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Knxledge, le point sur son concert à Montréal Par SoSoLisa

Knxledge, le point sur son concert à Montréal

Knxledge

  • Knxledge, 23 ans, beatmaker, DJ
  • Originaire de Philadelphia
  • Habite à Los Angeles

Ce fut une premiÚre à Montréal pour le beatmaker hip-hop Knxledge venu tout droit de Los Angeles. Il est 23h30, le Belmont est animé par un son hip-hop rétro, un mix de J Dilla, Notorious B.I.G, Luther Vandross amorce la soirée. MacBook à la main, chemise vintage boutonné, et casquette Supreme, le jeune DJ monte sur scÚne.

L’ambiance est cool, le son soul Ă©lectro est plutĂŽt relax mais la salle reste pratiquement vide. NĂ©anmoins la soirĂ©e continue sur un mix hip-hop classics et Neo-soul avec des morceaux de Common, Tupac, Erykah Badu, Musiq Soulchild, Faith Evans accompagnĂ© d’un fond jazz fusion.

Vu le petit monde dans la salle, au bar aussi bien que sur le dancefloor l’atmosphĂšre reste coolax , le public est dĂ©contractĂ© et fait comme Ă  la maison. Certains groovent sur des pas de danse old school, d’autres prĂ©fĂšrent des pas de break dance. L’aspect dĂ©sertique de la salle n’empĂȘcha pas Knxlegde de partager sa mixlist jusqu’à 3h du matin.

Pourquoi aussi peu de monde Ă  ce super concert ? Serait-ce parce que le hip hop geek n’attire pas les foules, ou juste parce que le ”Jeudi” soir ne fut pas le moment idĂ©al pour cet Ă©vĂšnement ? Dans l’attente d’une rĂ©ponse, pour les adeptes de pure hip-hop et jazzy beat Ă  la J Dilla ou MF Doom qui ont ratĂ© l’opportunitĂ© de dĂ©couvrir Knxledge, voici un extrait de son dernier EP :

Knxwledge – Hai[$100nytemayrs]

Le jeune artiste continue à traverser l’AmĂ©rique avec ses platines, nous lui souhaitons une longue carriere et à trĂšs bientĂŽt !

Eliza, présente au concert nous donne ses impressions sur le show (en anglais) 

The night at the lounge started on a good note. At the entrance, a welcoming sample of Ahmad’s “Back In The Day” was candy to the ears. The atmosphere was cool and casual, but the showroom was empty. DJ Rilly Guilty opened the event, with his turning tables and Knwxledge was nowhere to be found.

A few minutes later, the artist of the night appeared in the scene. Supreme hat to the back, rocking a tribal vintage blouse, the DJ went on stage and set up his macbook. He didn’t waste time and started doing his magic. Dope and intricate sounds dropped one by one. A few samples made list: “I love You” by Faith Evans, Musiq Soulchild’s “ Half-Crazy”, “Love TKO” by Teddy Pendergrass, or recent smash from Tyler the Creator: “VCR”. Each sound was unique and catchy.

The public was enthusiastic, despite the small number of people. Some bopped their heads to the beat in front of the stage, while others danced. Some also attempted to “moonwalk” and “pop”. It was no doubt that Knxwledge was focused on pleasing this small crowd. He kept his eyes on the computer, he was in his element and his goal was to convey his energy to the audience. The young DJ even added a touch of playful humor and stopped the music as a test, to see reactions. The response was very clear: everyone enjoyed his work and wanted him to keep on going.

Overall, his performance was quite a success. The only disadvantage came from the lack of people that night. Maybe, the hip-hop geek scene is not successfully known in the city or Thursday was a wrong date for this type of event. One thing is sure, he didn’t disappoint.

Personally, I thought that more music lovers would come and support him. I was expecting a mass of fans cheering and shouting. I am sure that the others had the same opinion. I heard a few people say: “Where’s everybody?”. Most of the audience left early and it’s a shame . Nonetheless, if you are a fan of a fusion of good sounds, you can check out his music on youtube, soundcloud, or his tumblr. Grab your headphones, kick back and let the music take you away. You will appreciate Knxwledge’s chill, funky creations and give it a thumbs-up.

Cet article a été rédigé par Sonia Mitouri du blog sosolisa
Bio de Sonia : I am a Believer, Dreamer, Daughter, Sister, Woman. Hip-hop lover, Jazz lover, Art lover, English Literature student. Passionate by the Sixties, African and Afro American history. I observe the world, and God gives me the tools to analyse it and share it with others . That’s what I’m doing here,sharing my passion for music and African culture.
Peace.
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Afro Inspiration : Ralph Leroy, designer de mode

Ralph Leroy est un designer de mode et crĂ©ateur de bijoux d’origine haĂŻtienne installĂ© Ă  MontrĂ©al.

Suite Ă  sa premiĂšre collection pour homme prĂ©sentĂ© lors de la Semaine de la mode de MontrĂ©al en 2009, Ralph Leroy a conquis Ă  la fois le public et le milieu de la mode montrĂ©alaise. Nous l’avons rencontrĂ© Ă  MontrĂ©al au MarchĂ© Bonsecours dans le cadre de la Braderie de la Mode Ă©dition 2012


ralph leroy - afrokanlife

De mannequin Ă  designer, parlez-nous de vos dĂ©buts dans l’industrie de la mode ?

« J’ai commencĂ© dans l’industrie de la mode Ă  l’ñge de 11 ans en tant que vendeur dans la boutique de ma mĂšre. À cette Ă©poque, il fallait absolument savoir faire du stylisme pour aider sa clientĂšle qui accordait beaucoup d’importance aux conseils qu’elle leur donnait pour la mise en valeur de leur silhouette. Suite Ă  cela, j’ai commencĂ© Ă  faire du thĂ©Ăątre toute ma vie et Ă  17 ans j’avais ma propre compagnie de thĂ©Ăątre en HaĂŻti. Prenant cela trĂšs Ă  cƓur, je dessinais les dĂ©cors de scĂšne et les costumes.

ArrivĂ© aux États-Unis, j’ai travaillĂ© comme mannequin et Ă©galement comme styliste pour des photographes, des dĂ©filĂ©s, des directeurs artistique, etc. Cependant, un Ă©lĂ©ment manquait Ă  l’équation et je n’apprĂ©ciais pas tellement ce que je portais; je voulais avoir une ligne, entrer dans une boutique et pouvoir acheter tout ce que j’aimerais dedans ! »

InstallĂ© Ă  MontrĂ©al en 2005, vous lancez votre propre ligne de prĂȘt-Ă -porter et de bijoux en 2006. Quels sont les Ă©tapes Ă  suivre dans la crĂ©ation d’une ligne ? Avez-vous rencontrĂ©s des difficultĂ©s ?

« J’ai dĂ©butĂ© avec ma ligne de bijoux en tant que crĂ©ateur et je travaillais timidement dans le domaine du vĂȘtement. Au dĂ©part, j’ai pris des cours privĂ©, des cours en joaillerie, de gemmologie, en design de bijoux, etc. Mais pour le vĂȘtement, c’est beaucoup plus dans le stylisme et j’ai Ă©tĂ© plus loin en allant chercher des thĂšmes qui reflĂštent mes aspirations et que je dĂ©finis plusieurs mois Ă  l’avance selon les saisons. Ayant le thĂšme en tĂȘte, je commence Ă  faire des recherches, dĂ©velopper mon produit puis je passe Ă  la crĂ©ation. Ensuite, c’est l’étape de conception parmi les produits qui m’auront le plus sĂ©duit.

C’est comme cela que je m’épanoui, je suis vraiment passionnĂ© par la mode malgrĂ© les difficultĂ©s du mĂ©tier car la vie n’est pas rose dans la mode, il y a des cĂŽtĂ©s cachĂ©s. Être noir et immigrant ce n’est pas facile de pouvoir s’imposer dans une sociĂ©tĂ© oĂč l’on est minoritaire et dans laquelle on apprend Ă  cohabiter. Pour moi, je ne le considĂšre pas comme un obstacle et ma couleur de peau n’est pas ce qui fait la diffĂ©rence. Je m’exprime Ă  travers mes crĂ©ations et ce que j’ai a apportĂ© au public. »

Ralph Leroy

Ralph Leroy

Dans le cadre du Black Expo Design 2012, nous avons eu l’occasion de voir quelques-uns de vos modĂšles. Quels sont vos points de vente Ă  MontrĂ©al ?

« Mes collections sont disponibles Ă  mon atelier dans lequel je reçois la clientĂšle. L’atelier est situĂ© dans le plateau, sur l’avenue de GaspĂ© Ă  MontrĂ©al. Le cadre de l’atelier me permet d’avoir un contact personnalisĂ© avec les clients, d’échanger avec eux et apprendre Ă  les connaĂźtre. C’est aussi une occasion d’avoir des commentaires sur ce qu’ils aiment et ce qu’ils aiment moins. »

Quels sont les prochaines destinations du label Ralph Leroy ?

« Dans le futur, j’aimerai bien me dĂ©veloppĂ© au niveau canadien et m’étendre au-delĂ  des frontiĂšres mais pour cela il y a encore beaucoup d’ouvrage Ă  accomplir ! »

Quel est votre couleur préférée ?

« Le rouge
la couleur prĂ©dominante dans ma vie ! Cela me vient de ma mĂšre qui en portait rĂ©guliĂšrement que ce soit un rouge Ă  lĂšvres, une chaussure ou un vĂȘtement ! Je trouve cette couleur sensuelle, affective et joyeuse Ă  la fois. Quand on porte du rouge cela Ă©gaille, j’adore ! J’en mets toujours dans mes collections mĂȘme si ce n’est qu’un fil rouge ! »

Un message pour les lecteurs d’Afrokanlife ?

« Continuez d’encourager le beau travail fait par Afrokanlife ! Également, soyez participatif en partageant l’information et les nouvelles publiĂ©es par Afrokanlife, faites le connaĂźtre autour de vous. Aussi continuer de supporter Ralph Leroy et merci d’ĂȘtre prĂ©sent dans tout ce que l’on fait. À bientĂŽt
 »


Pour suivre l’actualitĂ© de Ralph Leroy rendez-vous sur le site officiel, les pages Facebook et Twitter.

Site : www.ralphleroy.com
Blog : www.ralphleroynews.com
Facebook: http://www.facebook.com/2ralphLeroy
Twitter: http://twitter.com/ralphleroy

 

Projecteur sur Nadine Docteur, Fashion Designer

nadinedocteur

Fashion Designer – Nadine Docteur

Nadine Docteur is a contemporary and feminine outwear clothing line developed by Nadine Docteur while living in Montreal, Canada.

Nadine Docteur

This line was created to expand cold weather clothing selections for the ever changing style of a woman’s wardrobe.

The 2012 fall collection is a dark and subtle palette that will stand out in any urban setting through the trendy outwear line that won’t defeat its purpose of keeping the body warm.

nadinedocteur

nadinedocteur

To know more about Nadine Docteur Clothing Line please visit www.nadinedocteur.com

For Press inquiries please contact : anna@annatourepr.com


Designer de mode – Nadine Docteur

Nadine Docteur est une ligne contemporaine et fĂ©minine de vĂȘtements d’extĂ©rieur dĂ©veloppĂ©e par la designer lorsqu’elle habitait Ă  MontrĂ©al au Canada.

La ligne Nadine Docteur a Ă©tĂ© crĂ©e pour Ă©largir le choix de vĂȘtements chauds dans la garde-robe des femmes.

Une palette de tons foncĂ©s et subtiles domine la collection automne 2012 qui conviendra en toute circonstance Ă  travers une ligne de vĂȘtements d’extĂ©rieur tendance qui tiendra la promesse de vous maintenir au chaud.

nadinedocteur

nadinedocteur

nadinedocteur

Pour en savoir plus sur la ligne Nadine Docteur, visitez le www.nadinedocteur.com

Pour les demandes de presse contactez : anna@annatourepr.com

L’ActuArt: Le Salon des Expos Dynafrica 2012

La 1Úre édition du Salon des expos Dynafrica aura lieu du vendredi 22 juin au dimanche 24 juin 2012 à la Rotonde place de la bataille de Stalingrad dans le 19e arrondissement de Paris.

Expos Dynafrica

Le Salon des expos Dynafrica souhaite créer un espace de rencontre entre les multiples acteurs culturels et les décideurs économique.

Dynafrica c’est tout abord un nouveau concept !

PlacĂ© sous les signes, du partage, de la solidaritĂ©, de l’échange et de la prise de conscience, cette expo se veut, entre autres, un lieu de rencontres entre des artistes et des spĂ©cialistes en matiĂšres de sponsoring et de mĂ©cĂ©nat pour aider Ă  la promotion de ses nombreuses richesses.

Les secteurs représentés seront :

‱ Domaine de la crĂ©ation :
– L’art, la peinture, la sculpture, la photographie,…

‱ Domaine de l’artisanat :
– La vannerie, dinanderie, mode, bijouterie, maroquinerie…

‱ Domaine des activitĂ©s touristiques :
– Les agences, l’hĂŽtellerie, compagnies aĂ©riennes, offices du tourisme…

‱ Domaine de la gastronomie :
– Point de restauration de plats d’Afrique, bar Ă  jus (gingembre, bissap, bouye…)
– Barbecue aux saveurs Ă©picĂ©es,
– les saveurs du continent, recettes et produits des diffĂ©rents terroirs africains…

‱ Domaine de l’agriculture et de l’industrie :
– Le cafĂ©, le cacao, le baobab, la vanille, le textile…

‱ Domaine de l’environnement :
– PrĂ©sentation d’actions environnementales et agricoles en dĂ©veloppement durable,
– Agriculture raisonnĂ©e, nouvelles ressources…

‱ Domaine de l’éducation et de la culture :
– Ă©ditions et auteurs africains, exposition de photos…
– L’édition d’ouvrages en rapport avec l’Afrique pour les enfants et adultes…

‱ Animations et ateliers :
– Atelier dĂ©couverte du cacao avec dĂ©gustation pour les juniors, atelier dĂ©couverte du baobab et de ses richesses, l’avenir dans les cauris…
– Les Ă©chassiers, joueurs de cora et happening mode
– Diffusion de films documentaires africains, CinĂ©ma MK2

‱ Les associations du quartier :
– DĂ©couverte de diffĂ©rentes actions menĂ©es par les associations du quartier de la Villette.

‱ Les entrepreneurs, sponsors, partenaires :
– Entreprises de tĂ©lĂ©phonie, Etablissements bancaires, Entreprises africaines
ou internationales implantées en Afrique


Pour plus d’informations, visitez le site officiel du Salon des Expos Dynafrica au www.salon.dynafrica.com
Information générale : Blandine LEGUICHAOUA 06 12 31 24 40 / 01 47 00 02 05
Partenariat : Leslie MATETA 06 29 13 84 83

Comment porter la tendance rock ‘n’ roll ?

Comment porter la tendance rock (un peu) ?

Car le temps est venu de faire ressortir l’esprit rock qui sommeille en nous, qu’on fĂ©minise avec des tons pastels (et oui, toujours on n’y Ă©chappe pas!) et des fleurs!

How to dress in rocker (kinda) ?

Time has come to bring out the rock spirit that lies within us, that with feminine pastels (and yes, we still can not escape it!) And flowers!

Comment porter la tendance rock

Les marques présentées / Brand listing  : 

Vernis : Esse
Rouge à lÚvres  : MAC
Sac : Alexander McQueen
T-Shirt : Topshop
Short : Levi’s
Boots : Doc Martens
Parfum : Dior
Foulard : H&M
Ceinture : Zadig&Volaire
Lunettes : Asos

Nail Polish : Esse
Lipstick: MAC
Bag: Alexander McQueen
T-Shirt: Topshop
Short: Levi’s
Boots: Doc Martens
Perfume: Dior
Scarf: H & M
Belt: Zadig & Volaire
Glasses: Asos

Alors ? Allez vous porter la tendance Rock ? Dites moi ce que vous en pensez dans la section commentaire ou bien sur mon Twitter !

 

Afro Inspiration : Carole Diop, directrice de publication de Afrikadaa

Depuis 2010, l’Ă©quipe de la directrice de publication Carole Diop nous partage le meilleur du continent et de sa diaspora grĂące Ă  AFRIKADAA.

AFRIKADAA fait la promotion d’une Afrique Moderne, Urbaine et Visionnaire, en prĂ©sentant les initiatives en matiĂšre d’Art, d’Architecture et de Design. AprĂšs vous avoir prĂ©sentĂ© le premier magazine intitulĂ© ‘Birth’ nous sommes allĂ©s Ă  la rencontre de Carole.

Salut, est-ce que tu vas bien?

Oui, je vais trĂšs bien merci (rires) !

FĂ©licitations pour votre magazine et le site en gĂ©nĂ©ral, nous trouvons que c’est une super belle initiative. On va tenter d’en savoir plus sur toi ! Alors, comment te dĂ©crirais-tu dans la vie de tous les jours ? Qu’est-ce qui t’a poussĂ©e Ă  faire tout ça ?

Merci, c’est toujours compliquĂ© de se dĂ©crire. Je suis architecte et c’est dans mon parcours d’Ă©tudiante que je me suis rendu compte qu’en France le terme « art africain» est souvent associĂ© aux termes ethnographique, primitif, artisanal ou encore traditionnel… Peu de place est faite pour la crĂ©ation afro contemporaine. C’est pareil pour l’architecture et pour le design. Et je me suis dit qu’il serait pertinent qu’une publication ou un mĂ©dia mette en valeur les « productions noires contemporaines » – soit les productions issues d’Afrique et des diasporas.

Ce n’est pas difficile de faire la distinction entre le contemporain et le traditionnel ?

Non pas du tout, l’art traditionnel ou ethnographique, Ă  mon sens, ce sont des objets artisanaux, des outils, ou des objets usuels reprĂ©sentatifs de la culture des peuples qui les ont fabriquĂ©s. La crĂ©ation contemporaine est faite par des artistes qui nous sont contemporains et qui, bien qu’influencĂ©s par leur culture, font de l’art contemporain.


Photos du Magazine Afrikadaa “Birth”

Tu mentionnes les origines. Peux t’on dire qu’Afrikadaa est communautariste ?

Nous voulons mettre en avant des artistes africains et de la diaspora au sens large du terme. Un photographe comme Phillipe Sibelly, qui a une expo itinĂ©rante “The other Africa”, n’est ni africain, ni noir, mais son travail exceptionnel a fait l’objet d’un focus sur notre site. Pour moi des gens comme celui-lĂ  font partie de la diaspora. Afrikadaa n’est donc pas complĂštement communautaire, on reste ouvert ! Il n’empĂȘche que j’estime qu’il n’y a pas assez de place pour les artistes noirs en France. On espĂšre Ă  l’avenir ne plus avoir recours Ă  du communautarisme et qu’un artiste qu’il soit africain, asiatique ou autre soit reconnu, car il a du talent. Pour Ă©liminer les clichĂ©s et arriver Ă  cela, il faut leur donner une place quitte Ă  ĂȘtre qualifiĂ© de communautaire.

La demande pour un mĂ©dia d’arts Afro est-elle prĂ©sente?

Pour en avoir discutĂ© avec les artistes que l’on a rencontrĂ©s, ils sont unanimes pour dire qu’un mĂ©dia comme le notre manquait ! La Revue noire n’est mĂȘme plus publiĂ©e aujourd’hui. Il n’y’a donc rien dans le monde francophone. Les publications anglophones sont moins rares, mais peu accessibles aux francophones : barriĂšre de la langue oblige. Je citerai une superbe revue sud-africaine Chimurenga, mais ils ont vision plus anglophone que panafricaine. Certes, ils parlent d’artistes ghanĂ©ens, nigĂ©rians… Avec Afrikadaa nous avons souhaitĂ© une revue panafricaine pour que tout le monde s’y retrouve. D’ailleurs c’est pour cela qu’elle est bilingue.


Photos du Magazine Afrikadaa “Birth”

À propos de la revue, la mise en page est trĂšs sobre, on s’y sent bien. On a remarquĂ© qu’il y avait aucune publicitĂ© ?

Nous venons de dĂ©marrer donc nous n’avons pas d’annonceurs. Nous sommes devenu une association rĂ©cemment. Tout ce qui s’est fait dans le passĂ© c’est essentiellement la volontĂ© de quelques personnes Pascale Obolo (rĂ©dactrice en chef), Shari Hammond (rĂ©dactrice en chef adjointe), Prisca Monnier pour le graphisme en collaboration avec Jay one Ramier et bien sur tous nos contributeurs que je tiens Ă  remercier ici. Nous n’avions aucuns moyens, nous l’avons fait nous-mĂȘmes. Nous souhaitons maintenant Ă©largir la fonction d’Afrikadaa. En plus de la revue, l’association va servir Ă  assurer la promotion des artistes non occidentaux par le biais de l’organisation d’Ă©vĂ©nements, de confĂ©rences, de colloques, etc.

Quel a été le déclic pour la création?

Il faut savoir que le blog a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en dĂ©cembre 2010 et que je l’ai tenu toute seule jusqu’Ă  octobre dernier. L’idĂ©e m’est venue suite Ă  un stage Ă  Londres chez David Adjaye, j’ai eu l’occasion d’aller voir l’exposition “Urban Africa” et j’ai suivi la prĂ©paration de l’ouvrage “Adjaye Africa Architecture”. Nous Ă©tions loin de ce que l’on peut voir dans les mĂ©dias, l’Afrique exotique, grande Ă©tendue de terres sauvages ou encore l’Afrique misĂ©rabiliste avec les guerres et les famines. Il ne s’agit pas de nier ces rĂ©alitĂ©s, car ce sont des aspects de l’Afrique – pas uniquement de l’Afrique d’ailleurs des guerres et de la misĂšre, il y en a partout ! – mais il n’y a pas que cela. Il existe des mĂ©dias pour montrer ces aspects-lĂ  donc j’ai choisi de montrer autre chose. En juin 2011, j’ai rencontrĂ© Pascale et comme nous partagions des objectifs communs nous avons voulu collaborer pour crĂ©er la revue. (rires)


Shari Hammond


Pascale Obolo

Un magazine papier dans un monde qui est de plus en plus numérique. Une bonne idée?

Bien entendu ! Nous attendons de voir comment les publications numĂ©riques seront reçues. Nous envisageons deux publications par an. Des revues consĂ©quentes qui reprendraient une partie des articles numĂ©riques et bien plus. Ce seront des numĂ©ros trĂšs spĂ©ciaux les numĂ©ros papiers. Tous nos articles ont des thĂ©matiques. Par exemple, le premier s’appelle “Birth” et tous nos articles ont un lien avec le mot naissance. Le deuxiĂšme numĂ©ro sera “Black Renaissance” nous tenterons de’apporter une dĂ©finition Ă  ce terme et nous nous intĂ©resserons au mouvement auquel il est associĂ©. Parle -t’on de “Black Renaissance” ou de “Post-Black art” ?

Vous pensez aussi à faire des interviews vidéos ?

L’idĂ©e ce serait plus d’avoir des podcasts qu’ils soient audio ou vidĂ©o pour augmenter l’interactivitĂ© du site. L’on sait qu’une interview papier et audio ne produisent pas le mĂȘme ressenti. Cela permet d’Ă©largir l’audience dans un futur proche.

En parlant de futur, comment soutenir votre initiative?

Pour l’instant le magazine est gratuit. Le but est de faire dĂ©couvrir aux internautes tous les artistes dont on a parlĂ© dans la revue, d’informer d’Ă©duquer. Mais vous pouvez nous soutenir en faisant des dons Ă  l’association pour soutenir nos projets et nous aider a rĂ©aliser les publications papier, des informations seront bientĂŽt disponibles sur le site.

Afrikadaa Carole Diop
Photos du Magazine Afrikadaa “Birth”

Maintenant, 3 questions pour mieux te connaĂźtre :

1- Quel est ton plat favori ?
Je suis une vraie gourmande qui mange de tout je n’ai pas de plat favori. J’aime autant les sushis que le thiebou djeun ou la cuisine du BĂ©nin (pays d’origine de ma mĂšre).

2- Y’a t’il des pays en Afrique que tu n’as pas visitĂ© et que tu aimerais allĂ© voir ?
L’ÉrythrĂ©e et le Kenya, Madagascar, Zanzibar, j’aimerais dĂ©couvrir l’Est du continent que je ne connais pas du tout.

3- Cite-nous les 3 objets dont tu ne pourrais pas te passer ?
Mon ordinateur (rires), mon téléphone et un crayon pour dessiner.

Au nom de toute l’Ă©quipe, je te remercie pour cette entrevue ! Et fĂ©licitations pour ce que vous faites.

Tout le plaisir est pour moi, je trouve votre site trĂšs riche, on y apprend beaucoup ! D’ailleurs on recherche des collaborateurs Ă  l’Ă©tranger alors si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©, contactez-nous.

Carole Diop

Pour plus d’informations :
Le site : http://www.afrikadaa.com/
Sur Facebook : http://facebook.com/Afrikadaapage
Sur Twitter : http://twitter.com/AFRIKADAA/

Photo de Carole Diop (en couverture et dans l’article) par Mario Epanya

La Presse ethnique en France : communautariste ou identitaire ?

C'est quoi la presse ethnique en France ?

7 milliards de voisins consacre une Ă©missions Ă  la presse ethnique en France.

La presse ethnique, ce sont aussi des magazines de niches fĂ©minins qui encensent les beautĂ©s noires, maghrĂ©bines ou mĂ©tissĂ©es. Des titres comme Gazelle, Brune, Miss EbĂšne ou Amina rĂȘvent du succĂšs de leurs grandes sƓurs amĂ©ricaines comme Ebony et Essence qui s’offrent maintenant de la publicitĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision. L’idĂ©al rĂ©publicain français n’aime pas beaucoup ces titres parfois qualifiĂ©s de presse communautariste. Qu’en est-il vraiment ?

C'est quoi la presse ethnique en France ?

Une Ă©mission de Emmanuelle Bastide abordant le thĂšme de la presse dite ethnique avec

– Marc Cheb Sun, rĂ©dacteur en chef de Respect Mag

– Karima Peyronie, journaliste Ă  Gazelle Magazine

– RenĂ©e Mendy, rĂ©dactrice en chef adjointe de Amina.

À Ă©couter ici :

Emission RFI.mp3

Emission RFI partie 2.mp3

Sortir Ă  Paris : OĂč manger la meilleure baguette de Paris ?

Sortir Ă  Paris : BientĂŽt nous saurons oĂč manger la meilleure baguette de Paris ! 

Le 2 mai prochain, la Ville organise le Grand Prix de la meilleure baguette artisanale de Paris. Internautes, vous avez une chance de pouvoir faire partie du jury parmi de nombreuses personnalités de la boulangerie, de la presse et de la gastronomie !

RĂ©uni autour de Lyne Cohen-Solal (adjointe au Maire en charge du commerce et de l’artisanat) ce jury, et les six internautes dĂ©signĂ©s, jugera les baguettes des candidats sur cinq critĂšres prĂ©cis : la cuisson, le goĂ»t, la mie, l’odeur et l’aspect !

Le palmarÚs des 10 meilleurs artisans boulangers de la compétition sera ensuite publié par ordre de classement. Le lauréat remportera un prix de 4000 euros et gagnera avant tout une certaine notoriété !

Vous avez jusqu’au mercredi 25 avril midi pour participer, vĂ©rifiez bien votre disponibilitĂ© ce jour-lĂ  : MERCREDI 2 MAI 2012 APRES-MIDI (merci de ne pas vous engager si vous n’ĂȘtes pas sĂ»r d’ĂȘtre libre Ă  cette date par respect pour les autres membres et pour les candidats) et remplissez le formulaire suivant : ici

Les 6 gagnants seront avertis par mail aprĂšs tirage au sort.
(ATTENTION LA PARTICIPATION EST LIMITEE AUX PARISIENS ET RESIDENTS D’Ile-de-France).

L’actuArt – Festival Musiques du Monde Ă  MontrĂ©al 2012

Le FESTIVAL MMM, c’est le grand rendez-vous des Musiques du Monde Ă  MontrĂ©al.

Depuis 22 ans, cet Ă©vĂ©nement majeur de la scĂšne artistique montrĂ©alaise met l’accent sur la crĂ©ation et le dialogue entre les cultures et les styles, embrassant du mĂȘme coup les traditions, le mĂ©tissage et l’hybriditĂ© musicale.

Pour cette Ă©dition 2012, plus de soixante-dix artistes locaux, nationaux et internationaux sont attendus, dans une programmation audacieuse, imaginĂ©e comme un voyage au cƓur des mĂ©tissages entre les Musiques du Monde et le Jazz.

Un hommage à Montréal, LA ville du Jazz et des Musiques du Monde au Canada, dont le foisonnement contribue constamment à ouvrir de nouveaux horizons pour la musique !

Des activitĂ©s tous les jours, des Grands Concerts inĂ©dits, une crĂ©ation en rĂ©sidence, des groupes Étoiles de demain, des 6@8 Jazz du Monde, et beaucoup de plaisir pour nos oreilles !

Pour plus d’informations sur Musiques du Monde Ă  MontrĂ©al visiter le site officiel du festival au www.festivalmmm.ca

Musiques du Monde à Montréal

What Black Men Think By Janks Morton

Documentary Channel is proud to announce the US television premiere of director Janks Morton’s award-winning documentary film What Black Men Think on Tuesday, May 29 (8p ET/PT), part of Black Documentary Cinema.

The film will also be made simultaneously available for online streaming at documentarychannel.com. A searing examination of the role that myths, stereotypes and misrepresentations have played in the lives of modern black men, What Black Men Think is an eye-opening look at the race issues that are still very prevalent in the United States today.

What Black Men Think explores how negative imagery in the media, the failed policy of the Great Society, and a modern black leadership that has abandoned many of its historically unifying tenets have all led to a new form of mental slavery in the black community. The film features commentary and insights from key black leaders, media personalities, activists and educators such as Dr. Steve Perry, actor Joseph C. Phillips, Former Republican National Committee Chair Michael Steele, author Darryl James and more.

In a time when questions of race and racially motivated violence still populate the headlines, What Black Men Think explores the issues from the inside, offering a unique glimpse into the minds of America’s black men to reveal a powerful, enlightening, empathetic portrait of African Americans, and suggests we all reconsider the many misconceptions still so prevalent today.

AfrokanLife BlogRoll : Le petit nĂšgre

Aujourd’hui, dĂ©couvrez Le petit nĂšgre : site de reflexions vaines et totalement inutiles
 quoique.

Avec un titre aussi racoleur, je sens que je ne vais pas me faire que des amis :). Mais ce n’est pas grave contre la majoritĂ© de l’opinion gĂ©nĂ©rale, je vais essayer de dĂ©fendre ma logique et mon point de vue et j’espĂšre que certains parmi vous auront l’honnĂȘtetĂ© de sinon, pas en partager la conclusion, mais au moins le constat. Et avec un peu d’en train je suis sur que vous arriverez Ă  la mĂȘme conclusion : l’Afrique n’a pas besoin d’internet.

Lire la suite : POURQUOI L’AFRIQUE N’A PAS BESOIN D’INTERNET

Ceci dit, voila qu’une petite annonce qui n’a pas fait beaucoup de bruits me sort momentanĂ©ment de ma torpeur plus que printaniĂšre. le bruit court que dis-je il m’est rapportĂ©via des sources fiables [1] que super Nico devenu patron du monde pour 1 an vient d’exceptionnellement inviter 3 chefs d’États africains Ă  venir participer au G8. Comme cet initiative qui nous est prĂ©sentĂ©e comme originale ne l’ai pas [2], je me suis entretenu discrĂštement avec un politologue blĂ©dard rester trop longtemps sur le banc d’une universitĂ© occidentale faute de vision ou de perspective plus lointaine pour sa carriĂšre, qui voulant garder l’anonymat, m’a tout de mĂȘme indiquĂ© ceci: « Ça c’est la preuve que l’Afrique rentre dans l’Histoire et est un pied de nez au discours de Nicolas Sarkozy au SĂ©nĂ©gal y’a pas si longtemps que cela ».

Lire la suite : G8 + 3 != G11 | Le petit nÚgre

A plusieurs reprises nous avons chez lepetitnegre.com mis l’accent sur les subtilitĂ©s du langage français tel qu’employĂ© par les blĂ©dards. Certaines expressions idiomatiques se trouvaient dĂ©tournĂ©es de leur sens premier, ou devrais-je dire, de leur sens français. Pourtant quand on y rĂ©flĂ©chit, le sens que les blĂ©dards donnent aux choses est tout aussi pertinent. J’en veux pour exemple l’expression du jour « avoir le bras long » que les français expliquent par « avoir de l’influence« . Pour les blĂ©dards c’est encore plus concret: cela signifie pouvoir atteindre physiquement n’importe qui quel que soit l’endroit oĂč il se trouve.

Lire la suite : Le bras long | Le petit nÚgre

http://www.lepetitnegre.com/

AfrokanLife BlogRoll vous présente les meilleurs. En effet, nous quand on aime, on partage !

 

DeuxiĂšme edition du Festival Hautes Tensions

Le parc de la Villette accueille la deuxiÚme édition du festival Hautes Tensions consacré aux formes artistiques issues du cirque et de la danse hip hop.

Lieu d’intersection entre deux disciplines artistiques Ă  l’histoire encore rĂ©cente, le festival «Hautes Tensions» prĂ©sente les chorĂ©graphes et circassiens qui Ă©crivent les nouvelles pages du cirque et de la danse hip hop et apportent un vent frais de renouveau.

Durant deux semaines, une douzaine de compagnies prĂ©senteront leurs derniĂšres crĂ©ations, pour certaines façonnĂ©es en rĂ©sidence «dans les murs» de la Villette: Ivan Mosjoukine, Cie Non Nova, Phia MĂ©nard, Un Loup pour l’homme, Les Choses de Rien, Boris GibĂ©, Camille Boitel, khta Cie, Wanted Posse, Cie par Terre, Anne Nguyen, RĂȘvolution, Anthony EgĂ©a, 6Ăšme dimension, Next Zone (Danemark), Serial Stepperz, Collectif CdansC.

Les spectacles sont prĂ©sentĂ©s dans tous les espaces du parc, de la grande halle Ă  l’espace chapiteaux en passant par le Wip, le Paris-Villette et le plein air, autant de lieux pour autant de dĂ©couvertes artistiques marquĂ©es Ă©galement par des rencontres professionnelles internationales et des temps de rĂ©flexion pour continuer Ă  mettre en lumiĂšre l’Ă©tonnante vitalitĂ© de ces deux disciplines.

Chacune des soirĂ©es-parcours est l’occasion de dĂ©couvrir et de confronter le regard de ces artistes qui aiment Ă  dynamiter les codes et les langages pour faire du festival un laboratoire artistique, ouvert Ă  tous.

AccĂšs
Grande halle, espace chapiteaux, Wip, Paris-Villette, plein air
MĂ©tro Porte de Pantin et Porte de la Villette

Tarifs
16€ – TR 12€ – Villette jeunes (- de 26 ans) et Carte Villette 10€
12€ par spectacle pour l’achat en une fois de 2 spectacles diffĂ©rents (ou plus)
Renseignements/réservations: 01 40 03 75 75
www.villette.com

DeuxiĂšme edition du Festival Hautes Tensions

Tupac est vivant ! (enfin presque)

Tupac est vivant (enfin presque) Ă  Coachella en Californie !

Jolie prouesse technique de Snoop qui se fait accompagner par l’hologramme de Tupac Shaqur ! OĂč ca ? À Coachella en Californie.

Le duo interprĂšte « Hail Mary » et « 2 of Amerikaz Most Wanted » pour le plus grand bonheur des fans qui ne s’attendaient certainement pas Ă  une telle surprise.

On se souvient que le procédé avait déjà été employé pour diffuser un concert de Mariah Carey dans 5 villes européennes ! Ce sera quoi la suite ?

Tupac est vivant (enfin presque) Ă  Coachella en Californie !


Pretty Technical prowess by Snoop who was accompanied by the hologram Tupac Shaqur ! Where at ?  At Coachella in California.

The duo performed “Hail Mary” and “2 of Amerikaz Most Wanted” to the delight of fans who certainly did not expect such guest.

This hologram process had been used to broadcast a concert of Mariah Carey in 5 European cities! What’s next?

 

Interview video Sexion d’Assaut x HIPHOPESKUAL

Interview video Sexion d'Assaut x HIPHOPESKUAL

Interview video Sexion d’Assaut x HIPHOPESKUAL

Interview video Sexion d'Assaut x HIPHOPESKUAL

HIPHOPESKUAL, le site des puristes du rap français, est allĂ© Ă  la rencontre de la Sexion d’Assaut ! Pour ceux qui connaissent pas la Sexion est un groupe de rap français, formĂ© en 2002, composĂ© de huit rappeurs venant pour la plupart du nord et du centre de Paris : MaĂźtre Gims, Adams Diallo, Maska, Doomams, JR O Chrome, Black Mesrimes, Lefa et L.I.O. PĂ©trodollars.

La sexion d’assaut nous explique comment le groupe prĂ©pare ses concerts et annonce en avant premiere le concert gĂ©ant Ă  Bercy.

Video de Sexion d’Assaut

La perle du Qatar : Sheikha Mozah Bint Nasser Al Misnad

Qatar’s beauty Sheikha Mozah Bint Nasser Al Misnad in photos.

Wiki Bio

Fille de l’opposant rĂ©formiste Nasser al-Missned, Mozah aurait Ă©pousĂ© l’Ă©mir Hamad dans le cadre d’un compromis qui scellerait la rĂ©conciliation de son pĂšre avec le souverain du Qatar1. AprĂšs son mariage, la Sheikha continue ses Ă©tudes et obtient un diplĂŽme de sociologie en 1986.

Elle a eu plusieurs enfants avec l’Ă©mir Hamad dont le cheikh Tamim bin Hamad pour lequel il a modifiĂ© en 2003 son ordre de succession en le dĂ©signant comme son hĂ©ritier aux dĂ©pens du troisiĂšme de ses 24 enfants, le cheikh Jassim bin Hamad.

Elle a jouĂ© un rĂŽle primordial dans la campagne d’organisation de la Coupe du monde de football 2022.

Sheikha Mozah Bint Nasser Al Misnad

De l’Ă©mergence Ă  la renaissance africaine : le rĂŽle de la jeunesse camerounaise par Hiram Samuel IYODI

jeunesse camerounaise

DE L’EMERGENCE ET DE LA RENAISSANCE AFRICAINE : Le rîle de la jeunesse camerounaise.

jeunesse camerounaise

Dans un article rĂ©cemment paru dans vos colonnes, nous avions procĂ©dĂ© Ă  une lecture du rĂŽle de la jeunesse dans les diffĂ©rents processus de construction de notre Nation, Ă  savoir la rĂ©sistance Ă  la colonisation, la lutte pour l’indĂ©pendance et la lutte pour l’avĂšnement de la dĂ©mocratie. Nous avions alors pu dĂ©montrer que ces diffĂ©rentes Ă©tapes avaient Ă©tĂ© principalement menĂ©es par des camerounais ĂągĂ©s de 20 Ă  40 ans, qui avaient su faire passer les intĂ©rĂȘts du plus grand nombre avant les leurs. Une partie de ces jeunes Ă©tait constituĂ©e de vĂ©ritables intellectuels formĂ©es par les meilleurs universitĂ©s et Ă©coles des puissances coloniales tandis que l’autre rassemblait des descendants de chefs traditionnels initiĂ©s aux connaissances les plus profondes qu’ont nos sociĂ©tĂ©s traditionnelles de l’Univers, de l’organisation du monde, de la vie et du devenir.

Une autre lecture de l’histoire, cette fois ci conduite Ă  l’échelle continentale nous apprend que le Cameroun a Ă©tĂ© l’un des rares pays d’Afrique noire Ă  avoir vĂ©ritablement rĂ©sistĂ© Ă  la colonisation. Notre pays sera Ă©galement l’un des premiers Ă  lutter pour son indĂ©pendance alors que la majoritĂ© des pays d’Afrique francophone devront leur indĂ©pendance Ă  la « bienfaisante volonté» de la France. Le nombre de camerounais assassinĂ©s par la France, puis le rĂ©gime Ahidjo dans les forĂȘts de l’Ouest, du Littoral et du Sud entre 1955 et 1970 en tĂ©moigne (on parle de prĂšs d’un million de perte en vies humaines, alors que la population camerounaise de l’époque Ă©tait d’à peine 6 millions d’habitants). L’Afrique en miniature a donc toujours jouĂ© un rĂŽle primordial durant les diffĂ©rentes phases d’évolution du continent. Ce ne serait pas utopique de penser que la jeunesse camerounaise d’aujourd’hui a le devoir d’inspirer celle de l’ensemble du continent.

En cette pĂ©riode de profondes mutations pour l’HumanitĂ©, en cette pĂ©riode de crise socio-Ă©conomique mondiale, le salut, l’éveil et l’émergence de la terre des lions indomptables et de l’Afrique toute entiĂšre ne peuvent ĂȘtre garantis que par un sursaut patriotique de la gĂ©nĂ©ration des 20-40ans.

La majoritĂ© des pays d’Afrique francophone se veulent Ă©mergents en 2035, et je suis de ceux qui pensent que la vĂ©ritable renaissance africaine se fera avec nos cultures et nos traditions. Il est d’ailleurs Ă  noter que si le dĂ©veloppement Ă©mane de la dĂ©mocratie, cette derniĂšre est façonnĂ©e par chaque peuple selon son hĂ©ritage historico-culturel. Barack Obama rappelle Ă  cet effet dans son discours Ă  Accra en Juillet 2009 que chaque Nation façonne la dĂ©mocratie Ă  sa maniĂšre, conformĂ©ment Ă  ses traditions et Ă  son histoire.

Notre longue marche vers la prospĂ©ritĂ© se dĂ©finit donc d’aprĂšs moi par les trois Ă©tapes socles suivantes

1) La rĂ©habilitation rĂ©elle et effective des pĂšres fondateurs : En leur accordant plus de place dans nos livres d’histoire, dans l’éducation et l’instruction des masses et dans le paysage publique, ils serviraient d’exemple d’amour et de dĂ©vouement Ă  la patrie. Les jeunes pourraient ainsi s’inspirer de leurs parcours et de leurs engagements pour se mettre au service de la Patrie, c’est-Ă -dire au service des intĂ©rĂȘts du plus grand nombre. En cela, les annĂ©es 2013 et 2014 devraient ĂȘtre des moments forts de reconnexion avec les deux gĂ©nĂ©rations des PĂšres Fondateurs, et considĂ©rĂ©es comme le dĂ©but de cette rĂ©habilitation effective. En effet, nous aurons Ă  commĂ©morer le centenaire de la naissance de Ruben Um Nyobe en 2013 et le centenaire de l’assassinat de Duala Manga Bell, Ngosso Din, Madola et d’autres en 2014.

2) La QuĂȘte et la reconstitution de notre histoire et la rĂ©habilitation des traditions de nos peuples : Si la RiviĂšre de crevettes (Wouri qui donnera son nom au Cameroun) fĂ»t « dĂ©couverte » par des explorateurs portugais en 1472, si le tracĂ© du territoire que nous occupons actuellement fut dĂ©cidĂ© Ă  Berlin en 1885 en notre absence, les groupes qui peuplent le Cameroun y Ă©taient installĂ©s il y a dĂ©jĂ  plusieurs siĂšcles. Plusieurs lĂ©gendes attestent de l’occupation de ce territoire par les peuples Bantous autour du 9Ăšme siĂšcle aprĂšs J.C., aprĂšs un sĂ©jour de plus de 3000ans dans la haute Egypte antique et le soudan. La plupart de nos peuples ont des traditions qui vont bien au-delĂ  du folklore et des superstitions qui nous ont souvent Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es. Certaines d’entre elles ont su prĂ©server la conception de l’univers, de la vie, de l’ĂȘtre et du devenir qu’avaient leurs ancĂȘtres. Durant les 12000ans d’existence reconnus de nos peuples, nous avons autant apportĂ© Ă  la science et Ă  l’évolution du monde que l’ensemble des autres civilisations. Est-il besoin de rappeler que KEMETA (Terre de KEM, un fils de NoĂ© dont nous serions descendants de mĂ©moire biblique) fut autrefois le berceau de l’astronomie, de l’agriculture, des mathĂ©matiques, des sciences physiques ou encore de religions avancĂ©es ? Le temps est enfin venu de reconstituer cette histoire, afin que les jeunes africains aspirent de nouveau Ă  la grandeur spirituelle et matĂ©rielle de leurs ancĂȘtres.

3) Un plus grand intĂ©ressement et un engagement patriotique dans la gestion des affaires publiques: Parce que l’Homme vit en sociĂ©tĂ©, ses actions quotidiennes ont un impact direct ou indirect sur l’évolution des affaires de la citĂ©. Il doit de ce fait intĂ©grer ses devoirs et ses droits vis-Ă -vis de de la famille, du clan, de la tribu et de l’ETAT dĂšs la phase de l’adolescence. Il doit Ă©galement trĂšs tĂŽt prendre connaissance du fonctionnement des sociĂ©tĂ©s environnantes afin de pouvoir dĂ©fendre sa patrie dans le contexte actuel de mondialisation et de globalisation. L’Afrique, constituĂ©e Ă  plus de 50% des moins de 30 ans, a plus que jamais besoin que ses enfants s’intĂ©ressent Ă  son devenir en Ă©laborant des stratĂ©gies et en posant des actes concrets dans le sens de l’amĂ©lioration des affaires de la cité  et de la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts nationaux, rĂ©gionaux et continentaux; En d’autres termes, l’histoire rĂ©clame de nous que nous devenions tous des Êtres Politiques et que nous nous servions de nos connaissances sur l’histoire et les traditions des peuples du Cameroun (et de l’Afrique) et des civilisations qui peuplent la Terre afin de formuler un nouveau modĂšle socio-Ă©conomique et politique qui soit propice Ă  notre dĂ©veloppement rĂ©el et durable.
ïżŒ

Comme il a Ă©tĂ© soulignĂ© Ă  mainte reprises dans mon livre « Mes rĂȘves de Jeune
Le Cameroun des 50 prochaines annĂ©es », j’espĂšre que notre gĂ©nĂ©ration saura saisir les enjeux majeurs de notre siĂšcle et que chacun de nous se questionnera plus intensĂ©ment sur l’apport qui peut ĂȘtre le sien ! Quel Cameroun souhaitons-nous lĂ©guer Ă  nos progĂ©nitures ? Quels moyens humains, intellectuels et matĂ©riels sommes-nous prĂȘts Ă  y investir dĂšs Ă  prĂ©sent?

La construction d’un Cameroun Ă©conomiquement prospĂšre, fiĂšre de son histoire et de sa diversitĂ© culturelle passe aussi et surtout par une plus grande solidaritĂ© de la part de sa jeunesse. Le rĂ©sultat souhaitĂ© ne dĂ©pend que de notre dĂ©termination Ă  rĂ©aliser nos rĂȘves, de notre volontĂ© Ă  travailler ensemble et de notre AMOUR pour la MĂšre Patrie.

Je reste persuadé que nous sommes capables de construire cette Afrique libre, digne et prospÚre pour laquelle de nombreux patriotes ont versé leur sueur, leurs larmes et leur sang.

Les nombreuses crises traversĂ©es ces derniĂšres dĂ©cennies de par le monde nous dĂ©montrent l’urgence de la naissance d’une HumanitĂ© nouvelle et comme par le passĂ©, les bases de construction du nouveau monde reposent dans les traditions et les valeurs africaines.

Aimons-nous vĂ©ritablement tels que nous sommes et rĂ©Ă©crivons l’histoire. Le passĂ© et le prĂ©sent de KEMETA l’affirment, nous ne sommes pas trop jeunes pour BÂTIR !


ïżŒCet article a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par Hiram Samuel IYODI

Bio de Hiram : IngĂ©nieur camerounais de 24ans, auteur de « Mes RĂȘves de Jeune
Le Cameroun des 50 prochaines annĂ©es » paru aux Editions Veritas en 2011

Présentation de la Braderie de Mode Québécoise

Les Essentiels de Botanikap – La Braderie de Mode QuĂ©bĂ©coise

« Ne manquez pas l’évĂ©nement shopping des fashionistas ! »

La Braderie de Mode Québécoise
La Braderie de Mode Québécoise

La Grande Braderie de Mode QuĂ©bĂ©coise est le lieu pour faire des bonnes affaires sur des articles de designers quĂ©bĂ©cois pour femmes, hommes et enfants. Avec des rabais autour de 50% Ă  80% sur une vaste sĂ©lection d’articles de toutes saisons, la Braderie vous invite Ă  encourager le talent quĂ©bĂ©cois. Au cours de cet Ă©vĂ©nement, vous rencontrerez aussi des designers Ă©mergents qui seront prĂ©sents pour vous faire dĂ©couvrir leur crĂ©ation.

                                                           Photographe: Vincent Chine

OĂč ? MarchĂ© BONSECOURS, Vieux-Port

390, rue Saint-Paul Est

Montréal

Métro : Champ-de-Mars

Quand ? Du 19 au 22 Avril 2012

10H-21H     Jeudi-Vendredi

10H-17H     Samedi-Dimanche

Prix ? Entrée Libre

Infos : http://www.braderiedemodequebecoise.com/

Joyce Banda, premiÚre femme présidente en Afrique australe

joyce banda
joyce banda

La vice-prĂ©sidente du Malawi, Joyce Banda a Ă©tĂ© assermentĂ©e Ă  titre de prĂ©sident aprĂšs la mort de Bingu wa Mutharika. C’est la femme prĂ©sidente en Afrique australe.

Joyce Banda, 1Úre femme présidente en Afrique australe
Joyce Banda

Mme Banda, vice-prĂ©sidente depuis 2009, a Ă©tĂ© chaudement acclamĂ© et applaudi, avant, pendant et aprĂšs la cĂ©rĂ©monie. Fait insolite sur Joyce Banda? Son pĂšre Ă©tait un musicien bien connu et sa sƓur a Ă©tĂ© embauchĂ© pour travailler Ă  l’Ă©cole de la pop star Madonna !

M. Mutharika, 78 ans, a fait un arrĂȘt cardiaque le jeudi 5 avril, mĂȘme si sa mort n’a pas Ă©tĂ© confirmĂ©e avant samedi. Le retard dans l’annonce de sa mort avait d’ailleurs suscitĂ© des craintes d’une lutte pour le pouvoir.

Durant le passage de tĂ©moin, Mme Banda s’est engagĂ© Ă  «dĂ©fendre et Ă  prĂ©server la constitution» ainsi que rendre justice Ă  l’ensemble des malawites.

Elle a ensuite demandé au Parlement de respecter deux minutes de silence en hommage à M. Mutharika.

The Afro-German project of Asoka Esuruoso and Philipp Khabo Köpsell

The Afro-German project of Asoka Esuruoso and Philipp Khabo Köpsell

Arriving in the future, Stories of Home and Exile will be an interdisciplinary approach to positioning. As a collection of poetry, short stories and academic essays on identity written by Black Writers who regard Germany as their home, and those who regard it as permanent or temporary exile, it will attempt to add a new layer to the debate and construction of Black Identity within the German context.

“There is an oversimplification of the Negro. He is either pictured by conservatives as happy, picking his banjo, or by the so-called liberals as low, miserable, and crying. The Negro’s life is neither of these. Rather, it is in-between and above and below these pictures.”
– Zora Neale Hurston 1944

What she speaks of is identity in its flattest form. The identity that people once saw when they looked at a black face, flat, blank, static, like a snap shot frozen in time. There was no breath behind the lips, no thoughts behind the mind. We were caricatures of ourselves, like a child’s drawing. It is a false image. Diversity and texture have been and continue to be at the core of Black identity. To be human is by definition to be complex. Yet the Oversimplified image persists, like a ghost that you just can’t shake, or a photo you can’t wipe free.

To escape simplification, new layers needed to be applied. From the African American Slave narratives quest for human dignity, to Du Bois’ The Souls of Black Folk, Zora Neale Hurston’s Their Eye’s Were Watching God, Franz Fanon’s Black Skin White Masks, Achebe’s Things Fall Apart, May Ayim’s Showing Our Colors and Blues in Black and White, and countless, countless more every literary generation has added a new layer to the image of Black identity and experience.

Writing, through their fingers, became a way to reclaim existence and define selfhood. Writing was much more than expression, more than the spiritual liberation of the burden of knowing. It was the creation of new realities and new unlimited spaces. It was the breaking of old frames to give space for a bigger picture. The existence of a thought became a fact in black and white. It became a solid foundation for new perspectives.
However while anthologies of African American literature have been published since 1845, and African writers such as Chinua Achebe, Ben Okri, Ama Ata Aidoo and Chimamanda Ngozi Adichie (among others) have gained acclaim on the world stage, the writing and experiences of Black individuals within Germany has, even to this day, been largely ignored. Literary studies on Black Identity within the German context are still very few and far between, and the layers this Black German identity have added to the image of broader Black identity has often been overlooked.

“
und wenn Du dazu noch schwarz bist” (Edition Con) and “Showing Our Colors: Afro-German Women Speak Out” (Orlanda) in 1984 and 1986 were really the first testimonies on the lives of the African Diaspora in Germany to gain notice within mainstream German society. For Black individuals living in Germany – for those living in isolation – these publications became undeniable proof of the validity of their personal experiences. These texts offered a foundation for numerous other publications and further literary expression. They gave a deeper background and a clearer focus that allowed further perspectives.

For Afro-German writers in the 1980s it was imperative to be regarded as part of German society, while for Black writers from other countries (either as travelers, immigrants, or refugees) the focus was on networking and contributing their own voices.

Yet in the early 1990’s the acceptance of Black individuals within German society suffered from a post-unification hang-over. It took a turn for worse with the firebombing of refugee homes, and the reoccurring presence of neo-fascist mobs. A sudden mainstream acceptance of exclusivist rhetoric and a new idea of the white German “self” vs. “the other” left undeniable traces across the German landscape and within the writing of Black authors.

“[E]s ist nicht wahr/ daß es nicht wahr ist/so war es/ erst zuerst dann wieder.” So reads the beginning of May Ayim’s poem Deutschland im Herbst, drawing disturbing parallels between the fascist Kristallnacht of November 9th 1938 and the murder of Angolan immigrant Amadeu Antonio Kiowa in 1990.

Parallel to the desire for societal acceptance a different question arose in the aftermath of this violence and rejection. Being a member of the African Diaspora, how does one definehome? For many people with African roots the concept of home and belonging can appear fragile. In the late 1990s, many Black authors negotiated this concept by depicting Africa as exile, utopia, or potentially a new/old place of belonging.

“I’m not at home/ still not at home/ not my country/ just my origin/ one of my origins” writes Olumide Popoola in her poem Nigeria – partly resigning, partly equivocating the concept of home.

Then in the late 1990’s TV celebrities like Arabella Kiesbauer, Mo Asumang and Mola Adebisi slowly made it possible for Black individuals to be regarded as part of German society by the white majority. Yet how fragile the concept of Black Germaness remains became obvious in the aftermath of the 9/11 attacks. The term Migrationshintergrund (migration background) gained new popularity and is still being used as footnote for the description of all Germans deviating from the 1930s image of the “Ideal German.”
Now the writing of the new millennium shows a new paradigm shift: The desire to be part of something much bigger. Black writers are again embracing the term “diaspora.” Accompanied by the academic discourse of Paul Gilroy’s Black Atlantic new alliances are being forged that stretch across the continents. Poetry is brimming over with Pan-African references from Ancient Egypt to the transatlantic slave trade all the way to 1960s Black power rhetoric.

“Dreihundert Jahre alte Seelen/ ĂŒber den Ozean geweht”, writes Angela Alagiyawanna-Kadalie. While Chantal Sandjon lyrically dreams of “revolution in red black & green,” (the colors of Garvey’s Pan- African flag).

Like all those that have come before, this new shift will inevitably add its own layers, colors, and strokes to the ever-changing image of Black Identity. This process is unending, and yet is essential and just as important now as it has ever been.
“The problem of the 20th century is the problem of the color line
” So begins The Souls Of Black Folk Du Bois’ groundbreaking treatise on black psychology written over a century ago. Yet in this post 9/11 Globalize World fraught with economic, cultural, religious, and racial tensions his words ring just as true a hundred years later as they ever did. Du Bois was attempting to pull back a veil so that readers might gain a peak into the depths and meaning of the black soul, for he believed the health of any democratic nation is dependent upon the health of its minorities. They are like canaries in the coal mine of political freedom and equality.

Now through this collection of thoughts, stories, poems and essays by current Black writers in Germany Arriving in the future, Stories of Home and Exile will attempt once again to pull back a veil and give the world a another peak into the depth and meaning of Black German identity.

Afro Inspiration : The Nakande’s Project

The Nakande’s Project Corp. est une association Ă  but non lucrative fondĂ©e par les camerounaises Sophy Aiida et Olivia Ngou.

Elle fonctionne aujourd’hui avec l’appui d’une Ă©quipe de femmes issues de divers horizons Ă  New-York et Ă  Paris. Certaines femmes de l’équipe ont vĂ©cu en Afrique et elles reconnaissent toutes qu’il y a un besoin urgent d’accroĂźtre l’éducation de la santĂ© et l’autonomisation des jeunes femmes du continent. Nous les avons rencontrĂ©es Ă  New York dans le quartier de Murray Hill.

Dans quel contexte l’association The Nakande’s Project a-t-elle vu le jour ?

« L’association a Ă©tĂ© crĂ©e en Octobre 2009 suite Ă  une prise de conscience face Ă  la situation critique des jeunes femmes scolarisĂ©es et issues de milieu dĂ©favorisĂ© vivant en Afrique. Le but de Nakande’s Project est de leur venir en aide par le biais de l’éducation sur des thĂšmes touchant la santĂ©, le leadership, l’amour de soi, etc. Olivia et moi avons combinĂ© nos visions pour fonder l’association. Nous y travaillons conjointement en donnant de notre temps et en concrĂ©tisant nos idĂ©es en actions avec les membres de l’équipe. Aujourd’hui, The Nakande’s Project a une Ă©quipe en AmĂ©rique du Nord, une Ă©quipe en France et une Ă©quipe au Cameroun. »

Divine Muragijimana (Éditrice en chef Applause Africa Magazine)

Depuis 2009, comment l’association The Nakande’s Project a-t-elle progressĂ© dans sa mission ?

« Nous sommes convaincues que l’éducation est la base d’une vie saine. En DĂ©cembre 2010, nous avons organisĂ© notre 1er sĂ©minaire annuel dans un Ă©tablissement scolaire au Cameroun. Au terme de cet Ă©vĂ©nement, nous avons sĂ©lectionnĂ© 10 filles que nous avons suivies pendant une pĂ©riode de 1 an pour les soutenir dans leur dĂ©veloppement : payer leur scolaritĂ©, les faire participer Ă  des stages, leur apprendre Ă  dĂ©velopper leur rĂ©seau, les impliquer dans l’organisation d’évĂ©nements, etc. Également, au fil du temps, nous avons consolidĂ© des partenariats avec d’autres organismes de charitĂ© tel que Giving Back Charity et des particuliers afin de grandir dans notre mission. De mĂȘme, une sĂ©rie d’activitĂ©s comme des cocktails et des confĂ©rences ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es pour supporter la mission de l’association. »

Fatima Bocoum (Fondatrice de Bocoum)

Comment fait-on pour devenir membre de l’association et se joindre au mouvement de The Nakande’s Project ?

« Nous lancerons d’ici le mois de Mai le site officiel de l’association et il sera possible de tĂ©lĂ©charger le formulaire d’inscription pour devenir membre. Pour le moment, nous avons une page disponible uniquement en anglais qui explique en dĂ©tails les modalitĂ©s d’inscription. Le membre qui souhaite s’impliquer va donner de sa personne et recevoir des autres, en participant entre autre Ă  des ateliers, des forums interactifs, des actions de terrain et au sĂ©minaire annuel. Être membre de l’association, c’est avant tout ĂȘtre un modĂšle pour toutes ces jeunes femmes Ă  qui l’on vient en aide et ĂȘtre actif au sein de l’association. Pour les membres qui habitent aux États-Unis, l’implication dans l’association vous offre la possibilitĂ© de valider des crĂ©dits de scolaritĂ©. »

 Aida Danielle (Fondatrice de Aida Cosmetics)

Parlez-nous du séminaire annuel prévu pour 2012 ?

« Le sĂ©minaire annuel 2012 aura lieu du 28 au 30 aoĂ»t Ă  YaoundĂ© en collaboration avec le collĂšge Vogt et le lycĂ©e de Biyem Assi. Le thĂšme de cette Ă©dition sera Le rĂȘve africain qui a pour but de promouvoir le dĂ©veloppement de l’Afrique par les jeunes africains et de dĂ©courager l’immigration clandestine Ă  tout prix vers les pays occidentaux. Par le biais des ateliers et des confĂ©renciers prĂ©sents sur place, 50 filles sĂ©lectionnĂ©es dans les deux Ă©tablissements partenaires du sĂ©minaire assisteront Ă  ces 3 jours de rassemblement et prendront part aux activitĂ©s mise en place pour leur dĂ©veloppement. Également, des tĂ©moignages seront faits par les 10 filles de l’édition prĂ©cĂ©dente et 10 nouvelles filles seront retenues Ă  l’issu de cette Ă©dition 2012 pour ĂȘtre suivi Ă  leur tour pendant une durĂ©e de 1 an. »

  Yetunde A. Odugbesan (Fondatrice de Yetunde Global Consulting) et Sohpy Aiida

Revenons sur l’évĂ©nement « Women in Business Breakfast » qui s’est tenu samedi 7 avril 2012 Ă  New York, quels ont Ă©tĂ© les moments forts et dans quel ligne d’action de l’association s’inscrit cette activitĂ©?

« La mission de l’association s’articule autour de 3 volets majeurs : l’éducation, l’humanitaire et l’entreprenariat. Dans le volet Ă©ducation, on retrouve le Nakande’s Project Leadership Seminar, le Nakande’s Project Leadership Club et le Nakande’s Project Mobile Library. En ce qui concerne le volet humanitaire, il vise essentiellement les orphelinats par la tenue annuelle de l’évĂ©nement Christmas Spirit. Quant au volet entreprenariat, il s’illustre dans le Woman in Business programm qui est constituĂ© d’une sĂ©rie d’activitĂ©s rassemblant des jeunes femmes de la diaspora africaine pour Ă©changer avec des femmes entrepreneuses. Au cours du petit dĂ©jeuner confĂ©rence Women in Business Breakfast, un comitĂ© restreint de jeunes femmes a pu s’enrichir des conseils et des tĂ©moignages des femmes entrepreneuses qui Ă©taient prĂ©sentes Ă  l’instar de Divine Muragijimana Ă©ditrice en chef du magazine Applause Africaet d’Aida Danielle fondatrice de la ligne Aida Cosmetics.

TĂ©moignages

« Pour moi, ce fut une expĂ©rience enrichissante, j’ai eu des rĂ©ponses pertinentes Ă  mes questions grĂące aux tĂ©moignages de ces femmes ! » Sophy.

« J’ai Ă©tĂ© touchĂ© par l’expĂ©rience des ces femmes, elles m’ont donnĂ© la force d’aller jusqu’au bout de mes objectifs ! » Olivia.

« J’ai rĂ©alisĂ© que malgrĂ© les difficultĂ©s de la vie, il faut foncer et aller au delĂ  des barriĂšres ! » InĂšs.

« Pour la premiĂšre fois que je collabore avec The Nakande’s Project ce fut vraiment riche en partage. J’ai apprĂ©ciĂ© ce moment qui Ă©tait Ă  la fois intense et intime ! » Aida Danielle (invitĂ©)

Un message pour les lecteurs d’Afrokanlife ?

« The Nakande’s Project recherche des ressources humaines dans d’autres pays d’Afrique tels que le SĂ©nĂ©gal, le Congo, la CĂŽte d’Ivoire, etc. Si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ© Ă  vous joindre Ă  cette mission en tant que collaborateurs actifs, envoyez nous vos CV Ă  info@nakandesproject.org . »

«  Aimer l’Afrique, soyez conscient de toutes les actions qui sont possible sur place et impliquez-vous ! » InĂšs

« Le futur est prometteur et il est important de s’impliquer dĂšs maintenant dans une activitĂ© associative pour le dĂ©veloppement de l’Afrique ! » Olivia

« AFROKANLIFE ROCKS !!! » Sophy

Pour suivre l’actualitĂ© de l’association The Nakande’s Project rendez-vous sur Facebook, Twitter et la page perso.

Facebook: http://www.facebook.com/thenakandesproject

Twitter: http://twitter.com/NakandesProject

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Podcast : Musical Massage Vol. 1 par DILLMATIC

Podcast : Musical Massage Vol. 1 par DILLMATIC

Chose promise, chose due! Voici votre Musical Massage Vol. 1

Podcast : Musical Massage Vol. 1 par DILLMATIC
Voici le premier Musical Massage Vol. 1 censĂ© reprĂ©senter l’idĂ©e que nous (du moins moi) nous faisons du hip hop, de ce qu’il a Ă©tĂ© et de ce Ă  quoi il devrait ressembler !

Plus simplement ce podcast est fait pour vos aprĂšs-midi de chill entre “homies” ou posĂ© avec votre chĂšre et tendre alors mĂȘme que les U.V commencent Ă  moins faire les timides.

Musical Massage Vol 1 by Louis Farrican on Mixcloud

J’espĂšre que ce Podcast vous plaira autant qu’Ă  moi, des suggestions pour le prochain Musical Massage ? N’hĂ©sitez pas !

Cet article a été rédigé par

DILLMATIC du blog DILLMATIC.


Bio de DILLMATIC : CrĂ©ateur du blog musical et culturel dillmatic dont le but est de faire la promotion d’un “hip hop lĂ©chĂ© et classieux “, je vous partage mes dĂ©couvertes Ă  travers clips, documentaires et autres capsules vidĂ©os.
Suivez le sur Twitter : http://www.twitter.com/BowTie_TilliDie
Écoutez son soundcloud : http://soundcloud.com/dillmatic

Rebelle : L’enfance soldat du quĂ©bĂ©cois Kim Nguyen

Rebelle (version française de War Witch) est le 4Úme long métrage du réalisateur québécois Kim Nguyen qui raconte la vie de Komona, une jeune enfant soldat de 14 ans.

Dans le film, la jeune Komona est enceinte et Ă©voque sa vie au bĂ©bĂ© qu’elle porte dans son ventre. KidnappĂ©e Ă  l’ñge de 12 ans par une armĂ©e de rebelle, elle devient une enfant soldat et dans ce contexte d’extrĂȘme violence; elle fait la rencontre de son premier amour


Le rĂŽle de Komona est jouĂ© par l’actrice congolaise Rachel Mwanza ĂągĂ©e de 15 ans qui a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© pour sa prestation en remportant l’Ours d’argent de la meilleure interprĂ©tation fĂ©minine au festival de Berlin 2012.

Rachel Mwanza
Rachel Mwanza

ExceptĂ© pour la narration, l’ensemble du film est en lingala qui est la langue officielle du Congo. Dans une entrevue avec le journal MĂ©tro, le rĂ©alisateur confirme son choix  :

« Ça me faisait plus peur de tourner en français! On aurait pu le faire, mais ce n’est pas la langue lĂ -bas
 ça aurait sans doute sonnĂ© bancal. »

soldat du québécois Kim Nguyen

Au chapitre des acteurs  principaux, hormis Rachel Mwanza, Rebelle vous permet d’apprĂ©cier les performances de :

Alain Lino Mic Eli Bastien : Commandant Rebelle
Serge Kanyinda : Magicien
Mizinga Mwinga : Grand Tigre Royal
Ralph Prosper : Boucher
Jean Kabuya : School camp coach
Jupiter Bokondji : Royal Tiger’ Sorcerer
Starlette Mathata : Komona’s mother
Alex Herabo : Komona’s father
Dole Malalou : Coltan dealer
Karim Bamaraki : Bike

Équipe du film Rebelle : L'enfance soldat
Équipe du film Rebelle : L’enfance soldat

Regardez un extrait du film :

La sortie de Rebelle est prévue à Montréal dÚs le 20 avril.

Afro Inspiration : Brando, artiste House Électro

Nous sommes allĂ©s Ă  la rencontre avec Brando, un artiste House Électro. Retour sur les succĂšs, les projets en cours et les anecdotes du mĂ©tier.

Bonjour, peux-tu nous dire qui est Brando ?

– Je suis un artiste House Électro anciennement rappeur dans sa jeunesse puis producteur et qui finalement s’est convertit Ă  l’Ă©lectro.

Raconte nous comment ça c’est passĂ© tes dĂ©buts dans l’Ă©lectro ?

– Je suis un gars HipHop Ă  la base je faisais du rap pendant l’adolescence puis dĂ©but vingtaine je commençais Ă  moins y croire. J’avais dĂ©veloppĂ© un certain talent dans la composition puis j’ai finalement dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter de faire du rap. J’ai rencontrĂ© une fille qui aimait beaucoup l’Ă©lectro et elle m’a fait dĂ©couvrir cette musique. Elle m’a suggĂ©rĂ© d’essayĂ© de composer plus dans cette veine. J’ai tentĂ© le coup, j’ai fait 2 ou 3 sons et j’ai adorĂ© ! J’ai vu que les gens, mon entourage, aimait plus ce que je faisais dans l’Ă©lectro que dans le rap alors ça m’a encore plus encouragĂ© Ă  continuer.

Donc c’est vraiment cette rencontre qui t’a fait dĂ©butĂ© ?

– Oui tout Ă  fait. Ça Ă©tĂ© une grande influence. J’ai quand mĂȘme toujours aimĂ© l’Ă©lectro de loin. Parce que le Hip Hop est une musique qui n’a pas toujours respectĂ© la techno, l’Ă©lectro. Mais depuis que je suis trĂšs jeune j’ai toujours apprĂ©ciĂ© des groupes comme Daft Punk, Mojo et Stardust. Mon intĂ©rĂȘt pour ce genre musical s’est vraiment dĂ©veloppĂ© petit Ă  petit.

Quelles ont Ă©tĂ© tes influences, les artistes qui t’inspirent ?

– Je me rĂ©pĂšte un peu mais le premier groupe que j’ai apprĂ©ciĂ© c’est Daft Punk. J’en suis encore fan et j’espĂšre un nouvel album d’eux bientĂŽt. AprĂšs celui qui m’a le plus influencĂ© c’est DeadMau5 (prononcĂ© Dead Mouse). C’est un Canadien comme moi en plus. J’adore son style. Il y a aussi tout ce qui est Ă©lectro français. J’aime beaucoup ce qui vient de France.

Justement en parlant des Français, j’ai entendu que tu Ă©tais le cousin de DJ Sammy, un DJ trĂšs connu en Europe ?

– Oui en effet DJ Sammy est mon cousin. Je l’apprĂ©cie Ă©normĂ©ment. Il a une carriĂšre magnifique, il a vendu environ 20 millions de disques. C’est vraiment un ancien dans l’Ă©lectro. Il faisait ça dans les annĂ©es 90 et mĂȘme maintenant il continue. DerniĂšrement il a sortit un single qui cartonne qui s’appel ” Look for Love”.

L’an dernier il m’a invitĂ© en Espagne pour le voir performer et m’encourager. Il aime mon style et me conseille.  Il m’a d’ailleurs laissĂ© faire le remix officiel de son single sorti cette annĂ©e : “Animal”.  Je vais aussi faire le remix de “Look for Love”. C’est quelqu’un d’important pour moi dans la musique, c’est une sorte de parrain.

J’ai Ă©coutĂ© ton nouveau son ” Be Water”, comment tu crĂ©es un son, de quelle façon tu t’y prends ?

– Par exemple pour “Be Water” c’est de reprendre le concept de Bruce Lee. J’Ă©tais avec un ami et il avait acheter un t-shirt avec Ă©crit dessus “Be Water” et je lui ai dit c’est quoi ça et on est allĂ© sur Youtube et il m’a montrĂ© l’interview de Bruce Lee ou il disait qu’il fallait ĂȘtre comme l’eau, il fallait s’adapter Ă  toute situation. J’ai aimĂ© cette philosophie et cette Ă©nergie. Donc avec Shay Black on a pris sa voix. Le plus dure c’Ă©tait de trouver une composition qui marchait avec sa voix. On a essayĂ© quelques instrus, puis on est tombĂ© sur cette mĂ©lodie qui est trĂšs trĂšs poignante et lĂ  c’Ă©tait partit. Les gens ont adorĂ©. Pour moi c’est un succĂšs d’estime car c’est assez original.

httpv://www.youtube.com/watch?v=YqFskhu_kCI

Tu nous parles de Shay Black, est-ce que tu collabores toujours avec d’autres artistes ou tu es plus en solo ?

– J’ai commencĂ© seul. Shay Black est un ami d’enfance avec qui je faisais du rap. Et j’ai rĂ©ussi Ă  le faire dĂ©mĂ©nager vers la House music. Au dĂ©but, il n’Ă©tait pas trop friand mais comme il est DJ dans les soirĂ©es il n’avait pas le choix de mettre quelques sons Ă©lecro. Finalement, il a apprĂ©ciĂ© lui aussi cette musique et maintenant on collabore tout le temps ensemble, on s’amuse (rires) ! Franchement, moi je trouve que c’est mieux de faire de la musique en collaboration. Il y a une meilleure ambiance quand on crĂ©e on rigole.

Ça se passe comment quand vous faites vos sons ? Comment vous les crĂ©ez ?

– Ça dĂ©pend, parfois c’est lui qui a une idĂ©e qui vient ou bien c’est moi. On essaie de tomber d’accord sur le truc puis ensuite on dĂ©marre. Ce qui est bien quand on est en duo, c’est qu’on est plus critique que quand tu es seul. Les deux doivent aimer pour avancer. Quand on est deux pour finir un son il doit ĂȘtre impeccable. On voit plus les dĂ©fauts.

Un peu plus tĂŽt tu m’a parlĂ© d’une technique particuliĂšre pour crĂ©er vos sons, tu veux nous en parler ?

– (rires) D’ailleurs c’est moi qui ait inventĂ© ce concept! En fait c’est simple, on fait la musique dans ma voiture!! J’ai achetĂ© une voiture avec un bon systĂšme de son et on branche notre laptop directement et on fait nos crĂ©ations en se baladant!

En roulant ??

-Oui! Parfois on s’arrĂȘte pour manger ou on se stationne, on fait des pauses puis on repart!

Et vous enregistrez directement dans la voiture ?

– Les voix ça c’est plus tard en studio mais les compositions on peut les faire dans la voiture ça ne pose pas de problĂšmes.

En tant qu’artiste de la House et de l’Électro, est-ce qu’il y a un Ă©vĂšnement auquel tu aimerais participer ?

– En fait l’Ă©tĂ© prochain, avec Shay Black on va mixer Ă  Ibiza. On a Ă©tĂ© invitĂ© par mon cousin (DJ Sammy) donc on a super hĂąte. Ce sera dans son club. Il y a tellement d’Ă©vĂšnements dans l’Ă©lectro! À MontrĂ©al, il y a le Bal en blanc auquel j’aimerai participer ou encore Igloo Fest ou Piknik Électronique.

Tu penses quoi de l’Ă©lectro au QuĂ©bec ?

C’est en dĂ©veloppement. J’aimerais que Shay Black et moi on soit les premiers gros producteurs Ă  sortir de MontrĂ©al. Mais c’est pas facile.

Est-ce qu’il y a beaucoup de compĂ©tition ?

– Humm non, il n’y a pas de star qui vient de MontrĂ©al. Il y a DeadMau5 qui sont Canadiens et qui sont trĂšs influent dans le milieu. Mais du QuĂ©bec il n’y a pas encore. C’est en dĂ©veloppement.

À court, moyen terme c’est quoi tes projets ?

– Mon objectif c’est de faire un succĂšs commercial. Des succĂšs d’estime j’en ai fait mais ce que j’aimerais faire maintenant c’est du commercial. J’aimerais faire un son qui met tout le monde d’accord, qui tourne. C’est mĂȘme pas pour l’argent, mon plus grand rĂȘve c’est de faire de la musique qui fait le tour du monde, ce serait un honneur pour moi!

Pas d’album?

– Un album ? Non, pas pour l’instant. Je fais des sons comme ça Ă  droite Ă  gauche et puis un jour on verra.

Tu me parlais de vente en ligne?

– J’ai sorti mon premier single ” Rise and Drop” qui est sur toute les plates formes tĂ©lĂ©chargeables.  AprĂšs j’ai fait un son avec Shay qui est “Swam” et le remix de DJ Sammy “Animal” et lĂ  on va enchainer avec le projet du remix “Look for Love” et aussi un autre son qu’on travail ensemble et qui sera trĂšs trĂšs fort!

Et tout ces sons sont disponibles en téléchargement ?

– Exactement, sur toutes les plate-formes, Itunes et autres.

Merci Brando pour cette entrevue, un dernier mot pour Afrokanlife?

– Je remercie Afrokanlife pour me donner l’occasion de m’exprimer sur mes oeuvres et j’aimerais dire que nous avons du nouveau matĂ©riel qui va sortir en 2012. Donc suivez ça et j’espĂšre que vous allez aimĂ©!

On aime Brando sur FB : http://www.facebook.com/pages/Brando/266590792216

On écoute ses sons : http://www.myspace.com/brandohouse

Jeunes issus de l’immigration : une discrimination Ă  l’embauche

fonctionnement de l'intégration en France immigration en France

En France, la discrimination à l’embauche est interdite par la loi. Mais en rĂ©alitĂ© le chĂŽmage frappe plus durement les jeunes issus de l’immigration.

Plusieurs Ă©tudes convergent en effet pour montrer les difficultĂ©s d’insertion professionnelle des enfants nĂ©s de parents immigrĂ©s. A partir des enquĂȘtes retraçant le devenir professionnel de jeunes ayant quittĂ© le systĂšme Ă©ducatif en 1992 et 1998, le Centre d’études et de recherche sur les qualifications (Cereq) montre dans une Ă©tude publiĂ©e en janvier 2006 que les jeunes originaires du Maghreb, et Ă  un moindre niveau les jeunes issus d’Afrique subsaharienne et ceux d’Asie du sud-est, subissent une « pĂ©nalitĂ© Ă  l’embauche ». Ces pĂ©nalitĂ©s Ă  l’embauche, indique le Cereq, ont rĂ©sistĂ© Ă  la dĂ©crue du chĂŽmage, dans la seconde moitiĂ© des annĂ©es 90.

L’on peut citer Ă©galement une Ă©tude publiĂ©e en 2005 par le FASILD (Fonds d’action et de soutien pour l’intĂ©gration et la lutte contre les discriminations) qui s’est intĂ©ressĂ©e spĂ©cifiquement aux enfants issus de l’immigration ayant accĂ©dĂ© aux Ă©tudes supĂ©rieures. Cette Ă©tude montre une double discrimination. D’une part, les conditions d’insertion des enfants de l’immigration sont plus difficiles que celle des Français d’origine. D’autre part, il apparaĂźt des diffĂ©rences selon l’anciennetĂ© d’immigration et la provenance gĂ©ographique des populations. En effet, les enfants dont les parents proviennent des pays du Maghreb accĂšdent plus difficilement Ă  un emploi non seulement vis-Ă -vis des Français d’origine mais aussi face aux originaires d’Europe du Sud (Portugal principalement). Les jeunes femmes d’origine maghrĂ©bine cumulent elles les difficultĂ©s en raison de leur origine et de leur statut de femme. Cependant les auteurs de cette recherche notent que ces difficultĂ©s disparaissent lorsqu’il s’agit de recruter des infirmiĂšres, « denrĂ©e devenue rarissime ».

Pourquoi l’inĂ©galitĂ© de traitement a longtemps Ă©tĂ© minimisĂ©e ?

L’égalitĂ© en droits des citoyens (article 1er de la DĂ©claration de 1789) est l’un des principes sur lequel s’est fondĂ©e la RĂ©publique française. Ce principe d’égalitĂ© de traitement a longtemps eu pour corollaire de masquer les discriminations que peuvent subir les personnes issues de l’immigration.

Ne reconnaissant pas les origines ethniques de ses citoyens, l’Etat français n’a pas menĂ© d’actions pour aider de maniĂšre prĂ©fĂ©rentielle les personnes d’origine immigrĂ©e Ă  la diffĂ©rence de pays tels que les Etats-Unis. Dans le rapport « la RĂ©publique Ă  ciel ouvert » (2004), A. Begag rappelle le contexte dans lequel apparaĂźt « l’affirmative action » ou “discrimination positive” aux Etats-Unis. Il dĂ©gage trois Ă©tapes. D’abord apparaĂźt la loi de 1964 sur les droits civils qui sensibilise les entreprises Ă  la promotion de l’égalitĂ© des chances et Ă  la mise en place de formations spĂ©cifiques en direction de personnes appartenant aux minoritĂ©s ethniques reconnues victimes de discriminations (les Noirs, les Indiens, les Hispaniques ou les Asiatiques).

A partir des annĂ©es 70, une 2Ăšme Ă©tape de l’affirmative action dĂ©bute. Des jugements rendus par certains tribunaux fĂ©dĂ©raux et des instructions donnĂ©es par l’Agence chargĂ©e de surveiller l’application de la politique anti-discrimination en matiĂšre d’emploi (l’Equal Employment Opportunity Commission) ouvrent le champ Ă  la dĂ©finition de quotas ethniques « au dĂ©triment des compĂ©tences personnelles des candidats ». Cette logique des quotas connaĂźt cependant dans une 3Ăšme phase des difficultĂ©s. En effet, « dans la catĂ©gorie des Asiatiques, comment distinguer les Chinois, les Japonais, les Philippins, CorĂ©ens et Vietnamiens ?” ou “Comment classer un individu issu d’une union mixte ? ». Au vu de ces difficultĂ©s, “l’affirmative action” est alors revenue Ă  des formes d’action positive plus souples, explique le rapport.

Comment combattre la discrimination à l’embauche ?

Les violences urbaines apparues Ă  la fin de l’annĂ©e 2005 ont contribuĂ© Ă  faire partager le constat d’un Ă©cart entre le principe d’égalitĂ© des citoyens et la rĂ©alitĂ©. La lutte contre les discriminations Ă  l’embauche semble ĂȘtre devenue une prioritĂ©.

Le gouvernement a placĂ© sa lutte contre les discriminations au niveau de l’égalitĂ© des chances, le situant ainsi dans la veine rĂ©publicaine. Le projet de loi sur l’égalitĂ© des chances actuellement dĂ©battu au Parlement prĂ©voit notamment de doter la Haute AutoritĂ© de lutte contre les discriminations (Halde) de nouveaux pouvoirs. InstallĂ©e en juin 2005, la Halde aura le pouvoir de sanctionner les discriminations par des amendes allant jusqu’à 25 000 euros. Elle pourra utiliser le testing comme moyen de preuve de discriminations pratiquĂ©es par exemple par les entreprises.

Des initiatives de discrimination positive émergent cependant. Les expĂ©riences de discriminations positives Ă©manant des pouvoirs publics se font sur une base territoriale et/ou sociale. C’est le cas de l’école Sciences-Po qui a crĂ©Ă© une voie particuliĂšre de recrutement pour les lycĂ©ens issus de zone d’éducation prioritaire ou des Ă©coles de police (ouverture en janvier de classes prĂ©paratoires aux concours de commissaires et d’officiers de police pour des Ă©lĂšves retenus selon des critĂšres sociaux et gĂ©ographiques). En janvier 2006, l’ANPE a mis en place une plateforme nationale spĂ©cifiquement destinĂ©e aux jeunes diplĂŽmĂ©s issus des zones urbaines sensibles. Son objectif est de mettre en contact les jeunes diplĂŽmĂ©s avec les recruteurs, notamment les entreprises signataires de la Charte de la DiversitĂ©. SignĂ©e en octobre 2004, Ă  l’initiative de l’Institut Montaigne (un club patronal prĂ©sidĂ© par le patron d’Axa, Claude BĂ©bĂ©ar) la Charte de la DiversitĂ© engage les entreprises Ă  recruter des personnes d’origine culturelle diverse. En octobre 2005, 231 entreprises Ă©taient recensĂ©es comme signataires de la Charte.

Au niveau des recrutements, de nouvelles mĂ©thodes sont expĂ©rimentĂ©es. Roger Fauroux dans un rapport intitulĂ© « la lutte contre les discriminations ethniques dans le domaine de l’emploi » plĂ©biscite l’examen objectif des compĂ©tences ou des “habiletĂ©s”, telle que l’ANPE l’expĂ©rimente. Il dĂ©fend Ă©galement le CV anonyme dont la mise en place expĂ©rimentale doit ĂȘtre Ă©tudiĂ©e par les partenaires sociaux lors des nĂ©gociations interprofessionnelles Ă  venir sur la diversitĂ©. Deux groupes de travail ont Ă©tĂ© constituĂ©s, l’un sur « les dĂ©finitions et les concepts » : diversitĂ©, diversitĂ© culturelle, diversitĂ© ethnique, diversitĂ© sociale…, l’autre sur les pratiques permettant de lever des obstacles Ă  l’accĂšs Ă  l’emploi et Ă  l’évolution professionnelle. Trois dates de rĂ©unions plĂ©niĂšres ont Ă©tĂ© retenues (mars, mai et juin 2006).

Enfin, pour combattre les discriminations Ă  l’embauche, plusieurs rapports (La lutte contre les discriminations ethniques dans le domaine de l’emploi, R. Fauroux ; La RĂ©publique Ă  ciel ouvert, A. Begag) s’accordent Ă  dire qu’une statistique des origines est nĂ©cessaire. Seule l’existence d’outils statistiques permettrait selon eux de quantifier les progrĂšs ou les reculs rĂ©alisĂ©s dans le recrutement diversifiĂ©. Quelles sont alors les possibilitĂ©s de mesure de la diversitĂ© pour une entreprise ? La Commission nationale informatique et libertĂ©s (CNIL) indique que le recueil de donnĂ©es relatives Ă  l’origine raciale ou ethnique n’est pas possible, aucun rĂ©fĂ©rentiel national de typologies « ethno-raciales » n’existant aujourd’hui. Dans le cadre d’une politique de diversitĂ©, seuls peuvent ĂȘtre recueillis et traitĂ©s le nom du candidat Ă  l’emploi ou de l’employĂ©, son prĂ©nom, sa nationalitĂ©, sa nationalitĂ© d’origine le cas Ă©chĂ©ant, son lieu de naissance, la nationalitĂ© ou le lieu de naissance de ses parents, son adresse. Ce sont ces donnĂ©es qui ont Ă©tĂ© utilisĂ©es par exemple par le Cereq pour son Ă©tude.

Source : vie-publique

De la résistance à la colonisation à la démocratie : Le rÎle de la jeunesse camerounaise par Hiram Samuel IYODI

jeunesse camerounaise

DE LA RESISTANCE A LA COLONISATION A LA DEMOCRATIE : Le rĂŽle de la jeunesse camerounaise par Hiram Samuel IYODI

jeunesse camerounaise

La lecture de l’histoire de notre pays nous porte Ă  constater que les luttes successives pour les droits et les libertĂ©s de notre peuple ont connu des avancĂ©es notoires lorsque la jeunesse a su s’approprier son destin.

En effet, Ă  la suite de la confĂ©rence de Berlin de 1884-1885 qui dĂ©cide du partage de l’Afrique, le Cameroun est placĂ© sous protectorat allemand.

En 1910, 2 ans aprĂšs son intronisation comme Roi des Bell, constatant que la puissance coloniale  se refuse Ă  honorer les clauses du traitĂ© signĂ© avec son pĂšre, Rudolf Duala Manga Bell ĂągĂ© de 38 ans s’oppose au plan d’urbanisation et d’expropriation des terres  dĂ©cidĂ© par le Gouverneur allemand ThĂ©odore Seitz.  MalgrĂ© ses protestations, les habitants du plateau Joss sont notifiĂ©s de leur expropriation par dĂ©cret en 1913. La tension s’accroit entre la chefferie des Bell et l’administration allemande et Duala Manga Bell est relevĂ© de ses fonctions. En 1914, il dĂ©pĂȘche son secrĂ©taire Ngosso Din en Allemagne pour plaider la cause des Camerounais et il entre par la mĂȘme occasion en contact avec les chefs locaux de Yabassi, YaoundĂ©, Dschang , NgaoundĂ©rĂ©, Baham et le sultan des Bamouns Ă  qui il demande du soutien dans le conflit qui l’oppose aux Allemands. Trahi par quelques-uns, il sera arrĂȘtĂ©, jetĂ© en prison puis pendu le 08 aoĂ»t 1914 aprĂšs un simulacre de procĂšs. Duala Manga Bell meurt pour avoir dĂ©fendu les intĂ©rĂȘts de son peuple et ceux des autres peuples de l’intĂ©rieur du Cameroun. Il n’a que 42ans.

Le mĂȘme jour, Martin Paul Samba connaĂźtra un sort identique. Revenu d’Allemagne en 1895 oĂč il a poursuivi une formation militaire couronnĂ©e par le grade de capitaine (Il faut rappeler que Duala Manga Bell avait suivi une formation en droit Ă  Bonn en Allemagne de 1891 Ă  1896), il s’indigne face aux traitements que rĂ©serve l’administration allemande aux populations locales. Il prend attache avec Duala Manga Bell en 1912 et  il monte une rĂ©bellion en pays Bulu. Lors de la dĂ©claration de guerre de l’Allemagne Ă  la France, Martin Paul Samba tente d’entrer en contact avec les troupes françaises Ă  Brazzaville  et les troupes anglaises installĂ©es au NigĂ©ria. Un de ses courriers est interceptĂ©, il est accusĂ© de haute trahison et fusillĂ© Ă  Ebolowa le 08 AoĂ»t 1914 Ă  l’ñge de 40 ans.

Rudolf Duala Manga Bell et Martin Paul Samba constituent ceux que j’ai qualifiĂ© dans mon livre « Mes RĂȘves de Jeune
Le Cameroun des 50 prochaines annĂ©es » de premiĂšre lignĂ©e des pĂšres fondateurs du Cameroun.

Leur combat sera une source d’inspiration pour la seconde lignĂ©e des pĂšres fondateurs du Cameroun, ceux-lĂ  qui rĂ©clameront  l’indĂ©pendance du Cameroun Ă  partir de 1948.

Le Cameroun est placĂ© sous mandat de la France et du Royaume-Uni  par la SociĂ©tĂ© des Nations Ă  la suite de  la dĂ©faite de l’Allemagne Ă  l’issue de la PremiĂšre Guerre mondiale.

En 1944, l’administration coloniale française reconnaĂźt aux travailleurs camerounais le droit de syndiquer. Ceux-ci vont crĂ©er l’union des syndicats confĂ©dĂ©rĂ©s du Cameroun avec comme secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, un jeune homme de 31 ans nommĂ© Ruben Um Nyobe. Celui-ci va se dĂ©vouer au fonctionnement de l’USCC et  va  Ă©galement crĂ©er le cercle d’études sociales et syndicales. Quand la France autorise les activitĂ©s politiques au Cameroun deux ans plus tard, Um Nyobe qui pense que seule l’indĂ©pendance peut faciliter l’amĂ©lioration du sort des travailleurs se montre critique face au choix des dĂ©putĂ©s camerounais Ă  l’AssemblĂ©e nationale française. Il trouve que le Dr Aujoulat et le Prince Alexandre Duala Manga Bell (le fils de l’autre) sont peu reprĂ©sentatifs du peuple camerounais. Le 10 Avril 1948, Ruben Um Nyobe, Mathias Djoumessi, Charles Assale, LĂ©onard Bouli, Joseph-Raymond Etoundi et d’autres crĂ©ent l’Union des Populations du Cameroun (U.P.C.) dans un bar de la ville de Douala. Ce mouvement dont les tĂȘtes de file sont des  intellectuels (Um Nyobe – Greffier, FĂ©lix MoumiĂ© – MĂ©decin, Ernest OuandiĂ© – Enseignant, Ossende Afana – Économiste) a une vision claire de l’autonomie qu’il rĂ©clame pour les populations du Cameroun. Cette vision se trouve consignĂ©e dans le document « Que veut le Cameroun » dont Um Nyobe donne lecture Ă  l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’ONU en 1952. Um Nyobe, fils de Mbombog (Sacerdote dans la tradition initiatique de la tribu des Bassa’a) dont il avait reçu de trĂšs prĂ©cieux enseignements, Ă©tait ĂągĂ© de  39 ans lorsqu’il se rendit pour la premiĂšre fois Ă  l’ONU. IL y retourne en 1954 pour demander Ă  la France de fixer un dĂ©lai pour l’indĂ©pendance et d’organiser un rĂ©fĂ©rendum sur la question de la rĂ©unification du Cameroun. Ses voyages sont en grande partie  financĂ©s par des cotisations de jeunes camerounais originaires des quatre coins du triangle national. Il devient l’ennemi des autoritĂ©s françaises. Trahi par les siens, le combat de Ruben Um Nyobe s’achĂšve sous les balles de l’armĂ©e française dans la forĂȘt de BoumyĂ©bel un matin du 13 septembre 1958. Il meurt Ă  45ans. A sa mort, le flambeau est repris par FĂ©lix MoumiĂ© et Ernest OunadiĂ© qui avaient Ă©tĂ© respectivement Ă©lus prĂ©sident et vice-prĂ©sident de l’U.P.C. Ă  l’issue du congrĂšs d’Eseka de 1952. FĂ©lix MoumiĂ© a 27 ans lorsqu’il devient prĂ©sident de l’U.P.C. Ernest OuandiĂ© en a 28 Ă  son Ă©lection comme vice-prĂ©sident du parti. FĂ©lix MoumiĂ© sera empoissonnĂ© Ă  GenĂšve en 1960 par l’agent des services secrets français William Bechtel tandis qu’Ernest OuandiĂ© sera exĂ©cutĂ© et sa tĂȘte sera exposĂ©e au marchĂ© de Famla Ă  Baffoussam en 1971. Cette gĂ©nĂ©ration de patriotes, dits maquisards par l’administration coloniale sera Ă  son tour une source d’inspiration pour les jeunes qui rĂ©clameront un Ă©tat dĂ©mocratique au dĂ©but des annĂ©es 90. Il est inutile de rappeler que peu de mouvements rĂ©volutionnaires en Afrique auront eu des chefs du calibre des principaux leaders de l’U.P.C.

Il faut Ă©galement de rappeler que l’un de leur principal bourreau, le PrĂ©sident Ahmadou Ahidjo fut portĂ© Ă  la tĂȘte de la RĂ©publique du Cameroun en 1960 Ă  l’ñge de 36 ans.

Le mur de Berlin entraine le communisme dans sa chute Ă  la fin des annĂ©es 80. Cette chute va favoriser la levĂ©e d’un vent de libertĂ©, de justice et de dĂ©mocratie qui va particuliĂšrement souffler sur  l’Afrique francophone. Le Cameroun n’échappe pas Ă  la rĂšgle. A la suite de  la crĂ©ation en fĂ©vrier 1990 d’une  « coordination nationale pour la dĂ©mocratie et le multipartisme » qui vaudra Ă  MaĂźtre Yondo Black, ancien bĂątonnier  de l’ordre des avocats et Ă  plusieurs personnes d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©s, John Fru N’Di lance au mois de mai le Social Democratic Front (SDF) lors d’une marche dont la rĂ©pression cause la mort de 6 personnes « écrasĂ©es par balle ». En juin 1990, la confĂ©rence Ă©piscopale camerounaise publie une lettre pastorale qui critique ouvertement le pouvoir et le 4 juillet 1990, le PrĂ©sident Paul Biya accepte enfin d’abandonner le monopole politique exercĂ© par le Rassemblement dĂ©mocratique du peuple camerounais (RDPC) crĂ©Ă© en 1985. En dĂ©cembre 1990, l’AssemblĂ©e nationale adopte une sĂ©rie de lois destinĂ©es Ă  contrĂŽler la crĂ©ation de nouveaux partis alors que la constitution prĂ©voit explicitement le multipartisme intĂ©gral. Plusieurs leaders d’opposition rĂ©clament la tenue d’une confĂ©rence nationale souveraine qui devra poser les bases d’une transition dĂ©mocratique. Le refus de l’administration conduira aux villes mortes  dĂšs le mois d’avril 1991 ; la jeunesse descend massivement dans les rues pour manifester son mĂ©contentement. Le pouvoir cĂšde et le PrĂ©sident Paul Biya organise en octobre 1991 la confĂ©rence tripartite Ă  laquelle prennent part la sociĂ©tĂ© civile, le  gouvernement en place et les partis d’opposition. Cette confĂ©rence dĂ©bouchera  en novembre 1991 sur la dĂ©claration constitutionnelle de la tripartite qui dĂ©finit les principes, les mĂ©canismes et les organes de la nouvelle Ăšre de dĂ©mocratie que les Camerounais avaient souhaitĂ©e.

Parmi les acteurs majeurs de la naissance du processus dĂ©mocratique figuraient les anciens Eboa Samuel, Bello Bouba, Augustin FrĂ©dĂ©ric Kodock, John Fru Ndi, Prince Dika Awka mais aussi les jeunes CĂ©lestin Bedzuigui, Celestin Monga, Lapiro de Banga et Maitre Yondo Black soutenus par l’ensemble de la jeunesse camerounaise  de l’époque, aujourd’hui aux affaires.

Ces rappels historiques tĂ©moignent du fait que les diffĂ©rentes avancĂ©es dans le processus de construction de notre Nation ont Ă©tĂ© majoritairement conduites par des intellectuels camerounais ĂągĂ©s de 20 Ă  40ans, qui avaient su faire passer les intĂ©rĂȘts du plus grand nombre avant les leurs.

Sommes-nous en droit d’attendre de notre gĂ©nĂ©ration qu’elle s’implique et agisse pour poser les bases de construction de ce Cameroun Ă©mergent et prospĂšre que nous appelons tous de nos vƓux ? Notre jeunesse saura-t-elle relever le dĂ©fi que sa terre mĂšre africaine, violĂ©e et surexploitĂ©e depuis 5 siĂšcles attend aujourd’hui d’elle ?


ïżŒCet article a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par Hiram Samuel IYODI

Bio de Hiram : IngĂ©nieur camerounais de 24ans, auteur de « Mes RĂȘves de Jeune
Le Cameroun des 50 prochaines annĂ©es » paru aux Editions Veritas en 2011

Afro Inpsiration : Anna Toure CEO de ANNATOURE|PR

Ndeye-Anna TourĂ© est Ă  la tĂȘte de l’agence boutique ANNA TOURE | PR qui a vu le jour en 2012 Ă  New-York.

Anna est originaire du SĂ©nĂ©gal et de la Cote d’Ivoire et s’est installĂ©e Ă  New York depuis 2008. Suite Ă  l’obtention de son Master en Langue ÉtrangĂšres appliquĂ©es au Commerce Internationale et  à la Communication en France, Anna s’est investie Ă  fond pour voir Ă©merger sa propre agence spĂ©cialisĂ©e en relation publique, communication stratĂ©gique, web marketing, branding et Ă©vĂ©nementiel. Nous l’avons rencontrĂ© en plein cƓur de Manhattan au cafĂ© Borgia II dans le quartier branchĂ© de Soho


Quelles ont été tes motivations à crée ANNA TOURE|PR ?
« Je travaille sur ce projet depuis la fin de mon Master, ayant depuis longtemps un certain attrait pour la mode, c’est donc sans hĂ©sitation que j’ai dĂ©cidĂ© de me  focaliser dans un premier temps sur cette industrie! Pour enrichir mon parcours, j’ai commencĂ© par travailler dans divers domaines ; afin d’avoir une vision globale de l’industrie des relations publiques, du marketing et du conseil en commerce international. De coordinatrice commerciale dans un showroom, en passant par du consulting en import-export, j’ai finalement rejoins le domaine de l’évĂ©nementiel en tant que responsable de projet. En amont, j’ai crĂ©e le blog mode POSHGLAM en collaboration avec une amie de longue date Kimberly Stone. GrĂące au contenu du site nous avons pu collaborer avec plusieurs personnalitĂ©s du milieu de la mode. Toutes ses expĂ©riences cumulĂ©es m’ont permis de dĂ©velopper de multiples habiletĂ©s et de me sentir prĂȘte pour le lancement de AT|PR ! »

Quels sont les domaines d’industrie visĂ©s par l’agence ?

« Pour l’instant l’agence est focalisĂ© sur l’industrie de la mode au sens large et met l’accent plus prĂ©cisĂ©ment sur des crĂ©ateurs de marques Ă©mergentes, tout en ayant egalement une clientĂšle de marques plus Ă©tablies. Dans un futur proche, il est certain que l’agence s’élargira Ă  d’autres domaines de la crĂ©ation artistique ! »

Quelle est votre clientĂšle cible ?

« L’agence vise une clientĂšle internationale qui rejoint notre vision qui est de promouvoir le talent et l’expression artistique. Le point commun de nos clients actuels issus d’Afrique, des États-Unis et d’Europe, est  cette volontĂ© d’ĂȘtre prĂ©sents sur la scĂšne internationale bien qu’ayant chacun une clientĂšle cible localement. Cela rejoint exactement la ligne d’action de l’agence AT|PR ! »

Au sein de l’agence, quel est le profil des employĂ©s ?

« Pour l’instant, l’agence est une Ă©quipe de 3 personnes qui sont toutes issues du monde de la communication et des relations publiques. Également, ces personnes parlent plusieurs langues telles que l’anglais, l’allemand, le français et l’espagnol. Étant donnĂ© la vision internationale de l’agence, cette diversitĂ© linguistique et culturelle est une base pour notre dĂ©veloppement .De plus, les employĂ©s ont chacun des parcours professionnels diffĂ©rents pour soutenir l’expertise de l’agence ! »

Parles-nous du quotidien d’une jeune entrepreneuse ?

« Mon quotidien est assez chargĂ©! Il faut investir une bonne partie de son temps Ă  ses projets tout en essayant de conserver un bon Ă©quilibre. Je fais trĂšs rĂ©guliĂšrement des recherches, je participe Ă  des forums, j’écoute beaucoup d’émissions radio socio-culturelles  ou Ă©conomiques, je parviens quand meme Ă  me rĂ©server des petites sĂ©ances  shopping [rires] ! »

Un message pour les lecteurs d’Afrokanlife?

Pour toutes les personnes qui ont un projet ou des rĂ©alisations en cours,  je vous encourage vivement ! Rien n’est  impossible lorsqu’on a une vision claire et que l’on est organisĂ©. Continuez de vous informez via le blogzine Afrokanlife qui selon moi est  un excellent portail d’information et soyez ouverts Ă  ce qui se passent dans notre sociĂ©tĂ© tout en essayant de garder un jugement critique ! 

Anna Toure
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