle, et rejetés par les gardiens du temple. Bouchareb en serait devenu leur successeur direct : stars + sujets polémiques = succès populaire et critiques agressives. La grande différence, c’est que Bouchareb va aujourd’hui en officiel à Cannes et aux Oscars, soutenu par les progressistes d’Hollywood.

Il faut croire que les décideurs de l’industrie cinématographique ont enfin compris la nécessité de laisser la parole à cette minorité « visible » qui fut longtemps bâillonnée, portée disparue sur les écrans hexagonaux ou alors terriblement caricaturée (de Tchao Pantin à Chaos par exemple). Cette génération montante, très concernée par les questions politiques, n’a pas mendié un strapontin à l’industrie mais a bien décidé d’imposer des films subjectifs, politiques coûte que coûte, grâce au pouvoir de ses têtes d’affiche conscientisées.

Force est de constater en tout cas que cette ouverture est un phénomène unique en Europe (dans le monde ?). Ces nouveaux cinéastes et comédiens de double culture n’ont pas attendus les badges jaunes de « SOS racisme » pour être acceptés à la table des débats. En s’inspirant notamment directement de la prise de pouvoir du cinéma afro-américain indépendant – de Melvin Van Peebles (Sweet Sweetback’s Baadasssss Song), à Spike Lee (Nola Darling n’en fait qu’à sa tête, Do the Right Thing, Malcolm X) en passant par Charles Burnett (Killer of Sheep), John Singleton (Boy’Z in the Hood), Mario Van Peebles (Panther), les frères Hugues (Menace II society, Dead Presidents) ou plus récemment de Precious de Lee Daniels – ces artistes français d’origine maghrébine ont su imposer de nouveaux visages, de nouvelles thématiques sociales, ancrées dans des zones urbaines autrefois délaissées par le cinéma dominant. Si le ghetto fut le terrain de jeu des trublions afro-américains là-bas, les cités des banlieues périphériques en seront l’espace à explorer ici.

Nous pouvons bien sûr nous réjouir de cette transformation sociologique du cinéma français mais qu’en est-il de la place des Noirs justement dans le cinéma made in France ?

Pouvons nous comptabiliser autant de célébrités noires devant et derrière la caméra ? Et si non qu’est-ce qui empêche le cinéma français de célébrer nos Denzel Washington, Halle Berry, Angela Bassett, Samuel Lee Jackson, Wesley Snipes, Forest Whitaker, Jamie Foxx, Will Smith, Morgan Freeman, Pam Grier, Mos Def, Cuba Gooding Jr, Eddy Murphy et autre Woopi Goldberg ? La France sait pourtant acclamer ses chanteurs noirs (Kassav, MC Solaar, Yannick Noah, Abd el Malik, Corneille, Saïan Supa Crew, Soprano, Joey Starr, Booba…), ses sportifs de haut niveau (Marcel Desailly, Basile Boli, Richard Dacoury, Tony Parker, Boris Diaw, Jean Tigana, Lilian Thuram, Didier Mormeck, Yannick et Joachim Noah, Thierry Henry, William Gallas, Marius Trésor, Jo Wielfried Tsonga ou Sorya Bonaly) et ses comiques (Dieudonné, Thomas Njigol, Fabrice Eboué, Patson, Omar…). Alors pourquoi pas le cinéma ?

Bien sûr, des comédiens moins médiatisés ont posé par le passé les premières pierres à l’édifice : des acteurs tels que Darling Légitimus, Isaac De Bankolé (Black Mic Mac), Jean Michel Martial, Firmine Richard, Félicité Wouassi, Alex Descas (S’en Fout la mort), Hubert Koundé (La Haine), Mous Diouf et consorts ont posé ces jalons. On remarque bien aujourd’hui, par-ci par-là, quelques comédiens noirs (surtout dans les téléfilms policiers et séries d’ailleurs) parfois même en rôles principaux. Mais combien il y a-t-il concrètement de réalisateurs noirs dans le cinéma français ? Pourquoi un cinéaste aussi important que Med Hondo (Lumière noire) par exemple, dans une vaine très contestataire, n’est-il jamais parvenu à une vraie reconnaissance critique ni au grand public alors qu’il fut l’un des premiers à filmer des Noirs sur le territoire français avec talent ? Pourquoi cet incroyable oubli ? Pourquoi la cinéaste française d’origine martiniquaise Euzhan Palcy auteur de Rue Cases Nègres (césar du meilleur premier film 84) n’a jamais pu vraiment faire carrière en France et a dû migrer aux USA pour pouvoir travailler (avec notamment Marlon Brando pour Une saison blanche et sèche en 1989 – Brando qui fut d’ailleurs un fervent sympathisant des Black Panthers) ?

Pourquoi les réalisateurs et les sujets noirs sont-ils autant boycottés par les décideurs de l’industrie ?

Les Américains ont toujours su remettre en cause leur Histoire officielle avec des œuvres majeures et polémiques telles que Roots, La Couleur pourpre, Full Metal Jacket, Apocalypse Now, JFK, Malcolm X, Munich, le Che, Syriana ou dans une moindre mesure avec Amistad de Spielberg. Pourquoi serait-ce alors impossible de faire la même chose en France alors que beaucoup de Français sont en demande de ces films salutaires ? A quand un grand film sur l’Histoire de l’esclavage à la française ou sur le colonialisme par exemple ? La série Tropiques amers (2007), réalisée par Jean Claude Flamand-Barny, si elle n’atteint pas la puissance artistique du feuilleton mythique américain Roots, évoque toutefois avec sincérité et émotion l’esclavage dans les plantations des Antilles. C’est une tentative forte de la part de France Télévision. Le succès a d’ailleurs été au rendez-vous. Des acteurs tels que Jacky Ido (vu chez Dupeyron, Tarantino et Lelouche), Fatou N’Diaye et Jean Michel Martial donnent ainsi corps à cette Histoire jamais évoquée en France. Une proposition télévisuelle innovante en somme qui va, je l’espère, amener un appel d’air frais sur le PAF.

Mais revenons au cinéma : il y a bien sûr quelques exceptions qui confirment la règle avec des cinéastes noirs tels que Raoul Peck (Lumumba), Alain Gomis (L’Afrance, Andalucia), Jean-Claude Flamand-Barny (Neg’Marron) qui ont su imposer des œuvres remarquées. Ces cinéastes, aussi talentueux soient-ils, restent cependant cantonnés dans un registre confidentiel, celui de l’underground, les plus chanceux accédant seulement au circuit des festivals. La chose qui me semble la plus abjecte face à ces questionnements fondamentaux reste la réaction générale qui ressasse perfidement que le cinéma français est celui qui aide le plus au monde la production de talentueux cinéastes africains : Souleymane Cissé, Abderrahmane Sissako, Haroun Mahamat Saleh, Serge Coelo, Mama Keita, Idrissa Ouedraogo etc., des cinéastes qui n’auraient pas pu faire des films tournés en Afrique sans la France. Mais cette aide financière (exotique) vers le Sud cache en fait un refus véritablement névrotique de faire émerger ici des cinéastes noirs, nés ou ayant grandi en France. Si beaucoup d’acteurs francophones ont décidé de tenter leur chance en Amérique par défaut de sollicitation – Jimmy Jean Louis (Heroes), Isaac de Bankolé (Limits of Control), Djimon Hounsou (Blood Diamonds), Hubert Koundé (The Constant Gardener) – pourquoi ne pourrait-on pas voir plus de cinéastes noirs français réaliser de longs métrages indépendants ici ? Ce qui pourrait révéler de nouveaux comédiens noirs, dans le sillon des cinéastes beurs depuis les années 80 ? Alors qu’est-ce qui bloque ?

Les festivals de cinéma urbain pullulent en France, et de nombreux court-métragistes talentueux tapent désormais à la porte du long métrage. Alors bien sûr il y a eu le succès phénoménal de la comédie populaire Première étoile en 2009, premier long métrage réalisé par Lucien Jean Baptiste, qui a su attirer un large public avec un budget indépendant. Ce carton inattendu au Box-office peut inciter à l’avenir les producteurs et les chaînes à développer des comédies commerciales avec des acteurs noirs à l’écran, voire même filmer des familles noires au complet, tout comme le fait Tyler Perry aux USA. (A noter tout de même que le couple de Première étoile est « devenu » mixte pour pouvoir être financé…)

Si tous les genres méritent d’exister au cinéma, il est symptomatique d’observer que les noirs du cinéma français sont souvent acceptés principalement dans des comédies (parfois lourdingues) : Black Mic Mac, Black Mic Mac 2, Antilles sur scène. Les Pascal Légitimus, Eric Blanc, Omar, Firmine Richard, Edouard Montoute perpétuent trop souvent une vision exclusivement comique du noir chaleureux donc fréquentable. La faute à qui ? Certainement pas à ceux qui aimeraient sûrement changer de registres. Les rôles tragiques étant rarement proposés à ces acteurs pourtant talentueux. Les comédiens (et le public !) subissent donc une génération de cinéastes déconnectés, qui ne connaissent pas ces communautés, les caricaturent, ne les fréquentent pas. Du coup les personnages noirs y sont trop souvent filmés de loin comme des archétypes et non comme des personnages complexes. Les comédiens afro-américains sont montés en puissance grâce aux cinéastes noirs précités. Les comédiens noirs de France peuvent difficilement s’imposer dans l’Histoire du cinéma français parce qu’on ne leur écrit pas de rôles assez significatifs. Qui pourraient être les mieux placés pour cela, si ce n’est des cinéastes noirs, désireux d’en découdre et surtout de filmer autrement une population stigmatisée ?

Attention ! L’enjeu n’est pas de défendre un cinéma communautaire, n’y d’installer des quotas ethniques dans le cinéma français. Nous pouvons tout de même observer que le cinéma américain a été sensibilisé dès les années 60 à l’affirmative action qui a permis à de nombreux talents d’obtenir des bourses d’études et des fonds pour la production de leurs films, Spike Lee en première ligne. L’idée n’est pas de défendre un cinéma « ethnique », ni métissé de force, mais il faut redire que de nombreux cinéastes noirs (et autres) n’ont pas pu monter des financements parce qu’il y avait trop de Noirs dans les rôles principaux et que « le public français ne pourrait pas s’identifier facilement à ces personnes » selon les dires des professionnels de la profession. Pourtant Denzel Washington, Woopi Goldberg ou Will Smith attirent massivement le public français, ces acteurs noirs ont le droit de jouer à Hollywood des rôles qui pourraient être tenus par Robert De Niro, Barbara Streisand ou Robin Williams.

Un réalisateur noir, blanc ou maghrébin ne devrait pas restreindre son écriture, ni s’autocensurer en refusant de filmer certaines personnes, ou de quantifier certaines minorités dans ses films. Un réalisateur devrait être libre de filmer des acteurs quelque soit leurs origines, sans se soucier de l’impact symbolique ou politique de ses choix ou non-choix. Tant qu’un cinéaste ne pourra pas choisir librement tels types de personnages pour ses rôles principaux, en leur donnant l’humanité et la complexité qu’il désire lui et non pas les financeurs, et bien nous pourrons affirmer, et je l’affirme, que le cinéma français restera raciste, hypocrite et communautaire, car il refuse de filmer des acteurs noirs comme tout autre acteur d’origine caucasienne. Et d’ailleurs, combien de réalisateurs originaires de banlieue (toutes ethnies confondues) accèdent à la réalisation de longs métrages sur les 250 films produits chaque année en France ? Lorsqu’une seule classe (bourgeoise et blanche) filme le peuple, il est logique qu’elle soit en décalage avec le réel. Le cinéma français doit donc laisser la place à une plus forte diversité sociale. Le multiculturalisme des banlieues ouvrières est une particularité française qui nous distingue des Américains (dont les traces de l’esclavage ont séparé les communautés).

Dans ce contexte rétrograde, une bouffée d’air pur régénère la création. Un film ovni, Donoma (2010), fait à l’arraché par Djinn Carrénard, jeune réalisateur d’origine Haïtienne, explose tous les carcans du système français. Il vient de réaliser son premier long métrage avec rien, aucun technicien, pas de subvention, une caméra légère et des acteurs bénévoles portés par la grâce des grands exploits. Ce film n’est ni un film social, ni un film communautaire, ni un film militant, ni un film du métissage. Et c’est pour cela que c’est un film important. Si les personnages sont joués par des gens d’origines diverses qui se confrontent, on s’en fout complètement, on s’identifie à Dama, Analia, Dacio ou Salma car ils portent en eux des thématiques et des enjeux existentiels et universels : à savoir pourquoi aime-ton ? Comment aime-t-on au delà des différences sociales, religieuses ou ethniques ? Donoma est un film libre, inspiré, drôle et irrévérencieux. Ça parle cru, ça parle cash, ça bafouille, ça bredouille, ça insulte, ça désire sévère. Sensuel, corporel, bavard, intello, vulgaire, aérien. Les contraires s’attirent comme des aimants. Difficile de mettre ce film poétique dans une case particulière. Donoma est un film multiple, complexe, à la manière de ceux de John Cassavetes, il capte l’air du temps et une génération rarement filmée en France aussi intimement, un film qui a dépassé la question raciale depuis le préau et qui vit avec inquiétude les tourments et les précarités de son époque.

Comme à l’habitude de le dire le réalisateur Djinn Carrénard : le portrait robot du réalisateur français moyen de long métrage est un homme blanc, parisien « intramuros », d’un milieu aisé et connecté au réseau depuis 10 ans. Faire du cinéma comme Donoma, à l’arrache, sans demander l’autorisation au milieu, avec ses tripes, c’est un pied de nez au scepticisme et au désespoir ambiants, un formidable encouragement pour les futurs réalisateurs qui n’appartiennent pas au sérail et qui souhaitent s’exprimer librement. Carrénard n’a pas fait d’école de cinéma, pas voulu attendre patiemment de faire des films en pellicule avec des producteurs dans la place ; il s’est formé sur le tas avec des films institutionnels, des courts métrages fauchés et des clips de rap. C’est avec une insouciance, une rage et une énergie décuplées qu’il s’est lancé avec son équipe dans un nouveau genre de films français : Le cinéma Guérilla.

La presse enthousiaste l’acclame, étonnée (Elle, Variety, Les Cahiers du cinéma, Les Inrocks), il a été sélectionné à l’ACID à Cannes et a créé aujourd’hui un véritable buzz sur le net.

Grâce aux nombreuses caméras et appareils photo HD, des murs vont enfin tomber, de nouveaux cinéastes vont émerger de nulle part, en totale indépendance.

La démocratisation de la création va enfin bousculer les hiérarchies et la reproduction sociale. Reste à savoir si l’industrie laissera des places à ces outsiders…

En tout cas, avec Donoma, nous avons enfin notre film-clé, un film générationnel qui va en amener d’autres.

Le message est clair : Just Do It !

Edit : Cet article provient du blog http://lesensdesimages.blogvie.com/ et a été écrit par Pascal Tessaud. Nous le remercions et vous invitons tous à consulter sa plateforme.

Afro Inspiration : Patricia, fondatrice de Trish Coiffure

Trish Coiffure

Trish Coiffure est un espace beauté qui a vu le jour à l’été 2008 à Montréal et qui est dirigé par la jeune entrepreneuse Patricia que nous avons eu le plaisir de rencontrer…

Bonjour Patricia, Parles-nous de toi…

Originaire d’Haïti, je suis née à Winnipeg dans le Manitoba et j’ai grandi dans le quartier de Montréal Nord. En 1999, j’ai fini mes cours au Collège Inter-Dec et cette formation fut très bénéfique pour moi surtout pour le côté artistique et créatif. Par la suite, j’ai travaillé dans quelques salons de coiffure et dans l’événementiel. Finalement, je suis retournée à l’école et j’ai complété une spécialisation en coiffure.

La coiffure, une passion ?

Oui, la coiffure c’est le domaine qui me passionne bien que j’apprécie aussi le chant, la danse et le contact humain. Cette connexion naturelle que j’ai avec les personnes qui m’entourent m’a motivé également à compléter une formation en soin auxiliaire et me permet d’offrir des services variés.

Mes expériences en salon et en événementiel m’ont énormément enrichi et je partage cette richesse avec mes clients qui apprécient mes services et l’ambiance chaleureuse du salon.

Comment le salon Trish Coiffure a-t-il vu le jour ?

Je me suis lancée de façon logique mais de manière risquée! Tout d’abord, je ne voulais pas travailler à domicile à cause de tous les inconvénients que cela engendre. Du coup, j’ai loué un local et j’ai entrepris les démarches administratives qui s’en suivent sans avoir de clientèle.

Une fois que tout était en place, j’ai commencé à faire ma publicité via les réseaux sociaux et de bouche à oreille. Sans avoir de gros moyens et en faisant preuve de patience, j’ai commencé à me constituer une clientèle.

Le plus difficile au départ, c’est d’avoir suffisamment de fond pour le démarrage et ensuite d’apprendre à gérer les périodes creuses. Il faut beaucoup de disponibilité et être prêt à faire des sacrifices.

Quels sont les services offerts par le salon?

Le salon offre des services de coiffure très diversifiés pour femme, homme, enfant quelque soit le type de cheveux : lavage, mise en pli, coupe, extension, tresses, défrisage, coloration, traitement kératine…

Parmi les services complémentaires, il y a entre autres la pédicure, la manucure, l’épilation, le blanchiment des dents, etc…

Également, il y a une section spécialement aménagée pour les femmes voilées et on parle 4 langues différentes qui sont le français, l’anglais, le créole et l’arabe.

Un message pour les futurs entrepreneurs qui suivent Afrokanlife?

En ce qui concerne les salons, sachez coiffer avant de vous lancer ! Restez fidèle à vous-même et soyez juste envers vos clients car c’est eux qui vous rendent fort !

Pour plus d’infos :

Trish Coiffure

8125 rue St Denis, Montreal, QC, H2P 2G7

Contact : 514-385-4247

Rendez-vous chez Trish Coiffure et profitez d’un rabais spécial de 10% du 15 au 31 mars 2012 en mentionnant le code promo : « AFROKANLIFE »

Projecteur sur Eshe et Jalia le fashion afro parisien

La jeune marque prêt à porter Eshe et Jalia se fait un nom dans le monde du fashion afro parisien.

La marque crée en 2011 par la parisienne Anne-Nathalie démocratise la mode d’inspiration africaine. Leur première collection est caractérisée par l’utilisation du wax, un tissu africain aux motifs souvent très colorés.

“Lolita ingénieuses et mystérieuses, les lolitas Eshe et Jalia sont à la fois angéliques et sulfureuse. Ouvertes sur le monde, elles essaient sans complexe le Wax qu’elles portent Été comme Hiver.”

Si pour la petite histoire, Eshe est la charmeuse et Jalia la réservée, la marque joue et déjoue les codes afin d’offrir un look trendy entre tradition et modernité.

fashion afro parisien

fashion afro parisienLa boutique en ligne compte plus d’une vingtaine de produits dont les très populaires Jupe Durah ou encore Blouse Leith. Nous avons été agréablement surpris par les prix très abordables pratiqué par la compagnie.

Un modèle économique efficace puisque la production locale (à Douala au Cameroun) permet la diminution des coûts. La compagnie qui souhaite ouvrir une boutique physique ne compte pas se reposer sur ses lauriers!

Okabol TV a assisté au lancement de la marque et a réalisé l’entrevue d’Anne-Nathalie qui exprime la vision d’Eshe et Jalia. Un enthousiasme et une spontanéïté qui fait plaisir à voir :

Twitter : @esheandjalia

Alors ? Avez-vous déjà testé la boutique de Eshe et Jalia ? Dites moi ce que vous en pensez dans la section commentaire ou bien sur mon Twitter !

Le Cameroun, un Etat adémocratique Par Louis-Fréderic Moudourou

Retrouvez la précédente partie du dossier Le Cameroun, un Etat « adémocratique » en cliquant ici

Le Cameroun, un Etat « adémocratique » (partie 2)

1. Des Institutions du Cameroun

Un État par définition possède des institutions, c’est un pléonasme que de le dire. L’État camerounais se dit démocratique, il est alors primordial de comparer ces institutions aux autres États démocratiques. Commençons par le commencement, la présidence de la République, institutions si on en croit les faits est la plus importante de l’État Camerounais.

J’ai été surpris de constater sur la première page du site internet de la présidence de la République du Cameroun l’affiche de campagne du candidat du RDPC (parti politique au pouvoir)  et sa profession de foi. Le Président de la République est en principe garant des Institutions de la République, de l’indépendance nationale, par conséquent la présidence de la République qui est la vitrine du Cameroun ne peut afficher une quelconque préférence partisane. Plus incroyable encore, durant la dernière décennie, le Président de la République nomma à des hauts postes de l’administration des fonctionnaires décédés. On pourrait aussi se souvenir de ce citoyen camerounais qui porta plainte contre le président de la République dénonçant le non-remplacement de députés décédés en fonction. Si en droit l’action intentée par ce citoyen est irrecevable, la pertinence du grief invoqué n’en est pas moins symbolique. Il a déjà été dit que le président de la République est le garant des institutions, il veille au respect de la Constitution, assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics. Il est garant de la continuité de l’État, cette continuité implique la continuité du Service public, de l’administration et des institutions. Si cela suscite chez certains le ricanement, plus sérieusement ces anecdotes dénotent le laxisme dominant dans l’administration et au plus sommet de l’État.

On pourrait parler d’Elecam, organe chargé du contrôle, de la transparence, et plus généralement de la régularité des élections. Par essence, cet organe doit faire preuve d’une certaine neutralité. Or, ces membres sont nommés par le président de la République, ce qui en matière de neutralité peut laisser perplexe.  Sur les 18 membres qui composent cet organisme, 10 d’entre eux sont des anciens membres du RDPC. Certains d’entre eux ont grossièrement démissionné la veille pour être désignés le lendemain au sein d’Elecam. Sur le plan de la transparence, plusieurs personnes se sont retrouvées inscrites deux fois : donc avec deux cartes d’électeur.  Elecam a enfin confirmé tout le mal qu’on pensait de lui en s’investissant activement dans la campagne électorale du président sortant. En effet, madame Pauline Biyong, pourtant membre du conseil électoral a gagné le marché du collage des affiches de monsieur Paul Biya. Elle sera toutefois remplacée pour préserver les apparences.

Plus important, la Constitution, norme suprême,  volonté du peuple souverain. Ca modification éventuelle est la compétence du seul peuple souverain. Or en 2008, l’actuel président l’a modifiée pour s’octroyer un mandat supplémentaire. Imaginez une seconde que vous soyez propriétaire d’un appartement ; lequel appartement est en location depuis 29 ans, le contrat de location prends fin dans deux années. Pensez-vous que le locataire puisse prolonger son bail de 7 années supplémentaires sans votre permission expresse ? Bien évidemment non. Pensez-vous que le président américain ou français puisse prolonger son mandat sans la permission du peuple souverain ?! Il est évident que pour des changements aussi importants, l’accord des citoyens est  indispensable. Par exemple le président Chirac a eu recours au référendum alors même qu’il voulait raccourcir la durée du mandat présidentiel.

La nouvelle Constitution n’a pas seulement délimité le nombre de mandats présidentiel, elle a aussi maintenu le flou sur l’identité de celui qui devra assuré l’intérim en cas de vacance du pouvoir. Car en effet, l’article 6 alinéas 4 nouveau stipule que «L’intérim du Président de la République est exercé de plein droit, jusqu’à l’élection du nouveau Président de la République, par le Président du Sénat. Et si ce dernier est, à son tour empêché, par son suppléant suivant l’ordre de préséance du Sénat. »

Il ne vous aura pas cependant échappé que le Cameroun ne dispose pas de Sénat. On peut donc se demander qui assurera l’intérim puisqu’aucun texte ne le précise expressément. En effet, concrètement si le président se trouvait pour une raison ou pour autre dans l’impossibilité de remplir ses fonctions, qui au sein du microcosme politique assumera l’intérim. On vient de le voir, ce n’est ni le président du Sénat, ni son suppléant qui l’assurera. La  question est de savoir qui pourra le faire. Un éminent juriste disait «Quand la loi est claire, il faut la suivre» en l’espèce la loi est très claire, mais impossible à appliquer. Le problème si cette situation arrivait à se produire est la possibilité de voir plusieurs personnalités politiques s’autoproclamer Calife à la place du Calife. Le président de l’Assemblée pourra par exemple se prévaloir de jouir de la plus grande légitimité du fait qu’il soit après le président de la République, l’expression du suffrage du peuple souverain.  Le premier ministre pourra pourquoi pas lui aussi faire valoir sa qualité de successeur en se fondant sur la théorie du précédent. Quand la loi est obscure ou inexistante, on peut se référer à la tradition ou à loi précédente, c’est-à-dire le texte de loi qui a précédé le nouveau. La tradition et l’ancien article 6 de la Constitution abrogée par l’actuel président précédent Camerounais nous indique que le premier ministre succède au président de la République comme cela s’est en 1982. Voilà donc le premier ministre armé d’une raison pertinente de revendiquer le sésame. Le raisonnement peut s’étendre à d’autres personnalités, vous avez compris l’astuce. Cependant le risque seraitdevoir l’armée s’en mêler.

On peut se demander alors si le président de la République n’entretient pas ce flou pour s’assurer de ne voir naître auprès de lui aucun dauphin possible. Car en effet,  les textes mettant en place le Sénat et le Conseil Constitutionnel ont été adoptés depuis 1996, il est alors incompréhensible que celui-là même qui est chargé d’assurer la continuité de l’État s’emploie à ne pas mettre en place des institutions prévues dans le texte constitutionnel.

2. Cameroun, État de Fait ou État de Droit ?
La Société Camerounaise se caractérise par un certain nombre de paradoxes, Marie-Louise Eteki-Otabela dans son ouvrage «Misère et Grandeur de la Démocratie au Cameroun» disait :

« Il y a incontestablement marginalisation des forces sociales dont on reconnaît par ailleurs le rôle dans la vie économique. Fait remarquable : ceux qui produisent les richesses n’occupent aucune position de pouvoir dans les dynamiques sociales. C’est le cas des paysans dont le travail entretient tout l’appareil étatique […] On ne saurait oublier, non plus les travailleurs du secteur informel dans les grandes villes. C’est le cas par exemple de petites vendeuses, capables de faire cuire leurs aliments jusqu’à une heure du matin pour pouvoir nourrir leur famille, ou payer la scolarisation des enfants. Qui prend en charge tous ces efforts dans la planification nationale ?»

La place qu’occupe le secteur informel au Cameroun est par nature indéfinissable. Or, la principale ressource d’un État de droit provient des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales). En effet, pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés. Il découle de ce constat un manque à gagner énorme pour l’État. Ce manque à gagner est malheureusement répercuté sur les impositions de toutes natures que paient les Entreprises, les personnes morales et les personnes physiques.  Par exemple, payer les droits de douane au port de Douala pour l’achat à l’étranger d’une automobile neuve revient presque à payer pour une deuxième fois son véhicule. Impositions lourdes  qui découragent les investisseurs étrangers et locaux à investir ou à payer les impôts. La conséquence est que les seuls moyens d’échapper à de telles charges sont la fraude ou la corruption du personnel des impôts, ce qui entraine une hécatombe de conséquences néfastes sur le plan fiscal puisque rien ne rentre dans les caisses de l’État. Faut-il parler ici de la corruption ?! Nous savons tous que la corruption a pignon sur rue au Cameroun, je ne pense pas qu’il ne faille enfoncer le couteau dans la plaie. On peut juste dire que malheureusement, l’intégrité morale n’est pas la vertu cardinale de nos politiques.

La question d’une réforme fiscale n’est pas au cœur du débat puisque la plus grande partie du budget camerounais est calculée sur les recettes pétrolifères, mais qu’adviendra-t-il quand le prix du baril de brut sera au plus bas ? Outre le problème comptable que pose la question d’une éventuelle réforme fiscale, il y a un problème d’ordre moral que soulève cette question, car si une bonne partie des Camerounais travaillent au noir permettez l’expression, une autre partie travaille elle de manière formelle en payant impôts et taxes. Qui de l’égalité des citoyens devant l’impôt ? Pourquoi le vendeur de chaussures qui obtient un bénéfice mensuel de 50000 FCFA ne paierait-il pas d’impôts alors que l’instituteur rémunéré 50000 FCFA endosserait ce fardeau ?

La question fiscale n’apparait ne pas être une question primordiale, c’est une fausse idée que de le penser. Imaginez un instant que tous les Camerounais paient les impôts selon leurs facultés contributives. D’une part, la charge fiscale sur les particuliers et les entreprises s’amoindrira, car plus de personnes participent à l’effort public. Cette diminution de la charge fiscale entrainera la croissance, car moins on paie d’impôts plus on investit, cela est vrai pour les entreprises et pour les particuliers. Cette croissance entrainera une diminution du chômage, qui dit diminution du chômage dit augmentation de salariés, et donc augmentation des recettes fiscales; qui dit augmentation des recettes fiscales dit redistribution, donc amélioration des infrastructures, constructions de routes, d’écoles, etc.… Qui dit travaux publics dit besoin de mains-d’œuvre, donc baisse du chômage, hausse des recettes fiscales, etc. Vous avez compris la logique.

D’autre part, l’informel crée un problème d’ordre public. Prenons l’exemple des motos-taxis : que faut-il comme compétence pour exercer cette activité ? Aucune ! Cette situation de fait crée une insécurité pour la clientèle de ce secteur. Combien d’accidents de la route dénombre-t-on à cause de ces engins motorisés? Il ne s’agit pas de prohiber ce métier, car ce serait renvoyer de nombreux jeunes livrés à eux même, qui n’auront d’autres choix que la mendicité ou pire encore l’illégalité, notamment le vol et autres activités qui relèvent du grand banditisme. La solution ici est d’encadrer cette profession en conditionnant son exercice par l’obtention d’un permis moto par exemple, ou encore du port obligatoire du casque, de l’immatriculation obligatoire, etc.

Un État ne peut laisser se développer hors de son contrôle une aussi grande part de sa population, le développement du Cameroun passe par un État de Droit effectif.

FIN DE LA DEUXIÈME PARTIE. RDV DANS BIENTÔT POUR LA SUITE.


Cet article a été rédigé par Louis-Fréderic Moudourou Etudiant à la Faculté de Droit de l’université Paris 1, Panthéon-Sorbonne.

Les frères Jo : Blog Mode Homme & Street Style

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Aujourd’hui, découvrez Les frères Jo : Blog Mode Homme, Street Style & Conseil en Style. En effet, nous quand on aime, on partage !

TOP 3 RECOMMANDATION :

STREET LOOK – Flannel & Camel – Les frères JO

JL porte : Veste en laine : Olivier Strelli Chemise :Tommy Hilfiger Pantalon en flanelle : Tommy Hilfiger (modèle : Mercer) Cardigan col châle : Hartford (Mr Porter E-shop) Echarpe : Chevignon Ceinture : ManieriCravate “tricot” en laine : Marc O’ PoloChaussettes : Falke Tassel Loafers : Crockett & Jones (modèle : Cavendish)

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STREET LOOK – Lie de vin – Les frères JO

JS porte : Bonnet à pompon : Hacket LondonVeste en tweed à chevrons (2 boutons) : PS by Paul SmithPochette : Pochette SquareChemise : Polo Ralph LaurenCravate : Gant by Michael BastianCeinture : Paul SmithServiette : LancelJean : A.P.C (Petit Standard)Mi-bas : DDMocassins (Penny Loafers) : Matthew Cookson (Shipton & Heneage)

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JS porte : Bonnet à pompon : Hackett LondonManteau croisée en laine (6 boutons) & Pochette : WicketPull col rond : A.P.C (Mr Porter e-shop)Chemise : Polo Ralph LaurenCravate : Boss Hugo BossPantalon Chino : Tommy HilfigerGants en cuir : Dents (Mr Porter e-shop)Chaussures (modèle : Derwent) : Crockett & Jones / Patine bordeaux et marron foncé : Stanislas Bottier (Paris 15ème)

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EDIT Le site n’existe plus, veuillez suivre l’actualité des bloggeurs sur http://lesfreresjoachim.com/

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Mwen se ayisyien, Sa se Ayiti… Je suis haïtien, ca c’est Haïti… I am Haïtian… This is Haïti

“Mwen se ayisyien, Sa se Ayiti… Je suis haïtien, ca c’est Haïti… I am Haïtian… This is Haïti..”

Une vidéo que je ressentais le besoin de vous partager sur mon pays Haïti. Merci de me donner vos impressions en commentaires sur l’Haïti dont personne ne vous parle !

Ayiti

Mwen se ayisyien, Sa se Ayiti… Je suis haïtien, ca c’est Haïti… I am Haïtian… This is Haïti..” 

A video clip about my beloved country Haiti. Don’t hesitate to share your opinions about the Haiti no one want to talk about!

 

Ayiti Men Rock : Le phénomène Yohann Doré

Instigateur d’une nouvelle vague dans la musique haïtienne, il n’y en a que pour Yohan Doré ces jours-ci sur la toile. Avec son album Ayiti Men Rock, le jeune rockeur propose autre chose que les rythmes haïtiens tel qu’on les connait. Voici les deux premiers visuels de l’album :

Ak Raj (feat. Miss Haiti 2011 Anedie Azael)

Nou Fini

Parce que la musique haïtienne, ce n’est pas seulement que le konpa!

L’album est disponible sur iTunes:
http://itunes.apple.com/us/artist/yohann-dore/id492481314

Tetchena Bellange et Éric M’Boua parrains de VUES D’AFRIQUE

Le Festival international de cinéma Vues d’Afrique est fier d’annoncer l’identité des Parrain et Marraine de sa 28e édition qui se tiendra du 27 avril au 6 mai au Cinéma Excentris à Montréal, du 30 avril au 4 mai au Musée de la Civilisation de Québec et du 10 au 14 avril à La Nouvelle Scène d’Ottawa.

Le festival de cinéma africain et créole le plus important au Québec et au Canada sera cette année soutenu par deux brillantes personnalités du milieu culturel et artistique montréalais, reconnues tant en territoire québécois qu’à l’international : Tetchena Bellange, comédienne et cinéaste québécoise d’origine haïtienne, et Éric M’Boua, acteur d’origine ivoirienne et pointure de l’événementiel et de l’interculturalisme à Montréal.

«Tetchena et Éric sont deux êtres extraordinaires qui inspirent la relève, et qui en chacun d’eux représentent l’Afrique et les pays créoles. Ils sont dynamiques, humanistes et connaissent bien le festival; ils possèdent toutes les qualités nécessaires pour porter Vues d’Afrique vers de nouveaux sommets. Ils rayonnent la simplicité et la bonté. C’est la génération montante, et nous avons vu en eux que nous pouvions aller encore plus loin ensemble. » – Géraldine Le Chêne, directrice générale

Tetchena Bellange et Éric M’Boua parrains de VUES D’AFRIQUE

TETCHENA BELLANGE

Diplômée en cinéma à l’Université de Montréal, Tetchena Bellange fait ses débuts à Téléfilm Canada en tant qu’analyste pour des projets de télévision. Elle suit parallèlement des cours d’art dramatique, et obtient son premier rôle dans le film Les Boys III. Depuis, elle a joué dans plusieurs films et séries, dont Rumeurs, The Day After Tomorrow, Le Gentleman, Un Cargo pour l’Afrique (réalisé par Roger Cantin, aux côtés de Pierre Lebeau) et, plus récemment, 30 Vies.

Son amour de la scène la mène sur les planches, au printemps 2009, où elle interprète le rôle de l’esclave Angélique dans la création québécoise de Pascal Brullemans « Les Mains noires », mise en scène par Peter Batakliev. Forte de son succès, elle adapte cette pièce au cinéma en 2010 et réalise Les Mains Noires, Procès d’une esclave incendiaire, sélectionné à Vues d’Afrique en 2011.

En 2010, elle réalise également le court-métrage Médecins sans résidence, une œuvre engagée et controversée, inclus à la collection « La Tête de l’emploi » de l’ONF, une série mettant de l’avant les discriminations en milieu professionnel. Ses courts-métrages ont d’ailleurs fait le circuit des festivals.

ÉRIC M’BOUA

Canadien d’origine ivoirienne, Éric M’Boua est un acteur de la génération interculturelle qui s’inspire de la richesse de la diversité et du métissage culturel. Après des études en France, il revient s’établir à Montréal en 2006. Très impliqué auprès des jeunes de la relève, il crée avec un associé la compagnie de production NSE Live Music.

À la fois animateur et coordonnateur de projets, c’est avec grand enthousiasme et dynamisme qu’il se met ainsi au service des artistes en leur offrant un soutien promotionnel et artistique. Maître de cérémonie de nombreux événements (Les Journées de la culture, Nuits d’Afrique, Urban Jam), il a séduit le public et l’équipe de Vues d’Afrique en 2011 en animant la conférence de presse et la soirée d’ouverture. Il est aussi Directeur Artistique du Diner En Blanc de Montréal.

Depuis 2008, il est coprésident de Diversité Artistique Montréal (DAM), un organisme qui a pour mission de promouvoir la présence des artistes de la diversité culturelle au cœur de la métropole, et il intègre en 2009 le Conseil d’administration de Culture Montréal. En 2010, il décide de suivre une formation de producteur de médias interactifs à l’INIS. En plus de ses multiples projets, il co-anime l’émission « Les Oranges Pressées » sur les ondes de CIBL.

Le Festival international de cinéma Vues d’Afrique crée un espace de rencontres et de découvertes, où la diversité et la richesse des cultures africaines et créoles sont à l’honneur. Une centaine d’œuvres en primeur sont projetées chaque année, accompagnées d’une multitude d’activités spéciales : films événements, débats et tables rondes.

Vous pouvez suivre Jane Doe sur Twitter : http://twitter.com/SOYJANEDOE

Afro Inspiration : Ibula Touché, propriétaire du Marché Afrika Boboto au Canada

Nous sommes allés à la rencontre d’Ibula, le jeune entrepreneur du Marché Afrika Boboto au Canada, afin qu’il nous présente son entreprise…

Parles-nous de ton parcours…

Je viens de la banlieue sud de Paris et je suis originaire du Congo. Après un baccalauréat général en filière économique et sociale (ES), j’ai décidé de tenter ma chance au Canada. Mon point d’entrée fut la ville d’Ottawa, capitale du Canada, et poussé par mes parents je me suis inscrit en administration à l’Université d’Ottawa. Personnellement, je ne me voyais pas trop à l’université mais à force d’acharnement, j’ai finalement eu mon diplôme !

Comment es-tu arrivé à bâtir ton entreprise?

Afrika Boboto est un projet de longue date que j’avais en tête avant même d’arriver en Amérique du Nord. Mes parents sont des commerçants et ont leur boutique Afrika Boboto à Paris dans le quartier de Château-rouge. Il était clair pour moi que ma mission serait d’étendre l’entreprise familiale et compte tenu du fait que mes études m’ont amené ici, j’ai donc décidé de démarrer cette aventure au Canada.

Quel produits peut-on retrouver dans ton marché ?

Le Marché Afrika Boboto au Canada offre des produits alimentaires africains (couscous, atiéké, manioc, foufou…) et également des produits spécialisés en provenance du Congo. Notre mission est de satisfaire les clients en proposant des produits de haute qualité et en donnant un très bon service à la clientèle. Nous avons déménagé la boutique à quelques pas de l’ancienne ouverte en 2010 pour un plus grand espace de vente.

Quelles difficultés as-tu rencontrées ? Comment les as-tu surmontées?

Au démarrage, j’ai eu toutes sortes de difficultés! Par exemple, je n’étais pas pris au sérieux par les bailleurs de locales quand je cherchais mon emplacement. Aussi, je n’étais pas bien informé sur les démarches à suivre donc chaque jour je découvrais et j’apprenais au fur et à mesure. Grâce à internet, j’ai eu beaucoup d’informations sur des sites du gouvernement pour l’importation de produits par exemple ou sur des sites d’ouvertures d’entreprises pour des informations de base. Les difficultés sont toujours là et je m’adapte au jour le jour.

Un message pour les futurs entrepreneurs qui suivent Afrokanlife…

Allez-y ! Lancez-vous! L’idée n’est rien sans l’action. Pour tous les jeunes, c’est le moment de tenter, n’ayez pas peur de l’échec. Foncez dès que vous vous sentez prêts !

 Contact: Tel : 438 -878-0094

Ou? Marché Afrika Boboto au Canada

2750 Rue Ontario Est

Montréal, QC H2K 1X3

Metro : Frontenac (ligne verte)

Watch If You Ask Me a video clip by Omawumi

Omawumi - If You Ask Me

Watch If You Ask Me a video clip by Omawumi

Omawumi is a playful, energetic and talented Nigerian artist. ‘If You Ask Me’ produced by Cobhams Asuquo deals with child sexual abuse and takes a musical journey through that painful experience. For your information, Omawumi also works as an Ambassador for Project Alert, which advocates on issues of sexual abuse and reproductive health.

Omawumi - If You Ask Me


Omawumi est une artiste nigérian joyeuse, énergique et talentueux. «If You Ask Me» produit par Cobhams Asuquo traite de l’abus sexuel des enfants et prend un voyage musical à travers cette expérience douloureuse. Pour votre information, Omawumi agit aussi comme une ambassadrice pour Project Alert, une association qui oeuvre sur les questions de violence sexuelle et la santé reproductive.

Nouvelle version du Ipad : coup d’oeil sur les nouveautés

Apple sort une nouvelle version de la fameuse tablette Ipad. Alors quoi de neuf ?

Déjà l’écran 2048 x 1536 pixel Retina vaut le détour. On a l’impression d’avoir un magazine entre les mains. Aussi, il est bien plus rapide avec un processeur plus rapide, plus de mémoire et une compatibilité avec le réseau 4G.

Retina display

L’écran est incroyable. On parle de 3,1 milllions de pixels. À l’oeil nu, nous ne serions pas capable de distinguer les pixels (à une certaine distance). Apple a fait la démonstration d’Autodesk Sketchbook Ink, une application de dessin vectoriel. L’effet est saissant.

New iPad: The Third Generation

Graphisme et processeur

Pour alimenter la tablette, Apple utilise le processeur A5X. L’A5X a deux coeurs processeurs, tout comme l’A5, mais la puce comporte aussi quatre coeurs graphiques pour offrir de meilleures performances multimédia. Il faut au moins cela pour projeter les 3,1 million de pixels.

Nouvelle appareil photo

Le nouvel Ipad dispose d’un appareil photo de 5 mégapixels avec un capteur de luminosité. C’est un peu la même chose que sur le iPhone 4S, avec 3 megapixels en moins. En même temps, qui prend des photos avec son iPad ?New iPad: The Third Generation

Enregistrement video 1080p (ca veut dire Haute-Définition)

La caméra de derrière (iSight Camera) peut filmer en 1080p à 30 images par secondes. La vidéo a été stabilisée comme pour le iPhone 4S.

New iPad: The Third Generation

Diction (à défaut de Siri) !

Le nouvel iPad offre un nouveau bouton micro qui permet de dicter ses mails et l’on espère un jour communiquer avec Siri. D’ailleurs pas une fois il n’a été mention de Siri durant la présentation.

La connection 4G, la mémoire, les spécifications physique

Ca va aller super vite. Difficile d’en dire plus sans tomber dans un jargon incompréhensible. Pareil pour la mémoire, sachez qu’il y en a plus (RAM). Pour les spécifications physiques, à 9,4 millimètres près c’est exactement la même chose que l’iPad 2.

Lancement

You will be able to get it on Les pré-commandes ont déjà débutées, et le 16 Mars l’iPad 3 sera disponible dans le monde libre^^.

Pour les prix $499, $599 et $699 pour 16, 32, et 64GB. Si vous voulez la 4G LTE, les prix sont de $629, $729, et $829.

Oui mais c’est quoi son nom ?

Il s’appelle iPad, pas iPad 3 pas iPad HD, juste iPad. Un virage stratégique est en cours comme les iMacs ou les MacBooks qui sont simplement appelés par leur nom, voire l’année de sortie. Ca veut dire pas iPhone 5 ??? Et oui, un “nouvel iPhone” serait plutôt à prévoir. C’est peut-être cela la grande nouveauté. New iPad: The Third Generation

Kony 2012 : Retour sur un mouvement viral par Vanessa Kanga

kony

Montreal, 21h42. Cela fait pres de 8h que j’ai comme des millions d’internautes visionné la capsule virale sur le ”maintenant” très populaire Kony, ce mercenaire et rebelle ougandais responsable des pires atrocités dans son pays.

J’y ai appris qu’il était un homme sous le coup de plusieurs mandats d’arrêts internationaux pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viols… Apres avoir regardé le clip du début  la fin, j’ai été  , certainement comme tous ceux qui l’ont vu  ébranlée. D’abord par le fait que moi, une africaine, j’ignorais ce massacre qui se perpétue depuis des décennies dans ce pays pas très loin du mien. Ensuite, j’ai été émue par l’histoire de ce gentil américain, père de famille ordinaire qui sèche les larmes de Jacob la victime ougandaise. Mon premier réflexe a été de vouloir diffuser encore plus le clip pour faire le plus de bruit et sensibiliser le plus de monde. Mais un ami a attiré mon attention sur d’autres sources et m’a conseillé de me renseigner sur l’organisation Invisible Children avant de prendre position de façon claire.

Et c’est de la que part ma frustration. Nous sommes tous tellement dans la spirale de l’instantané, du sensationnel , du ‘partage virtuel’ que l’on en oublie souvent les réflexes élémentaires : toujours remettre en question une information. Dans le cas de Invisible Children, de sérieuses questions se posent quant au fonctionnement de  leur organisation et leur interprétation des faits. De plus, selon leur plus farouche détracteur,  Visible Children (http://visiblechildren.tumblr.com/) ils auraient exagéré et meme manipulé les faits pour atteindre leurs objectifs. Le plus choquant est que sur leur site on aperçoit les figures clés de l’organisation poser avec des fusils au milieu de soldats.

Personne ne questionne les intentions qui sont ma foi très louables. Personne ne niera jaimais que KONY est un criminel de guerre confirmé. Mais je m’interroge sur notre rôle. Facebook  et Youtube ont fait de nous des observateurs acteurs, des passifs actifs qui d’un simple clic  avons l’illusion de changer le monde. Je ne nie pas la force des réseaux sociaux , qui ont été d’une remarquable puissance lors des printemps arabes par exemple, mais souvent force est de reconnaitre que l’on suit plus une mode. Mon continent a connu des génocides , des guerres, des dictatures , la corruption et la pauvreté y sont présentes. Mais nous sommes aussi des entrepreneurs, des prix nobel, des artistes engagés , des acteurs du changement importants, des réussites sociales, des femmes et des hommes exemplaires. Mais la video qui devient virale est celle de Kony, criminel confirmé. Qui ici connaissait Mme Wangari Maathai, prix nobel de la paix ? Qui a entendu parler de Arthur Zang, ingénieur camerounais de 24 ans, qui a conçu la première tablette tactile africaine à usage médical : Cardiopad ? L’Afrique ne compte pas que des Nelson Mandela!!! Plusieurs générations de leaders dans tous les domaines se succèdent et j’aimerais dire que nous n’attendons pas toujours la main tendue pour nous réaliser! Plusieurs d’entre nous se tiennent debout et font avancer les choses …mais cela ne sera jamais viral sur youtube parce que cela se passe sur le terrain.

En conclusion, j’aimerais souligner d’une part  ma joie de voir la cause de Invisible Children faire autant de bruit, car elle sensibilise les gens aux problèmes et aux conséquences de la guerre. Mais j’aimerais que nous africains réalisions un mouvement viral pour montrer l’Afrique actuelle qui est belle, jeune et entreprenante. Nous ne sommes pas que maladies, guerres et enfants rachitiques. Nous sommes éduqués, de plus en plus politisés et nous avançons dans ce monde à notre rythme certes, mais nous avançons.


Cet article a été rédigé par Vanessa KANGA

Bio de Vanessa : Bouillon de cultures et une femme artiste, africaine et diasporienne.

Suivez son actualité ici :
http://soundcloud.com/veeby

http://twitter.com/veeby1

Comment s’habiller chic durant l’hiver ?

Dame Nature vous gâte avec un peu de soleil et des températures plus chaudes durant l’hiver, alors comment s’habiller chic durant l’hiver ?

Alors voici une idée-look pour celles qui en profiteront pour faire une petite ballade dans les rues, tout en étant confo, fashion et protégée du froid !

Mother Nature spoils you with a little sunshine and warmer temperatures during the winter, and you wonder how to dress chic during the winter?

So here’s an idea for those who take the opportunity to take a short walk in the streets, while being fashion and protected from the cold!

Comment s'habiller chic durant l'hiver ?

Alors ? Allez vous adopter le style soleil hivernal ? Dites moi ce que vous en pensez dans la section commentaire ou bien sur mon Twitter !

Comparaison de la taille des planetes et des étoiles

Ça ne vous arrive de penser qu’on n’est vraiment pas grand-chose dans l’univers? Alors, regardez cette vidéo qui compare la taille des planètes et étoiles.

Par exemple, il faudrait un voyage de 1 100 ans en avion pour faire le tour complet de VY Canis Majoris, la géante rouge, qui est la plus grande étoile connue… comme une fourmi qui ferait le tour de la planète Terre.

taille des planetes
taille des planetes

Do you you ever think that sometimes we are really not much in the universe, like barely a grain of sand?

Then watch this video that compares the size of planets and stars. For example, it would take a trip 1100 years to fly a full tour of VY Canis Majoris, the red giant, which is the largest known star … like an ant trying to circle the Earth.

La démocratie au Cameroun : un État adémocratique ? par Louis-Fréderic Moudourou

La démocratie au Cameroun : un État « adémocratique » ?

Il convient tout d’abords d’expliciter les termes employés dans le titre, car en effet, avec votre permission j’use ici d’un néologisme afin de définir le régime politique du Cameroun. Il est nécessaire d’expliquer pourquoi avoir choisi le terme « adémocratique » et pas un autre.

S’il fallait donner une définition à ce terme nouveau, je dirais qu’un Régime est adémocratique lorsqu’il ignore tout, ou une partie des principes démocratique. J’ai été surpris de découvrir que d’autres avant moi ont utilisés ce terme, notamment Thierry Brugvin dans son ouvrage « Les mécanismes illégaux du pouvoir », ce dernier définit un régime adémocratique comme « relevant de la gouvernance légale, non transparente (occulte) par des acteurs non légitimes du fait de leur nature, car non indépendants économiquement, non élus démocratiquement, les décisions sont insuffisamment participatives, ne respectant pas l’Etat de droit (les lois), ne permettant pas l’égalité des conditions ».

En résumé, un Régime est adémocratique quand il est fondé sur une gouvernance légale, non transparente, par des acteurs non légitimes. Dans le but de qualifier précisément le régime en place au Cameroun, le juriste que je suis, soucieux du détail n’a été satisfait par aucune typologie qu’offre le Larousse. Certains définissent le régime actuel au Cameroun comme étant dictatorial ou tyrannique.

Le Cameroun n’est certainement pas un Etat démocratique au sens Occidental j’entends, mais le définir comme étant tyrannique reviendrait à dire qu’une personne seule et son entourage dirigeraient le pays à leur seul profit, et cette dimension politique produirait une persécution du peuple c’est à dire une répression sanguinaire de la population. Il ne pourrait être dictatorial, car ce régime se caractérise par la présence d’une ou plusieurs personnes auquel tout le monde serait complètement soumis par la peur et par l’assentiment.

Ecrit en période électorale au Cameroun, l’objectif de cet article est de partager mon point de vue sur la situation actuelle au Cameroun, et de faire comprendre à mes compatriotes quels sont les enjeux d’une prise de conscience collective.  La brièveté de cet article sera due au fait que j’aurais à cœur de m’abstenir de discours grandiloquent, je prendrais le soin de m’exprimer simplement, d’aller à l’essentiel pour que les esprits les plus simples saisissent la quintessence de mon propos.

Présentation Générale

Au fond, les gouvernants veulent gouverner, et le peuple veut vivre en dehors du joug de la domination. Il s’agit en clair de se poser la question de comment rendre la domination supportable. Les Hommes sont insatisfaits, Machiavel disait déjà que la nature à crée les Hommes de tel façon qu’ils peuvent tout désirer et ne peuvent pas tout obtenir, si bien que le désir est toujours supérieur au pouvoir d’acquérir, il en résulte le mécontentement de ce qu’on possède, et le peu de satisfaction de ce qu’on a.

Les gouvernants ont la tâche ardue de soulager ce mécontentement et de satisfaire autant que possible les Hommes qu’ils gouvernent. Si ce mécontentement perdure, les Hommes changeront alors de gouvernants, car en effet depuis toujours, les Hommes changent volontiers de maître croyant trouver mieux.

Empêcher l’Homme d’une quelconque manière de changer de maître revient à le privé de sa liberté. L’Histoire nous a appris qu’on ne peut priver l’Homme indéfiniment de liberté, La récente révolution Egyptienne à due faire sourire bon nombre d’Historiens car en effet l’une des plus anciennes révolutions doit sans doute être Moïse sortant le peuple juif du joug de Pharaon.

La Question que nous allons aborder est complexe, car il s’agit de comprendre comment un Homme, assis sur un trésor, meurt de faim. Vous l’aurez compris, l’Homme représente le Cameroun, le trésor le sol et le sous-sol du Cameroun. Cameroun, pays dont on ne finit pas d’épuiser les superlatifs : château d’eau d’Afrique, Afrique miniature, grenier de l’Afrique Centrale etc…

Cependant, avec toutes ces richesses, le Cameroun n’est rien d’autres que la 11ème plaie d’Egypte. Selon le rapport  des services du FMI sur les consultations de 2009, 40% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté c’est-à-dire avec moins de 2 dollars par jour, alors même que la dette du Cameroun a été annulée en 2006.

Troisième potentiel hydroélectrique du continent, le Cameroun connait un nombre incalculable de coupures de courant. Elles sont la résultante du matusalenisme  du réseau électrique qui date de plus de 30 ans. En effet, à  cette époque, le Cameroun comptait un peu plus de 10 millions d’habitants. Le réseau de cette époque était adapté à supporter le flux d’énergie circulant par ces câbles électriques pour alimenter un nombre de foyer précis. Or aujourd’hui, le Cameroun compte plus du double du nombre d’habitants, mais l’aménagement et le renouvellement du réseau électrique n’a pas suivi la démographie croissante. D’où il en résulte une incapacité du réseau actuelle à supporter le flux d’énergie nécessaire pour alimenter l’ensemble de la population en électricité. On ne peut donc reprocher à l’actuel fournisseur d’électricité de faire en moins de 10 ans ce qui aurait dû être fait par l’Etat au cours des 30 années précédentes.

Le Cameroun possède les routes les plus mauvaises d’Afrique et l’on y dénombre 1,2 km de chaussée goudronnée pour mille habitants, alors que ce taux est de 2,4km dans la sous-région. Pas étonnant que le coût du transport de la tonne au kilomètre y soit de 0,13 dollar, alors qu’il ne dépasse pas 0,005 dollars en Afrique Australe. « Le transport de marchandise entre Douala et N’Djamena coûte six fois plus cher qu’entre Shanghai et le port de Douala, il dure également deux fois plus longtemps : soixante jours contre trente » déplorait l’ancien président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale, Anicet Georges Dologuélé.

Nous venons de faire état de manière non exhaustive des ressources et des lacunes dont souffre le Cameroun, on peut en conclure qu’il existe une réelle antinomie entre le potentiel humain, matériel, et intellectuel dont bénéficient le Cameroun et la place que ce pays occupe au sein de l’échiquier géopolitique mondial. La question qui nous vient instantanément à l’esprit est comment expliquer ce paradoxe ?

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE. LIRE LA SUITE ICI

Cet article a été rédigé par Louis-Fréderic Moudourou Etudiant à la Faculté de Droit de l’université Paris 1, Panthéon-Sorbonne.

Watch KONY 2012 by Invisible Children [video]

KONY 2012 by Invisible Children

KONY 2012 is a film and campaign by Invisible Children that aims to make Joseph Kony famous, not to celebrate him, but to raise support for his arrest and set a precedent for international justice.

DIRECTOR : Jason Russell LEAD

HOW TO HELP :
Join TRI or Donate to Invisible Children: bit.ly/yp5Ffv
Purchase products: invisiblechildrenstore.myshopify.com/
Sign the Pledge: causes.com/causes/227-invisible-children

KONY 2012 from INVISIBLE CHILDREN on Vimeo.

Note : The film’s purpose was to promote the charity’s “Stop Kony” movement to make African cult and militia leader, indicted war criminal and the International Criminal Court fugitive Joseph Kony globally known in order to have him arrested by the end of 2012, when the campaign expired. The film spread virallyAs of March 1, 2014, the film has received over 99 million views and 1.3 million “likes” on the video-sharing website YouTube, and over 21.9 thousand “likes” on Vimeo.

kony

OpenIt4Africa : Développer des solutions innovantes pour l’Afrique

OpenIt4Africa : Développer des solutions innovantes pour l’Afrique

Une plateforme d’innovation technologique
OpenIT4Africa vise à rassembler des ingénieurs et des développeurs web et mobiles avec des porteurs de projets technologiques pouvant aider au développement de l’Afrique lors d’un événement en mi-juin 2012 à Montréal. Pendant toute une fin de semaine, les équipes seront mises au défi de concevoir, développer et lancer une solution innovante, que ce soit dans l’agriculture, le transport, le commerce, la santé, l’éducation, l’énergie et bien d’autres domaines de leur choix.

À la recherche de projets qui importent
Nous encouragerons une diversité de projets, qu’ils soient à but social, environmental, économique ou à but commercial; mais avec un oeil critique sur la pertinence des solutions et leur implémentation.

Un grand rassemblement fédérateur
En ouverture, nous aurons une journée de conférence où des représentants d’organisations reconnus pour leur expérience présenteront les réalités du terrain. Ils seront aussi présents pendant le défi pour orienter les projets et s’assurer de leur viabilité. Nous invitons aussi les organisations non gouvernementales, des représentants de la société civile, ainsi que tout compagnie intéressée par les défis en Afrique à participer à cet événement unique.

Montréal, une ville d’innovation
Entre Toronto, New York, Washington D.C., Paris et Londres, Montréal attire les diasporas africaines francophones et anglophones, et est aussi un pont entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Nord. La ville héberge aussi des conférences internationales, et est connue dans le monde entier pour sa créativité et talents, qui peuvent être mobilisés pour cet événement. Ainsi, nous croyons que c’est la meilleure ville pour une initiative ambitieuse comme OpenIt4Africa.

Doit-on se taire face au racisme ? par Edwige Suzon

Doit-on se taire face au racisme ? par Edwige Suzon

“I was raised to believe that excellence is the best deterrent to racism… And that’s how I operate my life.” ~Oprah Winfrey

D’abord, qu’est-ce que le racisme ? Le dictionnaire Robert le définit comme étant une théorie de la hiérarchie des races, qui conclut à la nécessité de préserver la race dite supérieure de tout croisement, et à son droit de dominer les autres. Afin de décourager et de combattre cette idéologie, Oprah Winfrey prône l’excellence. En d’autres termes, quand on réussit à prouver aux « autres » qu’on est capable, ils n’ont d’autres recours que d’accepter de nous traiter en égal. En se basant uniquement sur la définition du racisme ci-mentionnée, si l’on doit exceller afin de se faire respecter, n’est-ce pas là une façon d’admettre intrinsèquement que l’on est « inférieur ? » D’ailleurs, qui impose les outils de mesure de cette excellence et pourquoi faut-il même se soucier de prouver à une autre race qu’on est brillant pour démontrer sa valeur ? Vous devez certainement vous demander où je veux en venir. En fait, il ne passe pas une semaine sans un évènement dans l’actualité qui nous pousse à discuter « race ». Le dernier en date est l’article « Tendance : Black Fashion Power, un style loin du street-wear » de Nathalie Dolivo, paru dans le magazine Elle du 13 janvier 2011. Personnellement, j’avoue que je ne me suis pas sentie attaquée par ce ramassis de préjugés. J’ai même beaucoup ri en le lisant. Avec les années, j’ai appris à ne pas accorder plus d’importance qu’il n’en faut à l’ignorance. Ceci dit, si individuellement je ne suis pas affectée par ce type de racisme déguisé ou inconscient, cela n’implique pas forcément que collectivement j’en sois exemptée. En effet, le racisme ouvert de la période coloniale ou du temps de l’esclavage a donné naissance à une nouvelle forme de racisme plus subtil et sournois qui offense pareillement : la micro-agression raciale.

Selon le psychiatre Chester M. Pierce, la micro-agression raciale se caractérise par de brèves et banales humiliations quotidiennes, comportementales ou environnementales, intentionnelles ou non, qui véhiculent des préjugés hostiles ou dérogatoires, et des insultes racistes envers les personnes d’autres races. Pour mieux étayer ce phénomène, laissez-moi donc vous présenter quelques situations de micro-agression raciale que j’ai plus ou moins vécues:

S1- Un jour, je faisais mes courses dans un supermarché en Arizona avec une amie lorsqu’une jeune femme blanche s’approcha de nous. Elle semblait déboussolée et nous sûmes vite pourquoi lorsqu’elle nous expliqua sa situation. La pauvre avait un rendez-vous amoureux avec un mec noir pour la première fois de sa vie, et ne savait pas quelle bière choisir pour le fameux tête-à-tête. Quoi de mieux que de poser la question aux premières « sœurs » noires du gars en question qu’elle rencontre? Elle semblait tout aussi perdue par ma réponse (« ai-je l’air de connaître ce mec dont tu parles ? ») qu’elle l’était la première fois qu’on l’avait aperçue. Apparemment, tous les Noirs se connaissent et ont les mêmes goûts ! Tous les singes aiment la banane, non ?

S2- Mon amie K., qui est noire, regardait l’émission télé America’s Next Top Model avec sa colocataire M. qui, elle, est blanche. Le panel des juges, comme à l’accoutumée, se met donc à critiquer une candidate noire. Celui-ci lui reprochait son air trop sérieux qui lui donnait toujours un air de fille fâchée. À ce moment précis, M. rétorque avec candeur et d’un naturel époustouflant : « À quoi s’attendent-ils ? Elle est noire ! » Le pire, c’est qu’elle regardait mon amie K., comme si elle attendait l’approbation de celle-ci avec un « Amen Sister ! » Je vous épargne les détails de ce qui s’en suivit.

S3- Un jour en France, plus précisément à Paris, en portant mon chèque de loyer chez ma bailleresse, elle commença à me raconter (se plaindre de) sa vie. Elle s’offusquait de la présence de plus en plus active de la racaille (noire et arabe) sur la Côte (d’Azur). Celle-ci, d’après elle, l’empêchait finalement d’aller jouir de ses vacances balnéaires annuelles comme d’habitude. Il fallait qu’elle change absolument de localisation et s’en remettait donc à moi pour lui faire des suggestions. Toutefois, toujours ébranlée par ses remarques, je lui demandai de m’expliquer ce qu’elle entendait par racaille, tout en lui rappelant que vu ma couleur de peau je pouvais en être une. Sa tentative d’explication ressemblait plus à un fouillis et j’en retins principalement deux choses : « tu n’es pas comme eux ; je t’aime bien toi, car tu es différente », « je parle de ceux qui sont toujours habillés comme des voyous ». Wow ! Le pire c’est qu’elle pensait me faire un compliment, alors qu’elle m’aurait jugée pareil si elle ne me connaissait pas. Je n’ose même pas parler de la fois où elle m’a demandé de lui rapporter des gris-gris du Cameroun !

Ce genre d’exemples, il y en a à foison. Alors, que faire ? Certains proposent de simplement ignorer ce type de racisme infraliminal et de continuer à travailler sans relâche vers l’excellence comme le préconise Oprah. De cette façon, le respect s’imposera de lui-même. En somme, si plusieurs Noirs, individuellement, atteignent les sommets de la gloire dans leur domaine de compétence (sciences, arts, sports…) respectif, cela aura une incidence positive sur la vision collective que l’on a du Noir. Bien que je comprenne l’idée derrière ce raisonnement, je me demande s’il est réaliste, dans la mesure où cela supposerait que les Noirs soient une entité solidaire. D’ailleurs de quels Noirs parle-t-on ? De ceux d’Afrique du Sud, du Brésil, de la France, ou des États-Unis ? ….

Poursuivre la réflexion de Jane O. Ella sur Ora Magazine


Cet article a été rédigé par Edwige Suzon du blog Ora Magzine

Bio de Edwige : Le silence est d’or, mais je m’exprime quand même…
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Brooklyn Boheme Trailer – Portrait of the black arts movement

An intimate portrait of the black arts movement that exploded in Fort Greene from the mid 1980s through the 90s as told by writer, historian and Brooklyn resident Nelson George.

Fort Greene, Brooklyn was home base to an extraordinary community of black and Hispanic artists in the ‘80s and ‘90s. Spike Lee, Chris Rock, Rosie Perez, rapper Talib Kweli, artist Lorna Simpson, jazzman Branford Marsalis, rock guitarist Vernon Reid, and poet/rocker Saul Williams are just some of the talent that resided in the area. Writer and narrator Nelson George, a Fort Greene resident since 1985, takes us on an intimate journey with old friends who tell the story of what Spike calls “Brooklyn’s equivalent to the Harlem renaissance.” Filmed in beautiful Fort Greene Park, lovely brownstone homes, and comfy cafés, the film explores why this black bohemian community grew, prospered and ultimately influenced a generation of artists.

Directors : Nelson George, Diane Paragas
Writer : Nelson George
Stars : Spike Lee, Branford Marsalis and Rosie Perez

Brooklyn

Afro Zapin : la chronique cinéma à saveur Afro

L’Afro Zapin est une nouveauté web pour les cinéphiles.

La réalisation est de  Fabien L. Morgan et la présentation de la belle Angélina Logis. Dites nous ce que vous en pensez dans la section commentaires de cette chronique cinématographique à saveur Afro !

Voici quelques épisode de Afro Zapin :

The Afro Zapin is a new website directed to moviegoers.

Fabien L. Morgan is the producer and the beautiful Angelina Logis as presenter. Tell us what you think in the comments section of this Afro movies chronicle!


Pour plus d’informations / For more informations:

Site : http://afro-style.com/

Twitter: https://twitter.com/afrostyle

Facebook : https://www.facebook.com/pages/Afro-Style-Communication/162513641492

 

How to make a memorable proposal ?

Men in my life: The Proposal by Nina Mayers

Lets get married!! I love that song by Jagged Edged… Can I say now they are THE best (ok one of THE) R&B groups of ALL time. Period. But that’s besides the point. Most girls have had a marriage proposal in their lifetime; be it a serious one, or a half ass couple of words strung together. Some men actually think that selling the illusion of marriage might get them into bed a lot faster…granted its often worked, but it still fascinates me. It is amazing how “easy” it has gotten to convince girls of “long term” relationships, I guess its because most live in the HOPE of forever (but again, I digress).

The men in my life, are wonderful, I think I have told you this before. They are specimens to be studied. As usual I have lived various experiences with these men and a few of them in my life have made me promises of love and long term commitment (which they couldn’t hold) but there have been some memorable proposals…

Take Simon for example: we dated officially 4 months. With its ups and downs, I was learning to discover a man I couldn’t see myself with and he was learning to love his ideal woman (or so he said). His quirks and faults were suddenly annoying and we were getting past the honeymoon phase, I usually got past it quite quicker than most, because I like to live in reality. And then in the 5th month, we separated physically, quite the distance. I knew that to hold on to our relationship we had to communicate but I also knew that down the line he would disappoint, but I still held on for dear life. Hoping against all odds he would be different. I have to say, I was naive back then. He turned out to be one and the same. His communication skills were less than lacking. I moved on and put him way behind me. I thought I would keep him as a “friend”. Six years down the line, he tells me whenever he gets the chance, “Mayers…I have never known another woman like you since we separated. You are the one for me I want to marry you”. And I always respond, “but we are no longer compatible, I have grown, I have moved on and I don’t see myself coming back”….he refuses to accept that I am not the same girl he knew at 20. I think he thinks that we can just jump start were we left off. That the memories and the hurt have been diluted with time – what he has forgotten or refuses to accept is that , I may forgive, but I don’t forget!

In the middle of a cold November winter, laying on the couch one Saturday evening; too tired to cook, too moody to go out, Mike ordered us some Chinese. He brought home some hagen daaz mango sorbet (my favourite), and rented some movies at the local blockbuster. I insisted that he needed to watch Love Jones (to me it was blasphemy that he had never watched the misadventures of Darius & Nina. Nota Bene: IF YOU ARE READING THIS & HAVEN’T WATCHED IT YET…then please do YOURSELF A FAVOR & WATCH IT NOW) … Back to my story; so we were basking in the authentic love & poetry of the movie (I had no ulterior motives beliedat ), when Mike turned me around, kissed me and said “I could spend the rest of my life with you Mayers; you know that right?” …. I kissed him back and turned back to my movie; I figured he was high from all the jones loving. We never talked about it again, until last year, when he called to check up on me (the comebacks :P) We went through the niceties and he told me he was getting married next year. I congratulated him. But I was kind of uneasy, he then ventured into a topic I had hoped we would never brush…. He reminded me of that cold November night— he told me that my “unresponsive” reaction had discouraged him, that he had hoped I would be more excited, that I would have expressed the desire to be with him forever…. I simply said: “had you been serious, you would have brought it up again , instead of throwing it back in my face now a few months away from your wedding.” I heard a click. Hanging up was his “adult” response to most problems.

The one I enjoy the most is Danny. See he has never proposed but whenever he talks to me, he tells me how he expects our home to be and how kids to be brought up. I play along because, well.. Its fun.
Tell me what are your memorable proposals?
I Do. Do you?

Poème Bantou “Femme Noire” par Benson Le Parolier

Poème Bantou Benson Poeme Bantou

Poème Bantou “Femme Noire…” par Benson Le Parolier

Poème Bantou Benson

Femme de vertu pour un déhanché habile,
lèvre charnu pour des mots agiles,
coeur à nu à cause d’un passé indélébile,
beauté lourde à la démarche sourde,
femme à la cambrure folle,
qui se courbe dans nos rêves les plus fourbes,
teint sombre par qui l’histoire s’éclaire,
femme mise à l’ombre d’un avenir
qui bientôt se verra en clair…

Femme d’éclat, femme de poids,
femme d’état, femme de foi,
femme dont la couleur fait tomber tous les rois,
la prophétie à ton sujet n’a pas perdu son harmonie,
les notes de sa musique se jouent encore,
mais toujours en catimini…

Un moment venu les nations chanteront ta mélodie,
au rythme de tes tours de reins qui provoquent tant de folies…

Je rend hommage ce soir à la femme noire,
elle dont la couleur est en peau de rêve,
elle ne s’épanouit qu’à travers les soucis,
pour devenir cette jolie poésie qu’on raconte,
après minuit pour faire honte à la jalousie et l’hypocrisie,
qui ne s’expriment que pendant la nuit,
ton histoire est en marche,
elle marche loin du monde et de son utopie…

Benson Le Parolier Bantou…♥ ♥ ♥

Facebook : https://www.facebook.com/bensonleparolier.bantou

 

Bonus 

Couleur afro..

Black est ma peau..
Couleur de tous les maux..

Indescriptible même par mes mots..
Accusé de tout, la considération..
Nous a tourné le dos…
Le mépris et l’indifférence pour sceau..

Des antilles jusqu’au Kongo..
Parce que notre histoire
est bossue comme un chameau
et notre indépendance est
le sosie de quasimodo…

Benson le parolier bantou.013