Home Blog Page 141

Knxledge, le point sur son concert à Montréal Par SoSoLisa

Knxledge, le point sur son concert à Montréal

Knxledge

  • Knxledge, 23 ans, beatmaker, DJ
  • Originaire de Philadelphia
  • Habite à Los Angeles

Ce fut une première à Montréal pour le beatmaker hip-hop Knxledge venu tout droit de Los Angeles. Il est 23h30, le Belmont est animé par un son hip-hop rétro, un mix de J Dilla, Notorious B.I.G, Luther Vandross amorce la soirée. MacBook à la main, chemise vintage boutonné, et casquette Supreme, le jeune DJ monte sur scène.

L’ambiance est cool, le son soul électro est plutôt relax mais la salle reste pratiquement vide. Néanmoins la soirée continue sur un mix hip-hop classics et Neo-soul avec des morceaux de Common, Tupac, Erykah Badu, Musiq Soulchild, Faith Evans accompagné d’un fond jazz fusion.

Vu le petit monde dans la salle, au bar aussi bien que sur le dancefloor l’atmosphère reste coolax , le public est décontracté et fait comme à la maison. Certains groovent sur des pas de danse old school, d’autres préfèrent des pas de break dance. L’aspect désertique de la salle n’empêcha pas Knxlegde de partager sa mixlist jusqu’à 3h du matin.

Pourquoi aussi peu de monde à ce super concert ? Serait-ce parce que le hip hop geek n’attire pas les foules, ou juste parce que le ”Jeudi” soir ne fut pas le moment idéal pour cet évènement ? Dans l’attente d’une réponse, pour les adeptes de pure hip-hop et jazzy beat à la J Dilla ou MF Doom qui ont raté l’opportunité de découvrir Knxledge, voici un extrait de son dernier EP :

Knxwledge – Hai[$100nytemayrs]

Le jeune artiste continue à traverser l’Amérique avec ses platines, nous lui souhaitons une longue carriere et à très bientôt !

Eliza, présente au concert nous donne ses impressions sur le show (en anglais) 

The night at the lounge started on a good note. At the entrance, a welcoming sample of Ahmad’s “Back In The Day” was candy to the ears. The atmosphere was cool and casual, but the showroom was empty. DJ Rilly Guilty opened the event, with his turning tables and Knwxledge was nowhere to be found.

A few minutes later, the artist of the night appeared in the scene. Supreme hat to the back, rocking a tribal vintage blouse, the DJ went on stage and set up his macbook. He didn’t waste time and started doing his magic. Dope and intricate sounds dropped one by one. A few samples made list: “I love You” by Faith Evans, Musiq Soulchild’s “ Half-Crazy”, “Love TKO” by Teddy Pendergrass, or recent smash from Tyler the Creator: “VCR”. Each sound was unique and catchy.

The public was enthusiastic, despite the small number of people. Some bopped their heads to the beat in front of the stage, while others danced. Some also attempted to “moonwalk” and “pop”. It was no doubt that Knxwledge was focused on pleasing this small crowd. He kept his eyes on the computer, he was in his element and his goal was to convey his energy to the audience. The young DJ even added a touch of playful humor and stopped the music as a test, to see reactions. The response was very clear: everyone enjoyed his work and wanted him to keep on going.

Overall, his performance was quite a success. The only disadvantage came from the lack of people that night. Maybe, the hip-hop geek scene is not successfully known in the city or Thursday was a wrong date for this type of event. One thing is sure, he didn’t disappoint.

Personally, I thought that more music lovers would come and support him. I was expecting a mass of fans cheering and shouting. I am sure that the others had the same opinion. I heard a few people say: “Where’s everybody?”. Most of the audience left early and it’s a shame . Nonetheless, if you are a fan of a fusion of good sounds, you can check out his music on youtube, soundcloud, or his tumblr. Grab your headphones, kick back and let the music take you away. You will appreciate Knxwledge’s chill, funky creations and give it a thumbs-up.

Cet article a été rédigé par Sonia Mitouri du blog sosolisa
Bio de Sonia : I am a Believer, Dreamer, Daughter, Sister, Woman. Hip-hop lover, Jazz lover, Art lover, English Literature student. Passionate by the Sixties, African and Afro American history. I observe the world, and God gives me the tools to analyse it and share it with others . That’s what I’m doing here,sharing my passion for music and African culture.
Peace.
Suivez-la sur Twitter : @ACandidObserver
Likez-la sur Facebook : SosoLisa

Afro Inspiration : Ralph Leroy, designer de mode

Ralph Leroy est un designer de mode et créateur de bijoux d’origine haïtienne installé à Montréal.

Suite à sa première collection pour homme présenté lors de la Semaine de la mode de Montréal en 2009, Ralph Leroy a conquis à la fois le public et le milieu de la mode montréalaise. Nous l’avons rencontré à Montréal au Marché Bonsecours dans le cadre de la Braderie de la Mode édition 2012…

ralph leroy - afrokanlife

De mannequin à designer, parlez-nous de vos débuts dans l’industrie de la mode ?

« J’ai commencé dans l’industrie de la mode à l’âge de 11 ans en tant que vendeur dans la boutique de ma mère. À cette époque, il fallait absolument savoir faire du stylisme pour aider sa clientèle qui accordait beaucoup d’importance aux conseils qu’elle leur donnait pour la mise en valeur de leur silhouette. Suite à cela, j’ai commencé à faire du théâtre toute ma vie et à 17 ans j’avais ma propre compagnie de théâtre en Haïti. Prenant cela très à cœur, je dessinais les décors de scène et les costumes.

Arrivé aux États-Unis, j’ai travaillé comme mannequin et également comme styliste pour des photographes, des défilés, des directeurs artistique, etc. Cependant, un élément manquait à l’équation et je n’appréciais pas tellement ce que je portais; je voulais avoir une ligne, entrer dans une boutique et pouvoir acheter tout ce que j’aimerais dedans ! »

Installé à Montréal en 2005, vous lancez votre propre ligne de prêt-à-porter et de bijoux en 2006. Quels sont les étapes à suivre dans la création d’une ligne ? Avez-vous rencontrés des difficultés ?

« J’ai débuté avec ma ligne de bijoux en tant que créateur et je travaillais timidement dans le domaine du vêtement. Au départ, j’ai pris des cours privé, des cours en joaillerie, de gemmologie, en design de bijoux, etc. Mais pour le vêtement, c’est beaucoup plus dans le stylisme et j’ai été plus loin en allant chercher des thèmes qui reflètent mes aspirations et que je définis plusieurs mois à l’avance selon les saisons. Ayant le thème en tête, je commence à faire des recherches, développer mon produit puis je passe à la création. Ensuite, c’est l’étape de conception parmi les produits qui m’auront le plus séduit.

C’est comme cela que je m’épanoui, je suis vraiment passionné par la mode malgré les difficultés du métier car la vie n’est pas rose dans la mode, il y a des côtés cachés. Être noir et immigrant ce n’est pas facile de pouvoir s’imposer dans une société où l’on est minoritaire et dans laquelle on apprend à cohabiter. Pour moi, je ne le considère pas comme un obstacle et ma couleur de peau n’est pas ce qui fait la différence. Je m’exprime à travers mes créations et ce que j’ai a apporté au public. »

Ralph Leroy

Ralph Leroy

Dans le cadre du Black Expo Design 2012, nous avons eu l’occasion de voir quelques-uns de vos modèles. Quels sont vos points de vente à Montréal ?

« Mes collections sont disponibles à mon atelier dans lequel je reçois la clientèle. L’atelier est situé dans le plateau, sur l’avenue de Gaspé à Montréal. Le cadre de l’atelier me permet d’avoir un contact personnalisé avec les clients, d’échanger avec eux et apprendre à les connaître. C’est aussi une occasion d’avoir des commentaires sur ce qu’ils aiment et ce qu’ils aiment moins. »

Quels sont les prochaines destinations du label Ralph Leroy ?

« Dans le futur, j’aimerai bien me développé au niveau canadien et m’étendre au-delà des frontières mais pour cela il y a encore beaucoup d’ouvrage à accomplir ! »

Quel est votre couleur préférée ?

« Le rouge…la couleur prédominante dans ma vie ! Cela me vient de ma mère qui en portait régulièrement que ce soit un rouge à lèvres, une chaussure ou un vêtement ! Je trouve cette couleur sensuelle, affective et joyeuse à la fois. Quand on porte du rouge cela égaille, j’adore ! J’en mets toujours dans mes collections même si ce n’est qu’un fil rouge ! »

Un message pour les lecteurs d’Afrokanlife ?

« Continuez d’encourager le beau travail fait par Afrokanlife ! Également, soyez participatif en partageant l’information et les nouvelles publiées par Afrokanlife, faites le connaître autour de vous. Aussi continuer de supporter Ralph Leroy et merci d’être présent dans tout ce que l’on fait. À bientôt… »


Pour suivre l’actualité de Ralph Leroy rendez-vous sur le site officiel, les pages Facebook et Twitter.

Site : www.ralphleroy.com
Blog : www.ralphleroynews.com
Facebook: http://www.facebook.com/2ralphLeroy
Twitter: http://twitter.com/ralphleroy

 

Projecteur sur Nadine Docteur, Fashion Designer

nadinedocteur

Fashion Designer – Nadine Docteur

Nadine Docteur is a contemporary and feminine outwear clothing line developed by Nadine Docteur while living in Montreal, Canada.

Nadine Docteur

This line was created to expand cold weather clothing selections for the ever changing style of a woman’s wardrobe.

The 2012 fall collection is a dark and subtle palette that will stand out in any urban setting through the trendy outwear line that won’t defeat its purpose of keeping the body warm.

nadinedocteur

nadinedocteur

To know more about Nadine Docteur Clothing Line please visit www.nadinedocteur.com

For Press inquiries please contact : anna@annatourepr.com


Designer de mode – Nadine Docteur

Nadine Docteur est une ligne contemporaine et féminine de vêtements d’extérieur développée par la designer lorsqu’elle habitait à Montréal au Canada.

La ligne Nadine Docteur a été crée pour élargir le choix de vêtements chauds dans la garde-robe des femmes.

Une palette de tons foncés et subtiles domine la collection automne 2012 qui conviendra en toute circonstance à travers une ligne de vêtements d’extérieur tendance qui tiendra la promesse de vous maintenir au chaud.

nadinedocteur

nadinedocteur

nadinedocteur

Pour en savoir plus sur la ligne Nadine Docteur, visitez le www.nadinedocteur.com

Pour les demandes de presse contactez : anna@annatourepr.com

L’ActuArt: Le Salon des Expos Dynafrica 2012

La 1ère édition du Salon des expos Dynafrica aura lieu du vendredi 22 juin au dimanche 24 juin 2012 à la Rotonde place de la bataille de Stalingrad dans le 19e arrondissement de Paris.

Expos Dynafrica

Le Salon des expos Dynafrica souhaite créer un espace de rencontre entre les multiples acteurs culturels et les décideurs économique.

Dynafrica c’est tout abord un nouveau concept !

Placé sous les signes, du partage, de la solidarité, de l’échange et de la prise de conscience, cette expo se veut, entre autres, un lieu de rencontres entre des artistes et des spécialistes en matières de sponsoring et de mécénat pour aider à la promotion de ses nombreuses richesses.

Les secteurs représentés seront :

• Domaine de la création :
– L’art, la peinture, la sculpture, la photographie,…

• Domaine de l’artisanat :
– La vannerie, dinanderie, mode, bijouterie, maroquinerie…

• Domaine des activités touristiques :
– Les agences, l’hôtellerie, compagnies aériennes, offices du tourisme…

• Domaine de la gastronomie :
– Point de restauration de plats d’Afrique, bar à jus (gingembre, bissap, bouye…)
– Barbecue aux saveurs épicées,
– les saveurs du continent, recettes et produits des différents terroirs africains…

• Domaine de l’agriculture et de l’industrie :
– Le café, le cacao, le baobab, la vanille, le textile…

• Domaine de l’environnement :
– Présentation d’actions environnementales et agricoles en développement durable,
– Agriculture raisonnée, nouvelles ressources…

• Domaine de l’éducation et de la culture :
– éditions et auteurs africains, exposition de photos…
– L’édition d’ouvrages en rapport avec l’Afrique pour les enfants et adultes…

• Animations et ateliers :
– Atelier découverte du cacao avec dégustation pour les juniors, atelier découverte du baobab et de ses richesses, l’avenir dans les cauris…
– Les échassiers, joueurs de cora et happening mode
– Diffusion de films documentaires africains, Cinéma MK2

• Les associations du quartier :
– Découverte de différentes actions menées par les associations du quartier de la Villette.

• Les entrepreneurs, sponsors, partenaires :
– Entreprises de téléphonie, Etablissements bancaires, Entreprises africaines
ou internationales implantées en Afrique


Pour plus d’informations, visitez le site officiel du Salon des Expos Dynafrica au www.salon.dynafrica.com
Information générale : Blandine LEGUICHAOUA 06 12 31 24 40 / 01 47 00 02 05
Partenariat : Leslie MATETA 06 29 13 84 83

Comment porter la tendance rock ‘n’ roll ?

Comment porter la tendance rock (un peu) ?

Car le temps est venu de faire ressortir l’esprit rock qui sommeille en nous, qu’on féminise avec des tons pastels (et oui, toujours on n’y échappe pas!) et des fleurs!

How to dress in rocker (kinda) ?

Time has come to bring out the rock spirit that lies within us, that with feminine pastels (and yes, we still can not escape it!) And flowers!

Comment porter la tendance rock

Les marques présentées / Brand listing  : 

Vernis : Esse
Rouge à lèvres  : MAC
Sac : Alexander McQueen
T-Shirt : Topshop
Short : Levi’s
Boots : Doc Martens
Parfum : Dior
Foulard : H&M
Ceinture : Zadig&Volaire
Lunettes : Asos

Nail Polish : Esse
Lipstick: MAC
Bag: Alexander McQueen
T-Shirt: Topshop
Short: Levi’s
Boots: Doc Martens
Perfume: Dior
Scarf: H & M
Belt: Zadig & Volaire
Glasses: Asos

Alors ? Allez vous porter la tendance Rock ? Dites moi ce que vous en pensez dans la section commentaire ou bien sur mon Twitter !

 

Afro Inspiration : Carole Diop, directrice de publication de Afrikadaa

Depuis 2010, l’équipe de la directrice de publication Carole Diop nous partage le meilleur du continent et de sa diaspora grâce à AFRIKADAA.

AFRIKADAA fait la promotion d’une Afrique Moderne, Urbaine et Visionnaire, en présentant les initiatives en matière d’Art, d’Architecture et de Design. Après vous avoir présenté le premier magazine intitulé ‘Birth’ nous sommes allés à la rencontre de Carole.

Salut, est-ce que tu vas bien?

Oui, je vais très bien merci (rires) !

Félicitations pour votre magazine et le site en général, nous trouvons que c’est une super belle initiative. On va tenter d’en savoir plus sur toi ! Alors, comment te décrirais-tu dans la vie de tous les jours ? Qu’est-ce qui t’a poussée à faire tout ça ?

Merci, c’est toujours compliqué de se décrire. Je suis architecte et c’est dans mon parcours d’étudiante que je me suis rendu compte qu’en France le terme « art africain» est souvent associé aux termes ethnographique, primitif, artisanal ou encore traditionnel… Peu de place est faite pour la création afro contemporaine. C’est pareil pour l’architecture et pour le design. Et je me suis dit qu’il serait pertinent qu’une publication ou un média mette en valeur les « productions noires contemporaines » – soit les productions issues d’Afrique et des diasporas.

Ce n’est pas difficile de faire la distinction entre le contemporain et le traditionnel ?

Non pas du tout, l’art traditionnel ou ethnographique, à mon sens, ce sont des objets artisanaux, des outils, ou des objets usuels représentatifs de la culture des peuples qui les ont fabriqués. La création contemporaine est faite par des artistes qui nous sont contemporains et qui, bien qu’influencés par leur culture, font de l’art contemporain.


Photos du Magazine Afrikadaa “Birth”

Tu mentionnes les origines. Peux t’on dire qu’Afrikadaa est communautariste ?

Nous voulons mettre en avant des artistes africains et de la diaspora au sens large du terme. Un photographe comme Phillipe Sibelly, qui a une expo itinérante “The other Africa”, n’est ni africain, ni noir, mais son travail exceptionnel a fait l’objet d’un focus sur notre site. Pour moi des gens comme celui-là font partie de la diaspora. Afrikadaa n’est donc pas complètement communautaire, on reste ouvert ! Il n’empêche que j’estime qu’il n’y a pas assez de place pour les artistes noirs en France. On espère à l’avenir ne plus avoir recours à du communautarisme et qu’un artiste qu’il soit africain, asiatique ou autre soit reconnu, car il a du talent. Pour éliminer les clichés et arriver à cela, il faut leur donner une place quitte à être qualifié de communautaire.

La demande pour un média d’arts Afro est-elle présente?

Pour en avoir discuté avec les artistes que l’on a rencontrés, ils sont unanimes pour dire qu’un média comme le notre manquait ! La Revue noire n’est même plus publiée aujourd’hui. Il n’y’a donc rien dans le monde francophone. Les publications anglophones sont moins rares, mais peu accessibles aux francophones : barrière de la langue oblige. Je citerai une superbe revue sud-africaine Chimurenga, mais ils ont vision plus anglophone que panafricaine. Certes, ils parlent d’artistes ghanéens, nigérians… Avec Afrikadaa nous avons souhaité une revue panafricaine pour que tout le monde s’y retrouve. D’ailleurs c’est pour cela qu’elle est bilingue.


Photos du Magazine Afrikadaa “Birth”

À propos de la revue, la mise en page est très sobre, on s’y sent bien. On a remarqué qu’il y avait aucune publicité ?

Nous venons de démarrer donc nous n’avons pas d’annonceurs. Nous sommes devenu une association récemment. Tout ce qui s’est fait dans le passé c’est essentiellement la volonté de quelques personnes Pascale Obolo (rédactrice en chef), Shari Hammond (rédactrice en chef adjointe), Prisca Monnier pour le graphisme en collaboration avec Jay one Ramier et bien sur tous nos contributeurs que je tiens à remercier ici. Nous n’avions aucuns moyens, nous l’avons fait nous-mêmes. Nous souhaitons maintenant élargir la fonction d’Afrikadaa. En plus de la revue, l’association va servir à assurer la promotion des artistes non occidentaux par le biais de l’organisation d’événements, de conférences, de colloques, etc.

Quel a été le déclic pour la création?

Il faut savoir que le blog a été créé en décembre 2010 et que je l’ai tenu toute seule jusqu’à octobre dernier. L’idée m’est venue suite à un stage à Londres chez David Adjaye, j’ai eu l’occasion d’aller voir l’exposition “Urban Africa” et j’ai suivi la préparation de l’ouvrage “Adjaye Africa Architecture”. Nous étions loin de ce que l’on peut voir dans les médias, l’Afrique exotique, grande étendue de terres sauvages ou encore l’Afrique misérabiliste avec les guerres et les famines. Il ne s’agit pas de nier ces réalités, car ce sont des aspects de l’Afrique – pas uniquement de l’Afrique d’ailleurs des guerres et de la misère, il y en a partout ! – mais il n’y a pas que cela. Il existe des médias pour montrer ces aspects-là donc j’ai choisi de montrer autre chose. En juin 2011, j’ai rencontré Pascale et comme nous partagions des objectifs communs nous avons voulu collaborer pour créer la revue. (rires)


Shari Hammond


Pascale Obolo

Un magazine papier dans un monde qui est de plus en plus numérique. Une bonne idée?

Bien entendu ! Nous attendons de voir comment les publications numériques seront reçues. Nous envisageons deux publications par an. Des revues conséquentes qui reprendraient une partie des articles numériques et bien plus. Ce seront des numéros très spéciaux les numéros papiers. Tous nos articles ont des thématiques. Par exemple, le premier s’appelle “Birth” et tous nos articles ont un lien avec le mot naissance. Le deuxième numéro sera “Black Renaissance” nous tenterons de’apporter une définition à ce terme et nous nous intéresserons au mouvement auquel il est associé. Parle -t’on de “Black Renaissance” ou de “Post-Black art” ?

Vous pensez aussi à faire des interviews vidéos ?

L’idée ce serait plus d’avoir des podcasts qu’ils soient audio ou vidéo pour augmenter l’interactivité du site. L’on sait qu’une interview papier et audio ne produisent pas le même ressenti. Cela permet d’élargir l’audience dans un futur proche.

En parlant de futur, comment soutenir votre initiative?

Pour l’instant le magazine est gratuit. Le but est de faire découvrir aux internautes tous les artistes dont on a parlé dans la revue, d’informer d’éduquer. Mais vous pouvez nous soutenir en faisant des dons à l’association pour soutenir nos projets et nous aider a réaliser les publications papier, des informations seront bientôt disponibles sur le site.

Afrikadaa Carole Diop
Photos du Magazine Afrikadaa “Birth”

Maintenant, 3 questions pour mieux te connaître :

1- Quel est ton plat favori ?
Je suis une vraie gourmande qui mange de tout je n’ai pas de plat favori. J’aime autant les sushis que le thiebou djeun ou la cuisine du Bénin (pays d’origine de ma mère).

2- Y’a t’il des pays en Afrique que tu n’as pas visité et que tu aimerais allé voir ?
L’Érythrée et le Kenya, Madagascar, Zanzibar, j’aimerais découvrir l’Est du continent que je ne connais pas du tout.

3- Cite-nous les 3 objets dont tu ne pourrais pas te passer ?
Mon ordinateur (rires), mon téléphone et un crayon pour dessiner.

Au nom de toute l’équipe, je te remercie pour cette entrevue ! Et félicitations pour ce que vous faites.

Tout le plaisir est pour moi, je trouve votre site très riche, on y apprend beaucoup ! D’ailleurs on recherche des collaborateurs à l’étranger alors si vous êtes intéressé, contactez-nous.

Carole Diop

Pour plus d’informations :
Le site : http://www.afrikadaa.com/
Sur Facebook : http://facebook.com/Afrikadaapage
Sur Twitter : http://twitter.com/AFRIKADAA/

Photo de Carole Diop (en couverture et dans l’article) par Mario Epanya

La Presse ethnique en France : communautariste ou identitaire ?

C'est quoi la presse ethnique en France ?

7 milliards de voisins consacre une émissions à la presse ethnique en France.

La presse ethnique, ce sont aussi des magazines de niches féminins qui encensent les beautés noires, maghrébines ou métissées. Des titres comme Gazelle, Brune, Miss Ebène ou Amina rêvent du succès de leurs grandes sœurs américaines comme Ebony et Essence qui s’offrent maintenant de la publicité à la télévision. L’idéal républicain français n’aime pas beaucoup ces titres parfois qualifiés de presse communautariste. Qu’en est-il vraiment ?

C'est quoi la presse ethnique en France ?

Une émission de Emmanuelle Bastide abordant le thème de la presse dite ethnique avec

– Marc Cheb Sun, rédacteur en chef de Respect Mag

– Karima Peyronie, journaliste à Gazelle Magazine

– Renée Mendy, rédactrice en chef adjointe de Amina.

À écouter ici :

Emission RFI.mp3

Emission RFI partie 2.mp3

Sortir à Paris : Où manger la meilleure baguette de Paris ?

Sortir à Paris : Bientôt nous saurons où manger la meilleure baguette de Paris ! 

Le 2 mai prochain, la Ville organise le Grand Prix de la meilleure baguette artisanale de Paris. Internautes, vous avez une chance de pouvoir faire partie du jury parmi de nombreuses personnalités de la boulangerie, de la presse et de la gastronomie !

Réuni autour de Lyne Cohen-Solal (adjointe au Maire en charge du commerce et de l’artisanat) ce jury, et les six internautes désignés, jugera les baguettes des candidats sur cinq critères précis : la cuisson, le goût, la mie, l’odeur et l’aspect !

Le palmarès des 10 meilleurs artisans boulangers de la compétition sera ensuite publié par ordre de classement. Le lauréat remportera un prix de 4000 euros et gagnera avant tout une certaine notoriété !

Vous avez jusqu’au mercredi 25 avril midi pour participer, vérifiez bien votre disponibilité ce jour-là : MERCREDI 2 MAI 2012 APRES-MIDI (merci de ne pas vous engager si vous n’êtes pas sûr d’être libre à cette date par respect pour les autres membres et pour les candidats) et remplissez le formulaire suivant : ici

Les 6 gagnants seront avertis par mail après tirage au sort.
(ATTENTION LA PARTICIPATION EST LIMITEE AUX PARISIENS ET RESIDENTS D’Ile-de-France).

L’actuArt – Festival Musiques du Monde à Montréal 2012

Le FESTIVAL MMM, c’est le grand rendez-vous des Musiques du Monde à Montréal.

Depuis 22 ans, cet événement majeur de la scène artistique montréalaise met l’accent sur la création et le dialogue entre les cultures et les styles, embrassant du même coup les traditions, le métissage et l’hybridité musicale.

Pour cette édition 2012, plus de soixante-dix artistes locaux, nationaux et internationaux sont attendus, dans une programmation audacieuse, imaginée comme un voyage au cœur des métissages entre les Musiques du Monde et le Jazz.

Un hommage à Montréal, LA ville du Jazz et des Musiques du Monde au Canada, dont le foisonnement contribue constamment à ouvrir de nouveaux horizons pour la musique !

Des activités tous les jours, des Grands Concerts inédits, une création en résidence, des groupes Étoiles de demain, des 6@8 Jazz du Monde, et beaucoup de plaisir pour nos oreilles !

Pour plus d’informations sur Musiques du Monde à Montréal visiter le site officiel du festival au www.festivalmmm.ca

Musiques du Monde à Montréal

What Black Men Think By Janks Morton

Documentary Channel is proud to announce the US television premiere of director Janks Morton’s award-winning documentary film What Black Men Think on Tuesday, May 29 (8p ET/PT), part of Black Documentary Cinema.

The film will also be made simultaneously available for online streaming at documentarychannel.com. A searing examination of the role that myths, stereotypes and misrepresentations have played in the lives of modern black men, What Black Men Think is an eye-opening look at the race issues that are still very prevalent in the United States today.

What Black Men Think explores how negative imagery in the media, the failed policy of the Great Society, and a modern black leadership that has abandoned many of its historically unifying tenets have all led to a new form of mental slavery in the black community. The film features commentary and insights from key black leaders, media personalities, activists and educators such as Dr. Steve Perry, actor Joseph C. Phillips, Former Republican National Committee Chair Michael Steele, author Darryl James and more.

In a time when questions of race and racially motivated violence still populate the headlines, What Black Men Think explores the issues from the inside, offering a unique glimpse into the minds of America’s black men to reveal a powerful, enlightening, empathetic portrait of African Americans, and suggests we all reconsider the many misconceptions still so prevalent today.

AfrokanLife BlogRoll : Le petit nègre

Aujourd’hui, découvrez Le petit nègre : site de reflexions vaines et totalement inutiles… quoique.

Avec un titre aussi racoleur, je sens que je ne vais pas me faire que des amis :). Mais ce n’est pas grave contre la majorité de l’opinion générale, je vais essayer de défendre ma logique et mon point de vue et j’espère que certains parmi vous auront l’honnêteté de sinon, pas en partager la conclusion, mais au moins le constat. Et avec un peu d’en train je suis sur que vous arriverez à la même conclusion : l’Afrique n’a pas besoin d’internet.

Lire la suite : POURQUOI L’AFRIQUE N’A PAS BESOIN D’INTERNET

Ceci dit, voila qu’une petite annonce qui n’a pas fait beaucoup de bruits me sort momentanément de ma torpeur plus que printanière. le bruit court que dis-je il m’est rapportévia des sources fiables [1] que super Nico devenu patron du monde pour 1 an vient d’exceptionnellement inviter 3 chefs d’États africains à venir participer au G8. Comme cet initiative qui nous est présentée comme originale ne l’ai pas [2], je me suis entretenu discrètement avec un politologue blédard rester trop longtemps sur le banc d’une université occidentale faute de vision ou de perspective plus lointaine pour sa carrière, qui voulant garder l’anonymat, m’a tout de même indiqué ceci: « Ça c’est la preuve que l’Afrique rentre dans l’Histoire et est un pied de nez au discours de Nicolas Sarkozy au Sénégal y’a pas si longtemps que cela ».

Lire la suite : G8 + 3 != G11 | Le petit nègre

A plusieurs reprises nous avons chez lepetitnegre.com mis l’accent sur les subtilités du langage français tel qu’employé par les blédards. Certaines expressions idiomatiques se trouvaient détournées de leur sens premier, ou devrais-je dire, de leur sens français. Pourtant quand on y réfléchit, le sens que les blédards donnent aux choses est tout aussi pertinent. J’en veux pour exemple l’expression du jour « avoir le bras long » que les français expliquent par « avoir de l’influence« . Pour les blédards c’est encore plus concret: cela signifie pouvoir atteindre physiquement n’importe qui quel que soit l’endroit où il se trouve.

Lire la suite : Le bras long | Le petit nègre

http://www.lepetitnegre.com/

AfrokanLife BlogRoll vous présente les meilleurs. En effet, nous quand on aime, on partage !

 

Deuxième edition du Festival Hautes Tensions

Le parc de la Villette accueille la deuxième édition du festival Hautes Tensions consacré aux formes artistiques issues du cirque et de la danse hip hop.

Lieu d’intersection entre deux disciplines artistiques à l’histoire encore récente, le festival «Hautes Tensions» présente les chorégraphes et circassiens qui écrivent les nouvelles pages du cirque et de la danse hip hop et apportent un vent frais de renouveau.

Durant deux semaines, une douzaine de compagnies présenteront leurs dernières créations, pour certaines façonnées en résidence «dans les murs» de la Villette: Ivan Mosjoukine, Cie Non Nova, Phia Ménard, Un Loup pour l’homme, Les Choses de Rien, Boris Gibé, Camille Boitel, khta Cie, Wanted Posse, Cie par Terre, Anne Nguyen, Rêvolution, Anthony Egéa, 6ème dimension, Next Zone (Danemark), Serial Stepperz, Collectif CdansC.

Les spectacles sont présentés dans tous les espaces du parc, de la grande halle à l’espace chapiteaux en passant par le Wip, le Paris-Villette et le plein air, autant de lieux pour autant de découvertes artistiques marquées également par des rencontres professionnelles internationales et des temps de réflexion pour continuer à mettre en lumière l’étonnante vitalité de ces deux disciplines.

Chacune des soirées-parcours est l’occasion de découvrir et de confronter le regard de ces artistes qui aiment à dynamiter les codes et les langages pour faire du festival un laboratoire artistique, ouvert à tous.

Accès
Grande halle, espace chapiteaux, Wip, Paris-Villette, plein air
Métro Porte de Pantin et Porte de la Villette

Tarifs
16€ – TR 12€ – Villette jeunes (- de 26 ans) et Carte Villette 10€
12€ par spectacle pour l’achat en une fois de 2 spectacles différents (ou plus)
Renseignements/réservations: 01 40 03 75 75
www.villette.com

Deuxième edition du Festival Hautes Tensions

Tupac est vivant ! (enfin presque)

Tupac est vivant (enfin presque) à Coachella en Californie !

Jolie prouesse technique de Snoop qui se fait accompagner par l’hologramme de Tupac Shaqur ! Où ca ? À Coachella en Californie.

Le duo interprète « Hail Mary » et « 2 of Amerikaz Most Wanted » pour le plus grand bonheur des fans qui ne s’attendaient certainement pas à une telle surprise.

On se souvient que le procédé avait déjà été employé pour diffuser un concert de Mariah Carey dans 5 villes européennes ! Ce sera quoi la suite ?

Tupac est vivant (enfin presque) à Coachella en Californie !


Pretty Technical prowess by Snoop who was accompanied by the hologram Tupac Shaqur ! Where at ?  At Coachella in California.

The duo performed “Hail Mary” and “2 of Amerikaz Most Wanted” to the delight of fans who certainly did not expect such guest.

This hologram process had been used to broadcast a concert of Mariah Carey in 5 European cities! What’s next?

 

Interview video Sexion d’Assaut x HIPHOPESKUAL

Interview video Sexion d'Assaut x HIPHOPESKUAL

Interview video Sexion d’Assaut x HIPHOPESKUAL

Interview video Sexion d'Assaut x HIPHOPESKUAL

HIPHOPESKUAL, le site des puristes du rap français, est allé à la rencontre de la Sexion d’Assaut ! Pour ceux qui connaissent pas la Sexion est un groupe de rap français, formé en 2002, composé de huit rappeurs venant pour la plupart du nord et du centre de Paris : Maître Gims, Adams Diallo, Maska, Doomams, JR O Chrome, Black Mesrimes, Lefa et L.I.O. Pétrodollars.

La sexion d’assaut nous explique comment le groupe prépare ses concerts et annonce en avant premiere le concert géant à Bercy.

Video de Sexion d’Assaut

La perle du Qatar : Sheikha Mozah Bint Nasser Al Misnad

Qatar’s beauty Sheikha Mozah Bint Nasser Al Misnad in photos.

Wiki Bio

Fille de l’opposant réformiste Nasser al-Missned, Mozah aurait épousé l’émir Hamad dans le cadre d’un compromis qui scellerait la réconciliation de son père avec le souverain du Qatar1. Après son mariage, la Sheikha continue ses études et obtient un diplôme de sociologie en 1986.

Elle a eu plusieurs enfants avec l’émir Hamad dont le cheikh Tamim bin Hamad pour lequel il a modifié en 2003 son ordre de succession en le désignant comme son héritier aux dépens du troisième de ses 24 enfants, le cheikh Jassim bin Hamad.

Elle a joué un rôle primordial dans la campagne d’organisation de la Coupe du monde de football 2022.

Sheikha Mozah Bint Nasser Al Misnad

De l’émergence à la renaissance africaine : le rôle de la jeunesse camerounaise par Hiram Samuel IYODI

jeunesse camerounaise

DE L’EMERGENCE ET DE LA RENAISSANCE AFRICAINE : Le rôle de la jeunesse camerounaise.

jeunesse camerounaise

Dans un article récemment paru dans vos colonnes, nous avions procédé à une lecture du rôle de la jeunesse dans les différents processus de construction de notre Nation, à savoir la résistance à la colonisation, la lutte pour l’indépendance et la lutte pour l’avènement de la démocratie. Nous avions alors pu démontrer que ces différentes étapes avaient été principalement menées par des camerounais âgés de 20 à 40 ans, qui avaient su faire passer les intérêts du plus grand nombre avant les leurs. Une partie de ces jeunes était constituée de véritables intellectuels formées par les meilleurs universités et écoles des puissances coloniales tandis que l’autre rassemblait des descendants de chefs traditionnels initiés aux connaissances les plus profondes qu’ont nos sociétés traditionnelles de l’Univers, de l’organisation du monde, de la vie et du devenir.

Une autre lecture de l’histoire, cette fois ci conduite à l’échelle continentale nous apprend que le Cameroun a été l’un des rares pays d’Afrique noire à avoir véritablement résisté à la colonisation. Notre pays sera également l’un des premiers à lutter pour son indépendance alors que la majorité des pays d’Afrique francophone devront leur indépendance à la « bienfaisante volonté» de la France. Le nombre de camerounais assassinés par la France, puis le régime Ahidjo dans les forêts de l’Ouest, du Littoral et du Sud entre 1955 et 1970 en témoigne (on parle de près d’un million de perte en vies humaines, alors que la population camerounaise de l’époque était d’à peine 6 millions d’habitants). L’Afrique en miniature a donc toujours joué un rôle primordial durant les différentes phases d’évolution du continent. Ce ne serait pas utopique de penser que la jeunesse camerounaise d’aujourd’hui a le devoir d’inspirer celle de l’ensemble du continent.

En cette période de profondes mutations pour l’Humanité, en cette période de crise socio-économique mondiale, le salut, l’éveil et l’émergence de la terre des lions indomptables et de l’Afrique toute entière ne peuvent être garantis que par un sursaut patriotique de la génération des 20-40ans.

La majorité des pays d’Afrique francophone se veulent émergents en 2035, et je suis de ceux qui pensent que la véritable renaissance africaine se fera avec nos cultures et nos traditions. Il est d’ailleurs à noter que si le développement émane de la démocratie, cette dernière est façonnée par chaque peuple selon son héritage historico-culturel. Barack Obama rappelle à cet effet dans son discours à Accra en Juillet 2009 que chaque Nation façonne la démocratie à sa manière, conformément à ses traditions et à son histoire.

Notre longue marche vers la prospérité se définit donc d’après moi par les trois étapes socles suivantes

1) La réhabilitation réelle et effective des pères fondateurs : En leur accordant plus de place dans nos livres d’histoire, dans l’éducation et l’instruction des masses et dans le paysage publique, ils serviraient d’exemple d’amour et de dévouement à la patrie. Les jeunes pourraient ainsi s’inspirer de leurs parcours et de leurs engagements pour se mettre au service de la Patrie, c’est-à-dire au service des intérêts du plus grand nombre. En cela, les années 2013 et 2014 devraient être des moments forts de reconnexion avec les deux générations des Pères Fondateurs, et considérées comme le début de cette réhabilitation effective. En effet, nous aurons à commémorer le centenaire de la naissance de Ruben Um Nyobe en 2013 et le centenaire de l’assassinat de Duala Manga Bell, Ngosso Din, Madola et d’autres en 2014.

2) La Quête et la reconstitution de notre histoire et la réhabilitation des traditions de nos peuples : Si la Rivière de crevettes (Wouri qui donnera son nom au Cameroun) fût « découverte » par des explorateurs portugais en 1472, si le tracé du territoire que nous occupons actuellement fut décidé à Berlin en 1885 en notre absence, les groupes qui peuplent le Cameroun y étaient installés il y a déjà plusieurs siècles. Plusieurs légendes attestent de l’occupation de ce territoire par les peuples Bantous autour du 9ème siècle après J.C., après un séjour de plus de 3000ans dans la haute Egypte antique et le soudan. La plupart de nos peuples ont des traditions qui vont bien au-delà du folklore et des superstitions qui nous ont souvent été présentées. Certaines d’entre elles ont su préserver la conception de l’univers, de la vie, de l’être et du devenir qu’avaient leurs ancêtres. Durant les 12000ans d’existence reconnus de nos peuples, nous avons autant apporté à la science et à l’évolution du monde que l’ensemble des autres civilisations. Est-il besoin de rappeler que KEMETA (Terre de KEM, un fils de Noé dont nous serions descendants de mémoire biblique) fut autrefois le berceau de l’astronomie, de l’agriculture, des mathématiques, des sciences physiques ou encore de religions avancées ? Le temps est enfin venu de reconstituer cette histoire, afin que les jeunes africains aspirent de nouveau à la grandeur spirituelle et matérielle de leurs ancêtres.

3) Un plus grand intéressement et un engagement patriotique dans la gestion des affaires publiques: Parce que l’Homme vit en société, ses actions quotidiennes ont un impact direct ou indirect sur l’évolution des affaires de la cité. Il doit de ce fait intégrer ses devoirs et ses droits vis-à-vis de de la famille, du clan, de la tribu et de l’ETAT dès la phase de l’adolescence. Il doit également très tôt prendre connaissance du fonctionnement des sociétés environnantes afin de pouvoir défendre sa patrie dans le contexte actuel de mondialisation et de globalisation. L’Afrique, constituée à plus de 50% des moins de 30 ans, a plus que jamais besoin que ses enfants s’intéressent à son devenir en élaborant des stratégies et en posant des actes concrets dans le sens de l’amélioration des affaires de la cité  et de la défense des intérêts nationaux, régionaux et continentaux; En d’autres termes, l’histoire réclame de nous que nous devenions tous des Êtres Politiques et que nous nous servions de nos connaissances sur l’histoire et les traditions des peuples du Cameroun (et de l’Afrique) et des civilisations qui peuplent la Terre afin de formuler un nouveau modèle socio-économique et politique qui soit propice à notre développement réel et durable.

Comme il a été souligné à mainte reprises dans mon livre « Mes rêves de Jeune…Le Cameroun des 50 prochaines années », j’espère que notre génération saura saisir les enjeux majeurs de notre siècle et que chacun de nous se questionnera plus intensément sur l’apport qui peut être le sien ! Quel Cameroun souhaitons-nous léguer à nos progénitures ? Quels moyens humains, intellectuels et matériels sommes-nous prêts à y investir dès à présent?

La construction d’un Cameroun économiquement prospère, fière de son histoire et de sa diversité culturelle passe aussi et surtout par une plus grande solidarité de la part de sa jeunesse. Le résultat souhaité ne dépend que de notre détermination à réaliser nos rêves, de notre volonté à travailler ensemble et de notre AMOUR pour la Mère Patrie.

Je reste persuadé que nous sommes capables de construire cette Afrique libre, digne et prospère pour laquelle de nombreux patriotes ont versé leur sueur, leurs larmes et leur sang.

Les nombreuses crises traversées ces dernières décennies de par le monde nous démontrent l’urgence de la naissance d’une Humanité nouvelle et comme par le passé, les bases de construction du nouveau monde reposent dans les traditions et les valeurs africaines.

Aimons-nous véritablement tels que nous sommes et réécrivons l’histoire. Le passé et le présent de KEMETA l’affirment, nous ne sommes pas trop jeunes pour BÂTIR !


Cet article a été rédigé par Hiram Samuel IYODI

Bio de Hiram : Ingénieur camerounais de 24ans, auteur de « Mes Rêves de Jeune…Le Cameroun des 50 prochaines années » paru aux Editions Veritas en 2011

Présentation de la Braderie de Mode Québécoise

Les Essentiels de Botanikap – La Braderie de Mode Québécoise

« Ne manquez pas l’événement shopping des fashionistas ! »

La Braderie de Mode Québécoise
La Braderie de Mode Québécoise

La Grande Braderie de Mode Québécoise est le lieu pour faire des bonnes affaires sur des articles de designers québécois pour femmes, hommes et enfants. Avec des rabais autour de 50% à 80% sur une vaste sélection d’articles de toutes saisons, la Braderie vous invite à encourager le talent québécois. Au cours de cet événement, vous rencontrerez aussi des designers émergents qui seront présents pour vous faire découvrir leur création.

                                                           Photographe: Vincent Chine

Où ? Marché BONSECOURS, Vieux-Port

390, rue Saint-Paul Est

Montréal

Métro : Champ-de-Mars

Quand ? Du 19 au 22 Avril 2012

10H-21H     Jeudi-Vendredi

10H-17H     Samedi-Dimanche

Prix ? Entrée Libre

Infos : http://www.braderiedemodequebecoise.com/

Joyce Banda, première femme présidente en Afrique australe

joyce banda
joyce banda

La vice-présidente du Malawi, Joyce Banda a été assermentée à titre de président après la mort de Bingu wa Mutharika. C’est la femme présidente en Afrique australe.

Joyce Banda, 1ère femme présidente en Afrique australe
Joyce Banda

Mme Banda, vice-présidente depuis 2009, a été chaudement acclamé et applaudi, avant, pendant et après la cérémonie. Fait insolite sur Joyce Banda? Son père était un musicien bien connu et sa sœur a été embauché pour travailler à l’école de la pop star Madonna !

M. Mutharika, 78 ans, a fait un arrêt cardiaque le jeudi 5 avril, même si sa mort n’a pas été confirmée avant samedi. Le retard dans l’annonce de sa mort avait d’ailleurs suscité des craintes d’une lutte pour le pouvoir.

Durant le passage de témoin, Mme Banda s’est engagé à «défendre et à préserver la constitution» ainsi que rendre justice à l’ensemble des malawites.

Elle a ensuite demandé au Parlement de respecter deux minutes de silence en hommage à M. Mutharika.

The Afro-German project of Asoka Esuruoso and Philipp Khabo Köpsell

The Afro-German project of Asoka Esuruoso and Philipp Khabo Köpsell

Arriving in the future, Stories of Home and Exile will be an interdisciplinary approach to positioning. As a collection of poetry, short stories and academic essays on identity written by Black Writers who regard Germany as their home, and those who regard it as permanent or temporary exile, it will attempt to add a new layer to the debate and construction of Black Identity within the German context.

“There is an oversimplification of the Negro. He is either pictured by conservatives as happy, picking his banjo, or by the so-called liberals as low, miserable, and crying. The Negro’s life is neither of these. Rather, it is in-between and above and below these pictures.”
– Zora Neale Hurston 1944

What she speaks of is identity in its flattest form. The identity that people once saw when they looked at a black face, flat, blank, static, like a snap shot frozen in time. There was no breath behind the lips, no thoughts behind the mind. We were caricatures of ourselves, like a child’s drawing. It is a false image. Diversity and texture have been and continue to be at the core of Black identity. To be human is by definition to be complex. Yet the Oversimplified image persists, like a ghost that you just can’t shake, or a photo you can’t wipe free.

To escape simplification, new layers needed to be applied. From the African American Slave narratives quest for human dignity, to Du Bois’ The Souls of Black Folk, Zora Neale Hurston’s Their Eye’s Were Watching God, Franz Fanon’s Black Skin White Masks, Achebe’s Things Fall Apart, May Ayim’s Showing Our Colors and Blues in Black and White, and countless, countless more every literary generation has added a new layer to the image of Black identity and experience.

Writing, through their fingers, became a way to reclaim existence and define selfhood. Writing was much more than expression, more than the spiritual liberation of the burden of knowing. It was the creation of new realities and new unlimited spaces. It was the breaking of old frames to give space for a bigger picture. The existence of a thought became a fact in black and white. It became a solid foundation for new perspectives.
However while anthologies of African American literature have been published since 1845, and African writers such as Chinua Achebe, Ben Okri, Ama Ata Aidoo and Chimamanda Ngozi Adichie (among others) have gained acclaim on the world stage, the writing and experiences of Black individuals within Germany has, even to this day, been largely ignored. Literary studies on Black Identity within the German context are still very few and far between, and the layers this Black German identity have added to the image of broader Black identity has often been overlooked.

“…und wenn Du dazu noch schwarz bist” (Edition Con) and “Showing Our Colors: Afro-German Women Speak Out” (Orlanda) in 1984 and 1986 were really the first testimonies on the lives of the African Diaspora in Germany to gain notice within mainstream German society. For Black individuals living in Germany – for those living in isolation – these publications became undeniable proof of the validity of their personal experiences. These texts offered a foundation for numerous other publications and further literary expression. They gave a deeper background and a clearer focus that allowed further perspectives.

For Afro-German writers in the 1980s it was imperative to be regarded as part of German society, while for Black writers from other countries (either as travelers, immigrants, or refugees) the focus was on networking and contributing their own voices.

Yet in the early 1990’s the acceptance of Black individuals within German society suffered from a post-unification hang-over. It took a turn for worse with the firebombing of refugee homes, and the reoccurring presence of neo-fascist mobs. A sudden mainstream acceptance of exclusivist rhetoric and a new idea of the white German “self” vs. “the other” left undeniable traces across the German landscape and within the writing of Black authors.

“[E]s ist nicht wahr/ daß es nicht wahr ist/so war es/ erst zuerst dann wieder.” So reads the beginning of May Ayim’s poem Deutschland im Herbst, drawing disturbing parallels between the fascist Kristallnacht of November 9th 1938 and the murder of Angolan immigrant Amadeu Antonio Kiowa in 1990.

Parallel to the desire for societal acceptance a different question arose in the aftermath of this violence and rejection. Being a member of the African Diaspora, how does one definehome? For many people with African roots the concept of home and belonging can appear fragile. In the late 1990s, many Black authors negotiated this concept by depicting Africa as exile, utopia, or potentially a new/old place of belonging.

“I’m not at home/ still not at home/ not my country/ just my origin/ one of my origins” writes Olumide Popoola in her poem Nigeria – partly resigning, partly equivocating the concept of home.

Then in the late 1990’s TV celebrities like Arabella Kiesbauer, Mo Asumang and Mola Adebisi slowly made it possible for Black individuals to be regarded as part of German society by the white majority. Yet how fragile the concept of Black Germaness remains became obvious in the aftermath of the 9/11 attacks. The term Migrationshintergrund (migration background) gained new popularity and is still being used as footnote for the description of all Germans deviating from the 1930s image of the “Ideal German.”
Now the writing of the new millennium shows a new paradigm shift: The desire to be part of something much bigger. Black writers are again embracing the term “diaspora.” Accompanied by the academic discourse of Paul Gilroy’s Black Atlantic new alliances are being forged that stretch across the continents. Poetry is brimming over with Pan-African references from Ancient Egypt to the transatlantic slave trade all the way to 1960s Black power rhetoric.

“Dreihundert Jahre alte Seelen/ über den Ozean geweht”, writes Angela Alagiyawanna-Kadalie. While Chantal Sandjon lyrically dreams of “revolution in red black & green,” (the colors of Garvey’s Pan- African flag).

Like all those that have come before, this new shift will inevitably add its own layers, colors, and strokes to the ever-changing image of Black Identity. This process is unending, and yet is essential and just as important now as it has ever been.
“The problem of the 20th century is the problem of the color line…” So begins The Souls Of Black Folk Du Bois’ groundbreaking treatise on black psychology written over a century ago. Yet in this post 9/11 Globalize World fraught with economic, cultural, religious, and racial tensions his words ring just as true a hundred years later as they ever did. Du Bois was attempting to pull back a veil so that readers might gain a peak into the depths and meaning of the black soul, for he believed the health of any democratic nation is dependent upon the health of its minorities. They are like canaries in the coal mine of political freedom and equality.

Now through this collection of thoughts, stories, poems and essays by current Black writers in Germany Arriving in the future, Stories of Home and Exile will attempt once again to pull back a veil and give the world a another peak into the depth and meaning of Black German identity.

Afro Inspiration : The Nakande’s Project

The Nakande’s Project Corp. est une association à but non lucrative fondée par les camerounaises Sophy Aiida et Olivia Ngou.

Elle fonctionne aujourd’hui avec l’appui d’une équipe de femmes issues de divers horizons à New-York et à Paris. Certaines femmes de l’équipe ont vécu en Afrique et elles reconnaissent toutes qu’il y a un besoin urgent d’accroître l’éducation de la santé et l’autonomisation des jeunes femmes du continent. Nous les avons rencontrées à New York dans le quartier de Murray Hill.

Dans quel contexte l’association The Nakande’s Project a-t-elle vu le jour ?

« L’association a été crée en Octobre 2009 suite à une prise de conscience face à la situation critique des jeunes femmes scolarisées et issues de milieu défavorisé vivant en Afrique. Le but de Nakande’s Project est de leur venir en aide par le biais de l’éducation sur des thèmes touchant la santé, le leadership, l’amour de soi, etc. Olivia et moi avons combiné nos visions pour fonder l’association. Nous y travaillons conjointement en donnant de notre temps et en concrétisant nos idées en actions avec les membres de l’équipe. Aujourd’hui, The Nakande’s Project a une équipe en Amérique du Nord, une équipe en France et une équipe au Cameroun. »

Divine Muragijimana (Éditrice en chef Applause Africa Magazine)

Depuis 2009, comment l’association The Nakande’s Project a-t-elle progressé dans sa mission ?

« Nous sommes convaincues que l’éducation est la base d’une vie saine. En Décembre 2010, nous avons organisé notre 1er séminaire annuel dans un établissement scolaire au Cameroun. Au terme de cet événement, nous avons sélectionné 10 filles que nous avons suivies pendant une période de 1 an pour les soutenir dans leur développement : payer leur scolarité, les faire participer à des stages, leur apprendre à développer leur réseau, les impliquer dans l’organisation d’événements, etc. Également, au fil du temps, nous avons consolidé des partenariats avec d’autres organismes de charité tel que Giving Back Charity et des particuliers afin de grandir dans notre mission. De même, une série d’activités comme des cocktails et des conférences ont été réalisées pour supporter la mission de l’association. »

Fatima Bocoum (Fondatrice de Bocoum)

Comment fait-on pour devenir membre de l’association et se joindre au mouvement de The Nakande’s Project ?

« Nous lancerons d’ici le mois de Mai le site officiel de l’association et il sera possible de télécharger le formulaire d’inscription pour devenir membre. Pour le moment, nous avons une page disponible uniquement en anglais qui explique en détails les modalités d’inscription. Le membre qui souhaite s’impliquer va donner de sa personne et recevoir des autres, en participant entre autre à des ateliers, des forums interactifs, des actions de terrain et au séminaire annuel. Être membre de l’association, c’est avant tout être un modèle pour toutes ces jeunes femmes à qui l’on vient en aide et être actif au sein de l’association. Pour les membres qui habitent aux États-Unis, l’implication dans l’association vous offre la possibilité de valider des crédits de scolarité. »

 Aida Danielle (Fondatrice de Aida Cosmetics)

Parlez-nous du séminaire annuel prévu pour 2012 ?

« Le séminaire annuel 2012 aura lieu du 28 au 30 août à Yaoundé en collaboration avec le collège Vogt et le lycée de Biyem Assi. Le thème de cette édition sera Le rêve africain qui a pour but de promouvoir le développement de l’Afrique par les jeunes africains et de décourager l’immigration clandestine à tout prix vers les pays occidentaux. Par le biais des ateliers et des conférenciers présents sur place, 50 filles sélectionnées dans les deux établissements partenaires du séminaire assisteront à ces 3 jours de rassemblement et prendront part aux activités mise en place pour leur développement. Également, des témoignages seront faits par les 10 filles de l’édition précédente et 10 nouvelles filles seront retenues à l’issu de cette édition 2012 pour être suivi à leur tour pendant une durée de 1 an. »

  Yetunde A. Odugbesan (Fondatrice de Yetunde Global Consulting) et Sohpy Aiida

Revenons sur l’événement « Women in Business Breakfast » qui s’est tenu samedi 7 avril 2012 à New York, quels ont été les moments forts et dans quel ligne d’action de l’association s’inscrit cette activité?

« La mission de l’association s’articule autour de 3 volets majeurs : l’éducation, l’humanitaire et l’entreprenariat. Dans le volet éducation, on retrouve le Nakande’s Project Leadership Seminar, le Nakande’s Project Leadership Club et le Nakande’s Project Mobile Library. En ce qui concerne le volet humanitaire, il vise essentiellement les orphelinats par la tenue annuelle de l’événement Christmas Spirit. Quant au volet entreprenariat, il s’illustre dans le Woman in Business programm qui est constitué d’une série d’activités rassemblant des jeunes femmes de la diaspora africaine pour échanger avec des femmes entrepreneuses. Au cours du petit déjeuner conférence Women in Business Breakfast, un comité restreint de jeunes femmes a pu s’enrichir des conseils et des témoignages des femmes entrepreneuses qui étaient présentes à l’instar de Divine Muragijimana éditrice en chef du magazine Applause Africaet d’Aida Danielle fondatrice de la ligne Aida Cosmetics.

Témoignages

« Pour moi, ce fut une expérience enrichissante, j’ai eu des réponses pertinentes à mes questions grâce aux témoignages de ces femmes ! » Sophy.

« J’ai été touché par l’expérience des ces femmes, elles m’ont donné la force d’aller jusqu’au bout de mes objectifs ! » Olivia.

« J’ai réalisé que malgré les difficultés de la vie, il faut foncer et aller au delà des barrières ! » Inès.

« Pour la première fois que je collabore avec The Nakande’s Project ce fut vraiment riche en partage. J’ai apprécié ce moment qui était à la fois intense et intime ! » Aida Danielle (invité)

Un message pour les lecteurs d’Afrokanlife ?

« The Nakande’s Project recherche des ressources humaines dans d’autres pays d’Afrique tels que le Sénégal, le Congo, la Côte d’Ivoire, etc. Si vous êtes intéressé à vous joindre à cette mission en tant que collaborateurs actifs, envoyez nous vos CV à info@nakandesproject.org . »

«  Aimer l’Afrique, soyez conscient de toutes les actions qui sont possible sur place et impliquez-vous ! » Inès

« Le futur est prometteur et il est important de s’impliquer dès maintenant dans une activité associative pour le développement de l’Afrique ! » Olivia

« AFROKANLIFE ROCKS !!! » Sophy

Pour suivre l’actualité de l’association The Nakande’s Project rendez-vous sur Facebook, Twitter et la page perso.

Facebook: http://www.facebook.com/thenakandesproject

Twitter: http://twitter.com/NakandesProject

Page :

Podcast : Musical Massage Vol. 1 par DILLMATIC

Podcast : Musical Massage Vol. 1 par DILLMATIC

Chose promise, chose due! Voici votre Musical Massage Vol. 1

Podcast : Musical Massage Vol. 1 par DILLMATIC
Voici le premier Musical Massage Vol. 1 censé représenter l’idée que nous (du moins moi) nous faisons du hip hop, de ce qu’il a été et de ce à quoi il devrait ressembler !

Plus simplement ce podcast est fait pour vos après-midi de chill entre “homies” ou posé avec votre chère et tendre alors même que les U.V commencent à moins faire les timides.

Musical Massage Vol 1 by Louis Farrican on Mixcloud

J’espère que ce Podcast vous plaira autant qu’à moi, des suggestions pour le prochain Musical Massage ? N’hésitez pas !

Cet article a été rédigé par

DILLMATIC du blog DILLMATIC.


Bio de DILLMATIC : Créateur du blog musical et culturel dillmatic dont le but est de faire la promotion d’un “hip hop léché et classieux “, je vous partage mes découvertes à travers clips, documentaires et autres capsules vidéos.
Suivez le sur Twitter : http://www.twitter.com/BowTie_TilliDie
Écoutez son soundcloud : http://soundcloud.com/dillmatic

Rebelle : L’enfance soldat du québécois Kim Nguyen

Rebelle (version française de War Witch) est le 4ème long métrage du réalisateur québécois Kim Nguyen qui raconte la vie de Komona, une jeune enfant soldat de 14 ans.

Dans le film, la jeune Komona est enceinte et évoque sa vie au bébé qu’elle porte dans son ventre. Kidnappée à l’âge de 12 ans par une armée de rebelle, elle devient une enfant soldat et dans ce contexte d’extrême violence; elle fait la rencontre de son premier amour…

Le rôle de Komona est joué par l’actrice congolaise Rachel Mwanza âgée de 15 ans qui a été récompensé pour sa prestation en remportant l’Ours d’argent de la meilleure interprétation féminine au festival de Berlin 2012.

Rachel Mwanza
Rachel Mwanza

Excepté pour la narration, l’ensemble du film est en lingala qui est la langue officielle du Congo. Dans une entrevue avec le journal Métro, le réalisateur confirme son choix  :

« Ça me faisait plus peur de tourner en français! On aurait pu le faire, mais ce n’est pas la langue là-bas… ça aurait sans doute sonné bancal. »

soldat du québécois Kim Nguyen

Au chapitre des acteurs  principaux, hormis Rachel Mwanza, Rebelle vous permet d’apprécier les performances de :

Alain Lino Mic Eli Bastien : Commandant Rebelle
Serge Kanyinda : Magicien
Mizinga Mwinga : Grand Tigre Royal
Ralph Prosper : Boucher
Jean Kabuya : School camp coach
Jupiter Bokondji : Royal Tiger’ Sorcerer
Starlette Mathata : Komona’s mother
Alex Herabo : Komona’s father
Dole Malalou : Coltan dealer
Karim Bamaraki : Bike

Équipe du film Rebelle : L'enfance soldat
Équipe du film Rebelle : L’enfance soldat

Regardez un extrait du film :

La sortie de Rebelle est prévue à Montréal dès le 20 avril.

Afro Inspiration : Brando, artiste House Électro

Nous sommes allés à la rencontre avec Brando, un artiste House Électro. Retour sur les succès, les projets en cours et les anecdotes du métier.

Bonjour, peux-tu nous dire qui est Brando ?

– Je suis un artiste House Électro anciennement rappeur dans sa jeunesse puis producteur et qui finalement s’est convertit à l’électro.

Raconte nous comment ça c’est passé tes débuts dans l’électro ?

– Je suis un gars HipHop à la base je faisais du rap pendant l’adolescence puis début vingtaine je commençais à moins y croire. J’avais développé un certain talent dans la composition puis j’ai finalement décidé d’arrêter de faire du rap. J’ai rencontré une fille qui aimait beaucoup l’électro et elle m’a fait découvrir cette musique. Elle m’a suggéré d’essayé de composer plus dans cette veine. J’ai tenté le coup, j’ai fait 2 ou 3 sons et j’ai adoré ! J’ai vu que les gens, mon entourage, aimait plus ce que je faisais dans l’électro que dans le rap alors ça m’a encore plus encouragé à continuer.

Donc c’est vraiment cette rencontre qui t’a fait débuté ?

– Oui tout à fait. Ça été une grande influence. J’ai quand même toujours aimé l’électro de loin. Parce que le Hip Hop est une musique qui n’a pas toujours respecté la techno, l’électro. Mais depuis que je suis très jeune j’ai toujours apprécié des groupes comme Daft Punk, Mojo et Stardust. Mon intérêt pour ce genre musical s’est vraiment développé petit à petit.

Quelles ont été tes influences, les artistes qui t’inspirent ?

– Je me répète un peu mais le premier groupe que j’ai apprécié c’est Daft Punk. J’en suis encore fan et j’espère un nouvel album d’eux bientôt. Après celui qui m’a le plus influencé c’est DeadMau5 (prononcé Dead Mouse). C’est un Canadien comme moi en plus. J’adore son style. Il y a aussi tout ce qui est électro français. J’aime beaucoup ce qui vient de France.

Justement en parlant des Français, j’ai entendu que tu étais le cousin de DJ Sammy, un DJ très connu en Europe ?

– Oui en effet DJ Sammy est mon cousin. Je l’apprécie énormément. Il a une carrière magnifique, il a vendu environ 20 millions de disques. C’est vraiment un ancien dans l’électro. Il faisait ça dans les années 90 et même maintenant il continue. Dernièrement il a sortit un single qui cartonne qui s’appel ” Look for Love”.

L’an dernier il m’a invité en Espagne pour le voir performer et m’encourager. Il aime mon style et me conseille.  Il m’a d’ailleurs laissé faire le remix officiel de son single sorti cette année : “Animal”.  Je vais aussi faire le remix de “Look for Love”. C’est quelqu’un d’important pour moi dans la musique, c’est une sorte de parrain.

J’ai écouté ton nouveau son ” Be Water”, comment tu crées un son, de quelle façon tu t’y prends ?

– Par exemple pour “Be Water” c’est de reprendre le concept de Bruce Lee. J’étais avec un ami et il avait acheter un t-shirt avec écrit dessus “Be Water” et je lui ai dit c’est quoi ça et on est allé sur Youtube et il m’a montré l’interview de Bruce Lee ou il disait qu’il fallait être comme l’eau, il fallait s’adapter à toute situation. J’ai aimé cette philosophie et cette énergie. Donc avec Shay Black on a pris sa voix. Le plus dure c’était de trouver une composition qui marchait avec sa voix. On a essayé quelques instrus, puis on est tombé sur cette mélodie qui est très très poignante et là c’était partit. Les gens ont adoré. Pour moi c’est un succès d’estime car c’est assez original.

httpv://www.youtube.com/watch?v=YqFskhu_kCI

Tu nous parles de Shay Black, est-ce que tu collabores toujours avec d’autres artistes ou tu es plus en solo ?

– J’ai commencé seul. Shay Black est un ami d’enfance avec qui je faisais du rap. Et j’ai réussi à le faire déménager vers la House music. Au début, il n’était pas trop friand mais comme il est DJ dans les soirées il n’avait pas le choix de mettre quelques sons élecro. Finalement, il a apprécié lui aussi cette musique et maintenant on collabore tout le temps ensemble, on s’amuse (rires) ! Franchement, moi je trouve que c’est mieux de faire de la musique en collaboration. Il y a une meilleure ambiance quand on crée on rigole.

Ça se passe comment quand vous faites vos sons ? Comment vous les créez ?

– Ça dépend, parfois c’est lui qui a une idée qui vient ou bien c’est moi. On essaie de tomber d’accord sur le truc puis ensuite on démarre. Ce qui est bien quand on est en duo, c’est qu’on est plus critique que quand tu es seul. Les deux doivent aimer pour avancer. Quand on est deux pour finir un son il doit être impeccable. On voit plus les défauts.

Un peu plus tôt tu m’a parlé d’une technique particulière pour créer vos sons, tu veux nous en parler ?

– (rires) D’ailleurs c’est moi qui ait inventé ce concept! En fait c’est simple, on fait la musique dans ma voiture!! J’ai acheté une voiture avec un bon système de son et on branche notre laptop directement et on fait nos créations en se baladant!

En roulant ??

-Oui! Parfois on s’arrête pour manger ou on se stationne, on fait des pauses puis on repart!

Et vous enregistrez directement dans la voiture ?

– Les voix ça c’est plus tard en studio mais les compositions on peut les faire dans la voiture ça ne pose pas de problèmes.

En tant qu’artiste de la House et de l’Électro, est-ce qu’il y a un évènement auquel tu aimerais participer ?

– En fait l’été prochain, avec Shay Black on va mixer à Ibiza. On a été invité par mon cousin (DJ Sammy) donc on a super hâte. Ce sera dans son club. Il y a tellement d’évènements dans l’électro! À Montréal, il y a le Bal en blanc auquel j’aimerai participer ou encore Igloo Fest ou Piknik Électronique.

Tu penses quoi de l’électro au Québec ?

C’est en développement. J’aimerais que Shay Black et moi on soit les premiers gros producteurs à sortir de Montréal. Mais c’est pas facile.

Est-ce qu’il y a beaucoup de compétition ?

– Humm non, il n’y a pas de star qui vient de Montréal. Il y a DeadMau5 qui sont Canadiens et qui sont très influent dans le milieu. Mais du Québec il n’y a pas encore. C’est en développement.

À court, moyen terme c’est quoi tes projets ?

– Mon objectif c’est de faire un succès commercial. Des succès d’estime j’en ai fait mais ce que j’aimerais faire maintenant c’est du commercial. J’aimerais faire un son qui met tout le monde d’accord, qui tourne. C’est même pas pour l’argent, mon plus grand rêve c’est de faire de la musique qui fait le tour du monde, ce serait un honneur pour moi!

Pas d’album?

– Un album ? Non, pas pour l’instant. Je fais des sons comme ça à droite à gauche et puis un jour on verra.

Tu me parlais de vente en ligne?

– J’ai sorti mon premier single ” Rise and Drop” qui est sur toute les plates formes téléchargeables.  Après j’ai fait un son avec Shay qui est “Swam” et le remix de DJ Sammy “Animal” et là on va enchainer avec le projet du remix “Look for Love” et aussi un autre son qu’on travail ensemble et qui sera très très fort!

Et tout ces sons sont disponibles en téléchargement ?

– Exactement, sur toutes les plate-formes, Itunes et autres.

Merci Brando pour cette entrevue, un dernier mot pour Afrokanlife?

– Je remercie Afrokanlife pour me donner l’occasion de m’exprimer sur mes oeuvres et j’aimerais dire que nous avons du nouveau matériel qui va sortir en 2012. Donc suivez ça et j’espère que vous allez aimé!

On aime Brando sur FB : http://www.facebook.com/pages/Brando/266590792216

On écoute ses sons : http://www.myspace.com/brandohouse

Jeunes issus de l’immigration : une discrimination à l’embauche

fonctionnement de l'intégration en France immigration en France

En France, la discrimination à l’embauche est interdite par la loi. Mais en réalité le chômage frappe plus durement les jeunes issus de l’immigration.

Plusieurs études convergent en effet pour montrer les difficultés d’insertion professionnelle des enfants nés de parents immigrés. A partir des enquêtes retraçant le devenir professionnel de jeunes ayant quitté le système éducatif en 1992 et 1998, le Centre d’études et de recherche sur les qualifications (Cereq) montre dans une étude publiée en janvier 2006 que les jeunes originaires du Maghreb, et à un moindre niveau les jeunes issus d’Afrique subsaharienne et ceux d’Asie du sud-est, subissent une « pénalité à l’embauche ». Ces pénalités à l’embauche, indique le Cereq, ont résisté à la décrue du chômage, dans la seconde moitié des années 90.

L’on peut citer également une étude publiée en 2005 par le FASILD (Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations) qui s’est intéressée spécifiquement aux enfants issus de l’immigration ayant accédé aux études supérieures. Cette étude montre une double discrimination. D’une part, les conditions d’insertion des enfants de l’immigration sont plus difficiles que celle des Français d’origine. D’autre part, il apparaît des différences selon l’ancienneté d’immigration et la provenance géographique des populations. En effet, les enfants dont les parents proviennent des pays du Maghreb accèdent plus difficilement à un emploi non seulement vis-à-vis des Français d’origine mais aussi face aux originaires d’Europe du Sud (Portugal principalement). Les jeunes femmes d’origine maghrébine cumulent elles les difficultés en raison de leur origine et de leur statut de femme. Cependant les auteurs de cette recherche notent que ces difficultés disparaissent lorsqu’il s’agit de recruter des infirmières, « denrée devenue rarissime ».

Pourquoi l’inégalité de traitement a longtemps été minimisée ?

L’égalité en droits des citoyens (article 1er de la Déclaration de 1789) est l’un des principes sur lequel s’est fondée la République française. Ce principe d’égalité de traitement a longtemps eu pour corollaire de masquer les discriminations que peuvent subir les personnes issues de l’immigration.

Ne reconnaissant pas les origines ethniques de ses citoyens, l’Etat français n’a pas mené d’actions pour aider de manière préférentielle les personnes d’origine immigrée à la différence de pays tels que les Etats-Unis. Dans le rapport « la République à ciel ouvert » (2004), A. Begag rappelle le contexte dans lequel apparaît « l’affirmative action » ou “discrimination positive” aux Etats-Unis. Il dégage trois étapes. D’abord apparaît la loi de 1964 sur les droits civils qui sensibilise les entreprises à la promotion de l’égalité des chances et à la mise en place de formations spécifiques en direction de personnes appartenant aux minorités ethniques reconnues victimes de discriminations (les Noirs, les Indiens, les Hispaniques ou les Asiatiques).

A partir des années 70, une 2ème étape de l’affirmative action débute. Des jugements rendus par certains tribunaux fédéraux et des instructions données par l’Agence chargée de surveiller l’application de la politique anti-discrimination en matière d’emploi (l’Equal Employment Opportunity Commission) ouvrent le champ à la définition de quotas ethniques « au détriment des compétences personnelles des candidats ». Cette logique des quotas connaît cependant dans une 3ème phase des difficultés. En effet, « dans la catégorie des Asiatiques, comment distinguer les Chinois, les Japonais, les Philippins, Coréens et Vietnamiens ?” ou “Comment classer un individu issu d’une union mixte ? ». Au vu de ces difficultés, “l’affirmative action” est alors revenue à des formes d’action positive plus souples, explique le rapport.

Comment combattre la discrimination à l’embauche ?

Les violences urbaines apparues à la fin de l’année 2005 ont contribué à faire partager le constat d’un écart entre le principe d’égalité des citoyens et la réalité. La lutte contre les discriminations à l’embauche semble être devenue une priorité.

Le gouvernement a placé sa lutte contre les discriminations au niveau de l’égalité des chances, le situant ainsi dans la veine républicaine. Le projet de loi sur l’égalité des chances actuellement débattu au Parlement prévoit notamment de doter la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde) de nouveaux pouvoirs. Installée en juin 2005, la Halde aura le pouvoir de sanctionner les discriminations par des amendes allant jusqu’à 25 000 euros. Elle pourra utiliser le testing comme moyen de preuve de discriminations pratiquées par exemple par les entreprises.

Des initiatives de discrimination positive émergent cependant. Les expériences de discriminations positives émanant des pouvoirs publics se font sur une base territoriale et/ou sociale. C’est le cas de l’école Sciences-Po qui a créé une voie particulière de recrutement pour les lycéens issus de zone d’éducation prioritaire ou des écoles de police (ouverture en janvier de classes préparatoires aux concours de commissaires et d’officiers de police pour des élèves retenus selon des critères sociaux et géographiques). En janvier 2006, l’ANPE a mis en place une plateforme nationale spécifiquement destinée aux jeunes diplômés issus des zones urbaines sensibles. Son objectif est de mettre en contact les jeunes diplômés avec les recruteurs, notamment les entreprises signataires de la Charte de la Diversité. Signée en octobre 2004, à l’initiative de l’Institut Montaigne (un club patronal présidé par le patron d’Axa, Claude Bébéar) la Charte de la Diversité engage les entreprises à recruter des personnes d’origine culturelle diverse. En octobre 2005, 231 entreprises étaient recensées comme signataires de la Charte.

Au niveau des recrutements, de nouvelles méthodes sont expérimentées. Roger Fauroux dans un rapport intitulé « la lutte contre les discriminations ethniques dans le domaine de l’emploi » plébiscite l’examen objectif des compétences ou des “habiletés”, telle que l’ANPE l’expérimente. Il défend également le CV anonyme dont la mise en place expérimentale doit être étudiée par les partenaires sociaux lors des négociations interprofessionnelles à venir sur la diversité. Deux groupes de travail ont été constitués, l’un sur « les définitions et les concepts » : diversité, diversité culturelle, diversité ethnique, diversité sociale…, l’autre sur les pratiques permettant de lever des obstacles à l’accès à l’emploi et à l’évolution professionnelle. Trois dates de réunions plénières ont été retenues (mars, mai et juin 2006).

Enfin, pour combattre les discriminations à l’embauche, plusieurs rapports (La lutte contre les discriminations ethniques dans le domaine de l’emploi, R. Fauroux ; La République à ciel ouvert, A. Begag) s’accordent à dire qu’une statistique des origines est nécessaire. Seule l’existence d’outils statistiques permettrait selon eux de quantifier les progrès ou les reculs réalisés dans le recrutement diversifié. Quelles sont alors les possibilités de mesure de la diversité pour une entreprise ? La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) indique que le recueil de données relatives à l’origine raciale ou ethnique n’est pas possible, aucun référentiel national de typologies « ethno-raciales » n’existant aujourd’hui. Dans le cadre d’une politique de diversité, seuls peuvent être recueillis et traités le nom du candidat à l’emploi ou de l’employé, son prénom, sa nationalité, sa nationalité d’origine le cas échéant, son lieu de naissance, la nationalité ou le lieu de naissance de ses parents, son adresse. Ce sont ces données qui ont été utilisées par exemple par le Cereq pour son étude.

Source : vie-publique

De la résistance à la colonisation à la démocratie : Le rôle de la jeunesse camerounaise par Hiram Samuel IYODI

jeunesse camerounaise

DE LA RESISTANCE A LA COLONISATION A LA DEMOCRATIE : Le rôle de la jeunesse camerounaise par Hiram Samuel IYODI

jeunesse camerounaise

La lecture de l’histoire de notre pays nous porte à constater que les luttes successives pour les droits et les libertés de notre peuple ont connu des avancées notoires lorsque la jeunesse a su s’approprier son destin.

En effet, à la suite de la conférence de Berlin de 1884-1885 qui décide du partage de l’Afrique, le Cameroun est placé sous protectorat allemand.

En 1910, 2 ans après son intronisation comme Roi des Bell, constatant que la puissance coloniale  se refuse à honorer les clauses du traité signé avec son père, Rudolf Duala Manga Bell âgé de 38 ans s’oppose au plan d’urbanisation et d’expropriation des terres  décidé par le Gouverneur allemand Théodore Seitz.  Malgré ses protestations, les habitants du plateau Joss sont notifiés de leur expropriation par décret en 1913. La tension s’accroit entre la chefferie des Bell et l’administration allemande et Duala Manga Bell est relevé de ses fonctions. En 1914, il dépêche son secrétaire Ngosso Din en Allemagne pour plaider la cause des Camerounais et il entre par la même occasion en contact avec les chefs locaux de Yabassi, Yaoundé, Dschang , Ngaoundéré, Baham et le sultan des Bamouns à qui il demande du soutien dans le conflit qui l’oppose aux Allemands. Trahi par quelques-uns, il sera arrêté, jeté en prison puis pendu le 08 août 1914 après un simulacre de procès. Duala Manga Bell meurt pour avoir défendu les intérêts de son peuple et ceux des autres peuples de l’intérieur du Cameroun. Il n’a que 42ans.

Le même jour, Martin Paul Samba connaîtra un sort identique. Revenu d’Allemagne en 1895 où il a poursuivi une formation militaire couronnée par le grade de capitaine (Il faut rappeler que Duala Manga Bell avait suivi une formation en droit à Bonn en Allemagne de 1891 à 1896), il s’indigne face aux traitements que réserve l’administration allemande aux populations locales. Il prend attache avec Duala Manga Bell en 1912 et  il monte une rébellion en pays Bulu. Lors de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, Martin Paul Samba tente d’entrer en contact avec les troupes françaises à Brazzaville  et les troupes anglaises installées au Nigéria. Un de ses courriers est intercepté, il est accusé de haute trahison et fusillé à Ebolowa le 08 Août 1914 à l’âge de 40 ans.

Rudolf Duala Manga Bell et Martin Paul Samba constituent ceux que j’ai qualifié dans mon livre « Mes Rêves de Jeune…Le Cameroun des 50 prochaines années » de première lignée des pères fondateurs du Cameroun.

Leur combat sera une source d’inspiration pour la seconde lignée des pères fondateurs du Cameroun, ceux-là qui réclameront  l’indépendance du Cameroun à partir de 1948.

Le Cameroun est placé sous mandat de la France et du Royaume-Uni  par la Société des Nations à la suite de  la défaite de l’Allemagne à l’issue de la Première Guerre mondiale.

En 1944, l’administration coloniale française reconnaît aux travailleurs camerounais le droit de syndiquer. Ceux-ci vont créer l’union des syndicats confédérés du Cameroun avec comme secrétaire général, un jeune homme de 31 ans nommé Ruben Um Nyobe. Celui-ci va se dévouer au fonctionnement de l’USCC et  va  également créer le cercle d’études sociales et syndicales. Quand la France autorise les activités politiques au Cameroun deux ans plus tard, Um Nyobe qui pense que seule l’indépendance peut faciliter l’amélioration du sort des travailleurs se montre critique face au choix des députés camerounais à l’Assemblée nationale française. Il trouve que le Dr Aujoulat et le Prince Alexandre Duala Manga Bell (le fils de l’autre) sont peu représentatifs du peuple camerounais. Le 10 Avril 1948, Ruben Um Nyobe, Mathias Djoumessi, Charles Assale, Léonard Bouli, Joseph-Raymond Etoundi et d’autres créent l’Union des Populations du Cameroun (U.P.C.) dans un bar de la ville de Douala. Ce mouvement dont les têtes de file sont des  intellectuels (Um Nyobe – Greffier, Félix Moumié – Médecin, Ernest Ouandié – Enseignant, Ossende Afana – Économiste) a une vision claire de l’autonomie qu’il réclame pour les populations du Cameroun. Cette vision se trouve consignée dans le document « Que veut le Cameroun » dont Um Nyobe donne lecture à l’assemblée générale de l’ONU en 1952. Um Nyobe, fils de Mbombog (Sacerdote dans la tradition initiatique de la tribu des Bassa’a) dont il avait reçu de très précieux enseignements, était âgé de  39 ans lorsqu’il se rendit pour la première fois à l’ONU. IL y retourne en 1954 pour demander à la France de fixer un délai pour l’indépendance et d’organiser un référendum sur la question de la réunification du Cameroun. Ses voyages sont en grande partie  financés par des cotisations de jeunes camerounais originaires des quatre coins du triangle national. Il devient l’ennemi des autorités françaises. Trahi par les siens, le combat de Ruben Um Nyobe s’achève sous les balles de l’armée française dans la forêt de Boumyébel un matin du 13 septembre 1958. Il meurt à 45ans. A sa mort, le flambeau est repris par Félix Moumié et Ernest Ounadié qui avaient été respectivement élus président et vice-président de l’U.P.C. à l’issue du congrès d’Eseka de 1952. Félix Moumié a 27 ans lorsqu’il devient président de l’U.P.C. Ernest Ouandié en a 28 à son élection comme vice-président du parti. Félix Moumié sera empoissonné à Genève en 1960 par l’agent des services secrets français William Bechtel tandis qu’Ernest Ouandié sera exécuté et sa tête sera exposée au marché de Famla à Baffoussam en 1971. Cette génération de patriotes, dits maquisards par l’administration coloniale sera à son tour une source d’inspiration pour les jeunes qui réclameront un état démocratique au début des années 90. Il est inutile de rappeler que peu de mouvements révolutionnaires en Afrique auront eu des chefs du calibre des principaux leaders de l’U.P.C.

Il faut également de rappeler que l’un de leur principal bourreau, le Président Ahmadou Ahidjo fut porté à la tête de la République du Cameroun en 1960 à l’âge de 36 ans.

Le mur de Berlin entraine le communisme dans sa chute à la fin des années 80. Cette chute va favoriser la levée d’un vent de liberté, de justice et de démocratie qui va particulièrement souffler sur  l’Afrique francophone. Le Cameroun n’échappe pas à la règle. A la suite de  la création en février 1990 d’une  « coordination nationale pour la démocratie et le multipartisme » qui vaudra à Maître Yondo Black, ancien bâtonnier  de l’ordre des avocats et à plusieurs personnes d’être arrêtés, John Fru N’Di lance au mois de mai le Social Democratic Front (SDF) lors d’une marche dont la répression cause la mort de 6 personnes « écrasées par balle ». En juin 1990, la conférence épiscopale camerounaise publie une lettre pastorale qui critique ouvertement le pouvoir et le 4 juillet 1990, le Président Paul Biya accepte enfin d’abandonner le monopole politique exercé par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) créé en 1985. En décembre 1990, l’Assemblée nationale adopte une série de lois destinées à contrôler la création de nouveaux partis alors que la constitution prévoit explicitement le multipartisme intégral. Plusieurs leaders d’opposition réclament la tenue d’une conférence nationale souveraine qui devra poser les bases d’une transition démocratique. Le refus de l’administration conduira aux villes mortes  dès le mois d’avril 1991 ; la jeunesse descend massivement dans les rues pour manifester son mécontentement. Le pouvoir cède et le Président Paul Biya organise en octobre 1991 la conférence tripartite à laquelle prennent part la société civile, le  gouvernement en place et les partis d’opposition. Cette conférence débouchera  en novembre 1991 sur la déclaration constitutionnelle de la tripartite qui définit les principes, les mécanismes et les organes de la nouvelle ère de démocratie que les Camerounais avaient souhaitée.

Parmi les acteurs majeurs de la naissance du processus démocratique figuraient les anciens Eboa Samuel, Bello Bouba, Augustin Frédéric Kodock, John Fru Ndi, Prince Dika Awka mais aussi les jeunes Célestin Bedzuigui, Celestin Monga, Lapiro de Banga et Maitre Yondo Black soutenus par l’ensemble de la jeunesse camerounaise  de l’époque, aujourd’hui aux affaires.

Ces rappels historiques témoignent du fait que les différentes avancées dans le processus de construction de notre Nation ont été majoritairement conduites par des intellectuels camerounais âgés de 20 à 40ans, qui avaient su faire passer les intérêts du plus grand nombre avant les leurs.

Sommes-nous en droit d’attendre de notre génération qu’elle s’implique et agisse pour poser les bases de construction de ce Cameroun émergent et prospère que nous appelons tous de nos vœux ? Notre jeunesse saura-t-elle relever le défi que sa terre mère africaine, violée et surexploitée depuis 5 siècles attend aujourd’hui d’elle ?


Cet article a été rédigé par Hiram Samuel IYODI

Bio de Hiram : Ingénieur camerounais de 24ans, auteur de « Mes Rêves de Jeune…Le Cameroun des 50 prochaines années » paru aux Editions Veritas en 2011

Afro Inpsiration : Anna Toure CEO de ANNATOURE|PR

Ndeye-Anna Touré est à la tête de l’agence boutique ANNA TOURE | PR qui a vu le jour en 2012 à New-York.

Anna est originaire du Sénégal et de la Cote d’Ivoire et s’est installée à New York depuis 2008. Suite à l’obtention de son Master en Langue Étrangères appliquées au Commerce Internationale et  à la Communication en France, Anna s’est investie à fond pour voir émerger sa propre agence spécialisée en relation publique, communication stratégique, web marketing, branding et événementiel. Nous l’avons rencontré en plein cœur de Manhattan au café Borgia II dans le quartier branché de Soho…

Quelles ont été tes motivations à crée ANNA TOURE|PR ?
« Je travaille sur ce projet depuis la fin de mon Master, ayant depuis longtemps un certain attrait pour la mode, c’est donc sans hésitation que j’ai décidé de me  focaliser dans un premier temps sur cette industrie! Pour enrichir mon parcours, j’ai commencé par travailler dans divers domaines ; afin d’avoir une vision globale de l’industrie des relations publiques, du marketing et du conseil en commerce international. De coordinatrice commerciale dans un showroom, en passant par du consulting en import-export, j’ai finalement rejoins le domaine de l’événementiel en tant que responsable de projet. En amont, j’ai crée le blog mode POSHGLAM en collaboration avec une amie de longue date Kimberly Stone. Grâce au contenu du site nous avons pu collaborer avec plusieurs personnalités du milieu de la mode. Toutes ses expériences cumulées m’ont permis de développer de multiples habiletés et de me sentir prête pour le lancement de AT|PR ! »

Quels sont les domaines d’industrie visés par l’agence ?

« Pour l’instant l’agence est focalisé sur l’industrie de la mode au sens large et met l’accent plus précisément sur des créateurs de marques émergentes, tout en ayant egalement une clientèle de marques plus établies. Dans un futur proche, il est certain que l’agence s’élargira à d’autres domaines de la création artistique ! »

Quelle est votre clientèle cible ?

« L’agence vise une clientèle internationale qui rejoint notre vision qui est de promouvoir le talent et l’expression artistique. Le point commun de nos clients actuels issus d’Afrique, des États-Unis et d’Europe, est  cette volonté d’être présents sur la scène internationale bien qu’ayant chacun une clientèle cible localement. Cela rejoint exactement la ligne d’action de l’agence AT|PR ! »

Au sein de l’agence, quel est le profil des employés ?

« Pour l’instant, l’agence est une équipe de 3 personnes qui sont toutes issues du monde de la communication et des relations publiques. Également, ces personnes parlent plusieurs langues telles que l’anglais, l’allemand, le français et l’espagnol. Étant donné la vision internationale de l’agence, cette diversité linguistique et culturelle est une base pour notre développement .De plus, les employés ont chacun des parcours professionnels différents pour soutenir l’expertise de l’agence ! »

Parles-nous du quotidien d’une jeune entrepreneuse ?

« Mon quotidien est assez chargé! Il faut investir une bonne partie de son temps à ses projets tout en essayant de conserver un bon équilibre. Je fais très régulièrement des recherches, je participe à des forums, j’écoute beaucoup d’émissions radio socio-culturelles  ou économiques, je parviens quand meme à me réserver des petites séances  shopping [rires] ! »

Un message pour les lecteurs d’Afrokanlife?

Pour toutes les personnes qui ont un projet ou des réalisations en cours,  je vous encourage vivement ! Rien n’est  impossible lorsqu’on a une vision claire et que l’on est organisé. Continuez de vous informez via le blogzine Afrokanlife qui selon moi est  un excellent portail d’information et soyez ouverts à ce qui se passent dans notre société tout en essayant de garder un jugement critique ! 

Anna Toure
Suivez l’actualité de ANNA TOURE | PR sur la page facebook de l’agence.

Contact :

Email : contact@annatourepr.com
Website :
http://www.annatourepr.com